Mary Heiny

Mary Heiny  a commencé  en 1965 après avoir vu O Sensei enseigner au Hombu Dojo à Tokyo, au Japon.

Elle étudia au Hombu Dojo  de 1968 à 1973 avec les élèves directs de O Sensei ainsi qu'avec Hikitsuchi Sensei, à Shingu,

Elle  retourna aux États-Unis et commença à enseigner à l'Université de Californie à Santa Cruz.

En 1976, elle part pour Seattle et ouvre une école d'Aïkido.

Invitée à l'Aïkikaï Ottawa au Canada en 1987, elle développa le club pendant trois années, puis se consacra à sa formation personnelle ainsi qu'à l'enseignement à travers des séminaires au Canada, aux États-Unis et en Europe.

En 2001, Heiny Sensei revint à Seattle.

Mary Heiny insiste sur le message de paix de O Sensei afin qu'à travers la pratique nous prenions conscience de l'interdépendance de chacun avec son milieu, pour vivre en harmonie mutuelle avec notre voisin, car nous faisons tous partie de la même famille humaine.

Durant ses séminaires, elle dispense ses connaissances également du shinto, de la philosophie bouddhiste, de la culture japonaise et de la communication non violente.

 

Elle est actuellement 6ème Dan.

Dans un texte sur sa page facebook, elle raconte

"que son Maître Hitkitsuchi lui avait dit que O Sensei enseignait que l'Aïkido nourrit chaque personne dans cinq domaines :

1) la compréhension KI (ki-iku)

2) l'amélioration des connaissances et de la sagesse à travers l'étude et de l'expérience (chi-iku)

3) le renforcement et la purification de notre corps (tai-iku)

4) l'accroissement de notre compréhension du comportement éthique (toku-iku)

5) la création de sensibilités sociales (jo-shiki)"

 

BIOGRAPHIE ISSUE DE SON SITE

http://www.maryheiny.com

 

Mary Heiny Demonstrates Iriminage

 

Mary Heiny Sensei Aikido Principles and Techniques

Mary Heiny Sensei 6th dan.AVI

 

PATRICIA HENDRICKS

Patricia Hendricks est née en 1955 et a commencé l'Aïkido à l'université en juin 1974.Son  premier professeur fut Mary Heiny qui étudia avec O Sensei en 1968 puis au Hombu Dojo ainsi qu'avec Hikitsuchi Sensei jusqu'en 1973. Ensuite, elle rencontra Stanley Pranin et pratiqua avec lui jusqu'en 1977. Elle étudia également avec Bruce Klickstein à Oakland puis avec William Witt.
La même année, elle partit au Japon, à Iwama pour étudier avec Saito Sensei et devint Uchi Deshi. En 1979, elle rentra à Oakland. Régulièrement pendant les neufs années suivantes, elle retourna à Iwama pendant de brèves périodes. Entre temps, elle obtint un diplôme de langues orientales en japonais. En 1984, elle fonda l'Aïkido de San Leandro. En 1988, elle voyagea et enseigna durant six mois en Europe, puis rejoignit son Maître jusqu'en 1990.

Avec Saito Sensei en 1988 à Iwama

Elle participa également à la démonstration de la All-Japan à Tokyo, en 1992 et fut la première femme à y participer en tant qu'uke. Elle cumulera six années en tant qu'Uchi Deshi. Saito Sensei lui décerna un Menkyo Kaiden pour l'étude des armes ainsi que l'autorisation de dispenser des grades aux USA. Elle dirige l'Association Iwama Aïkido Californie.

Patricia Hendricks est 7ème Dan, Shihan.

Elle reçu ce 7ème Dan du Doshu Moriteru Ueshiba en Janvier2012.

 

 

 

All Japan Aikido Demonstration 1994 Morihiro Saito

uke Patricia Hendricks

 

Patricia Hendricks Sensei at Takemusu Aikido New Mexico - Santa Fe, NM - May 2012.

 

 

Pat Hendricks seminar 2011

 

 

 

Li Hongbo

 

 

cliquer sur les photos pour agrandir

L'artiste Chinois Li Hongbo assemble des milliers de feuilles de papier, parfois plus de vingt mille, collées à des endroits stratégiques afin de pouvoir les étirer. Le bloc obtenu est sculpté, initialement avec une scie circulaire puis poncé au papier de verre pour finir. Comme un bloc de plâtre, sauf que celui-ci peut se déformer à volonté et revenir à sa position initiale. L'extension est semblable à un déploiement d'accordéon. Le résultat est époustouflant, bluffant... A vous de juger !

