22/08/2014
O Senseï est-il vraiment le père de l’Aïkido moderne ? par Stanley Pranin
O Senseï est-il vraiment le père de l’Aïkido moderne ?
par Stanley Pranin
Aikido Journal #109 (Fall/Winter 1996)
Traduction française : Dominique Avelange / Aikido-France.net
Après des années de pratique et de recherche en Aïkido, je suis petit à petit arrivé à une hypothèse qui allait contre la sagesse conventionnelle et les témoignages des nombreux Shihan qui revendiquent leurs longues années d’étude auprès du fondateur de l’Aïkido, Morihei Ueshiba. Au cours de ces années, j’ai participé à de nombreux stages donnés aux États-Unis par des professeurs japonais et ai fait aussi plusieurs séjours au Japon où j’ai rencontré beaucoup des professeurs les plus connus et me suis entraîné avec eux. Ma théorie a été simplement que l’Aïkido tel que nous le connaissons aujourd’hui n’est pas l’art pratiqué et enseigné par O Senseï mais plutôt l’une des nombreuses formes dérivées mises au point par des élèves pivots qui ont étudié sous la férule du fondateur sur des périodes plutôt courtes. Ceci expliquerait cette différence considérable entre les styles, un nombre relativement petit de techniques enseignées et cette absence de perspective religieuse Omoto dans les formes modernes de cet art. L’intention n’a pas été de critiquer ces formes “modernes” mais plutôt d’observer à partir d’une recherche en histoire qui est allée à l’encontre de la perception communément admise.
Lorsque je me suis installé de façon définitive au Japon en août 1977, j’ai personnellement pris la décision d’étudier à Iwama sous l’autorité de Morihiro Saito Senseï. Au terme de mon analyse, ce qui m’a attiré à Iwama a été la fermeté et la précision des techniques, et le fait que l’aïki ken et l’aïki jo soient intégrés au programme d’étude. Je suis sûr que la proximité du sanctuaire Aïki et le fait que l’entraînement ait lieu dans le dojo personnel de O Senseï ont été aussi des facteurs décisifs.
Tout à la fois je m’empresserai de préciser que je ne tenais pas la technique de Saito Senseï comme étant la continuité fidèle de l’Aïkido du fondateur, mais je voyais plutôt en lui un maître technicien de plein droit. A l’époque, je rangeais Saito Senseï dans la même catégorie que celle de professeurs célèbres tels que Koichi Tohei, Shoji Nishio, Seigo Yamaguchi et d’autres tout aussi doués et qui avaient élaboré des méthodes d’enseignement originales qui, bien qu’inspirées par Morihei Ueshiba, avaient évolué dans des directions tout à fait différentes.
Je me souviens clairement que, même si mes aptitudes à comprendre et parler le japonais étaient plutôt restreintes à cette époque, je suis arrivé à exprimer à Saito Senseï ce que je pensais de tout ceci et comme quoi je doutais que son Aïkido fût pour l’essentiel semblable à celui du fondateur comme il le prétendait. Mes impressions s’appuyaient sur le fait que la technique de Saito Senseï avait l’air tout à fait différente de l’Aïkido du fondateur tel que je l’avais vu en film. Plutôt amusé par mon scepticisme et sans aucun doute par mon toupet, sachant que j’étais son élève, Senseï m’expliqua avec patience que l’origine de ma confusion tenait au fait que la plupart de ce qui a été préservé en film du fondateur étaient des démonstrations. Il fit ressortir que les démonstrations publiques du fondateur étaient très différentes de ce que O Senseï pratiquait au dojo d’Iwama. Saito Senseï poursuivit et insista qu’il était de sa responsabilité de transmettre fidèlement l’Aïkido du fondateur et qu’il n’avait pas l’intention de créer un “Saito ryu aïkido”.
