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24/04/2014

KAMAKURA FESTIVAL

 

 

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Cliquer pour agrandir les photos

Kamakura est une petite ville au sud-ouest de Tokyo sur la péninsule de Miura. Elle a été la capitale du Japon de 1192 à 1333. Kamakura est surtout connue pour sa statue géante de Bouddha. Le Kamakura Matsuri a lieu le deuxième et le troisième dimanche d'avril. Tsurugaoka Hachimangu est un sanctuaire historique et un symbole de Kamakura.

 

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Maiden Hall, Tsurugaoka Hachimangu Shrine, Kamakura

 

Au cours du festival qui a lieu dans ce sanctuaire, il y a des défilés de mikoshi (les sanctuaires portables) et des groupes musicaux.

Les principales attractions sont la danse Shizuka no mai , dont une représentation est donnée au Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu le deuxième dimanche d'avril. La danse Shizuka no mai est jouée sur une scène dédiée aux danses rituelles.

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Elle reproduit l'épisode historique de la princesse Shizuka, maîtresse de

Minamoto no Yoshitsune, un maître de danse et demi-frère du Shogun Minamotono-Yoritomo.

A cause du désaccord entre ces deux hommes, Shizuka-Gozen a fui vers Kyoto mais a été prise et escortée à Kamakura. Comme sa danse était très appréciée à Kyoto, le shogun Yoritomo et sa femme Hojo-Masako lui ont commandé de danser devant eux. Après avoir refusé plusieurs fois, elle a enfin accepté.

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Elle a dansé en chantant son amour pour Yoshitsune. En dépit de sa situation pour le moins critique, la danse de la princesse Shizuka débordait de passion pour Yoshitsune, ce qui provoqua la colère du Shogun. Mais sa femme Masako a éprouvé de la sympathie pour son chant et a beaucoup admiré sa danse.

Elle exprimait par ses mouvements son amour pour le seigneur de guerre Minamoto-no-Yoshitsune (1159 - 1189).

Malgré sa relation avec Yoshitsune, elle fut forcée de l'abandonner et fut faite captive par Minamoto-no-Yorimoto (1147 - 1199). Shizuka fut emprisonnée et ses enfants furent assassinés.

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By Kuniyoshi Utagawa 1797-1861 - Benkei (left), Shizuka Gozen and Yoshitsune


 
Le troisième dimanche d'avril a lieu la deuxième partie du festival avec comme attraction principale le Yabusame.

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Le Yabusame est l'art du tir à l'arc à cheval. Monté sur un cheval galopant sur une piste de 200 mètres de long, l'archer décoche une flèche sur sa cible. Ce type de tir à l'arc est apparu au début de l'époque de Kamakura. Le shogun Minamoto no Yoritomo s'inquiétait des lacunes de ses samouraïs au tir à l'arc. Il organisa donc le Yabusame comme une forme d'entraînement... Un autre grand Yabusame a également lieu en septembre.

 

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Yabusame in Kamakura


 

Shizuka no mae dance


 

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23/04/2014

ITSUO TSUDA

 

 

Itsuo Tsuda est né en 1914, en Corée du Sud. Sa famille d'industriels aisés ne correspond pas à sa vision de la vie ; il décide donc de partir et de vivre une vie de bohème. Il finit par se réconcilier avec sa famille et part faire des études en France  en 1934. Il s'inscrit à la Sorbonne et suit les cours de Marcel Granet (Sinologue), et de Marcel Mauss (Sociologue et Anthropologue). Ces deux Maîtres à penser lui ont appris à ne pas croire toutes les informations mais à déchiffrer et comprendre les faits en n'hésitant pas à remettre en doute les valeurs établies pour faire la lumière par sa propre réflexion. Il étudie avec eux jusqu'en 1940, date à laquelle il est mobilisé pour la guerre, et rentre au Japon.
Dès 1950, Itsuo Tsuda va étudier la récitation du Nô avec Maître Kanze Kasetsu. A l'époque, il travaille pour Air-France à Tokyo,en tant qu’interprète.
Vers l'âge de trente ans, Itsuo Tsuda débute le seitaï  avec Maître Haruchika Noguchi, formation qui dura une vingtaine d'années. Noguchi était autodidacte ; il découvrit que le corps peut inconsciemment se régénérer, se réajuster plus précisément et ceci sans effort conscient grâce à ce que les médecins appellent le système extra-pyramidal qui court-circuite le système nerveux volontaire.
Noguchi a formulé « Zensei Kun », préceptes de la vie pleine qui permettront de comprendre mieux sa pensée.

