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04/02/2014

MANEKI NEKO... le chat porte-bonheur !

Un Maneki-Neko dans une ruelle d'Asakusa (©  Kondo Atsushi)

Un Maneki Neko dans une ruelle d’Asakusa (© Kondo Atsushi) photo issue de http://www.japoninfos.com

 

Le Maneki Neko ou "chat qui invite" est une statuette traditionnelle très répandue au Japon. Elle représente un chat assis, levant la patte. Selon la tradition, il apporte chance, bonheur et fortune à son propriétaire.

 

Suivant sa couleur et ses attributs, il existe des variations :


Maneki Neko Blanc : symbole de pureté,  attire la chance.
Maneki Neko Noir :  favorise la santé, et écarte les esprits maléfiques (mauvaises énergies).
Maneki Neko Jaune (ou Doré) : associé  à la fortune.
Maneki Neko Rose : associé à l'amour et aux sentiments.
Maneki Neko Rouge : protège et écarte les mauvais esprits (énergies négatives) du lieu où il se trouve.
Maneki Neko Vert :  réussite dans les études.
Maneki Neko Tricolore :  amplificateur de ses qualités de porte-bonheur.


Il porte un collier rouge  avec un grelot et parfois un tablier sous ce collier et aussi très souvent un koban (pièce d'or de l’ère d'Edo).
La patte droite levée est signe de bonne fortune, la gauche d'invitation à entrer. Parfois les deux...



La légende du Maneki Neko

 

L’une des plus connues est : "La légende du temple Goutokuji".


Cette légende commence au début de l'ère Edo, au 17ème siècle. Il existait alors à Setagaya, qui était la zone ouest de Tokyo, un temple en piteux état, pour ne pas dire délabré.
Le prêtre de ce temple avait un chat appelé Tama, et parfois il se plaignait à ce chat de leur situation :" Tama, je te garde avec moi malgré ma pauvreté, n'y a t’il rien que tu puisses faire pour ce temple ? "
Un jour, Naotaka Ii, seigneur du district de Hikone, (région occidentale du Japon prés de Kyoto), fut surpris au retour de la chasse par une pluie diluvienne. Il décida de s'abriter sous un grand arbre qui se trouvait en face du temple.
Naotaka remarqua alors un chat dont la posture et le geste semblaient l'inviter à entrer dans le temple. Attiré par le félin, Naotaka quitta son abri de fortune, et bien lui en prit : aussitôt après, l'arbre était frappé par la foudre. La vie de Naotaka avait été sauvée par ce chat qui n'était autre que Tama.
A la suite de cet incident, Naotaka devint un familier du temple et de son prêtre. Le temple délabré devint celui de la famille Ii, et changea de nom pour devenir le temple Goutokuji. Désormais soutenu par le clan Ii, le temple devint prospère.
Ainsi Tama le chat avait-il à la fois sauvé la vie du seigneur Naotaka et le temple de la pauvreté.
Après sa mort, Tama fut inhumé au cimetière des chats de Goutokuji avec tous les honneurs, et son histoire donna naissance au Maneki Neko.

il existe plusieurs versions de cette légende mais à chaque fois elle apporte la fortune.

Ce chat jovial et sympathique , ne serait-ce que pour cela, impacte notre esprit d'un sentiment positif !

liens sources

http://mythologica.fr/japon/maneki.htm

http://maneki-neko.lachineuse.com/

http://www.japoninfos.com/maneki-neko-le-chat-porte-bonhe...

http://chiscafe.wordpress.com/2010/09/24/

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03/02/2014

STAGE BRUNO GONZALEZ 09/02/2014 CHATEL GUYON

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Né en 1972, Bruno Gonzalez débute l'Aïkido à Bordeaux avec Alain Guillabert à 15 ans. A 18 ans, il se rend à Paris pour suivre l'enseignement de Christian Tissier à plein temps. Il s'initie également à la boxe thaï et au jiu-jitsu brésilien.
Il est DTR de la région Haute Normandie pour la FFAAA. Il est actuellement l'un des plus jeunes pratiquants, avec Pascal Guillemin à avoir le 5° Dan.
Il enseigne au Cercle Christian Tissier à Vincennes.
Bruno Gonzalez participe régulièrement au festival des arts martiaux à Bercy, ainsi qu'au World Combat Games  et dernièrement il a présenté une démonstration pour le KAGAMI BIRAKI 2014  de la FFJDA. (voir la note)