En dépit de ses meilleurs efforts, je continuais à douter sérieusement de tout ceci même si mon admiration devant ses aptitudes physiques était sans faille. Puis un jour, environ deux ans après mon arrivée, je menais un entretien avec Zenzaburo Akazawa, un uchi deshi d’avant-guerre de Morihei Ueshiba du temps du Dojo du Kobukan. Monsieur Akazawa en vint à me montrer un manuel technique publié en 1938, ayant pour titre Budo, que je n’avais jamais vu avant. II recelait environ cinquante techniques démontrées par le fondateur lui-même. Au fur et à mesure que je tournais les pages lentement, j’étais stupéfait de constater que l’exécution de plusieurs techniques de base telles que ikkyo, iriminage et shihonage étaient quasiment identiques à ce que j’avais appris à Iwama auprès de Saito Senseï. On y voyait le fondateur lui-même démontrer ce que j’avais jusqu’alors estimé être les techniques du “style Iwama”. Monsieur Akazawa eut la bonté de me prêter ce livre que je m’empressais de montrer à Saito Senseï.
voir le livre en cliquant sur la photo ci-dessous
original en Japonais de 1938
première photo à partir de la page 15...
Je me souviendrai toujours de cette scène lorsque j’ai rendu visite au Senseï afin de lui faire partager ma nouvelle découverte. A ma grande surprise, il n’avait jamais vu ce livre ni entendu mentionner son existence dans le passé. II mit ses lunettes de lecture et feuilleta le manuel, scrutant avec intensité les passages techniques. Là je me suis alors senti dans l’obligation de m’excuser auprès de lui d’avoir osé mettre en doute son affirmation attestant qu’il s’efforçait de son mieux de préserver loyalement les techniques du fondateur. Saito Senseï rit et, à l’évidence avec un grand plaisir, claironna : “Vous voyez, je vous l’avais bien dit !” Depuis lors (1979), même jusqu’à maintenant, Saito Senseï se rend toujours à ses stages d’Aïkido muni d’un exemplaire de Budo afin de prouver qu’une technique précise a pour origine l’enseignement du fondateur.
Saito Senseï 1992
Il va sans dire que j’étais obligé d’admettre qu’il y avait au moins un instructeur qui propageait un Aïkido fidèle aux enseignements d’origine du fondateur. Mais est-ce que ceci infirmait ma théorie globale sur le fait que les styles d’Aïkido pratiqués par un grand nombre aujourd’hui ont peu à voir sur le plan technique et philosophique avec l’art du fondateur ? Examinez ce qui suit. Si vous vous rendez dans les Dojos de n’importe lequel des enseignants les plus en vue, vous trouverez que les mouvements de leurs élèves ressemblent à peu de chose près à ceux du professeur. On peut souvent identifier les élèves d’un professeur donné lors de démonstrations impliquant des participants de divers Dojos. Comment se fait-il alors qu’il y ait une telle différence entre les principaux styles d’Aïkido si tous ces Shihan ont étudié sous la férule directe du fondateur ?
Certains disent que l’art du fondateur a beaucoup changé durant ces années, ce qui explique les différences entre les techniques de ses élèves qui apprirent à des moments différents. D’autres avancent que O Senseï enseignait différemment selon l’élève, son caractère et ses capacités. Je n’ai jamais trouvé aucun de ces arguments particulièrement persuasif. En fait, lorsque j’ai découvert ce vieux film Asahi News de 1935 il y a bien des années, j’ai été surpris par la “modernité” de l’art du fondateur déjà si tôt à cette époque. Qui plus est, le fondateur enseignait d’ordinaire à des groupes d’élèves et non à des individualités, et ce fait n’apporte pas de l’eau au moulin de la théorie qui veut qu’il adaptait son enseignement aux besoins individuels de chaque élève.
Non, je crois qu’il existe une toute autre explication à cette considérable différence entre les styles. Je crois que c’est en tout premier lieu dû au fait que très peu d’élèves de O Senseï se sont entraînés sous sa conduite pendant une période un tant soit peu prolongée. A l’exception de Yoicloro (Hoken) Inoue, le neveu de Ueshiba, Gozo Shioda, le fondateur du Yoshinkan Ailcido et de Tsutomu Yukawa, les uchi deshi d’avant-guerre de O Senseï ont travaillé pendant peut-être un maximum de cinq à six ans. C’était certainement suffisant pour devenir efficace dans cet art, mais pas assez pour maîtriser le vaste répertoire technique de l’aïkibudo et de ses nombreuses subtilités. La plupart de ces jeunes gens vigoureux qui se sont engagés comme uchi deshi ont été contraints de mettre un terme prématuré à leur entraînement martial pour remplir leurs obligations militaires. De plus, seule une poignée de ces premiers deshi reprirent leur pratique après la guerre.