 

 

Li Hongbo | Out Of Paper

 

Les sculptures sur papier déroutantes de Li Hongbo

 

Sculptures en papier extensible...Li Hongbo - Pure White Paper

 

 

 

 

 

Schoeni Art Gallery, Artist Workshop Series, The Making of Paper Art by Li Hongbo

 

 

Les exercices préparatoires

 

Les exercices préparatoires sont souvent trop peu faits, pensant que c'est une perte de temps, mais en réalité, c'est l'inverse : la préparation n'est pas simplement physique mais aussi mentale et spirituelle. Être pleinement conscient de notre présence durant ce travail est déjà un grand pas sur le chemin de notre voie. Apprendre à concentrer le souffle dans le hara durant les exercices respiratoires aura une répercussion lors de la mise en œuvre des techniques ; de même, apprendre à diriger notre énergie sera utile également. Les exercices peuvent être variés, il en existe d’innombrables, mais en général, ils doivent inclure le corps entier. Durant ce temps, le calme engendré par la pratique doit induire notre présence dans le mouvement.

 

Ameno Tori Fune, le fameux mouvement du rameur, ponctué des sons Ei-Ho, Ei-Sa et Ei-Ei doit permettre à notre corps de se charger en énergie, en la concentrant au niveau du Seika Tanden .

Furi Tama, qui s'exécute entre chaque changement de rythme du mouvement précédent, permet à l'énergie de parcourir tout notre corps.

Les mouvements d'assouplissement se font également avec la réelle intention qu'ils profiteront à notre corps et non comme des exercices répétitifs sans autre vue. Chaque articulation peut être sollicitée, afin de réveiller notre corps à la pratique qui va suivre... une quinzaine de minutes doivent être suffisantes pour cela.

 

 

Sur le PDF qui suit, Philippe GRANGE nous dévoile la méthode qu'utilisait Okumura Shigenobu Sensei à l'Aïkikaï, comme préambule à la pratique.

 

Cliquer sur la photo ci-dessous pour acceder au PDF

 

Shigenobu Okumura Sensei,

November 1994, part 1à 4

exercices préparatoires avant une pratique

 https://www.youtube.com/watch?v=u1QarHDaac8

 https://www.youtube.com/watch?v=ZcvFVQt8Q-8

https://www.youtube.com/watch?v=FQPDyipTRXw

https://www.youtube.com/watch?v=Rq-Rns0AQQ8

 

 

Lire aussi le PDF  de Christophe Page, 5ème Dan FFAB

inspiré par Tamura Sensei

" ICI "

 

Louis Van Thieghem

Louis Van Thieghem est né le 13 août 1951 à Bruxelles.

 

Il débute l'Aïkido en 1975.

 

Il obtient son Shodan devant Maitre Tamura en 1979, puis c'est devant Sugano Shihan qu'il présentera ses 5 autres Dans.

 

Il fut nommé Shihan par le Hombu Dojo avec recommandation de Maitre Sugano.

 

Louis Van Thieghem Shihan est membre de la commission fédérale des grades autant au sud qu'au nord du pays.

 

Il est maître de stage reconnu par l'ADEPS.

 

Il a obtenu l'autorisation du  Hombu Dojo de tenir des examens Aïkikai.

 

Maitre Van Thieghem est le directeur technique de nombreux Dojos en Belgique et surtout de l'AMA TSU CHI.

 

Il est également, sur recommandation de Sugano Senseï, directeur technique pour la Crimée, le Cameroun ainsi que de la "Yamato Aïkikaï Aïkido Fondation" en Australie.

 

 

Van Lierde Paul / Seiichi SUGANO /Van Thieghem Louis

 

photo du site : http://www.shugyodojo.be

 

 

En plus d’être un élève fidèle de Sugano Shihan, il fut l'élève de Dedobbeleer Senseï dont il honore la mémoire chaque année par un stage commémoratif.

 

Il continue de dispenser fidèlement l'enseignement de ses Maîtres tout au long de l'année par des stages et il est l'animateur du séminaire d'été à Maredsous.

 

Ce séminaire est très cher à Maitre Sugano.

Il est actuellement 6°Dan Aïkikaï

Biographie issue du site http://www.amatsuchi.be

 

 

Louis Van Thieghem Shihan Aikido

 

 

 

 

 

Луи Ван Тигем (Louis Van Thieghem)Семинар Евпатория 26-30.09.2012г.

 

 

 

 

 

 

Shigenobu OKUMURA

Shigenobu OKUMURA est né à Otaru en 1922 sur l'île d'Hokkaido, puis vers trois ans, il part avec sa famille en Mandchourie, son père y étant muté pour son travail.