 

Démonstration d'Aïkido de Bruno Gonzalez - 30ème anniversaire de la FFAAA - sept. 2013


 

 Cliquer sur l'affiche pour agrandir

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pdf de l'affiche sur ce lien

 

Article d'Aïkido Magazine de juin 2011

Bruno gonzalez

"la force de l'intention "

02/02/2014

SUMO

Le sumo est un sport de lutte japonais empreint de rites traditionnels. Le sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki, ou Récit des Temps Anciens. Il semble que les combats sumo soient apparus il y a près de 1 500 ans, sous forme de rituels religieux shinto : des combats sumo ainsi que des danses et du théâtre étaient dédiés aux kami en même temps que des prières pour obtenir de bonnes récoltes.

 

File:Kunisada Sumo Triptychon c1860s.jpg

 

Au VIIIe siècle, les combats sumo sont introduits dans les cérémonies de la Cour Impériale. Les combats de l'époque, qui mélangent boxe et lutte et qui autorisent presque tous les coups, restent très éloignés des combats de sumo actuels. Cependant, sous l'influence de la Cour Impériale, des règles furent progressivement formulées, des techniques furent développées et le combat sumo devint proche de ce qu'il est actuellement. Sous le shogunat Tokugawa, en 1603, période de paix, des groupes de sumo professionnels apparaissent afin de divertir la classe bourgeoise et devient le sport national au 18° siècle.

 

Les lutteurs de sumo sont appelés au Japon rikishi , litt. « personne instruite (dans le domaine de) la force »), voire o-sumō-san litt. « M. Sumo », avec une marque de respect), plutôt que sumotori , appellation usitée en France, mais peu au Japon,
Lors des combats, ils ne sont vêtus que du mawashi, une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14 mètres.
Il n'y a pas de catégorie de poids pour les rikishi et il peut arriver que l'un des combattants ait plus du double du poids de l'autre (les poids de rikishi pouvant aller de 70 à 280 kg).
La vie quotidienne du rikishi est très réglementée : réveil à 5 heures du matin, entraînement, repas de midi à base de chanko nabe, sieste et repas du soir également à base de chanko nabe. Les entraînements suivent un certain nombre de rituels ancestraux et les lutteurs les mieux classés se font servir par les apprentis.

Le but de chaque lutteur est d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. L'arène est appelée dohyō : c'est une plateforme carrée faite d'argile tassée, d'une hauteur de 34 à 60 cm. Un cercle de 4,55 m de diamètre, fait à l'aide de ballots de paille ancrés dans la plateforme, délimite l'aire de combat. Outre les lutteurs, le gyōji , l'arbitre, est également sur le dohyō. Les juges , les présentateurs ainsi que les lutteurs suivants se trouvent autour de l'arène.
Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio. Il y a également le rituel de « l'eau de force »  que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat, la confrontation physique peut alors commencer. Les deux protagonistes se lèvent et s'élancent l'un vers l'autre, action nommée tachi-ai . Le premier contact entre les deux, atari, est souvent très violent.
Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées.

 

Le sumo professionnel regroupe plusieurs centaines de lutteurs, regroupés en six divisions :

    Makuuchi, la première division composée de 42 lutteurs répartis en cinq rangs, du plus élevé au moins élevé :
        Yokozuna, actuellement deux
        Ōzeki, actuellement trois
        Sekiwake, au moins deux.
        Komusubi, au moins deux.
        Maegashira, plus de 30 lutteurs.
    Jūryō, la deuxième division, comportant 28 lutteurs.


    Les divisions inférieures, par ordre décroissant : makushita, sandanme, jonidan et jonokuchi. Ces dernières divisions regroupent plus d'une centaine de lutteurs chacune, et seuls les meilleurs parviennent à s'en extraire.

Il y a six tournois principaux par an, nommés honbasho et durant 15 jours :

    Hatsu basho à Tokyo en janvier ;
    Haru basho à Ōsaka en mars ;
    Natsu basho à Tokyo en mai ;
    Nagoya basho à Nagoya en juillet ;
    Aki basho à Tokyo en septembre ;
    et Kyūshū basho à Fukuoka en novembre.


Ces tournois sont diffusés à travers tout le Japon et sont suivis fiévreusement par une grande partie de la population bien que la discipline soit victime de la désaffection du public depuis quelques années.