Training at Budo Senyokai Takeda dojo in Hyogo Prefecture.
Standing left, Kiyoshi Nakakura; sixth from left:
Morihei Ueshiba, Gozo Shioda, Kisshomaru Ueshiba,
Hatsu Ueshiba. Standing third from right is Kenji Tomiki.
Seated second from left: Rinjiro Shirata, Tsutomu Yukawa
On peut en dire autant de la période d’après-guerre. Sont compris parmi les initiés de cette époque des gens bien connus tels que Sadateru Arikawa, Hiroshi Tada, Seigo Yamaguchi, Shoji Nishio, Nobuyoshi Tamura, Yasuo Kobayashi, et plus tard Yoshimitsu Yamada, Mitsunari Kanai, Kazuo Chiba, Seüchi Sugano, Mitsugi Saotome et bien d’autres encore. Shigenobu Okumura, Koichi Tohei et Kisaburo Osawa forment en quelque sorte un groupe particulier dans la mesure où ils n’ont pratiqué que brièvement avant la guerre et qu'ils ont atteint la maîtrise de cet art après la deuxième guerre mondiale. Aucun de ces professeurs n’a étudié pendant la moindre période prolongée sous l’enseignement direct de O Senseï. Ceci peut paraître une assertion choquante, mais regardons les faits historiques en face. Avant la guerre, Morihei Ueshiba avait pris pour base le Dojo Kobukan de Tokyo mais était aussi très actif dans la région du Kansai. En fait, il posséda même pendant un temps une maison à Osaka. Au fil des ans, il m’est apparu clair, à écouter les témoignages des vieux pionniers, que le fondateur effectuait de nombreux déplacements et passait peut-être une à deux semaines par mois éloigné du Dojo du Kobukan. Gardez aussi à l’esprit que les premiers uchi deshi finirent par être cooptés comme instructeurs en raison du bourgeonnement populaire de l’Art et du vaste champ d’activités du Senyokai Budo (la Société pour la Promotion des Arts Martiaux) dirigé par Ueshiba. Ces pionniers ont étudié pendant des laps de temps relativement courts, n’ont été confrontés au fondateur que de façon limitée à cause de ses fréquentes absences du Dojo quartier général à des fins d’enseignement.
O Senseï avec Michio Hikitsuchi
Pendant les années de guerre et peu de temps après, O Senseï s’installa à Iwama. Finalement au début des années 1950, il recommença à voyager, à faire d’éventuelles étapes à Tokyo et dans la région du Kansai. Vers la fin des années 1950, la séquence de ses déplacements augmenta et il semblait que personne ne savait où il se trouverait à un moment donné. II a partagé son temps entre Iwama, Tokyo et ses points de chute préférés du Kansai, ce qui inclue Osaka, Kameoka, Ayabe, sa ville natale de Tanabe et Shingu. Il rendit même visite à Kanshu Sunadomari dans l’île éloignée de Kyushu. Je me souviens d’entendre Michio Hikitsuchi Senseï affirmer que O Senseï s’est rendu à Shimmy plus de soixante fois après la guerre. Puisque ceci renvoie à une époque qui s’étend sur environ douze à quinze ans, nous voyons que le fondateur était éloigné dans le Kansai sur la base d’une moyenne de quatre à six fois par an.
O Senseï sur les marches du Dojo d'Iwama
Le lecteur malin comprendra sans aucun doute où je veux en venir. O Senseï n’a pas enseigné à Tokyo de façon régulière après la guerre. Même lorsqu’il apparaissait sur le tapis, il passait la plupart de l’heure à discourir sur des sujets ésotériques tout à fait hors de la portée des élèves présents. Les principaux professeurs au Hombu dans les années d’après-guerre ont été Koichi Tohei Senseï et l’actuel Doshu Kisshomaru Ueshiba. Ils avaient pour assistants Okumura, Osawa, Arikawa, Tada, Tamura et la génération suivante d’uchi deshi cités plus haut.
