02/09/2014
SHU-HA-RI
SHU HA RI
Ce concept est la base du cheminement intérieur, se caractérisant par des phases physiques bien concrètes. On peut être tenté de compresser une phase en se disant qu'elle est moins importante. C'est une erreur, comme le musicien qui a passé des centaines heures avec le solfège et des milliers heures à faire ses gammes, à force de répétition, il en a fait partie intégrante de son être, lui permettant d'évoluer plus finement et librement, jusqu'à la création instantanée et l'explosion de son potentiel personnel, dans la transcendance du laborieux travail de base de répétition.
Pour Endo Seishiro Shihan , Aïkido Dojo Saku-cho (Novembre 1998).
extrait du bulletin d'information «Cosmos»n° 12 rédigé par Endo Senseï
" Il est connu que, lorsque nous apprenons ou cheminons vers quelque chose, nous passons à travers les étapes de shu, ha, et ri. Ces étapes sont expliquées comme suit. Dans shu, nous répétons les formes et nous nous disciplinons afin que nos corps absorbent les formes que nos ancêtres ont créées. Nous restons fidèles aux formes sans déviation. Ensuite, à l'étape de ha, une fois que nous nous sommes disciplinés pour acquérir les formes et les mouvements, nous faisons des innovations. Dans ce processus, les formes peuvent être brisées et jetées. Enfin, avec ri, nous nous écartons complètement des formes, nous ouvrons la porte à la technique de création, et arrivons dans un endroit où nous agissons en conformité avec nos désirs, cœur / esprit, sans entrave ni sans outrepasser les lois. "
Ou comme le dit TAMURA Senseï dans cet interview de Léo Tamaki
Interview Tamura Nobuyoshi, l'aigle de l'Aïkido
Le concept d’enseignement traditionnel Shu Ha Ri s’applique-t-il aussi à l’Aïkido?
"Il s’applique à toutes les techniques traditionnelles, que ce soit dans le Chado, la voie du thé, du Kado, l’arrangement floral, etc... Toutes ces voies s’étudient ainsi et passent par ces étapes.
Shu est l’étape où l’on suit scrupuleusement l’enseignement de son Maître jusqu’à arriver à reproduire exactement les techniques. Une fois arrivé à ce niveau, on essaie de voir ce que tel ou tel changement implique. On sort du moule pour continuer son étude. C’est Ha. Finalement on dépasse les contradictions et la technique devient sienne. C’est Ri.
Mais aujourd’hui les gens veulent commencer par Ri ! (rires) Ils n’arrivent pas à faire comme l’enseignant alors ils cherchent un autre chemin. Ils ne peuvent pas faire une chose alors ils en font une autre. Dans ce cas-là, mieux vaut faire autre chose dès le départ.
Et si je corrige, les gens me disent qu’ils ne peuvent pas le faire, que c’est impossible. Mais il est inutile de faire une chose que l’on peut réaliser facilement. L’étude consiste à essayer de faire quelque chose que l’on ne peut pas ! Il n’y a pas de raccourci."
Un autre article écrit par Eric Grousilliat dans son blog :
Budo Shugyosha
revient également sur cette notion , et comme à chaque fois son article récent de juillet 2014 est très instructif et par un réel investissement dans la documentation, il nous plonge au cœur de la tradition martiale.
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SHUHARI et SHÛKEIKÔ (守破離/習稽工)
Endo Senseï Katadori Jiyuwaza Aïkido
01/09/2014
Tanaka Tatsuya et son monde quotidien !!!
We can swim.
Voilà une belle reprise de saison,
pour agrémenter chaque jour d'une petite œuvre raffinée, avec
un air nostalgique dans la composition. L'imagination est
foisonnante chez cet artiste qui depuis mars 2011 met chaque
jour la photo de ses créations miniatures composées d'objets
simples du quotidien où évoluent de petits personnages, créant
un univers où l'imagination n'a de limites que celle de cet artiste
qui parvient à nous entraîner avec lui dans son monde de
"minimoys",
pour qui chaque objet, fruit, papier... n'a pas la même
déclinaison que pour nous.
Cet artiste est Tanaka Tatsuya. En allant sur son site web,
vous aurez ainsi un calendrier personnalisé chaque jour sorti de
son esprit créatif. En octobre 2013, il a même publié un livre.
POUR ACCÉDER A SON SITE WEB ET VOIR LE CALENDRIER MIS AU JOUR AU QUOTIDIEN
CLIQUER SUR L'IMAGE CI-DESSOUS.