Sumo - Aki Basho 2013 Day 10 , September 24th


 

 

Honbasho final match


 

 

Sumo - Kyushu Basho 2013 Final Day -November 24th


 

 

BANDE D'ANNONCE  : " tu seras SUMO " - FILM 2013

Rêvant d'être judoka,un jeune homme se retrouve plongé dans l'univers du Sumo suite à l'injonction de son père et accepte son destin .« Il n’y a plus de place pour toi à la maison. Ne pense même pas à échouer ! »


 

sources:

Les photos sont issues du magazine Première.

Lien de l'article :

http://fluctuat.premiere.fr/Expos/News/Photos-l-art-du-co...

+ wikipédia

01:38 Publié dans articles, Blog, liens, videos | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

01/02/2014

AÏKIKAÏ

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Article de tsubaki journal décrivant l'aïkikaï de 02/09/2007

Aïkikaï, l’'école de maître Ueshiba

 

Visite du dojo en cliquant sur l'image ci-dessous

 

Ensuite, cliquer sur la colonne à droite sur Hombu Dojo virtual tour,

attendre que cela charge, la 1° fois c'est un peu long, mais ensuite, c'est instantané.

Se déplacer dans le dojo sous différents angles et visualiser certains détails dans une nouvelle fenêtre.

 

A LIRE ÉGALEMENT L'ARTICLE DE GUILLAUME ERARD

très complet.

C'est une mine d'informations (hébergement, nourriture, déplacements, cours, plan) pour celui qui se rend sur place la première fois... et les suivantes.

 

Le petit guide du pratiquant d’Aïkido en visite au Hombu Dojo de l'Aïkikaï

 

Pratique au hombu dojo 6h Moriteru Ueshiba


 

07:42 Publié dans articles, Blog, liens, videos | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

31/01/2014

Le vent se lève...

Cliquer sur la fresque pour la voir en plein écran.

films-ghibli-fresque.jpg

Depuis le 22 janvier est sorti sur les écrans le dernier film de Hayao Miyazaki, "le vent se lève", onzième long métrage de ce maître de l'animation japonaise. Ce film peut dérouter, car il n'y a plus l'action des précédents. Pourtant la magie est présente, les paysages fantastiques. Chacun doit puiser dans son être profond la part de rêve et de réalité de cette histoire.


Pour en savoir plus, lire ceci en cliquant sur l'image ci-dessous.

le-vent-se-leve-decors

 

Interview d'HAYAO MIYAZAKI pour

LE VENT SE LÈVE

 

 

 

Trois raisons d'aller voir "Le vent se lève"

d'après les inRocKuptibles.

 



 Bien qu'ayant dit officiellement que c'était son dernier film, Hayao Miyazaki ayant pris sa retraite il y a peu, il travaille actuellement sur nouveau projet, un manga sur l’époque des samouraïs.

Donc à suivre !!!

Photos tirées de kotaku.com

First Look at Hayao Miyazaki's New Manga

07:08 Publié dans articles, Blog, liens, videos | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

30/01/2014

BERNARD PALMIER

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Bernard Palmier
Biographie de Bernard Palmier

Bernard Palmier a débuté l’Aïkido à treize ans avec Guy Lorenzi, élève de Maître Tadashi Abe.

A dix-huit ans, il découvre l’Aïkido de Maître Tamura et de Maître Noro. Il restera un élève assidu de l’Institut Noro à Paris pendant six ans. Lorsque Christian Tissier rentre du Japon, Bernard Palmier devient son élève. A son contact, il fait la connaissance de Maître Yamaguchi dont il sera le disciple pendant vingt ans.

A son tour Bernard Palmier part au Japon, il a vingt-six ans et il est deuxième dan. Il étudie pendant cinq ans avec tous les experts de l’Aïkikaï de Tokyo, mais plus particulièrement avec Maître Kishomaru Ueshiba (Doshu) et Maître Seigo Yamaguchi.

En 1982, il revient en France, il est 3ème dan. Tout en exerçant son métier de consultant en entreprise, il ouvre son Dojo et la Fédération Française d’Aïkido (FFAAA) lui confie la direction technique de la Ligue Ile de France. Il continue à pratiquer avec Christian Tissier, retourne régulièrement à l’Aïkikaï de Tokyo et suit scrupuleusement l’enseignement de Maître Yamaguchi.

