12/07/2014
YAMAGUCHI SEIGO... extrait fascicule III
Seigo Yamaguchi avec Morihiro Saito devant le Hombu Dojo. 1955
JE ME PERMET DE REPRENDRE, AFIN DE FAIRE CIRCULER UN PEU PLUS CE DOCUMENT DE FRANCK NOËL ISSU DE SON SITE :
http://aikido.noel.pagesperso-orange.fr/Dojo.html
PARTIE III
Voici quelques extraits d'un fascicule rédigé par Maître Seigo YAMAGUCHI en complément d'un stage pour gradés animé à l'Aïkikaï de Tokyo en mars 1978.
(Traduction de Hiroko et Franck NOËL).
Je vais parler des précautions les plus importantes pour pratiquer selon la Voie d'après les enseignements de O Senseï.
Ce qui m'a le plus profondément marqué est, en premier lieu, l'enseignement de la loi de " zen shin" (aller de l'avant): si l'adversaire est grand, l'escalader et le franchir, c'est tout. Ce sont des mots simples mais qui ont une signification profonde, qui expriment de façon authentique les fondements du Bu Jutsu sans être prisonnier des noms ou des détails des techniques une par une.
Ceci est véritablement la technique de la rencontre sur shomen (de aï), l'esprit de ikkyo et de irimi, sans doute. Aller de l'avant et rencontrer (atari) l'autre. De là naît la logique du cercle ainsi que le développement de la technique. Il faut bien comprendre que la logique de irimi-tenkan et du cercle ne correspond pas du tout à une esquive facile.
Ensuite, "rentre au contact avec ton ki". Il ne s'agit pas de rentrer à tort et à travers mais, s'il y a un contact effectif, il faut que cela soit au point que l'adversaire vole au loin. Et pour cela, il me semble important de concentrer sa force du ki dans le tanden (centre) et d'avoir un corps disponible sans raideur ni blocage et avec des pieds qui ne soient pas fixés. Cela m'évoque les mouvements rapides comme l'électricité et l'apparence impassible de O Senseï qui nous enseignait les techniques avec toujours des "tabi" aux pieds. Il était non seulement un génie du Bu jitsu, mais son esprit imperturbable et libre créèrent ces techniques divines. Et on peut comprendre que la technique suprême et variée qui consiste à rentrer avec le ki, mais qui en fait ne touche pas, soit sortie de manière évidente et spontanée.
Pour le ken et le yari, il est particulièrement important de rentrer avec le ki avec détermination et quasiment l'idée de se faire toucher : un sentiment d'aller pour se frapper mutuellement. S'il n'y a pas cela, irimi-tenkan est impossible sans doute.
Et en conclusion, je vous livrerai cet enseignement classique précieux : "là-même où on peut se faire couper, il y a un endroit où on ne peut pas être coupé".
Seigo YAMAGUCHI... Oxford University
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11/07/2014
YAMAGUCHI SEIGO... extrait fascicule II
JE ME PERMET DE REPRENDRE, AFIN DE FAIRE CIRCULER UN PEU PLUS CE DOCUMENT DE FRANCK NOËL ISSU DE SON SITE :
http://aikido.noel.pagesperso-orange.fr/Dojo.html
PARTIE II
Voici quelques extraits d'un fascicule rédigé par Maître Seigo YAMAGUCHI en complément d'un stage pour gradés animé à l'Aïkikaï de Tokyo en mars 1978.
(Traduction de Hiroko et Franck NOËL).
"L'esprit de ses débuts"
Dans toutes les Voies dont on entreprend l'étude, une chose importante, que l'élève doit se rappeler sans cesse, c'est de ne pas oublier l'esprit de ses débuts ou bien de retourner à l'esprit de ses débuts. Ceci parce que on ne peut pas espérer un progrès seulement par la répétition assidue des choses apprises. Le "tanlen" (polissage) est, selon les anciens, l'entraînement pendant des jours et des jours, mais cela ne veut pas dire une suite de répétitions mécaniques.
On trouve dans la biographie (les dits, les écrits,) du maître du ken, l'enseignement suivant : "va au contact toujours avec un esprit renouvelé". Ce sont des mots qu'il faut se graver dans la tête.