31/08/2014
CONTE DES ARTS MARTIAUX...
Un enseignement accéléré
Fils d'un célèbre Maître de sabre, Matajuro Yagyu fut renié par son père qui estimait que le travail de son fils était trop médiocre pour espérer en faire un Maître.
Matajuro, qui avait décidé, malgré tout, de devenir un Maître de sabre, partit vers le mont Futara pour y rencontrer le fameux Maître Banzo. Mais Banzo confirma le jugement du père : " tu ne peux pas remplir les conditions".
- "Mais si je travaille très dur, combien d'années cela me prendrait-il pour devenir un Maître ?" insista le jeune homme.
- "Le reste de ta vie", répondit Banzo.
- "Je ne peux pas attendre si longtemps. Je suis prêt à endurer n'importe quoi pour suivre votre enseignement. Si je deviens votre serviteur dévoué, combien de temps cela peut-il prendre ?"
- "Oh, peut-être 10 ans ."
- "Mais, vous savez, mon père se fait vieux, et il me faudra bientôt prendre soin de lui. Si je travaille plus intensivement, il faut compter combien d'années ?"
- "Oh, peut-être 30 ans."
- "Mais, qu'est-ce que ça veut dire ?! D'abord 10, maintenant 30. Croyez-moi, je suis pourtant prêt à supporter n'importe quoi pour maîtriser cet Art dans le temps le plus court !"
- "Bien, dans ce cas, vous aurez à rester 70 ans. Un homme aussi pressé que vous d'obtenir des résultats n'apprend guère rapidement", expliqua Banzo.
-"Très bien", déclara Matajuro, comprenant enfin qu'il était blâmé par son impatience, "j'accepte d'être votre serviteur."
Il fut alors demandé à Matajuro de ne plus parler d'escrime, ni de toucher un sabre. Il servit le Maître, lui prépara ses repas, lui fit son ménage, s'occupa du jardin, tout cela sans un mot au sujet de l'Art du Sabre. Il n'était même pas autorisé à regarder les autres élèves s'entraîner.
Trois années passèrent, Matajuro travaillait toujours et il pensa à son triste sort, lui qui n'avait pas encore la possibilité d'étudier l'Art auquel il avait décidé de consacrer sa vie. Or, un jour, pendant qu'il faisait le ménage, tout en ruminant ses tristes pensées, Banzo se glissa derrière lui en silence et lui donna un terrible coup de boken (sabre de bois).
Le jour, alors que Matajuro préparait du riz, le Maître l'attaqua encore d'une façon tout à fait inattendue. A compter de ce jour, Matajuro dû se défendre jour et nuit contre les attaques surprises de Banzo. A chaque instant, il devait être sur ses gardes, pleinement éveillé, pour ne pas tâter du sabre du Maître.
Il apprit si rapidement que sa concentration, sa rapidité et une sorte de sixième sens lui permirent très tôt d'éviter les attaques de Banzo.
Un jour, peut-être moins de 10 ans après son arrivée, le Maître lui annonça qu'il n'avait plus rien à lui apprendre.
30/08/2014
LE HE-GASSEN (bataille de flatulences)
Le He-Gassen est une œuvre d'art japonaise qui se présente sous forme de rouleau.
Créée au cours de l'époque d'Edo par un artiste inconnu. C'est l'époque du shogunat Tokugawa, qui se caractérise par une suspicion envers les étrangers et une persécution impitoyable des chrétiens.
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Alors que le défilement He-gassen semble ridicule maintenant, c'était une représentation comique de grave xénophobie du Japon vers la fin de cette période Edo. Il montre une bataille entre un groupe de Japonais aux pets puissants contre des étrangers, dont le nombre ne cessait d’augmenter pendant cette période. Représentation pointue de la méfiance et du mécontentement du Japon envers l'influence européenne dans le pays.
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Ce rouleau et les dessins similaires ont donc été créés en réponse à l'intrusion croissante des Européens au Japon entre 1603 et 1868.
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L'emaki représente des personnages, la plupart masculins, dans divers états de dénuement, pétant en direction d'autres personnes, d'animaux et autres objets.
