03/10/2014
KAORU FUNAHASHI
Kaoru Funahashi est né en 1913 dans la Préfecture de Tottori. Il est
est venu au Kobukan sur présentation d’une personne liée à la religion Omoto.
A 18 ans, il débute au Kobukan Dojo et devient l’un de ses premiers
uchi-deshi.
Karuo Funahashi a commencé à peu près en même temps que Maître Shirata et Tsutomu Yukawa en 1931, juste après l’installation du Kobukan Dojo.
De petite taille, Kaoru possède un corps très souple et chute de
façon excellente. Il était doué pour la pratique. Ses partenaires de
l’époque le définissaient comme un homme sincère au
caractère doux
Comme le raconte Kisshomaru Ueshiba lors de l'entretien avec Stanley Pranin dans Aiki News #81 (July 1989) :
"Mon père disait : “Je parie que personne n’a de meilleures chutes que Funahashi dans tout le Judo”."
Shigemi Yonekawa et Takako KUNIGOHI 1935
En 1933, il participe, en tant que Uke, aux croquis de Mlle Takako
KUNIGOSHI pour le livre Budo Renshu.
Ce livre illustré est le premier
manuel technique de Maître UESHIBA et est principalement destiné aux
élèves du Fondateur en guise de licence d’enseignement.
Jusqu’au milieu des années 30, il enseigne activement dans le
cadre du Budo Senyokai, en tant qu’instructeur assistant dans le grand
Dojo de Takeda ainsi qu’à Osaka.
APPLICATIONS DE CERTAINES TECHNIQUES DE BUDO RENSHU
Après cette période, il disparaît de la scène et l’on n’a plus de ses
nouvelles jusqu'à sa mort en 1940, suite en une pleurésie qui évolua défavorablement, à
l’âge de 37 ans…
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02/10/2014
CHRISTIAN GAYETTI
BIOGRAPHIE TIRÉE DU SITE DE SON CLUB
Christian Gayetti est né le 26 décembre 1940 à Marseille.
1955 • Il découvre le Judo par le biais du scoutisme.
1958 • Il s'initie à l'Aïkido avec les premiers élèves de Maître Tadashi Abé, ainsi qu'au Karaté avec un Européen.
1961 • Il rencontre Maître Nakazono, avec qui il étudie le Karaté.
1963 • 1er Dan de Karaté - Départ au service militaire
1965 • Maître Nakazono quitte Marseille, à sa place arrive Maître Tamura ; il s'inscrit à l'Aïkido et ne le quittera plus.
1969 • Il débute l'animation de cours d'Aïkido dans un Dojo à Aix-en-Provence. A cette époque pas besoin de diplôme pour enseigner, il est 1er dan d'Aïkido et toutes les occasions d'entraînement sont à prendre…
1973 • En février 73, il reçoit son brevet d'état par équivalence. Ce sont les premiers BE d'Aïkido, le sien sous le N° 2577. Les années suivantes, il donne des cours à Gardanne puis à Marseille, puis en Avignon en 1976.
1979 • Sur la demande de quelques amis, il crée un cours d'Aïkido 2 fois par semaine en Avignon.
1986 • Il crée l'association " Aïkido Club du Centre " suite à un changement de lieu de pratique sur Avignon.
1996 • Nouveau changement de dojo au Dojo municipal de Champfleury.
2001 • Création en novembre de l'association actuelle " Aïkido Club du Champ Fleuri ".
Aujourd'hui Shihan 7ème dan FFAB - CEN (Chargé d'Enseignement National), il pratique dans la continuité de l'enseignement de Maître Tamura.
ARTICLE D’AÏKIDO JOURNAL EN PDF
Entretien avec Christian Gayetti et Stéphane Benedetti à la Colle s/Loup 2007.
cliquer sur la photo ci-dessous
Entraînement du club d’Aïkido du Champ Fleuri 01
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01/10/2014
KENSHIRO ABBE
Kenshiro Abbe est né le 15 décembre 1915, sur l'île de Shikoku, au Japon. Son père était directeur d'école et aussi instructeur de Kendo.
Son père se noya lors d'une crue éclair, pendant un stage de formation au Kendo dans les montagnes. Kenshiro avait 3 ou 4 ans. Un élève de son père s'occupa de son devenir dans les Arts Martiaux. Dans l'école où il étudiait, il n'y avait que du Sumo.