En outre, les anciens ont dit que, au cours de l'ascèse, il faut être prêt à enlever non seulement les mauvaises habitudes, mais aussi les bonnes. Les mauvaises habitudes, que ça soit à propos de la technique ou d'autre chose, on en prend conscience assez facilement par soi-même et par le biais des autres, et elles sont faciles à rectifier. Même si on a du mal à les redresser, si on en prend conscience, soi-même et si les autres en prennent aussi conscience, on n'en arrivera pas à causer beaucoup de dégâts. Par contre, celles qui passent pour de bonnes habitudes, sont perçues évidemment par l'intéressé comme étant positives et par conséquent on n'en remarque pas facilement les inconvénients. Et les autres ayant du mal à s'en rendre compte, les dégâts causés à soi et aux autres sont grands. Donc, même en étant persuadé de leur côté positif, il faut se dire que l'on est en cours d'ascèse et que ce que l'on fait n'est que ce que l'on peut faire de mieux pour le moment et il convient donc d'être suffisamment humble pour accepter n'importe quand, n'importe quelle critique.
Ceci est une chose difficile mais il est souhaitable de retrouver l'esprit de ses débuts pour avancer.
RARE VIDÉO
Yamaguchi 13 Jpn other
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10/07/2014
YAMAGUCHI SEIGO... extrait du fascicule I
JE ME PERMET DE REPRENDRE, AFIN DE FAIRE CIRCULER UN PEU PLUS CE DOCUMENT DE FRANCK NOËL, ISSU DE SON SITE :
http://aikido.noel.pagesperso-orange.fr/Dojo.html
PARTIE I
Voici quelques extraits d'un fascicule rédigé par Maître Seigo YAMAGUCHI en complément d'un stage pour gradés animé à l'Aïkikaï de Tokyo en mars 1978.
(Traduction de Hiroko et Franck NOËL).
Poèmes sur le "Do": la Voie.
Extraits des poèmes de Morihei Ueshiba.
"Travailler la vérité, encore et encore, jusqu'à la vérité
Connaître la pure vérité dans sa limpidité profonde"
"Par l'harmonie du Ki, laisser travailler son énergie en toute circonstance
Et s'unir tranquillement avec le monde dans toute sa beauté"
"Se laisser emporter par la respiration du ciel et de la terre issue de Dieu
Laisser ainsi s'exprimer la volonté de Dieu."
Celui qui est sur la Voie de l'Aïki devrait lire ces poèmes nuit et jour afin d'en extraire l'aspiration et le sens profond. Je suis persuadé que non seulement cela procurera des émotions sur l'esprit mais que cela se manifestera aussi par un progrès remarquable sur le plan technique.
Dans ce chant, la moelle épinière de la Voie, la direction fondamentale de l'ascèse, est exprimée de manière concise. Ceci n'est pas une "théorie " de l'ascèse du Budo mais quelque chose qui, en tant que tel, doit servir de guide dans la vie quotidienne. La vérité est à la base du DO et constitue le corps de l'Aïki.
Aïki est la clef de voûte du DO ; la logique de ses principes est également la technique.
L'engagement est la chose importante du parcours ; il faut réfléchir à quelle forme cet engagement doit prendre ainsi qu'aux relations entre la Voie et la technique.
C'est parce que l'âme de la technique ne diffère pas de la norme quotidienne que c'est la Voie. C'est aussi la Voie parce qu'elle ne se limite pas à une technique secrète d'une seule personne élue et que tous ceux qui en ont la volonté peuvent l'atteindre ou, du moins, en détiennent en eux la possibilité.
La Voie c'est aussi un élargissement ou approfondissement de soi-même et elle ne s'arrête pas à la recherche de la Voie : elle porte des fruits.
C'est seulement quand l'esprit et la logique des principes se reflètent dans la technique de manière effective que c'est la Voie. Il est vain de parler de Voie sans technique.
Il est important que celui qui veut parfaire sa technique tienne compte de l'esprit et de la logique des principes, c'est à dire de la Voie.
Une technique qui ne se fonde pas sur la Voie se heurte forcément à un mur ou alors blesse son propre corps : parfois, au cours des recherches personnelles, les efforts peuvent donner des résultats inverses à ceux que l'on visait.
La Voie, sa logique, sont comme inéluctables, comme une évidence et sont naturelles.
La technique s'accomplit comme elle doit s'accomplir, de manière spontanée, naturelle et évidente. C'est ça la technique.
Il ne s'agit pas d'accomplir des gestes ou des choses difficiles. Il importe de faire sérieusement des choses faciles que tout le monde peut faire.
Mais il est en fait difficile de découvrir cela, d'en prendre conscience et de s'en persuader.
La technique n'est pas de faire des choses curieuses ou mystérieuses, et si, parfois elle paraît mystérieuse, c'est qu'elle est trop naturelle et évidente.
Pour accomplir la technique, il faut à la fois de la détermination et l'abandon de son corps. Cette détermination ne vient pas d'un seul coup. Le problème est de savoir quelle forme cet engagement doit prendre et quelle est sa nature.