Il obtient le 4ème dan, puis le 5ème dan par la FFAAA. Les grades Aïkikaï correspondant lui sont attribués par Maître Yamaguchi et Christian Tissier. En 1996, à quarante-six ans, il obtient le 6ème dan. Un an plus tard, par l’intermédiaire de Christian Tissier, il reçoit le grade Aïkikaï des mains du Doshu, Kishomaru Ueshiba Senseï.

Bernard Palmier met ses compétences pédagogiques au service de l’Aïkido et de la FFAAA. Depuis 25 ans, il contribue largement au développement de la formation continue des enseignants en organisant et en dirigeant des écoles de cadres, en co-animant avec Franck Noël (7ème dan) les stages nationaux d’enseignants.

Depuis quelques années, Frank Noël a laissé sa place à Arnaud Waltz.


Le 1er septembre 2007, la Commission Nationale des grades lui décerne le 7ème Dan. En 2008, Bernard Palmier est nommé Président du Collège Technique National...

A compter de cette année, il laisse sa place de DTR de la Ligue d’Ile de France à MARE SEYE.

 dernière minute :

L'AÏKIKAÏ DE TOKYO VIENT DE DÉCERNER LE 7 °DAN AÏKIKAÏ ET LE TITRE DE SHIHAN A BERNARD PALMIER.


 

Interview de Bernard Palmier par Léo Tamaki en cliquant sur la photo ci-dessous

NAMT 2010: Bernard Palmier, 7° dan d'Aïkido



site de bernard palmier dont est tirée la biographie

 

Tous les ans, il anime un stage d'été à Autrans, depuis plus de trente ans.

 


28/01/2014

ANDRE NOCQUET ET KISSHOMARU UESHIBA... ENTRETIEN

 

 

Cet article tiré du site de la GHAAN est malheureusement toujours d'actualité... Mais quand cesserons-nous notre corporatisme à l'excès ?!

 

La Richesse des Différences

Dialogue entre André Nocquet et Kisshomaru Ueshiba, second doshu.

Au moment où le Ministère de la Jeunesse et des Sports souhaite vivement la réunification de l'Aïkido Français, la réponse que fît le DOSHU au cours d'une interview à TOKYO est une invite à accueillir et à reconnaître comme "partenaires", d'abord ceux qui nous ressemblent, mais surtout les "AUTRES", ceux qui sont différents de nous, par leur origine, leur style, leur grade, leur âge, leur ancienneté, leur morphologie, leur façon de "Vivre l'Aïkido".

Nous tous, AÏKIDOKA de FRANCE, que nous appartenions à la Fédération Française d'Aïkido et de Budo ou à la Fédération Française d'Aïkido Aïki-Budo et Affinitaires, l'occasion est offerte, grâce à la déclaration de DOSHU, de vérifier l'acuité de notre regard et la finesse de notre écoute pour le respect absolu de nos "Différences".

Question posée à Maître KISSHOMARU UESHIBA

J'aimerais vous demander ce que vous envisagez pour l'avenir de l'Aïkido au niveau international. Je comprends que le but actuel de la Fédération Internationale d'Aïkido est de répandre une méthode d'enseignement unique pour servir de base à ce qu'on peut appeler l'Aïkido véritable. Il y a de nombreux Maîtres qui excellent au HOMBU DOJO en utilisant une technique personnelle. Dans ces conditions, comment à votre avis le véritable Aïkido peut-il se répandre à travers le monde avec une méthode d'enseignement uniforme ?

Réponse de Maître KISSHOMARU UESHIBA

Eh bien ! je pense que répandre une méthode d'enseignement unique ou quelque chose de la sorte est secondaire. Le but essentiel de l'Aïkido est d'atteindre l'amitié par le biais de cette discipline. Le but de la Fédération Internationale d'Aïkido est avant tout de répandre et de développer L 'AMITIÉ INTERNATIONALE".

Attaquer quelqu'un en déclarant "Ce que vous faites est faux", ou "vous ne devriez pas pratiquer de la sorte, ce n'est pas le véritable AïkiDo", est quelque chose à éviter.

Donc, si les uns pratiquent avec des "différences techniques", il s'avère cependant que tous pratiquent avec leur style propre, conscients de l'Unité qui les relie à la Fédération.

J'espère par-dessus tout que par le biais de l'Aïkido, chacun s'y rencontrera et fera "FI" des différences de style et de technique ainsi que des nationalités de ceux qui ont conçu des méthodes d'enseignement différentes et dont la pratique est quotidienne.