Kenshiro était très fort pour son âge, il devint le champion de l'école. A l'âge de quatorze ans, il débuta le Judo, son envie d'apprendre était immense. Il obtint son 1er Dan, puis le 2ème Dan rapidement, un an plus tard. À 16 ans, il devint le champion de la province de Tokushima et fut nommé 3ème Dan par le Butokukwai. Il était le plus jeune à recevoir ce grade en Judo.
Kenshiro déménagea à Kyoto avec sa mère et sa sœur, afin d'étudier le Kendo et le Judo dans la fameuse école Busen dépendant de la Butokukwai. Il étudia le Kendo avec Ogawa Hanshi, 10ème Dan. Kenshiro a également obtenu son 4ème Dan de Judo cette année-là, le premier par le Butokukwai. Deux ans après son acceptation à la Busen, il a obtenu son 5ème Dan. Il était le plus jeune judoka à avoir reçu ce grade et il l'est encore aujourd'hui.
Il y avait deux grandes organisations d'Arts Martiaux au Japon pour la formation et l'attribution des grades relatifs au Judo, la première le Kodokan de Kano, l'autre le Butokukwai.
En 1938, Kenshiro Abbe rencontra Masahiko Kimura du Kodokan lors d'un tournoi.
Ces deux hommes étaient considérés comme les deux plus grands judokas de leur temps. Kenshiro Abbe sortit vainqueur.
Au cours de cette période, sa sœur Toyoka commença à étudier la naginata avec Mitamura Senseï, une experte renommée.
En 1938, Kenshiro a reçu son 6ème Dan de Judo.
En juin 1937, à 21 ans, il servit dans l'armée en Mandchourie, durant 4 ans. Pendant la seconde guerre mondiale, il étudia le jukendo, l'art de combat à la baïonnette et l'enseigna à la tête d'une unité de formation pour l'armée.
C'est à cette époque qu'il rencontra Morihei Ueshiba. La rencontre se déroula ainsi :
Lors d'un voyage dans un train, Abbe Kenshiro remarqua un homme plus âgé le regardant fixement et qui lui demanda ensuite s'il était un 5ème Dan de Judo. Abbe répondit : « oui, mais comment savez-vous cela ?" "Parce que vous avez l'accumulation d'un 5ème Dan. Alors, qui êtes-vous ? "Kenshiro répondit :« Tout le monde sait qui je suis, je suis Kenshiro Abbe, champion de Judo de tout le Japon ! "Oui, je peux le voir " répondit le vieil homme. Le vieil homme a continué à parler à Kenshiro qui voulait dormir un peu. Finalement, le vieil homme a mis un doigt sur le visage de Kenshiro, "Vous qui êtes si puissant, brisez mon doigt!" Kenshiro n'était que trop heureux d'obéir. Il prit le doigt, s'attendant à le briser comme une brindille, et paf ! Il se trouva au sol de la voiture sous le contrôle total du vieil homme. Le vieil homme permit à Kenshiro de revenir sur son siège. "Qui êtes-vous ?" demanda Kenshiro Abbe. «Je suis Morihei Ueshiba, le fondateur de l'Aïkido." Kenshiro Abbe a été étonné de la technique du vieil homme et lui a demandé de devenir son élève.
Kenshiro Abbe étudia l'Aïkido avec Morihei Ueshiba pendant 10 ans, il a atteint le grade de 6ème Dan dans cet Art.
En 1945, la ButokuKai promut Abbe 7ème Dan en Judo et 6ème Dan en Kendo. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le ButokuKai et Busen furent fermés. En 1949, lorsque les Arts Martiaux ont été de nouveau autorisés à être enseignés, Abbe a pris le poste de professeur de Judo pour le service de police de la préfecture de Kyoto et aussi de la Doshisha, l'Université de Kyoto. Après la naissance de sa troisième fille, il démissionna de son poste au service de police. Au cours de cette période, estimant que le Judo au Japon était en baisse, il rompit ses liens avec le Kodokan dans les années 1950.
Kenshiro Abbe Senseï - 1950s Rare Photo Movie Slideshow
Kenshiro Abbe Sensei Ken Williams au Dojo Hut.