Jadis, on ne parlait pas de Voie comme par exemple pour le Ken jutsu et le Jiu jutsu. Mais ça n'est pas parce qu'on n'en parlait pas que la Voie n'existait pas.
Elle existait de manière évidente en tant que connaissance du Budo, du Shinto ou du Bouddhisme et c'est pourquoi on se consacrait entièrement à la technique (bujitsu).
Pour nous donc, il ne faut pas se contenter d'invoquer la Voie.
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09/07/2014
GILBERT MILLIAT
Début en Aïkido : en mai 1968 sous la direction de Pierre Almand.
A cette époque, Pierre Almand qui avait créé le premier club d’Annecy en 1964 y invitait les Maîtres japonais pendant tout le mois de juillet pour diriger le premier stage International d’été en France : Maître TAMURA , Maître NAKAZONO , Maître TADA , Maître NORO, Maître ASAI , Maître ITCHIMURA ont dirigé ce stage de 1964 à 1977.
Fonctions : Gilbert passe le 1er Dan en 1972, il succède à Pierre Almand à la direction technique de l’Aïkikaï d’Annecy en 1973.
Moniteur Fédéral FFJDA en 1975 - Brevet d’État 2ème degré depuis septembre 1975
Délégué technique Régional Dauphiné - Savoie de 1975 à 1981
Diplôme Fukushidoin F.E.A en 1981
Animateur Technique National puis Chargé d’enseignement National FFAB depuis 1981.
Directeur technique de l’Aïkikaï de Cran-Gevrier depuis 1982.
Assistant Technique de la Fédération Espagnole : A.E.T.A (Asociacion Espanola de Técnicos de Aïkido) depuis 1992.
ACTUELLEMENT 7ème Dan
En janvier 2013, il reçoit le titre de Shihan.
biographie du site : http://www.aikikaidethones.fr
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08/07/2014
MITSURU SOBUE
1943 | Naissance a Nagoya. | |
1964 | Inscription au club d’Aïkido de l’université d’études supérieures d’Aichi (Aichi Gakuin Daigaku). | |
1965 | Reçoit le 1er dan du fondateur Morihei Ueshiba. Devient le 3ème responsable des relations publiques du club. Participe à la rédaction des statuts de l’association des clubs universitaires d’Aïkido de la région Chubu. Départ pour les États-Unis de Mitsunari Kanai Shihan, envoyé par le Hombu Dojo pour enseigner à Nagoya. |
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1966 | Reçoit le 2ème dan du fondateur Morihei Ueshiba. Après avoir fini ses études, il continue l’entraînement à la section Aïkikaï de Nagoya, au YMCA Nagoya, ainsi qu’au club d’Aïkido du journal Asahi Shinbun. Départ pour l’Angleterre de Kazuo Chiba Shihan, envoyé par le Hombu Dojo pour enseigner à Nagoya. Sobue Shihan reçoit alors l’enseignement de Norihiko Ichihashi Shihan et de Nobuyuki Watanabe Shihan venus à Nagoya en remplacement. |
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1969 | Reçoit le 3ème dan du 2ème Doshu Kishomaru Ueshiba. Devient responsable de l’enseignement de la section Aïkikaï de Nagoya et du YMCA Nagoya. | |
1979 | Reçoit le 4ème dan du 2ème Doshu Kishomaru Ueshiba. | |
1982 | A partir de cette année il suit l’enseignement de Seigo Yamaguchi Shihan jusqu’à la mort de ce dernier. Il s’entraîne a l’université de Nagoya, l’université Meiji, au centre sportif de Nerima et au Zoshukan de Shibuya. | |
1984 | Devient co-administrateur de la section Aïkikaï de Nagoya. Préside la réunion annuelle des ceintures noires. | |
1985 | Reçoit le 5ème dan du 2ème Doshu Kishomaru Ueshiba. | |
1987 | Étudie le style de sabre “Yagyuu Shinkage ryu” auprès du 21ème soke, Nobuharu Yagyuu. | |
1990 | Afin d’étudier les techniques de Seigo Yamaguchi Shihan sur Nagoya, il crée l’association “Meirin-Juku” dont il est le représentant. Les entraînements ont lieu au centre sportif de Tsuyuhashi. | |
1993 | Reçoit le 6ème dan du 2ème Doshu Kishomaru Ueshiba. | |
1994 | Participe au séminaire spécialement organisé pour les 70 ans de Seigo Yamaguchi Shihan. | |
1996 | Après avoir enseigné au Hombu Dojo jusque dans ses derniers jours, Seigo Yamaguchi Shihan décède d’une maladie chronique qui s’est subitement aggravée. La même année, Sobue Senseï invite Seishiro Endo Shihan à Nagoya pour un séminaire de recherche qui sera organisé chaque année depuis lors. |
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1998 | Est nomme responsable de la section Aïkido de “L’Open Collège”de l’université d’études courtes Nagoya Bunka Tanki Daigaku où il enseigna 2 ans. | |
1998 | En août, il ouvre son Dojo “Meirin-Juku Dojo” au 3-8-8 kanayama, Nakaku Nagoyashi dont il est toujours responsable, avec pour objectif d’approfondir l’étude des techniques de Seigo Yamaguchi Shihan. | |
2005 | Reçoit le 7ème dan du 3ème Doshu Moriteru Ueshiba. |
tiré du site : http://aikido.or.tv/french_page/
Meirinjuku Summer Camp 2012
LIENS SUPPLÉMENTAIRES SUR MITSURU SOBUE
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07/07/2014
TAMURA SENSEÏ - INTERVIEW
Voilà un article d'Eric Grousilliat tiré de son site :
Budo Shugyosha 武道修行者
un site très intéressant avec des articles pointus et une réflexion sur la pratique des Arts Martiaux.