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Maître Haruchika Noguchi avec Itsuo Tsuda

Zensei Kun

    « Ceux qui vivent, meurent un jour. On vit parce qu’on meurt. Mais il ne s’agit pas de mourir un jour : à chaque instant, on s’achemine vers la mort. On a beau rire ou pleurer, n’empêche qu’on est en train de mourir. On appelle « vie », ce fait d’avancer à chaque pas vers la mort.

    Il y a ceux qui vivent chaque instant, et d’autres qui meurent chaque instant.

    Ceux qui s’acharnent à acquérir les avantages matériels, sont en train de mourir, ce sont les avantages matériels qui vivent à leur place.

    Il en est de même avec ceux qui sont prisonniers de leur connaissance, esclaves des règles imposées, ou ceux qui, trop soucieux d’éloges ou de critiques, s’inquiètent du regard des autres.

    Vivre vraiment dans cette vie où l’on est en train de mourir, c’est la voie de la vie pleine. »


Il découvre l’Aïkido,en servant d'interprète à André Nocquet qui se rendait à l'Aïkikaï en tant qu'uchi-deshi.
Il a quarante-cinq ans quand il rencontre Maître Ueshiba, le fondateur de l'Aïkido, dont il sera l'élève jusqu'à la mort de celui-ci en 1969. Il étudie dix ans avec O Senseï.

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O Senseï et Itsuo Tsuda au second plan

Après la mort de Morihei Ueshiba et de son père, il stoppe son travail et retourne à Paris. Il fait la connaissance également du Maître Zen Taisen DESHIMARU.
Dans les années 70, il il parcourt l'Europe afin de faire connaître son approche où il associe la pratique du mouvement régénérateur" Katsugen undo" à la pratique de l’Aïkido à travers la respiration et l’énergie intérieure. Comme durant sa propre formation à la Sorbonne, Tsuda Senseï incite ses élèves à faire leur propre recherche, à être le propre maître de leur parcours, en vérifiant par eux-mêmes les inter-actions de leurs expériences.


Maître Tsuda a choisi le nom de l’École de la Respiration, en essayant de traduire l'idée du ki.


Maître méconnu, écrivain et philosophe, il publie en 1973 son premier livre Le Non-Faire au Courrier du Livre, suivi par huit autres.

Itsuo TSUDA décède le 10 mars 1984 à Paris, à l’âge de 70 ans.

 

LIVRES D'ITSUO TSUDA EN CLIQUANT SUR LA PHOTO

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Itsuo Tsuda présentation centenaire


 

 

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Ecole Itsuo Tsuda

 

 

22/04/2014

HIROSHI KATO

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photo:http://www.photoblog.com/bajingluncat/2008/01/28/gasuku-institut-aikido-indonesia.html

Hiroshi Kato est né à Tokyo en 1935. Il a commencé l’Aïkido en 1954 au Hombu Dojo en bénéficiant d'une introduction à l'Aïkikaï par sa mère qui avait une connaissance dans le milieu du Shinto proche de O Senseï. En 1954, ils étaient moins de dix à pratiquer dans le Dojo, le soir. Ce n'est que lorsque Nobuyoshi Tamura partit pour la France qu'il servit de uke à O Senseï.

Il travaillait la journée dans une imprimerie et s'entraînait le restant de la journée. Il a beaucoup pratiqué avec Tamura Senseï.

En 1965, un groupe de pratique informelle nommé Yagyu-kai a été créé sous sa direction.

En 1987, il a ouvert un dojo" Suginami Aïkikaï", tout en continuant à pratiquer à l'Aïkikaï.

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A la retraite, il se consacre pleinement à l’Aïkido et peut enfin parcourir le monde pour dispenser sa vision de son enseignement auprès d'O Senseï. Il commence à enseigner aux États-Unis, ainsi qu'au Mexique.

Il a pratiqué plus de 52 ans à l'Aïkikaï. Hiroshi Kato a reçu ses grades jusqu'au 6° Dan de O Senseï puis le 7° et 8° Dan de Kisshomaru Ueshiba.