Dans le but d'améliorer les "TECHNIQUES", il est nécessaire de modifier petit à petit les méthodes d'enseignement. Je ne pense pas que nous ferons quelque chose d'insensé comme de commencer à fixer un cadre au mur avant d'y intégrer l'image ! La VOIE de l'Aïkido réside avant tout dans la "Spontanéité" et le "Naturel" de chaque pratiquant.

Les "TECHNIQUES" de l'Aïkido sont à l'infini et comportent de multiples facettes. Bien qu'elles semblent séparées en fonction du Style particulier de chaque Expert, il existe cependant une UNITÉ entre elles et un ORDRE. C'est en considérant L’UNITÉ de ces "TECHNIQUES" que réside la beauté de l'Aïkido.

Voilà pourquoi nous n'avons pas l'intention d'englober l'Aïkido dans une "STRUCTURE", qu'elle soit politique, idéologique ou économique, c'est à dire construire une organisation pour tout y inclure. Le but de la Fédération Internationale d'Aïkido est avant tout de répandre et de développer L’AMITIÉ INTERNATIONALE.

Conclusion

Grâce au point de vue exprimé par le DOSHU K. UESHIBA cette similitude des Aïkidoka qui pratiquent dans le Monde un art et un sport est rassurante et reposante. Elle apparaît comme le signe de l’Unité IDÉALE, c'est à dire la reconnaissance aux "AUTRES" de leur droit à la "DIFFÉRENCE". Elle les pousse à s'organiser pour être capables de l'exercer effectivement.

C'est l'attitude de tolérance que nous propose Le DOSHU KISSHOMARU UESHIBA, une "VUE PLURALISTE" de l'Aïkido, ouvrant à l'expression des différentes sensibilités et des divers courants de pensée de quiconque aime l'indépendance et la liberté.

Le Maître Morihei UESHIBA, lui-même, avec sa grande expérience des hommes et du monde, n'ignorait pas que des "GROUPES" naîtraient et se combattraient à cause des "DIFFÉRENCES DE TECHNIQUES " des experts. Comme son Fils Kisshomaru, il insistait, en déclarant que ces "Différences de Style" étaient SECONDAIRES, et que seuls "L'ESPRIT D’AMITIÉ SINCÈRE" et le respect absolu de chaque Expert étaient essentiels.

Le Maître était contre la codification des "TECHNIQUES" en "MÉTHODE". Avec une "Méthode" disait-il, "Il n'y a plus d'originalité dans la création d'un 'Geste'. Il ne reste que la maîtrise de gestes figés". L'Aïkido, selon le Maître-Fondateur, est avant tout "LIBERTÉ" "INDÉPENDANCE" et la codification des "TECHNIQUES" en "MÉTHODE" se fait au détriment de la liberté individuelle et de la volonté d'expression de chaque pratiquant.

Pour un débutant, certes, une classification est utile comme "AIDE-MÉMOIRE", mais elle devient vite un "Barrage" diamétralement opposé au concept de spontanéité dans l'application d'une "Technique". "Il faut apprendre pour désapprendre" disait le Maître, c'est à dire, abandonner les "STRUCTURES".

Le Maître avait créé l'Aïkido pour les Intellectuels, de manière à les "dés-intellectualiser".

Maître SAOTOME, que j'ai bien connu à ses débuts à l'AÏKIKAÏ en 1955, a déclaré récemment dans la revue "KARATÉ" nº 11O : "Il faut bien voir que les gens qui viennent à l'Aïkido n'ont pas tous les mêmes motivations, ni la même structure physiologique. Chacun apprend une forme de Base, mais l'adapte en fonction de ces données".

Monsieur Jean-Paul AVY, dans une organisation Fédérale a dessiné les perspectives de structure, permettant aux Experts d’Écoles d'Aïkido différentes de conserver leur originalité, morale, spirituelle et technique.Il a créé les conditions d'une conjonction harmonieuse des grands courants techniques, en garantissant la richesse d'enseignements différents. Cette conception marie l'UNION et la LIBERTÉ et rejoint entièrement le point de vue de DOSHU Kisshomaru UESHIBA, concernant le développement de l'Aïkido dans le Monde.Au moment de la création d'une Fédération Française d'Aïkido UNIQUE, il nous serait utile, dirigeants et pratiquants de nos deux Organismes, de méditer ces quelques Orientations, plutôt que de feindre de les ignorer, comme nous avons tendance à le faire pour ce qui nous dérange, pour ce qui nous fait peur.