Cet article est consacré à TAMURA Nobuyoshi, son parcours, ses souvenirs... de même qu'O Senseï a fait évoluer sa pratique d'après guerre, Tamura Senseï a introduit dans sa pratique préparatoire des exercices de différentes disciplines bons pour lui.
Pour lire cet article, cliquer sur le lien ci-dessous :
"Tamura senseï, paroles précieuses"
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05/07/2014
Norihiko ICHIHASHI
Norihiko ICHIHASHI est né en 1940 à Tokyo. Il commence l'Aïkido en avril 1958 et intègre l'Hombu Dojo Aïkikaï au début des années 1960.
En tant que 4°Dan, il enseigne au camp militaire américain de Zama, qui regroupe les militaires américains et leurs familles.
Après le départ de Nobuyoshi TAMURA en France, il participe au journal "AIKIDO SHIMBUN" une newsletter publiée par l'Aïkikaï Hombu Dojo, qui relate les événements au sein du Dojo.
En 1965, il remplace Seiichi SUGANO, parti pour l'Australie, au Dojo de Tachikawa, puis Kazuo CHIBA, envoyé en Angleterre, au Dojo de Nagoya.
Son Aïkido bien que puissant utilisait un minimum d'efforts, ce qui attira beaucoup de pratiquants. Il fut un enseignant suivi du Hombu Dojo.
Norihiko ICHIHASHI décéda le 4 mars 2001.
Il était 8°Dan Shihan
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04/07/2014
JAPAN EXPO 2014
15ème ANNIVERSAIRE pour la Japan Expo, cette année une journée de plus de festival.
L'édition 2014 a débuté le 2 juillet et se terminera le dimanche 6 juillet.
Programme 2014
Au programme bien sûr jeux vidéos, mangas animés, concerts, cinéma, culture pop, traditions et arts martiaux entre autres... et bien sûr toutes les animations et initiations...
cliquer sur les liens sous les photos
Kyûdo
Kendô, iaidô, chanbara, naginata & jôdô
Karate-do
ET bien d'autres disciplines martiales...
MAIS AUSSI....
l’oshibana
l'Origami
ET AUSSI...
CLIQUER SUR LE LIEN POUR VOIR
toutes les animations
03/07/2014
EXPOSITION: Samouraï 1 000 ans d’histoire du Japon.
Samouraïs du domaine de Satsuma durant la guerre de Boshin
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Du 28 juin au 9 novembre 2014, une exposition célèbre les 1000 ans d'histoire du Japon à travers la castre guerrière des samouraïs.
Celle-ci se déroule à Nantes au Château des Ducs de Bretagne,
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Le samouraï et son code d'honneur fascinent toujours autant. Cette exposition répond aux attentes de la plupart, en retraçant son histoire, sa place et sa légende durant l'histoire du japon.
De nos jours encore, le célèbre "TRAITE DES CINQ ROUES " écrit par l'un des plus grand samouraï de l'histoire du Japon, Miyamoto Musashi, transcende la violence pour devenir une philosophie de vie et un traité d'application de la résolution du monde des affaires à travers l'esprit du katana...
source photo Exposition Samouraï - © Bernard Renoux/LVAN
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L'exposition rassemble près de 450 objets de l'armure du XVI siècle au manga contemporain. Ces objets, armures, casques, masques, kimonos, sabres, arcs, lances … mais aussi des objets précieux du quotidien, des sculptures religieuses, des textiles, des portraits de samouraïs, des documents d’histoire, etc. proviennent de nombreux musées et collections privées japonais et français, afin d'éclairer un peu plus notre imaginaire de ses valeureux hommes en temps de guerre comme en temps de paix.