Hiroshi Kato Senseï est décédé le 2 Décembre 2012.

 

interview de Léo Tamaki :

Interview Kato Hiroshi, le pilier de l'Aïkikaï

 

 Kato Hiroshi Senseï

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Suginami Aïkikaï San Francisco


 

 

Kato Senseï demonstrating September 17, 2009-part 1


 

 

 

Kato Senseï demonstrating September 17, 2009- part 2


 

 

 

21/04/2014

SHIN-GI-TAÏ... Franck Noël

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CETTE RÉFLEXION DE FRANCK NOËL EST TIRÉE DE SON SITE

Shin-Gi-Taï

    Comment appeler cela ? Une trilogie, un triptyque, un trio ? On ne sait. Peu importe d’ailleurs.
    Shin-Gi-Taï : le mental, la technique et le corps comme trois pôles indispensables et indissociables du caractère performant d’une action dans le domaine martial ou sportif. Ou, comment une action, pour parvenir à son plus haut degré d’efficience doit réunir en elle le summum de ces trois dimensions.
    On ne peut qu’adhérer spontanément à cette analyse et probablement même être tenté de l’appliquer à d’autres domaines encore (disciplines artistiques, politique, monde des affaires...). Cependant, comme c’est toujours le cas avec les évidences, les choses se compliquent singulièrement dès lors qu’on essaye de les affiner.
    Où situer les frontières entre ces trois concepts ? Quelle est la nature des qualités ou compétences requises pour chacun d’entre eux ? Y a-t-il une hiérarchie entre eux ? Comment fonctionnent les interactions de l’un à l’autre ? Car il faut bien un corps pour donner vie à une technique et il faut bien une image mentale de ladite technique et une volonté (ou un non-vouloir) pour la mettre en œuvre. Ce mental est-il détermination, concentration sereine ou écoute attentive ? Est-il tourné vers soi ou vers l’autre ? Et quand on parle de capacité physique, s’agit-il de quantitatif (puissance, résistance) ou de qualitatif (coordination, perception, adaptation) ? Et ce qualitatif n’est il pas déjà de la technique ? Car “technique” désigne certes “les” techniques, les schémas techniques, mais aussi “la” technique, c’est-à-dire la capacité à faire vivre ces schémas ou à en créer, en improviser, d’autres.
    On le voit, les questions sont nombreuses et on peut être tenté de n’y apporter qu’une réponse laconique du type “tout est dans tout” qui ne fait guère avancer les choses même si elle est bien difficile à réfuter.
    Toutefois, avant de tenter d’avancer davantage n’est-il sans doute pas superflu de re-situer notre interrogation plus précisément dans le domaine de l’aïkido :
    . Il n’est pas question ici de performance, mais plutôt de pertinence ou d’adéquation.
    . Pas question non plus d’échéance où il faudrait plus que jamais répondre présent mais plutôt d’une attention de tous les instants couplée à un désir (une obligation ?) de progression ou d’évolution (le “Do”).
    . Enfin, nous nous situons dans le cadre d’un échange avec le partenaire et au sein d’un groupe et non dans la perspective d’une seule affirmation de soi.
    Ces caractéristiques de notre discipline donnent donc à toutes les questions que nous avons posées une orientation sensiblement différente de ce qu’un sport impliquerait. Pour autant, elles gardent toute leur pertinence dans la perspective d’éducation globale de la personne et du groupe qui doit être celle du pratiquant comme de l’enseignant.
    Peut-on faire usage de ce concept dans notre pratique quotidienne, et, si oui, comment le reformuler de manière plus utilisable et plus cohérente avec notre propos ?
    Bien sûr, nous n’avons pas ici la prétention (le pourrait-on d’ailleurs ?) de livrer un guide exhaustif du bon usage de la trilogie Shin-Gi-Taï, mais simplement de pointer du doigt  un certain nombre de problèmes concrets qui lui sont inhérents et d’aider à en prendre conscience.
    Prenons quelques exemples.