En seiza à gauche Tada Senseï et Kisshomaru Ueshiba à côté de O Senseï
rang du milieu, à gauche Tamura Senseï et Yamada Senseï
Je veux que mon point de vue soit parfaitement clair. Ce que je vise à dire est que Morihei Ueshiba n’était pas le personnage principal qui enseignait jour après jour au Dojo Hombu. O Senseï y était par intervalles imprévisibles et son enseignement se focalisait souvent sur des sujets philosophiques. Tohei et Kisshomaru Ueshiba sont les personnes les plus responsables du contenu technique et de l’évolution de l’Aïkido au sein du système de l’Hombu Aïkikaï. De même qu’avant la guerre les uchi deshi de ces dernières années enseignaient hors du Dojo Hombu dans des clubs et universités après un temps de formation relativement court. A noter aussi que cette époque a été marquée par “l'instauration des dan”. Beaucoup de ces jeunes enseignants ont été promus au rythme d’un dan par an. Dans un certain nombre de cas, ils ont aussi “sauté” les grades. Mais cela est matière à un autre article !
Quel est le sens de tout ceci ? Ceci veut dire que l’idée largement partagée de la propagation de l’Aïkido après la guerre sous la tutelle directe du fondateur est fondamentalement erronée. Tohei et l’actuel Doshu méritent la part du lion de cet honneur, et non le fondateur. Au-delà, ceci tend à dire que O Senseï Morihei Ueshiba ne s’est pas impliqué avec sérieux dans l’enseignement ou l’administration de l’Aïkido des années d’après-guerre. Il s’était déjà depuis longtemps retiré et se focalisait sur son propre entraînement, son évolution spirituelle, ses voyages et ses activités sociales. On devrait aussi remarquer qu’en dépit de son image stéréotypée de vieil homme aimable et gentil, O Senseï avait aussi un regard perçant et l’humeur héroïque. Sa présence n’était pas toujours recherchée au Dojo Hombu en raison de ses commentaires critiques et de ses fréquents éclats.
Kisshomaru Ueshiba - O Senseï - Koichi Tohei
Telle est la vérité sur ce sujet comme l’attestent de nombreux témoins de première main. Dans le passé, j’ai fait allusion à certains de ces faits mais ce n’est que récemment que je me suis senti assez sûr pour le révéler en raison des preuves conséquentes collectées auprès de nombreuses sources proches du fondateur. Je ne peux prétendre que ces commentaires vont inévitablement aider les pratiquants dans leur entraînement ou les rapprocher de leur but, mais j’espère sincèrement qu’en faisant la lumière et la vérité sur un sujet important, les ardents supporters de l’Aïkido y gagneront une compréhension approfondie sur laquelle fonder leur jugement. J’espère aussi qu’on redonnera toute sa valeur au personnage clé de Koichi Tohei, qui a été ces dernières années relégué à un rôle périphérique ou complètement ignoré.
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21/08/2014
Interview de Osawa Shihan
Osawa Hayato avait huit ans quand il débuta l’Aïkido au Hombu Dojo. Il pratiqua donc tout de suite avec les adultes. Son père Osawa Kisaburo, Dojocho, du Hombu Dojo, lui fit pratiquer les techniques de base à la maison. Sa motivation première était d'être en mesure de pratiquer quotidiennement ; c'est pour cela qu'il rejoignit le personnel enseignant du Hombu Dojo... Il est actuellement Shihan 7ème Dan.
Je vous conseille de lire cette interview de Hayato Osawa recueillie par Flash Aïkido, magazine trimestriel de l'Association Francophone d’Aïkido de Belgique, lors de la venue de ce pilier actuel de l’Aïkikaï, via le site http://togishidojo.com
Pour lire cet article cliquer sur la photo ci-dessous
Photo réalisée par Arnaud Beelen
LIRE ÉGALEMENT SUR LE LIEN CI-DESSOUS
Retour sur le stage 2013 de Osawa Shihan à Bruxelles
Il précise les points importants : ne pas rompre le contact et même l'entretenir, travailler la fluidité, ne pas arrêter la technique et tout cela avec un relâchement total.