A 40 ans, en 1955, Kenshiro Abbe alla en Grande-Bretagne à l'invitation de la Société de Londres de Judo, où il enseigna. Après des dissensions de vues, il créa le Kyushindo, théorie qu'il avait commencé à formuler alors qu'il servait dans l'armée, et après sa formation avec Morihei Ueshiba. L'esprit de concurrence du Judo européen le renforça dans sa décision, ainsi que l'orientation d'un monde qui était obsédé par le matérialisme et l'égoïsme... Il ouvrit un Dojo à Londres en 1956. En 1957, il devint le premier à enseigner l'Aïkido en Grande-Bretagne.
Tadashi Abe et Kenshiro Abbe
Il fonda le Conseil Britannique de Judo, de Kendo, de Karaté et devint le Président de « the International Butokukai ». Il voyagea beaucoup en Europe et en Afrique et fit découvrir le Kendo, le Kyudo, le Jukendo, le Iaido, le Yarido et la Naginatado.
Il invita entre autres Tadashi Abe en Grande-Bretagne, puis Nakazono Senseï et Harada Senseï, 6ème Dan de Karatedo Shotokai.
Tadashi Abe et Kenshiro Abbe 1950
En 1960, il eut un accident de voiture qui lui laissa des séquelles graves au niveau cervical, ce qui l'obligea à réduire sa pratique.
Kenshiro Abbe en hakama à Aylesford Judo Club 1962.
En 1964, il rentre au Japon pour les jeux olympiques, le Judo étant représenté pour la première fois.
Il rencontre son Maître pour l’Aïkido Morihei Ueshiba et lui demande d'envoyer un enseignant à sa place.
O Senseï envoya un jeune instructeur, TK Chiba Senseï, en 1966.
TK Chiba Shihan - Henry Ellis - Summer School 1967
Sa santé se dégradant, il dut rester quelques années au Japon.
En 1967, il retourna en Grande-Bretagne et fut extrêmement peiné des changements opérés, surtout de la direction opposée qu'il voulait insuffler avec le Kyushindo. Ne pouvant rétablir sa vision, il fut obliger de tout reprendre à zéro. Après avoir reconstruit l'organisation avec quelques fidèles élèves, il s'écarta, et mit Otani Masutaro, qu'il avait promu 8ème Dan, à sa place.
Matsutaro Otani Senseï.
Il quitta la Grande-Bretagne en 1970 et vécut au Japon
Kenshiro Abbe eut un accident vasculaire cérébral le 17 novembre 1985 et fut hospitalisé. Il ne récupéra pas et décéda le 1er décembre 1985.
En plus de ses grades en Judo, Aïkido et Kendo, il avait le grade de 5ème Dan en Karaté Yudansha, en Kyudo et Jukendo. Abbe Kenshiro fut le Maître qui a introduit le Kendo, l'Aïkido, le Karaté, le Kyudo, le Jukendo, le Iaido, le Yarido et le Naginatado en Europe mais il est mort presque totalement seul et oublié par la plupart.
Ken Williams,Henry Ellis et Derek Eastman furent les premiers élèves de Abbe Senseï.
Grandes maestros de Judo - Kenshiro Abbe 8 º Dan
Kenshiro Abbe Sensei - Kyushindo Judo - Part 1
Kenshiro Abbe Sensei - Kyushindo Judo - Part 2
Kenshiro Abbe Sensei & Bill Reeve Sensei - 1960
http://www.youtube.com/watch?v=PKXhK9OZltY
LIRE AUSSI /
Histoire de l’Aïkido au Royaume-Uni
par : Henry Ellis
sources : Keith Morgan et Henry Ellis"Martial Arts Illustrated" (Décembre 2006),wikipédia,
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30/09/2014
TERRY DOBSON
Né à Cambridge, Massachusetts, dans une famille aisée en 1937, Terry Dobson a excellé au football américain mais n'a pas percé dans cette discipline.
Il a fait partie des Marines des États-Unis, dans l'entretien des hélicoptères au Liban en 1958.
En 1959, il est allé au Japon pour aider au développement rural et enseigner l'anglais.
AVEC O SENSEÏ
Lors d'une visite à Tokyo, Terry Dobson a assisté à une démonstration de ce qui était alors un Art Martial peu connu, l'Aïkido, sur une base militaire américaine à Yokohama. Il est instantanément tombé amoureux de cet art et six mois plus tard, il entre à Aïkikaï Hombu Dojo, comme uchi-deshi. Il suit la formation de Morihei Ueshiba jusqu'à son mariage en 1964. Avec André Nocquet, il fut l'un des deux seuls non japonais à pouvoir vivre au contact du fondateur.