    Considérons la respiration. Certains enseignants en parlent peu ou pas, d’autres exploitent et développent ce thème, mais... tous respirent 24 h sur 24.  Si on veut avancer dans ce domaine, faut-il rechercher une technique respiratoire ? Un état mental ? Un processus physique ? La respiration adéquate sera-t-elle maîtrisée et commandée pour s’appliquer à chacune des phases du mouvement en permettant à celui-ci d’être plein et total ? Ou au contraire sera-ce une respiration qui s’oublie, qui coule sans qu’on y pense et s’adapte aux besoins du mouvement ? Va-t-elle permettre relâchement et disponibilité ou sera-t-elle au contraire conséquence de ce relâchement ?
    Les mêmes questions se posent d’ailleurs pour le relâchement  même (technique, état physique ou état mental ?). Une technique affûtée permettra-t-elle de se relâcher ou est-ce à l’inverse le relâchement qui permettra l’adéquation ? Peut-on concilier relâchement et puissance ? Et s’agira-t-il alors de technique ou de physique ?
    Tout cela n’est pas qu’arguties. Ces questions sont concrètes pour l’enseignant qui doit bien fourbir et fournir des outils, qui doit choisir un ordre et un angle d’attaque pour aborder ces notions. Comment, par exemple, répondre à la question : “que dois-je faire pour me relâcher ?” (Qui laisse à penser que le relâchement est une technique que l’on peut donc s’accaparer). Vous avez le choix entre  : “pratique et ça viendra”, “penses-y à chaque instant “ et “fais des exercices de relaxation”... ou d’autres solutions encore dont aucune n’est vraiment satisfaisante.
    D’autres domaines sont tout aussi difficiles à démêler, comme par exemple les liens qui unissent le centrage (l’unité du corps), l’équilibre, la concentration et la sérénité dont on sent bien qu’ils participent d’un même paradigme. Mais par où commencer ? Faut-il aller du mental (tranquillité d’esprit) vers le physique (unité du corps) via un élément technique (centrage) ou l’inverse ? L’expérience comme l’intuition nous conseillent, bien sûr, de varier les approches, de faire des aller-retours sur le chemin mais la réalité des processus d’acquisition reste bien mystérieuse.
    Une question encore plus épineuse se pose quant à la contradiction qu’il faut bien admettre entre développement physique (Taï) et principe d’économie (Gi). D’une certaine manière, le but du Gi est de s’affranchir du Taï. Car l’économie est bien le sens et l’essence même de la recherche technique : parvenir au maximum d’effet avec le minimum d’effort. Dans toute situation, adopter la solution la plus simple, la plus légère, la moins coûteuse, non par esprit de facilité (encore que, pourquoi pas ?) mais pour garder en réserve le maximum de potentiel, pour garder grand ouvert l’éventail des possibles. Comment alors concilier ce concept avec l’acquisition d’un potentiel physique ? La question se pose à tous les instants de la pratique, à tous les instants de la relation entre Uke et Tori : choisir l’économie ou le développement de la puissance. L’économie va de pair avec l’adaptation, la perception, l’écoute, la lucidité. Nous sommes ici véritablement aux confins du mental, du technique et du physique, certes, mais du physique qualitatif... Et on ne sait plus trop comment y articuler le physique quantitatif auquel il faut pourtant bien accorder une place.
    La réponse apportée à ce problème est souvent du type : ”commence d’abord par te forger un corps”. Fort bien, cela exprime un certain bon sens. Mais quel corps ? Un corps de Sumo, de marathonien ou d’homme serpent ? Et jusqu’à quand faudra-t-il continuer à essayer de développer de la puissance avant de chercher à pouvoir s’en passer ? Bien difficile de préciser davantage et on doit sans doute se contenter de dire que c’est l’affaire de chacun et que l’âge et l’expérience se chargeront de résoudre ce problème sans qu’il soit besoin d’y penser. Mais ce constat un peu désabusé n’est guère satisfaisant pour un enseignant...
    Qui plus est, le Taï est encore porteur d’autres interrogations car, jusqu’à présent, nous n’avons parlé qu’en termes de “développement” ou d’ ”éducation”. Mais il faut bien aussi évoquer la “préservation”, l’ ”entretien” et la “jubilation”. Car il faut bien que le corps exulte pour rester motivé et qu’il reste en état de marche pour durer. Comment concilier toutes ces nécessités ? Quand et comment glisser du développement vers l’entretien ? Et n’y aurait-il pas là une clef pour répondre à la question précédente ?