Osawa Senseï : Shihonage
Osawa Shihan Nov 2013
AUTRES VIDÉOS SUR LE LIEN CI-DESSOUS
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19/08/2014
TAMURA SENSEÏ : ENTRETIEN VIDEO
Entretien réalisé lors du stage de Ligue Flandre Artois en 2008
TA-A23- Entretien avec Tamura Shihan - une vidéo Art et Création
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18/08/2014
ALAIN SALEE
Alain Salée commence le Judo en 1952 et pratique avec José Bierin et participe aux différents stages avec Ichiro Abe 8ème Dan Judo et Awazu 6ème Dan.
il rencontre Tadashi Abe en 1957, puis il suit Noro Senseï à partir de 1961 ; il deviendra son Maitre et il le suivra pendant quinze ans.
Il pratiqua également un peu le Karaté pendant 5 ans.
José Bierin lui demande d'enseigner l’Aïkido dans son club, c'est là que débuta Dany Leclerre Shihan 7ème Dan.
Il ouvre son propre club d’Aïkido en 1969.
En 1971, il donne des cours d’Aïkido aux surveillants d'une prison et est assisté de Dany Leclerre, alors 1er Kyu. Puis il anime une section Aïkido-Police, pour compléter la formation de ces derniers.
Et bien sûr, il fit des stages avec Sugano Senseï et Asai Senseï dont il allait suivre les cours en Allemagne, proche de chez lui. Puis il suivit les stages chez Christian Tissier à Vincennes.
Il suivit également les stages de Maître Noro, Maître Tamura, Maître Yamada, Maître Chiba, Maître Asaï, Maître Tada, Maître Nakazono, Maître Kobayashi, Maître Ichimura, Maître Kanaï, Maître Saïto , Maître Sugano.
Lire cet entretien d’Aïkido Journal sur Alain Salée
Cliquer sur le lien ci-dessous
Entretien avec Alain Salée de Verviers en Belgique
Je fais de l’aïkido, c'est tout…
Articles d'époque d'Alain Salée et de la venue de différents Maitres
entre autres, Kisshomaru Ueshiba 1er Doshu
A VOIR :
Revues De Presse : aikido verviers.PDF
cliquer sur la photo ci-dessous
Alain Salée Senseï Aïkido Aïkikaï Verviers 23/11/2012
Alain Salée Senseï Aïkido Aïkikaï Verviers 23/11/2012
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17/08/2014
HIROSHI IKEDA
"Le plus important est de former son corps, pas sa tête car à trop intellectualiser, cela entrave les mouvements de votre corps."
Cela tombe bien car le stage du Vigan est proche, et ceux qui, nombreux, suivaient déjà Saotome Senseï, depuis toutes ses années pour le stage du mois d'Août au Vigan, suivent désormais Hiroshi Ikeda Senseï, le plus ancien de ses élèves.
STAGE DU 23 AOUT AU 31 AOUT 2014
Son travail interne sur la prise du centre tout en finesse et décontraction est déconcertant, on évalue largement les années de pratiques pour arriver à un tel niveau. Ces quelques vidéos montrent le chemin à différentes étapes de son cheminement.
Hiroshi Ikeda explique ce que les Maîtres souvent font sans en parler, il donne des pistes, sans rien cacher, mais nous ne pouvons voir que ce que l'on est capable de saisir à ce moment de notre propre développement, avec ces indices. A chacun de travailler et d'expérimenter sa compréhension...
Entretien avec Hiroshi Ikeda
aikido journal 1995
Stanley Pranin
CLIQUER SUR CE LIEN POUR LIRE L'ARTICLE
MITSUGI SAOTOME SENSEÏ ET HIROSHI IKEDA SENSEÏ
Hiroshi Ikeda Aikido
Hiroshi Ikeda shihan 7e dan in katateryotedori
Ikeda Shihan Seminar Preview 2013
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16/08/2014
DANY LECLERRE (II)
PHOTO :
Hélène Rasse
Pour en savoir un peu plus sur l’Aïkido belge et Dany Leclerre Shihan, 7ème Dan et président de l’AFA (Association Francophone d’Aïkido de Belgique), son parcours avec les Maîtres Noro, Tamura, Sugano, Tissier...