Plusieurs ateliers sont proposés pour familles et enfants à partir de 5 ans comme fabriquer sa propre bannière, le « sashimono ».
02/07/2014
JEU DE GO
Originaire de Chine, ce jeu arriva au Japon au VIe siècle par l'intermédiaire du bouddhisme chan. Puis il effectua une ouverture vers l'Occident, mais ce n'est qu'à la fin du XXe siècle qu'il prit un essor mondial.
En Chine, on trouve les premières références écrites à un jeu qui pourrait être le go dans les Annales des Printemps et des Automnes (entre 722 et 481 av. J.-C.). Plus tard, Confucius (-551 – -479) mentionne le go dans ses Entretiens.
Jeu de go en Chine sous la dynastie Song, Xe siècle
Au Japon, les moines bouddhistes, auxquels on interdit la musique et les jeux de hasard, obtiennent le droit de jouer au go, qui n'est pas considéré comme un jeu de hasard.
Parmi les samouraïs, le jeu de go se développe comme entraînement à la stratégie militaire.
En 1578, le daimyo Oda Nobunaga invite à Edo le moine Nikkai, un joueur réputé, pour l'affronter. Impressionné par la force de Nikkai, il lui accorde le titre de Meijin (Maître) qui deviendra par la suite l'un des grades les plus prestigieux du monde du go. Nikkai est nommé instructeur d'Oda Nobunaga.
En 1590, Toyotomi Hideyoshi organisa le premier tournoi officiel pour désigner le plus fort joueur du pays. Honinbō Sansa – tel est le nouveau nom de Nikkai – remporte ce premier titre. Les autres joueurs sont alors classés par rangs, selon le système nouvellement créé des dan.
Un tryptique de Kuniyoshi (1843)
Les joueurs absorbés par le jeu n'ont que faire des esprits malfaisants venus les perturber.
Par Ieyasu Tokugawa en 1603, le go connaît un développement ininterrompu, qui dure plus de deux siècles et demi. Grâce à la protection du shogun, le go acquiert un statut officiel et devient une institution gouvernementale.
Une estampe de Kuniyoshi (1844)
Ce système de grade conduit à l’élévation du niveau du jeu japonais des deux plus grands joueurs de cette période, Honinbō Dōsaku et Honinbō Shūsaku, qui furent tous deux nommés Kisei (« saint du go »).
Honinbo Shusaku
Une partie de go se déroule sur un tablier, le goban, sur lequel est tracée une grille de 19 lignes horizontales par 19 lignes verticales, qui déterminent 361 intersections.
Chacun des deux joueurs place des pions noirs et blancs, appelés pierres, à tour de rôle, sur les intersections du goban.
Les pierres traditionnelles de luxe étaient en ardoise pour les pierres noires et en coquillage pour les pierres blanches. Aujourd'hui, le matériau le plus courant est le verre coloré, mais on en trouve en différentes autres matières : plastique, bois, mais aussi jade, agate et autres pierres semi-précieuses.
Les pierres sont conservées dans des bols, qui eux aussi vont du bois au matériaux précieux.
Depuis 1920, le temps de partie est limité et le décompte se fait avec une horloge identique aux pendules d'échecs.
Le but est de former des territoires, ensembles d'intersections vides contrôlés par le joueur. Noir commence en déposant sur la grille vide une pierre de sa couleur. Puis, à tour de rôle, les joueurs posent une nouvelle pierre sur une intersection vide du goban. Il est permis de passer son tour mais quand les deux joueurs passent consécutivement, la partie est terminée. Les pierres adjacentes de même couleur sont connectées et forment une chaîne. À la fin de la partie, il reste des pierres qui sont impossibles à capturer et qui ainsi délimitent des territoires. On compte un point par intersection libre dans chaque territoire et un point pour chaque prisonnier (pierre prise ou morte) capturé (habituellement, pour faciliter le décompte, les prisonniers sont placés dans le territoire de l'adversaire). Le vainqueur est celui qui obtient le plus de points.
Les compétitions de go sont composées principalement de tournois et de championnats. Des compétitions concernent spécialement les joueurs professionnels.
Malgré ses règles simples, le jeu de GO à un haut niveau révèle une grande richesse combinatoire et une profondeur stratégique liée à l'immensité des possibilités de l'esprit humain.
source wikipedia
Estampes japonaises et Go
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