Le parchemin a été numérisé par la bibliothèque de l'Université Waseda
Pour voir le parchemin en entier cliquer sur l'aperçu ci-dessous.
ou en PDF... ICI
29/08/2014
MUSO GONNOSUKE KATSUKICHI
Musô Gonnosuke Katsukichi (gravure sur bois)
Musô Gonnosuke Katsukichi était un guerrier qui avait suivi l'enseignement de Tenshin Shôden Katori Shintô Ryû, fondé par Iizasa Choisai Ienao. Muso Gonnosuke étudia assidument ces disciplines sous la direction de Sakurai Ohsumi No Kami Yoshikatsua. Il en obtint une licence d'enseignement (Menkyo).
Il s’imprégna aussi de l’essence de la fameuse méthode du "ichi no tachi" au Kashima Jikishin Kage Ryû fondé par Matsumoto Bizen no Kami. Il y fut encore distingué par l’obtention d’un nouveau Menkyo. Il devint un combattant extrêmement compétent, expert dans l’usage des armes les plus diverses et fut particulièrement attiré par le bo.
Musô Gonnosuke vécut au XVIIe siècle.
C'est en 1605 que Musō Gonnosuke, il y a près de 400 ans, créa le Shintô Musô Ryû .
Il défia les meilleures lames de EDO au début de la période Keichô (1596-1614), et ne fut jamais vaincu jusqu'au jour où il rencontra Miyamoto Musashi, qui lui laissa la vie sauve.
Gonnosuke était armé d'un jintachi et Musashi de son daisho (ensemble de deux sabres : un long et un court). Musashi aurait vaincu Gonnosuke en bloquant une attaque de ce dernier avec sa célèbre technique jujidome (blocage en croix).
Après sa défaite, il voyagea partout dans le pays pour parfaire sa technique et trouver le moyen de vaincre Musashi et sa technique de jujidome.
Dans l'île de Kyûshû, il se retira pendant 37 jours dans le Sanctuaire de Kamado, sur le Mont Hôman. Durant son sommeil, une nuit, il fit un songe d'où lui vint la solution... un simple bâton, plus long qu'un sabre. La longueur du Jô de Gonnosuke était de 128 cm et 26 mm de diamètre. Il imagina donc des techniques issues de ses apprentissages avec le Yari, la Naginata, le Bô et le sabre et les déclina avec sa nouvelle arme. L'art du Jôjutsu était né. Toujours selon la légende, Gonnosuke retourna vers Musashi et lui infligea sa seule et unique défaite.
Historique de Shintô Musô Ryû Jô
cliquer sur la photo ci-dessous
Shimizu Takaji Shintô Musô Ryû
Shinto Muso Ryu Jojutsu - Kodachi Ranai
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28/08/2014
PASCAL KRIEGER
Pascal Krieger est né en 1945, en Suisse. Il passe cinq ans dans un séminaire, puis étudie la typographie en 1960.
Fin 1963, il commence le Judo et passe son 1er Dan en 1968.
Il part pour le Japon en 1968, pour deux ans. Il rencontre Donn F. Draeger qui le présente à Maître SHIMIZU, élève de Shiraishi Hanjiro, 24ème Soke de l'école Shintô Musô Ryû, avec Otofuji Ichizo. En 1969, il lui donne sa première leçon de Jodo et il rencontre Maître Kuroda Ichitaro qui commença à étudier le Jodo avec Maître Shimizu en 1928. C'est aussi un maître de Muso Shinden Ryu Iaido, et un maître de la calligraphie. Il était le premier et le plus ancien étudiant de Shimizu Senseï.
Shimizu Senseï and Kuroda Senseï au début des années 1960
Durant son séjour, il pratique leJudo au Kodokan, le Jodo au Rembukan avec Maître SHIMIZU, le Iaido et le Shodo avec Maître Kuroda.
Il participe sous l'égide de Maître Donn F. Draeger à l'édition de plusieurs magazines sur les Arts Martiaux aux États-Unis et à Hong Kong et illustre et met en page plusieurs livres de Donn F. Draeger.
Il pratique régulièrement avec Maître Kaminoda, Maître Nishioka et d'autres élèves de Maître Shimizu. Il devient assistant de Maître Draeger pour la tournée de séminaire en Malaisie, où ce dernier continue de le former .
Il rentre en Suisse en 1976, s'installe à Genève et enseigne le Jodo, le Iaido, le Judo et la calligraphie.
En 1977, il fonde l'Association Suisse de Jodo, puis celle de Iaido et plus tard en 1979 la Fédération Européenne de Jodo.