Cet article parut initialement sur le site paperblog.fr écrit par Ivan Bel,
et a été republié en octobre 2013 sur le site : http://fudoshinkan.eu
CLIQUER SUR LA PHOTO POUR ACCÉDER A L'ARTICLE
Dany Leclerre, Doshu Moriteru Ueshiba & Tamura Senseï
Nomination de Dany Leclerre Shihan.flv
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15/08/2014
DANY LECLERRE
Dany Leclerre débute l’Aïkido en 1965, à l'âge de 14 ans à Verviers,
ville francophone de Belgique située en Région wallonne, proche de Liège.
Son premier professeur d’Aïkido fut Alain Salée, un élève de Maître NORO.
En 1970, il suivit Maître TAMURA,
puis en 1979 Maître SUGANO,qui habita 8 années en Belgique.
Il se rendit au Japon pour la première fois en 1988, pour quelques mois.
En 1988, il rencontra Christian TISSIER qui devint son professeur.
Il est le premier belge 6ème dan de l'Aïkikaï de Tokyo, nommé en janvier 2001 par Moriteru Ueshiba Doshu.
Il est nommé 7ème dan fédéral en 2004.
Il est nommé Shihan par Moriteru Ueshiba Doshu, le 12 janvier 2008.
Dany Leclerre invita de nombreux Shihan de l'Aïkikaï à venir en Belgique pour dispenser leurs enseignements. Outre Noro Shihan, Tamura Shihan et Sugano Shihan,Senseis des premières heures, il fit venir: Osawa Shihan, Suganuma Shihan, Yasuno Shihan, Tissier Shihan, Seki Shihan, Myamoto Shihan, Sugawara Shihan, Yamada Shihan, Endo Shihan, Ichimura Shihan, Kanai Shihan, Kanetsuka Shihan, Kuribayashi Shihan, Yokota Shihan, Kobayashi Shihan...
Pour une biographie très complète, voir sur le site de Dany Leclerre
en cliquant sur le diplôme de Shihan ci-dessous.
DANY LECLERRE - SHIHAN AIKIKAI -
20 AVRIL 2013
DANY LECLERRE - SHIHAN AIKIKAI - 20 AVRIL 2013 - 14H30 à 16H30 - HANNUT - BELGIQUE
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11/08/2014
KURIBAYASHI TAKANORI
REPRISE DU BLOG DANS QUELQUES JOURS. EN ATTENDANT, JE VOUS LAISSE CETTE VIDÉO DE LA DERNIÈRE ALL JAPAN AIKIDO
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10/08/2014
Soma-Nomaoi Festival 2014
FESTIVAL 2014 VOIR LE PROGRAMME(en anglais) : ICI
Cliquer sur les photos pour agrandir
Les derniers samedi, dimanche et lundi du mois de juillet a lieu le Soma-Nomaoi Festival, à Minamisoma, Préfecture de Fukushima. Pour cette année, ce fut le samedi26/dimanche 27 et lundi 28 juillet 2014.
Dans la préfecture de Fukushima, et plus précisément la région de Soma, célèbre pour ses élevages de chevaux.
Soma-Nomaoi a ses origines dans un exercice militaire : un général, l'ancêtre des détenteurs ultérieurs du domaine Soma, ordonna à ses cavaliers de poursuivre et capturer les chevaux sauvages vivant dans la prairie, afin de les présenter comme offrandes à une divinité Shinto.
Le festival implique les résidents qui occupent le territoire de Soma dans la période Edo (1603-1869). Depuis 1 000 ans, hommage est rendu aux équidés par ce festival.
Ce festival a été classé "Bien immatériel de la culture populaire japonaise".
Les moments forts sont la course sur 1 000 m durant laquelle les cavaliers équipés en Samouraïs, luttent pour avoir les étendards représentant les sanctuaires de la région,
le feu d'artifice, la cérémonie dans chaque temple pour l'ouverture, la procession samouraï sur 3 km au son d'une conque et des tambours de guerre
et le rituel de la capture des chevaux où des hommes vêtus de blanc capturent à mains nues les chevaux et les offrent au sanctuaire shinto.