    Au travers de toutes ces interrogations, une constatation s’impose : ces trois concepts sont inextricablement liés et il serait vain de vouloir les utiliser de manière analytique, systématique ou selon une progression rigoureuse où s’enchaîneraient logiquement des relations de cause à effet.
    Mais il ne faut sans doute pas pour autant rejeter en bloc ce trio qui nous avait  séduit de prime abord par son évidence : considérons qu’il doit, modestement, remplir un rôle d’aide mémoire. Nous rappeler, à nous, pratiquants et enseignants, de faire porter notre exigence sur ces trois pôles dont, pour chacun, nous avons entr'aperçu la complexité. Nous inciter à manipuler alternativement ces trois leviers. Faire que notre souci de développement et de plénitude de la personne comme du groupe ne se focalise pas abusivement sur un seul aspect de la pratique et se donne ainsi plus de chance de globalité et donc de pérennité voire même d’universalité.

    Nous avons bien conscience du fait qu’aucune véritable réponse n’a été apportée tout au long de ce texte même si, comme tout enseignant, l’auteur de ces lignes a, bien sûr, ses opinions, options et orientations.
    Et sans doute est-ce aussi une caractéristique du “Do” de ne pas réclamer de réponses fermes et définitives à ses questions puisqu’elles sont justement le moteur qui nous tient en mouvement sur le chemin. Mais l’enseignant, le Senseï, a, lui, l’obligation de faire des choix à chaque instant, dans ce qu’il propose et ce qu’il expose. Choix qui sont, d’une certaine manière, autant d’éléments de réponse à la foule de questions qui planent dans l’air du Dojo. La responsabilité de son rôle est alors de ne pas oublier que ces éléments de réponse ne sont que provisoires et approximatifs et... de le laisser clairement entendre à ses ouailles.


                Octobre 2009          Franck NOËL

 

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20/04/2014

MORIHEI UESHIBA VIDEOS

 

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 Rien de tel que de revisionner des vidéos du fondateur de l’Aïkido Morihei Ueshiba afin de répandre dans notre esprit ce flux d'inspiration nous permettant d'aller plus loin sur la voie que nous avons choisie...

 

Morihei Ueshiba and Aïkido - Rendez-Vous with Adventure


 

Morihei Ueshiba - Way of Harmony - 04


 

morihei-ueshiba-old-japanese-documentary-part-12





 

 

  1. Aikido Founder Morihei Ueshiba 1935

    The Rare 1935 Asahi News Film. Aikido was created by Morihei Ueshiba (植芝 盛平 Ueshiba Morihei, 14 December 1883--26 ...
  2. Aikido Master Morihei Ueshiba: "Highlights of "Takemusu Aiki" (1952-1958)

    From 1942 to 1955, Aikido Founder Morihei Ueshiba spent most of his time in his country home with attached dojo in Iwama, ...
  3. Morihei Ueshiba & AIKIDO - DivineTechniques PART 1

    Morihei Ueshiba (植芝 盛平 Ueshiba Morihei, December 14, 1883 - April 26, 1969) was a famous martial artist and founder of the ...
  4. Morihei Ueshiba - Rare Aïkido Demonstration (1957)

    EDIT: the original 8mm reel was inverted, this is the corrected version. This is a rare demonstration held at the Self-Defense ...
    • HD
  5. Morihei Ueshiba y el Aikido part1

    Visite: http://www.youtube.com/user/aikimedianet Morihei Ueshiba y el Aikido part1 * Morihei Ueshiba y el Aïkido - Takemusu Aiki ...
  6. Aikido - Morihei Ueshiba - Way of Harmony - 04

    Way of Harmony. Colección de videos de O Sensei. 4/4.
  7. O Senseï Morihei Ueshiba

    O Senseï Morihei Ueshiba, Aïkido last public demonstration, January 1969 at the age of 85. later part of his life teaches the ...
  8. Aïkido Morihei Ueshiba Old Japanese Documentary.avi

    Documentary Short movie about life-work of Morihei Ueshiba - Aïkido. The movie is made in 1961, when O Senseï Morihei ...
     