Koichi Tohei assisté par Terry Dobson, Tokyo, 1962
Il a continué à s'entraîner au Hombu Dojo jusqu'à la mort de Morihei Ueshiba en 1969.
En 1970, Dobson est retourné aux États-Unis et a diffusé l’Aïkido et ouvert plusieurs Dojos à New York et à Burlington dans le Vermont.
En 1979, il s'installe à San Francisco en Californie. En 1984, il tombe malade et part dans le Vermont en convalescence. Diminué physiquement, il stoppa sa pratique mais réussit à reprendre l'enseignement de l’Aïkido dans le Vermont. Il repartit donner une conférence et enseigner l’Aïkido en Californie en 1992. Le 2 août 1992, il décède en Californie d'une crise cardiaque.
Terry Dobson écrivit aussi plusieurs ouvrages reliés à son expérience de l’Aïkido. Il fit plusieurs enregistrements d'interviews de O Senseï.
Lorsque Saotome Senseï partit pour les États-Unis et que ce dernier fonda l'Aïkido Schools de Ueshiba, Terry Dobson garda le lien avec son partenaire de pratique. Son Bond Street Dojo à New York est affilié au courant de Saotome Senseï.
Morihei Ueshiba and Aikido - devine techniques.avi
Terry Dobson apparaît souvent dans cette vidéo
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29/09/2014
Rihei le marchand (conte)...
Rihei est un marchand comblé. Il vit dans une belle maison, enveloppé dans les plus beaux kimonos de pure soie et auprès d'une femme ravissante. Seulement voilà, il n'est pas un fier samouraï. Rihei rougit d'appartenir à une profession qui a trait à l'argent.
Au cours de l'année 1701, Rihei apprend qu'Asano no kami, seigneur d' Ako, a été contraint de faire seppuku après avoir tenté de tuer le monstrueux Kira Yoshinaka, chambellan honoraire du Shôgun, qui l'a insulté. Fait aggravant, il a commis l'attentat dans le propre palais de ce dernier.
Tsukioka Yoshitoshi..Ōishi Kuranosuke Yoshio,chef des 47 rônin.
Rihei est très affecté. Il connaît bien les seigneurs d'Ako qui ont toujours été ses protecteurs. Il se dirige vers le château pour proposer ses services à Oishi Kura no sake, chef des vassaux. Ce dernier lui demande d'aider ceux d'entre eux qui sont décidés à venger leur chef. Il doit cependant savoir qu'il est le seul au courant du complot. « Nous avons besoin d'armes : arcs, flèches, hallebardes ainsi que d'armures et d'échelles de corde pour franchir les murs du château » lui dit Oishi.
Afin d'être sûr du secret le plus absolu, il décide de se séparer de sa femme et, malgré les supplications de celle-ci qui ne comprend pas ce qui lui arrive, il la répudie tout en gardant leur fils auprès de lui. Il lui promet cependant de la reprendre au bout de cent jours.
Fier de la confiance que lui témoigne Oishi, Rihei s'occupe personnellement des achats ainsi que de l'emballage des armes. Ainsi personne n'est au courant. Enfin la dernière caisse est expédiée.
Une nuit, Rihei est réveillé en sursaut par des coups frappés à sa porte... Sans se méfier, il va ouvrir et se trouve face à une escouade de policiers : « au nom de la loi, je vous arrête pour avoir expédié, à la demande d'Oishi Kura no suke, vassal d'Asano Takumi no kami, seigneur d'Ako, des armes destinées aux protagonistes d'un complot contre la vie de Kira Yoshinaka ». Rihei a peur. Le complot serait-il découvert ? Le commerçant tente de nier. L'officier de police se tourne vers son subalterne : « apporte la caisse » dit-il. Le marchand voit arriver avec terreur la caisse qu'il a lui-même expédiée quelque temps auparavant. L'officier menace d'exécuter le fils du commerçant. Rihei affirme ne pas être au courant d'une quelconque conspiration. Même sous la torture, il ne peut rien dire puisqu'il ne sait rien. En bon commerçant, il doit simplement livrer ce qu'on lui demande. Voici qu'Oishi apparaît. D'un geste il écarte les policiers devant un Rihei de plus en plus stupéfait et explique : « Personnellement, j'ai toujours eu confiance en vous mais mes 46 camarades doutaient. Alors nous avons pensé à cette mise en scène pour éprouver votre bonne foi et votre fidélité ». Sur ces mots, le rônin se retire. On entend le groupe louer l'héroïsme du commerçant.