ÉDITION 2014
quelques photos ci-dessous en cliquant sur la photo
CELUI-CI DE 2013 MONTRE BIEN LES DIFFÉRENTS MOMENTS
Right here is the true samurai. ~
The Soma Noma Oi ~
09/08/2014
SUGANO SEIICHI
Seiichi Sugano est né en 1939 à Otaru, situé sur l'île d'Hokkaidō au Nord du Japon.
Il commença adolescent par le Judo durant 6 années. A 18 ans, après avoir lu un article sur l’Aïkido, il se présenta à l'Aïkikaï Hombu Dojo et demanda à être accepté comme uchi-deshi. Kisshomaru Ueshiba lui conseilla de pratiquer pendant une année avant, ce qu'il fit .
Vers 19 ans, il fut admis uchi deshi. Kazuo Chiba, Nobuyoshi Tamura et Yoshimitsu Yamada étaient déjà là. Saotome Mitsugi est arrivé un an après. Yutaka Kurita, qui est maintenant au Mexique, et Yasuo Kobayashi étaient là tous les deux. Katsuaki Asai étudiait depuis 1955 en externe.
SUGANO SENSEÏ 4ème, debout à gauche
En devenant uchi deshi, il avait comme objectif simplement de pratiquer car pour lui à l'époque O Senseï était au sommet de son art. Comme il le dit : "Pour moi O Senseï était au zénith. Ma formation a été axée entièrement à l'effort vers ce sommet."
Il enseigna dans les universités, au siège de Force d'autodéfense japonaise et quelques-unes des bases militaires américaines autour de Tokyo, à la demande du Doshu comme la majorité des uchi deshi de l'époque.
Il étudia bien sûr avec O Senseï et Doshu, également avec Koichi Tohei qui était à la tête de l'équipe pédagogique, ainsi que Seigo Yamaguchi, Sadateru Arikawa, Hiroshi Tada et Shigenobu Okumura, puis plus tard avec Morihiro Saito le dimanche.
En 1965, il est envoyé en Australie comme représentant de l'Aïkikaï So Hombu. Il y restera 13 ans et forma un noyau important de pratiquants, avec des bases solides sous l'égide de l'Aïkikaï d'Australie, dont il fut le président.
Ses premiers étudiants provenaient plus du Yoga que du Judo ou du Karaté ; ils étaient attirés par le concept du ki développé par Kochi Tohei.
À la demande de son ami Nobuyoshi Tamura, Sugano est venu en Europe. Il s'est installé en Belgique en 1979.
Sugano Sensei cours de l'école d'été de Wégimont, Belgique, 1979 (photo: Ad van Dun)
Il rejoint Yamada Senseï à New York en 1987 au New York Aïkikaï sur invitation de celui-ci et y resta jusqu'à sa mort. Il partagea l'enseignement de l’Aïkikaï de New York avec son ami du début .
Il retourna également de temps en temps en Australie et en Belgique, ainsi qu'en France.
SUGANO SENSEÏ ET YAMADA SENSEÏ au New York Aïkikaï
TAMURA Senseï, YAMADA Senseï et lui-même formaient un trio d'amis, passionnés par la transmission de l'Art issu de leur maître Morihei Ueshiba. Ils donnèrent régulièrement des stages en commun en France.
Sugano Senseï a enseigné un peu partout à travers le monde, principalement en Australie, en Nouvelle Zélande, en Malaisie, en Belgique, aux Pays-bas, au Luxembourg, en France et aux USA..
En 2003, suite à une infection récalcitrante microbienne, il est amputé sous le genou gauche, mais cela ne l’empêcha pas après la rééducation de continuer à enseigner.
Il étudia également l'Acupuncture, l'Escrime, le tir au pistolet, le Zen Chinois...
SEIICHI SUGANO décéda le 30 août 2010 à New York.
Aikido Linz - AikidoLehrgang Sugano Sensei Linz 2002
Tamura, Yamada, Sugano Shihans with bokken and jo aikido
30ème anniversaire de la venue de Tamura Senseï en France
1:20 sugano sensei
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