  9. MORIHEI UESHIBA 1935

    Video del fundador del Aïkido O Senseï Morihei Ueshiba, en el año 1935.
  10. Aïkido Vidéo - Morihei Ueshiba 植芝 盛平 - Old Japanese Documentary PART 1/2

    Aïkido Vidéo - Morihei Ueshiba - Old Japanese Documentary Aïkido was created by Morihei Ueshiba (植芝 盛平 Ueshiba Morihei, ...
  11. Morihei Ueshiba - The Founder of Aïkido (complete) 5 of 5

    • de truSN8P
    • il y a 6 ans
    • 41 736 vues
    Morihei Ueshiba - The Founder of Aïkido (complete) 5 of 5.
  12. Aïkido - Documentary about Morihei Ueshiba (Enhanced)

    This is a old Documentary about the Founder of Aïkido Morihei Ueshiba. I found this in rather bad quality at Youtube and decided ...
  13. Morihei Ueshiba y el Aikido - Técnicas Divinas 1/4

    Recopilación de algunos de los vídeos más recientes en los que aparece Morihei Ueshiba, incluyendo su última demostración ...
  14. Morihei Ueshiba Real Demonstration 1935

    Video of the founder of Aïkido Morihei Ueshiba Sensei, in 1935.
  15. Morihei Ueshiba y el Aïkido - Takemusu Aiki 1/3 - Sub Español

    Morihei Ueshiba y el Aïkido Takemusu Aiki. Colección de videos de Morihei Ueshiba. Subtitulado por Kamachi ...
  16. Morihei Ueshiba - The Founder of Aïkido (complete) 1 of 5

    • de truSN8P
    • il y a 6 ans
    • 128 248 vues
    Morihei Ueshiba - The Founder of Aïkido (complete) 1 of 5.
  17. Morihei Ueshiba The Founder of Aïkido

    Morihei Ueshiba The Founder of Aïkido http://gekiryu.blogspot.co.uk/

19/04/2014

KOJI YOSHIDA

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Koji Yoshida est né en 1951 à Toyama. Il a commencé par pratiquer le Hakko-Ryu Ju-Jitsu, puis a voulu pratiquer l’Aïkido ,mais il n'y en avait pas dans la province où il habitait. Il vit Nishio Senseï pour la première fois à Kanazawa. Il pratiqua également Muso Shinden Ryu Iaido et Shinto Muso Ryu Jodo. A 19 ans, il s'installe à Tokyo pour étudier avec Shoji Nishio dont la technique et le sens du budo l'ont impressionné et correspondait à son idée du budo. Il a suivi Nishio Senseï pendant 34 ans et le considérait comme son deuxième père. Il est 7e Dan Aïkido Aïkikaï, 7°Dan Iaïdo (Aïki Toho Iaï), 6e Dan Renshi Iaïdo (Musoshinden-ryu), et 7° Dan en Shodo (calligraphie).

Nishio Senseï étudia entre autres le Karaté, le Judo, le Iaïdo, le Jodo...


En 2000, Nishio Senseï l'a nommé pour diriger des séminaires aux États-Unis, en France, en Ukraine et dans d'autres pays européens.
Yoshida Senseï continue de développer l'enseignement de son Maître en ken tai ken, ken tai jo, et Aïki Toho Iaï afin de relier la compréhension du travail à mains nues.
L'Aïkido  de  Yoshida Senseï est rapide et précis. Ses transpositions sont empreints de l'âme du budo.

 

 

Part 1 : Schools and Masters with English subtitles


 

 

Aïkido demonstration by Koji Yoshida shihan in Tokyo 2006


Aïkido - Gyakuhanmi Omote Kokyunage


 

18/04/2014

MITSUNARI KANAI

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photo by B Arruda, Portland aïkido