En Aïkido, il faut dépasser notre peur, pour aller vers ceux qui en sont la cause. Nous avons peur des " AUTRES", parce qu'ils ne sont pas comme nous, c'est pourtant pour cela qu'ils sont une "RICHESSE", pour nous.

N'ayons pas peur de ceux qui ne nous ressemblent pas et dont les propos ont des résonances inconnues à notre niveau d'entendement. C'est avec "EUX-MÊMES" que nous sommes appelés à nouer des relations nouvelles et fructueuses. Découvrir que les "AUTRES" sont nos "SEMBLABLES" en dépit de leurs "DIFFÉRENCES" voilà l'essentiel de la pensée profonde du Fondateur de l'Aïkido, O SENSEÏ Morihei UESHIBA. Nous découvrirons alors : LA RICHESSE DE NOS DIFFÉRENCES.

27/01/2014

stage de CHRISTIAN MOUZA DU 26/01/2014

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Ce week-end a donc eu lieu le stage de Christian Mouza.

Samedi, plus d'une quarantaine d'enfants et professeurs de la ligue ont bénéficié de son expérience pour envisager l’Aïkido avec les enfants. Le lendemain dimanche, ce fut un peu moins de quarante pratiquants qui se sont retrouvés, pour aborder un travail de sensations, de prises de contact et d'aspirations, aboutissant à un déséquilibre de uke dans le relâchement...

Ensuite un travail avec le tanto, tout aussi subtil. Un petit plus avec une manière très surprenante du travail de Saotome Senseï dans le relâchement et l'utilisation de n'importe quelle partie du corps pour déséquilibrer le partenaire. Également en fin de cours, un travail avec deux tanto...

De contact facile, Christian Mouza a répondu à nos questionnements amicalement et avec le sourire. Merci pour tout cela.

En fin de stage, il a remis les diplômes de 2°Dan et 1°Dan à deux pratiquants du club de Vichy.

Bravo pour leur travail.

 

Quelques photos du stage

 

Cliquer sur la photo pour l'agrandir

 

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site de Christian Mouza

 

 

 

kata dori et gyakku hammi katate dori




PLUS DE PHOTOS CI-DESSOUS

lien pour les photos du journal "La Montagne"


26/01/2014

EXPOSITION VIRTUELLE ESTAMPES

 

 

Le Conseil Général des Hautes-Alpes a mis

à la disposition de tous

ses archives départementales, en particulier celles-ci :

 

Estampes japonaises des Hautes-Alpes (108 images)

cliquer sur l"estampe pour accéder

 

aikido,montlucon asptt,estampes japonaises

 

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25/01/2014

KAGAMI BIRAKI 2014

La traditionnelle Cérémonie des voeux de la FFJDA s'est déroulée à l'institut du judo le samedi 18 janvier 2014.

Le Kagami Biraki  remonte au Shogun Tokugawa, il y a plus de trois cents ans. Avant de partir en guerre, il brisa le couvercle d'un tonneau de sake et le partagea avec ses Daimyos. Bien sûr, il fut victorieux et depuis, cette cérémonie fut instituée afin d'apporter fortune et chance pour l'année à venir. Mais plus encore car Kagami Biraki signifie "ouvrir le miroir"et donc reflet de son propre moi, ce miroir que l'on cherche à polir continuellement pour parvenir à l'idéal de nous-même. Comme le disait Osawa Senseï "Quand le miroir n'est pas parfaitement limpide, il transforme le monde qu'il reçoit.
De même, dans notre esprit, la moindre trace d'ego s'attache au monde et cherche à s'en saisir pour le faire sien et le figer. Je cherche à pratiquer l'aïkido sans attachement, comme un miroir."

Lors de cette cérémonie, les participants échangent des mochi appelés Kagami mochi qui représentent le miroir dans lequel ils doivent se regarder pour faire un point sur l'année écoulée.

 

Invité pour l'occasion, notre président, Paul Lagarrigue, a présenté les voeux de l’Aïkido à tous les judokas. Ensuite a eu lieu une démonstration de  Bruno Gonzalez assisté de Anne Demaret et Eric Mery.

C'est cette dernière que vous pouvez visualiser ci-dessous.


 

(CERTAINS PASSAGES VIENNENT DE WIKIPEDIA)

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