Autour de 1933, sa mère prit des cours d'auto-défense avec Aritoshi MURASHIGE et Yoichiro INOUE, des élèves de Morihei Ueshiba. A l'époque, il n'était pas attiré par l'Aïkibudo mais par le Kendo.

Il rentre à l'Université de Kenkoku en 1938 et étudie l'économie ainsi que le chinois et le russe.

Il commença ainsi le Kendo mais également l'Aïkibudo et le jukenjutsu (baïonnette), qui faisaient partie des classes régulières. Il débuta avec Kenji Tomiki, puis rencontra Morihei Ueshiba un an plus tard, lors de sa visite à l'université de Kenkoku.

O Sensei viendra régulièrement chaque année jusqu'en 1943 ; il était toujours accompagné et assisté de Inoue Yoichiro, virtuose aussi en aïki. En 1942, une manifestation réunit plusieurs des plus hauts représentants d'Arts Martiaux du Japon, pour la commémoration du dixième anniversaire de la fondation du Mandchoukouo, l'état "marionnette" créé par le Japon lors de l'occupation de la Mandchourie de 1932 à 1945. O Sensei ainsi que ses uke Inoue, Yonekawa, Tenryu et Tomiki, fit une impression phénoménale, dépassant les autres prestations de très haut niveau...

DEVANT SHIMBUDEN DOJO EN MANDCHOURIE 1942

Morihei Ueshiba & Kenji Tomiki au premier plan

au 2°rang, second à droite: Shigenobu Okumura

De 1945 à 1948, il sera prisonnier en Sibérie, suite à la défaite du Japon, où il servira d'ailleurs d'interprète ayant étudié le russe à l'université. Il est libéré en juillet 1948 et s'installe en Hokkaido.

Régulièrement, il rentrait de Mandchourie à Tokyo et étudiait au Kobukan... A l'époque, il y avait Kanshu Sunadomari ,Toshinobu Matsumoto, Koichi Tohei et Kisaburo Osawa qui arriva en septembre 1940.

En 1950, Shigenobu OKUMURA  déménagea et enseigna à l’Aïkikaï Hombu Dojo de Tokyo et participa activement au développement de l’Aïkido d'après-guerre.

Il fut Directeur de la Fédération Japonaise d'Aïkido.

En 1973, il écrivit un livre intitulé "Aïkido"

Il fut responsable des débutants au Hombu Dojo durant de nombreuses années.

PHILIPPE GRANGE ayant pratiqué avec lui à l'Aïkikaï rajoute :
" l'épreuve de passage de grades revêtait avec lui un aspect particulier :
- un premier Sensei notait les Kyu
- un autre plus ancien notait les Dan
- enfin, Maître Okumura donnait son avis sur le plan global (esprit,engagement...)"

 

Shigenobu OKUMURA Shihan 9ème Dan mourut le 20 août 2008, à 86 ans.

 

 

 

Shigenobu Okumura Sensei,

25 July 1993, part 2

 

 

 

 

 

Du 5 au 11 février a eu lieu le 66ème Festival de la neige à Sapporo, sur l'île d'Hokkaïdo au Japon.

Le premier Festival  a eu lieu à Odori Park en 1950, avec seulement six statues de neige faites par les élèves de l'école locale.

En 1972, l'année des Jeux olympiques de Sapporo, le Festival de la neige fit découvrir ce festival et l'ouvrit au monde.

Pour ce Festival 2015, deux cents sculptures de neige et de glace ont réjoui les visiteurs.

 

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Le Festival de la neige s'étale sur trois sites :

Le site principal est le site Odori, avec d'immenses sculptures de neige ainsi que d’innombrables plus petites...

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Pendant

Après

Pendant

Après

. Susukino, le plus grand quartier des divertissements de Sapporo, présente une centaine de sculptures de glace  et...

 

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Tsu Dome permet de se divertir avec des pistes de rafting de neige et de luges ainsi que des sculptures de neige.

Sapporo Snow Festival 2015

 

 

 

 

TENRYU

Tenryu (1903 - 1989)

Saburo WAKUTA plus connu sous le nom de " Tenryu " fut un célèbre lutteur né en novembre 1903. Il intégra l'écurie de Sumo Dewanoumi en 1920. En 1930, il devient Sikewake, un haut grade dans la discipline, mais se retira peu de temps après en 1937 en ayant tenté de réformer l'institution féodale du Sumo. Il part en Mandchourie en 1938 et y développe le Sumo en parallèle de son travail de professeur d'éducation physique. Il rencontra Morihei Ueshiba en 1939 et devint l'un de ses élèves.