Kanai Mitsunari Senseï est né en Mandchourie, le 15 Avril 1939. Son père était un policier travaillant pour le chemin de fer de Mandchourie. Après la guerre, la famille est retournée au Japon d'abord dans la préfecture d'Ibaraki, puis à Tokyo, où son père est devenu un employé de bureau et a enseigné la calligraphie aux enfants du quartier.
Jeune, Kanai Senseï a pratiqué le Judo, mais plus tard, il estima qu'il lui manquait quelque chose dans sa pratique. Il travailla dans une entreprise de machines à écrire, tout en suivant des cours du soir d"Allemand et d'étude du Japonais ancien. Cette période très chargée entre les études et le travail lui fit prendre conscience de ce qu'il voulait vraiment faire dans sa vie : étudier le budo, la voie martiale traditionnelle du Japon.
Il connaissait déjà l’Aïkido depuis les années 50, où il vit une démonstration d'O Senseï avec Nobuyoshi Tamura comme uke à la télévision et cela restait gravé dans son esprit. Il eut entre les mains le livre de Kisshomaru Ueshiba et cela l'inspira profondément.
Mitsunari Kanai quitta son travail et se présenta au Hombu Dojo de devenir un uchi deshi. Les temps étaient durs et il était impossible de subvenir financièrement à la venue d'un autre uchi-deshi. Malgré cela, il revint chaque jour et commençait par nettoyer les bâtiments avant le réveil des autres élèves. Finalement il fut accepté comme uchi deshi. Il a étudié avec O Senseï pendant environ huit ans, d'abord comme étudiant résidant, et en externe en venant au dojo pour les classes, tout en enseignant l'Aïkido dans d'autres endroits.
En 1965, Kanai fut envoyé par le Hombu Dojo à Boston suite à une demande écrite d'un groupe d'étudiants d'arts martiaux.
 Yoshimitsu YAMADA, arrivé deux ans plus tôt à New York, l'accueillit à son arrivée.
 Les premières années furent difficiles à la fois financièrement et culturellement. Il décida de créer un Dojo, dont l'exigence technique et morale était très élevée. Il fonde le New England Aïkikaï de l’État du Massachusetts à Cambridge en 1966 .

First Dojo, Tremont Street, Boston, 1966

1er Dojo, Boston, 1966.


Il délivra seulement 9 ceintures noires pendant les 11 premières années. Finalement, les étudiants commencèrent à venir. Près de six mille étudiants ont étudié à son Dojo durant ses 38 années de présence.
Il étudia également le Iaïdo à partir de 1960. De plus, il devint un expert dans la forge des lames et tsubas. À la fin des années 70, il commença à enseigner le Iaïdo à un petit groupe d'étudiants, et finalement à donner des séminaires réguliers, y compris à la fois l’Aïkido et le Iaïdo à quelques Dojos, y compris ceux de Montréal et de Toronto.

Avec Yoshimitsu YAMADA et Akira TOHEI, arrivé à Chicago en 1972, ils développent l’Aïkido dans l’Est des États-Unis. En 1976, ils créent la Fédération d’Aïkido des États-Unis (USAF) avec pour siège principal le New York Aïkikaï. KANAI Senseï s'occupe de la région Est de l’USAF. Chiba Senseï  arrive aux États-Unis en 1981 et s'installe à San Diego.

Kanai Mitsunari  était aussi un calligraphe reconnu.
Il a  pratiqué son art à la manière traditionnelle: en soulignant sa pureté technique et philosophique, sans se soucier de ses aspects commerciaux. Aïkido était son monde.

Mitsunari Kanai Shihan est décédé le 28 Mars 2004 d'une crise cardiaque à Toronto, au Canada, où il avait enseigné un séminaire.

Mitsunari Kanai Shihan


 

 

 

Kanai Senseï Taijutsu Classes 2003


 

Kanai Senseï Lecture 1993


 TOKYO 1962, MITSUNARI KANAI.

site NEW ENGLAND AIKIKAI

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17/04/2014

YAMAGUCHI SEIGO ... II

Il y a déjà une note sur Yamaguchi Senseï ( ICI  ). Cette nouvelle note est simplement là pour rajouter quelques vidéos et quelques informations de ce Maître qui fut l'inspiration de la plupart des hauts gradés de la FFAAA.

Christian Tissier, Franck Noel, Bernard Palmier, Philippe Gouttard, Bruno Zanotti, Philippe Grangé... et bien d'autres

SON PARCOURS : CLIQUER SUR L'IMAGE CI-DESSOUS

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 CLIQUER SUR News : Seigo Yamaguchi Senseï

POUR LA SUITE DE SA BIOGRAPHIE, ALLER SUR LES FLÈCHES EN BAS A DROITE POUR DÉFILER

 

 Yamaguchi Seigo Senseï

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Aïkido seminar in Edogawa 1970

avec Kisshomaru Ueshiba, Seigo Yamaguchi, Akira Ishii, and Mitsugi Saotome.