En 1980, il est l'instigateur de la venue en Europe de Me Otake Risuke, représentant
de l'école Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu, en compagnie de Me Donn G. Draeger et de Me Kaminoda Tsunemori, représentants de l'école Shindo Muso Ryu. Cet événement fut déterminant pour l'expansion du Jodo en Europe.
Donn G. Draeger
En 1989, il publie un ouvrage bilingue (anglais-français) concernant le Jodo :
Shindo Muso Ryu: Jodo, la voie du bâton.
pour télécharger en PDF ce livre, cliquer sur la pochette ci-dessous
ou ici
http://www.mediafire.com/download/oh0ncxmmgzj/Pasca...
En 1996, il reçoit le 10ème dan en Shodo.
Au printemps 1997, il reçoit des mains de Maître Nichioka le Menkyo Kaiden de Shinto
Muso Ryu Jodo
A la demande de Maître Shimizu, faite avant son décès en 1978, il est responsable du
développement du Shindo Muso Ryu Jodo en Europe.
Depuis 2000,il est président de la Fédération International de Jodo.
Pascal Krieger, Jodo Serie.avi
Pascal Krieger Kiai
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27/08/2014
RIUSUKE FUKAHORI
Riusuke Fukahori est un artiste japonais, né en 1973 à Aichi au Japon. Après des études de design, dans une période psychologiquement difficile, la vue quotidienne de son poisson rouge le captive et lui insuffle l'inspiration de ces créations. Il fut reconnu comme un artiste innovant à partir de 2005 et exposa quelques années plus tard en Asie, en Europe et aux États-Unis.
Riusuke Fukahori a une technique impressionnante de réalité. Il peint des poissons rouges en trois dimensions aussi vrais que nature à la première vision. Il parvient à fixer la nature dans le mouvement en superposant des couches de peintures acryliques, pour parvenir à obtenir un effet de relief plus que réaliste. Il utilise également une résine transparente comme support de chaque couche de sa peinture, lui permettant d'affiner et de donner vie à ses compositions nées de peintures, de résine et de la dextérité du compositeur...
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Goldfish Salvation Riusuke Fukahori
26/08/2014
HAYATO OSAWA ... Entretiens
VOICI DEUX ARTICLES SUR HAYATO OSAWA SENSEÏ, LE FILS DE KISABURO OSAWA SENSEÏ .
ILS SONT ISSUS DU SITE DE Guillaume Erard
LUI AUSSI EST PROLIFIQUE EN TRÈS BONS ARTICLES
Le premier article est écrit par David Halpin
Entretien avec Osawa Hayato Shihan (1) : Transmettre un Aïkido juste dans un contexte contemporain
Le second est écrit par Michael Thai et Patricia Lucide
Interview avec Osawa Hayato Shihan écrit par (2) : Relaxation, vitesse et puissance explosive
https://www.google.fr/?gfe_rd=ctrl&ei=ByU8U8TwPMzx8APNv4CIDw&gws_rd=cr#q=Interview+avec+Osawa+Hayato+Shihan+
Hayato Osawa Shihan (7° dan) :: 23° Demostración de Aikido
19/05/2013 :: Urayasu, Chiba, Japón.
Osawa Hayato senseï - démonstration au cours du Daito ryu embu taikai.
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25/08/2014
QUELQUES CITATIONS DE O SENSEÏ
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QUELQUES CITATIONS DE O SENSEÏ PERMETTANT DE VOIR UN PEU PLUS LOIN QUE LA SIMPLE RIPOSTE A UN ÉVÉNEMENT.
C'est parce que l'on se mesure aux hommes, faisant et disant des choses futiles, que rien ne va dans ce monde.
Il faut trancher tous les attachements.
Il ne faut pas se faire un problème de concepts relatifs, comme le bien et le mal.
Il ne s'agit pas de corriger les hommes, mais de corriger son propre cœur, c'est cela l’Aïkido. C'est l'ordre que vous donne l’Aïkido et il faut que vous en veniez à vous le donner à vous-même.
Ne regardez pas les yeux de Aite, le cœur se fait aspirer par les yeux de Aite ; ne regardez pas le sabre de Aite, l'esprit se fait aspirer par le sabre de Aite, ne regardez pas Aite, vous laisseriez pénétrer en vous le ki de Aite.
Quelles que soient les attaques, veuillez les considérer comme des causes secondes. Elles correspondent, en effet, aux rayons d'une roue en mouvement. Si vous sortez de votre centre, votre "invariable milieu", vous allez au devant de l'échec, établissant une stagnation, c'est-à-dire une opposition sur un des rayons de la roue. Vous trouvant alors hors de votre centre, vous n'aurez pas le temps de le regagner, et l'attaque suivante vous sera fatale.