La porte s'ouvre une nouvelle fois sur Sono, la femme de Rihei, qui revient supplier son mari de la reprendre. Son père lui a déjà trouvé un autre époux mais elle veut rester auprès du commerçant qu'elle aime et auprès de leur fils qu'elle ne peut concevoir élevé par une marâtre. Le marchand reste inflexible. Sono se retire en pleurant.
Au bout de quelques instants elle revient à nouveau, les yeux remplis d'effroi : « Alors que je sortais d'ici, un homme au visage masqué s'est jeté sur moi et m'a rasé le crâne avec son sabre. Voyez par vous-même... ». Rihei aime toujours sa femme et veut la prendre dans ses bras pour la consoler lorsqu'entre Oishi. Il remet au commerçant un petit paquet en remerciement de sa loyauté. Le marchand, courroucé de ce que le rônin lui fasse un cadeau pour une chose que lui, Rihei, considère comme son devoir, jette le paquet à terre. L'enveloppe se rompt dévoilant le peigne et les cheveux de Sono. « Ainsi » dit Oishi « personne n'acceptera d'épouser votre femme. Ses cheveux mettront cent jours à repousser ».
-« Je ne sais comment vous exprimer ma reconnaissance, Seigneur. Vous me sauvez la vie »
-« Que nenni, Madame. Ma dette envers vous deux va plus loin que vous ne pensez...Un jour Rihei vous expliquera. Quant à vous, mon ami, sachez que vous combattrez avec nous. Notre mot d'ordre sera le nom de votre commerce : Amanoya. Quand l'un de nous criera Ama, l'autre répondra Noya ; Adieu commerçant au cœur de samouraï ».
Statue de Ōishi Yoshio au Shinto shrine Ako Oishi jinja à Akō, Hyōgo, Japon.
Galerie d'estampes des 47 rônin
cliquer sur l'estampe ci-dessous
SOURCE WIKIPEDIA
28/09/2014
JO : Kata des 31 frappes
Le kata des 31 frappes a été enseigné par O Senseï à Morihiro Saito à Iwama. Afin de facilité la mémorisation, Saito Sensei l'a fractionné en plusieurs séquences qui, une fois réunies, reconstituent les 31 mouvements de jo.
On commence et on fit le kata dans la même position, c'est-à-dire que l'on se retrouve à l'endroit d'où l'on a débuté le kata.
Dans le kumijo, certains mouvements se combinent pour ne devenir qu'un seul mouvement,c'est le cas des mouvements 15/16, 20/21, 25/26. Les deux mouvements distincts dans le kata deviennent un seul mouvement au kumijo.
Le kumijo se pratique sur un rythme rapide et non sur un rythme 1.2.3..
KATA DE JO DES 31 FRAPPES
MORIHIRO SAITO
DÉPLACEMENT DES PIEDS... TRÈS IMPORTANT !
kumijo awase du kata des 31 frappes. Saito Sensei
Les mouvements 7 et 8 correspondent à une attaque sur l'arrière, le mouvement 10 est une frappe au poignet.
le 12 est une reprise de garde.
M. Saito sensei shows 31 Jo Kata, 1973
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27/09/2014
MORIHIRO SAITO II
Maître Saitō pratiqua l'Aïkido pendant 56 ans, de l'âge de 18 ans, quand il rencontra le fondateur de l’Aïkido Morihei Ueshiba, à sa mort en 2002.
De 1946 jusqu'à la mort de Ueshiba en 1969, Saitō servit d'assistant à Morihei Ueshiba à Iwama, tandis que sa femme s'occupait de l'épouse de Ueshiba. Il étudia 23 années avec le fondateur. Pendant sa période deshi, Saitō enseigna l’Aïkido au Dojo d'Iwama.
Travaillant aux chemins de fer nationaux japonais, Saitō se retrouva muté à Iwama. Ses horaires de travail lui permirent de consacrer beaucoup de temps à l'étude avec O Senseï.