 


 

 

 

Seigo Yamaguchi Senseï at Aïkikaï Hombu Dojo


 

Seigo Yamaguchi Shihan, 1993


 

 

Seigo Yamaguchi Senseï, 1986, part 2


 

16/04/2014

KAGEMUSHA

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Kagemusha, l'ombre du guerrier est un film américano-japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti en 1980.

L'intrigue se déroule dans le Japon féodal, au 16ème siècle. Des guerres incessantes opposent le clan Takeda à deux autres clans (Nobunaga et Tokugawa) pour le contrôle du Japon.

Shingen Takeda,chef du clan Takeda ambitionne de prendre Kyōto ,la capitale à l'époque afin de dominer tout le pays. Le frère de Shingen, Nobukado, a trouvé un voleur ressemblant étonnamment à Shingen Takeda et compte en faire le double de son frère. Shingen Takeda est mortellement blessé lors du siège du château de Noda appartenant à Tokugawa Ieyasu. Avant de mourir, il dit à ses généraux de ne pas dévoiler sa mort avant trois ans et de conforter leurs positions pendant ce temps. Kagemusha prend donc sa place et réussit à jouer son rôle à la perfection en mémoire du chef de clan décédé. Lors d'un conseil avec les généraux et les notables, il réussit à faire illusion en adoptant une des devises du clan, correspondant à Shingen Takeda à savoir l'immuabilité, la force de la montagne... et donc en réponse à une question de son fils, il ordonne de ne pas bouger, de ne pas attaquer l'ennemi.
Lorsque Tokugawa Ieyasu et Oda Nobunaga lancent une attaque contre le territoire des Takeda, le fils de Shingen, Katsuyori Takeda, lance une contre-attaque malgré l'avis des autres généraux. Le Kagemusha doit conduire des renforts à la bataille de Takatenjin, et par son exemple il obtient la victoire pour ses troupes.
L'imposture finit par être démasquée quand la doublure essaie de monter le cheval que seul Shingen Takeda parvenait à maîtriser. Il est alors chassé du château.
Katsuyori Takeda lance la cavalerie et l'infanterie des Takeda, malgré l'avis de son père, contre Oda Nobunaga, à la bataille de Nagashino, où ceux-ci sont décimés. Kagemusha voyant cela se lance dans la bataille et meurt durant son dernier acte de loyauté...
Ce film obtient la Palme d'or du Festival de Cannes en 1980.

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Kagemusha, l'ombre du guerrier Bande-annonce VO



Kagemusha Début VOSTFR


SOURCES PHOTOS 1,2,11 allocine

15/04/2014

PHILIPPE LEON

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Philippe Léon comptabilise derrière lui 40 ans de pratique de cet art martial. Il a commencé à 14 ans, en 1968, pour être actuellement, 6e dan Aïkikaï .

Pour son parcours, il a étudié cet art avec un certain nombre d'enseignants dont les principaux sont Morihiro Saito, 9e Dan Aïkikaï (élève interne dans le dojo d'Iwama au Japon), André Nocquet, 8e Dan Aïkikaï (assistant pour ses stages nationaux et internationaux), Christian Tissier, 7e Dan Aïkikaï. Pour s'imprégner davantage de cet art, il a fait des voyages réguliers au Japon depuis 1981. Il a acquis ses Dan petit à petit à force de persévérance. Un 1er Dan en 1972 , le 2e Dan en 1974, le 3e Dan en 1978, le 4e Dan en 1984, le 5e Dan en 1995 et le 6e Dan en 2002. Il est Délégué Technique Régional FFAAA, pour la Région Aquitaine.

 

AÏKIMAG JUIN 2005 "ENTRETIEN AVEC PHILIPPE LÉON"

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Tantodori - Philippe Léon 6th Dan Aïkikaï - Aïkido Vol 2


 

 

Stage Régional - Philippe Léon - 6è DAN Aïkikaï - DTR Ligue Aquitaine

FEV 2014


 

VIDÉOS DU SITE DU CLUB DE PESSAC" AIKINAGE" où ENSEIGNE PHILIPPE LÉON

 

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