Biographie de Tenryu :

cliquer sur la photo ci-dessous pour lire le pdf

 

O SENSEI AVEC TENRYU

 

L'article qui suit est tiré du magazine " BUDO"ou KYOIKU BUDO successeur de "Dojo, Arts Martiaux". N'ayant que cet article et pas le magazine complet, je ne peux vous dire la date de parution, sans doute autour de 1994.

Il traite de la rencontre de O Sensei avec Tenryu, qui fut un élève surdoué de Morihei Ueshiba.

LES POUPEES KOKESHI

 

Les poupées Kokeshi sont originaires du nord de l'île de Honshu, plus précisément de Tohoku. Elles étaient fabriquées par des artisans ébénistes ou kiji-shi. Le bois devait être séché entre 1 et 5 ans pour obtenir la bonne densité. La fabrication est artisanale et traditionnelle bien que l'on trouve maintenant des Kokeshi venant de Chine, en plastique.
Leur fabrication remonte à plus de 150 ans, pendant la période EDO. C'est une institution culturelle japonaise.

Les poupées Kokeshi n'ont ni bras ni jambes, le corps est cylindrique et la tête assez large.
Il existe plusieurs versions de leur apparition :
tout d'abord, elles étaient à l'origine vendues comme souvenirs aux personnes visitant les sources d'eaux chaudes de la région ; puis elles devinrent des cadeaux pour les enfants... Il est aussi fait référence à une période plus sombre au début du XIXème siècle, où la misère était effroyable et où les femmes préféraient tuer leurs enfants pour leurs éviter les souffrances d'une mort certaine. Les poupées devenaient donc un rappel du sacrifice de chaque vie pour la survie des autres.
Actuellement, c'est un présent d'amitié et d'amour pour la personne la recevant.

On peut distinguer deux groupes :
Les Dento Kokeshi :
traditionnelles qui respectent des formes et couleurs définies depuis plusieurs siècles et qui sont toujours fabriquées dans la même région.

Les Shingata kokeshi :
version moderne qui laisse une liberté plus grande à l'artiste. Ces poupées sont très appréciées car elles sont plus colorées et l'inspiration du sculpteur donne parfois des poupées originales. Elles sont apparues vers les années 50.

 

La qualité du bois est importante, souvent en cornouiller mais aussi en châtaigner et cerisier.
On trouve aussi bien des Kokeshi faites en une pièce qu'en deux la tête et le corps assemblés.

 

 

 

 

BIDORI... Contes et légendes

Cette légende populaire japonaise nous appelle à cultiver les actions positives plutôt que de se laisser aller aux instincts primaires où l'avarice, la cupidité et la jalousie brouillent nos perceptions et nous entraînent vers la décadence de notre condition sur Terre.
Il existe plusieurs versions de cette fable, dont une où c'est la femme du vieil homme qui coupe la langue de Bidori.

 

 

. Un vieux couple s’est pris d’affection pour un moineau qu’ils ont appelé Bidori et qu’ils nourrissent quotidiennement.

 

 

Un jour, leur voisine met de la fécule à sécher dans son jardin et Bidori qui passait par là la mange. Furieuse, la femme se saisit de l’oiseau et lui coupe la langue pour le punir. Blessé et meurtri, Bidori s’enfuit alors dans la forêt. Le soir, lorsque le couple rentre des champs il s’aperçoit que Bidori ne vient pas à leur rencontre comme d’habitude. Inquiets, ils le cherchent toute la soirée et ils finissent par aller questionner leur voisine en dernier recours. Cette dernière leur raconte alors l’histoire en ricanant et fort inquiet, le couple décide de partir à sa recherche en sillonnant toute la région. Ils finissent par retrouver leur compagnon dans la forêt après de longues recherches et ce dernier les invite à passer un bon repas avec lui.  Au moment de se quitter, Bidori leur dit vouloir leur faire un cadeau et leur présente deux malles, une grande et très lourde et une autre plus petite et leur demande d’en choisir une.

 

 

Le vieil homme choisit la plus légère, beaucoup plus facile à transporter pour quelqu’un de son âge, et retourne chez lui avec sa femme. Arrivés chez eux, ils ouvrent la malle et constatent avec surprise qu’elle regorge de richesse.  Leur voisine envieuse décide alors de rendre également visite à Bidori et lui dit être très heureuse de le revoir . Au moment de partir, Bidori lui propose aussi d’emporter une malle avec elle et la vieille femme cupide choisit la plus grosse et la plus lourde. Lorsqu’elle l’ouvre, des démons fantômes et des serpents se jettent sur elle et la dévorent.

 

 

 

 

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