A cette étape de sa vie, le fondateur était absorbé par l'étude de l'aïki-ken et de l'aïki-jo, et se concentrait sur la relation existant entre ces techniques d'armes et les techniques à mains nues. Maître Saitō fut donc en quelque sorte le garant et le dépositaire du travail des armes du fondateur durant cette période. D'autant plus qu'il n'y a pas de travail d'armes à l'Aïkikaï Hombu Dojo de Tokyo.
INTERVIEW DE MORIHIRO SAITO AIKIDO JOURNAL 1981
CLIQUER SUR L'IMAGE CI-DESSOUS
Iwama Ryu Aikido - Saitō Senseï
Reportage TV in Iwama at the Aiki Dojo and the Aiki Shrine.
Featured: Morihiro SAITO Sensei and his son, Hitohiro SAITO Sensei.
activer les sous titres pour avoir la traduction en anglais.
Morihiro Saito Senseï. Shomen Uchi
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26/09/2014
Souvenirs de Marnie
Le dernier film du sudio Ghibli, sorti au Japon le 19 juillet 2014 est prévu en France pour le 14 janvier 2015.
"Souvenirs de Marnie"
réalisé par Hiromasa Yonebayashi
(Arrietty le petit monde des chapardeurs) raconte l’histoire d’Anna, une jeune fille qui n’a aucune amie jusqu’au jour où elle rencontre Marnie, une fille étrange avec qui elle se lie d’amitié. Un jour,Marnie disparait... Anna essaie d'en savoir plus. Une histoire de fantôme avec des vérités à dire sur l’amitié, les familles et la solitude.
Adapté du roman de Joan G. Robinson « When Marnie Was There».
Le dernier film en date du mythique studio, le Conte de la Princesse Kaguya, n'a pas connu le succès escompté malgré les critiques positives. Le lancement au Japon de "Souvenirs de Marnie" n'a pas l'air de redynamiser l'image du studio.
Peut-être allons-nous vers la fin du studio GHIBLI ? Toshio Suzuki, le directeur, envisage le démantèlement du studio, en particulier le service de création des films... Ceci n'est pas entériné, mais l'idée cristallise depuis la retraite de l'emblématique âme du studio : Hayao Miyazaki.
Souvenirs de Marnie – Omoide no Marnie -
La bande annonce du dernier Ghibli
sources : www.studioghibli.fr
25/09/2014
KABUKI
Toyohara KUNICHIKA (1835 - 1900) The kabuki actors
CLIQUER SUR LES PHOTOS POUR AGRANDIR
Le Kabuki est l'une des formes de théâtre traditionnel japonais comme le no et le kyogen, ainsi que le bunraku.
Apparu au XVIIè siècle, à l'époque Edo, il était joué initialement par des femmes. Considérée comme la fondatrice du kabuki, O'kuni était une prêtresse du sanctuaire Izumo. Danseuse du temple d’Izumo, O'Kuni s’installa à Kyôto et présenta, sur des tréteaux, des danses d’origine bouddhique... Le shogunat de Tokugawa interdit les spectacles de Kabuki du fait de la prostitution présumée courante des femmes des troupes de spectacles, moins vertueuses que la troupe initiale de O'Kuni.
O'Kuni, fondatrice du Kabuki
A partir de 1612, de jeunes garçons jouèrent les rôles féminins mais une interdiction tomba également, présumant aussi des mœurs dissolues de ces derniers. Finalement, il fut par la suite interprété par des troupes exclusivement masculines d'age mûr.
On appelle "onnagata"les acteurs masculins jouant des rôles féminins.
ICHIKAWA Danjuro développa le style aragoto (style de jeu violent) fort et masculin. SAKATA Tojuro développa le style wagoto (style de jeu doux) raffiné et réaliste.
Le répertoire comprend des pièces historiques et des pièces du quotidien, sous-tendues par les conflits liés aux relations amoureuses, ainsi que de la danse.
Dès la fin du XVIIIe siècle, le kabuki était devenu un art complet qui exigeait de ses acteurs un entraînement rigoureux et les talents les plus divers. Danse, musique et chant y ont conservé une place prépondérante.
Le jeu est accompagné par la musique d'instruments traditionnels comme le shamisen, la flûte et le tambour.