Quel que soit le moment, quelle que soit l'attaque, je suis paisible. Je n'ai aucun attachement à la vie ou à la mort. Je fais entièrement confiance à la Divinité. Ce n'est pas seulement, sabre à la main, mais à chaque instant qu'il faut trancher l'attachement à la vie et à la mort. Il faut absolument faire confiance à la Divinité.
En aïki, vivez le "présent", c'est l'éternel qui se manifeste en vous-même, et vous fait collaborer à l'amour et à la solidarité que se doivent tous les hommes sur la terre et dans le ciel, c'est-à-dire tous ceux qui ont contribué et contribuent encore à l'ensemencement de la vie. Si vous avez en vous la puissance de la force originelle, nul ne pourra vous atteindre, car vous avez la vraie nature du "KI". Le secret de Aïki est tout simple, il se trouve tout près de chez vous... Mais vous ne le percevez pas. De même que vos yeux sont incapables de découvrir vos sourcils.
Il s'agit en Aïki d'être présent au "présent". Si vous voulez progresser, il est essentiel de libérer votre pensée de votre "moi" objectif. En Aïki, votre puissance est subjective. Votre "mental" ne doit jamais intervenir dans l'action, aucune pensée ne doit assaillir votre esprit. Vous serez alors capable de maîtriser "Ten-Chi", c'est-à-dire le ciel et la terre dans votre propre "sphère" qui devient en puissance équivalente au cosmos, comme irréelle et sans pesanteur.
Gagner veut dire gagner sur l'esprit de désaccord en vous-même. Vous avez tort si vous pensez que le budo signifie avoir des adversaires et des ennemis, d'être fort et de les détruire.
Je ne peux pas perdre, quelle que soit la rapidité avec laquelle l'adversaire m'attaque. Ce n'est pas que mes techniques soient plus rapides que celles de l'adversaire, ce n'est pas un problème de rapidité ou de lenteur. Le résultat du combat est décidé depuis le début ; cela signifie que m'attaquer, moi qui suis l'Univers, équivaut à vouloir détruire l'harmonie de l'Univers, donc qu'à l'instant même où l'adversaire éprouve le besoin de se mesurer à moi, il a déjà perdu.
Que ce soit dans les Arts Martiaux ou dans les Beaux-Arts, pénétrer au cœur de la voie n'est pas chose facile.
Un coup en Aïkido peut décider de la vie ou de la mort. Durant la pratique, obéissez aux instructions de celui qui dirige le Cours. Ne transformez pas la pratique en un absurde test de force ! L'Aïkido est une voie par laquelle au moyen du KOKYU on peut atteindre les DIX MILLE ÊTRES. Même avec un seul adversaire, il ne faut pas uniquement se préoccuper de ce qui est devant, il est nécessaire de pratiquer en étant attentif aux quatre, aux huit directions. Il faut travailler dans la joie ! Les enseignements de celui qui donne le cours ne représentent qu'un fragment de l'Aïkido. Quand, par la recherche, et l'entraînement quotidien et constant de soi-même, vous serez parvenu à la connaissance par le corps, le véritable usage des merveilles de l'Aïkido vous sera permis. L'entraînement journalier commence par TAI NO HENKA, ensuite on pratique de plus en plus intensivement sans dépasser ses limites, ce qui permet à des personnes âgées de pratiquer sans risque de se blesser et d'atteindre le but de la pratique.
La voie de l'aïki est sans limite. Je ne suis moi-même, et toujours, qu'un pratiquant .
Bien que la vidéo qui vienne soit très connue, la magie opère toujours...
Morihei Ueshiba and Aikido.Divines Techniques
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23/08/2014
MAGAZINES GRATUITS EN PDF SUR LES ARTS MARTIAUX
Un peu de lecture pour le restant du mois d'août !
Voici 17 numéros d'un magazine gratuit sur les arts martiaux
"L'ART DE LA VOIE"
POUR ACCÉDER A CES MAGAZINES CLIQUER sur la jaquette CI-DESSOUS
NUMÉRO : 1 A 14
les liens 14, 15, 16 & 17 ne fonctionnent pas,
mais pour les autres, bonne lecture...
Il reste quand même 13 numéros !!!
Malheureusement, ce site vient de fermer en juillet 2014, mais il reste quelques articles à consulter.