La diction des acteurs est plutôt sur un ton monotone.
Le Kabuki fait usage d'un dispositif plus complet de décors élaborés et plusieurs changements de décors, de trappes permettent l'apparition ou la disparition des acteurs.(voir la vidéo en fin)
Le hanamichi (littéralement "chemin des fleurs"), un long, étroit passage, semblable à une passerelle en est l'une des caractéristiques ; il s'étend de la scène jusque dans le public. Ce chemin est utilisé pour les entrées et sorties dramatiques et les monologues.
Le mie, où l’acteur se fige dans une pose caractéristique pour camper son personnage ainsi que le maquillage ou kesho sont propres au Kabuki.
Les costumes sont également très audacieux .
De nos jours, le Kabuki est la forme de théâtre traditionnel japonais la plus appréciée.
Le Kabukiza, le principal théâtre de Kabuki au Japon se trouve à Tokyo et a été construit en 1924. Il a été classé propriété nationale culturelle tangible en 2002.
Le Kabukiza à Tokyo
POUR ALLER PLUS LOIN, LIRE CE PDF PARLANT DU KABUKI
EN CLIQUANT SUR L'ACTEUR CI-DESSOUS
http://web-japan.org/factsheet/fr/pdf/fr30_kabuki.pdf
BEGIN Japanology - Kabuki
24/09/2014
KINTARO
Utagawa Kunisada/Toyokuni III .Kintaro, 1810
Kintarō est un héros du folklore japonais. Enfant à force surhumaine, il est élevé par une ogresse sur le mont Ashigara. Il devient ami des animaux de la montagne, et plus tard, après avoir capturé la terreur de la région, Shutendôji, il devient disciple de Minamoto no Yorimitsu .
Kintaro et les animaux sauvages
Toutes les légendes s'accordent sur le fait que Kintarō fut actif et infatigable, dodu et en bonne santé, ne portant qu'un bavoir portant le caractère chinois signifiant or. Sa seule autre possession est une hachette (le symbole chinois du tonnerre). Il est d'une force phénoménale, capable d'écraser les pierres en miettes, d'arracher les arbres de la terre, et de manipuler les branches comme de simples brindilles. Ses amis animaux servent de messagers et de moyens de transport ; certaines légendes disent qu'il aurait appris à leur parler.
Kintaro (Yoshitsuya, 1856)
Plusieurs légendes racontent ses aventures avec les démons et monstres...
Il est dit que le personnage de Kintarō est basé sur la vie d'un homme appelé Sakata no Kintoki, de l'époque Heian, natif de ce qui est aujourd'hui Minamiashigara. Il servit comme domestique pour le samouraï Minamoto no Yorimitsu et devint connu comme guerrier doué.
Il rencontre le samouraï Minamoto no Yorimitsu quand celui-ci passe par la région du mont Kintoki. Yorimitsu, impressionné par sa force, le prend comme domestique chez lui à Kyotô. Kintarō y apprend les Arts Martiaux et devient plus tard chef des Shi Tennô de Yorimitsu, devenant connu pour sa force et sa connaissance des Arts Martiaux. Il retourne chercher sa mère (dans les légendes où elle est encore vivante) et l'amène vivre à Kyôto.
Utagawa Yoshikazu .Kintaro Wrestling, 1860 . triptyque.
Kintaro est généralement représenté en rouge, et avec ses singes fidèles et une hache qui est mise au rebut au premier plan de l'impression. Sa mère est affichée dans le panneau de gauche et Yorimitsu dans le droit.
Il est un personnage populaire du nô et du kabuki. On expose des poupées Kintarō le jour de la fête des garçons, Tango no Sekku dans l'espoir de voir les garçons devenir aussi courageux et forts que Kintarō.
Kintarō est une figure très populaire au Japon, son image étant présente un peu partout, des statues aux livres de contes, anime, manga et figurines articulées. Il y a des bonbons Kintarō depuis l'époque d'Edo ; son visage apparaît quand on coupe (à n'importe quel angle) le bonbon cylindrique.
Il existe un sanctuaire pour Kintarō aux pieds du mont Kintoki, dans la région de Hakone près de Tôkyô. Près du lieu, on trouve un grand rocher qui aurait été coupé en deux par Kintarō lui-même.
Statue de Kintarō au lac de Ashi
SOURCE WIKIPEDIA
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