08/03/2014
PAUL MULLER
Paul Muller, né en 1947, débute l'Aïkido en mai 63 avec Fernand SIMON, à Strasbourg.
Nakazono Senseï ainsi que Noro Senseï venaient souvent enseigner à Strasbourg pour des stages d'une semaine. En 1964 Tamura Senseï, arrivé en France, animera également des stages intensifs de 4 semaines en été avec Nakazono Senseï.
Quand Nakazono Senseï part pour les États-Unis, CHIBA Senseï, installé en Angleterre, vient aider Nobuyoshi Tamura.
C'est durant un séjour au HOMBU Dojo en 1986 qu'il rencontre NISHIO Senseï et suit son enseignement de 1986 à 2005 en tout en pratiquant régulièrement à l’Aïkikaï Hombu Dojo à chacun de ses voyages à TOKYO.
NISHIO Senseï viendra 12 fois en stage officiel en France, invité par la FFAAA, sous sa responsabilité, de 1989 à 2000.
Actuellement 7° Dan.
Paul Muller et ses Maitres
POUR AGRANDIR CLIQUER
INTERVIEW DE PAUL MULLER PAR AÏKIDOJOURNAL
CLIQUER SUR L'IMAGE CI-DESSOUS
suite partielle (cliquer sur l'image)
PAUL MULLER PARLE DE SON MAÎTRE NISHIO SENSEÏ
CLIQUER SUR L'IMAGE CI-DESSOUS
PLUS D'UNE CENTAINE DE VIDÉOS DE PAUL MULLER SUR CE LIEN
EN DÉVELOPPANT"AFFICHER PLUS"
http://www.youtube.com/channel/UCNxVEb4h9aMRYyi_gzyco3A
http://www.dailymotion.com/playlist/xw8m3_aikidorosheim_p...
00:11 Publié dans articles, Blog, liens, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer | Facebook |
07/03/2014
MA AI
Ma ai correspond en premier lieu à la distance d'espace-temps entre les deux partenaires. C'est une notion assez complexe à définir car elle inclut beaucoup de paramètres. La distance, bien sûr, qui est le plus visible et qui varie continuellement si les deux partenaires sont en mouvement ; cette distance est donc le premier paramètre à gérer, mais aussi le temps nécessaire à combler cette distance pour toucher le partenaire. Cette distance prend en compte également le fait qu'il y ait ou non présence d'armes, la maîtrise de chaque pratiquant dans l'attitude mentale face à une agression et aussi le niveau de pratique de chacun... Le Ma ai peut être très court ou long, tout dépend de notre maîtrise de l'espace temps, nous savons qu'en fonction du niveau, nous avons une autre approche de cette notion : chez un débutant, même une longue distance paraît trop courte pour réagir, alors que pour un pratiquant plus ancien, elle n'a pas le même impact. Tout réside dans la conscience de ce vide qui existe comme par exemple dans la respiration, le moment entre l'inspiration et l'expiration, ce temps réel peut être perçu différemment par les individus suivant leurs niveaux de pratique ; il peut être étendu à l'infini par les maîtres et nous paraître immensément court. Et pourtant, il existe et peut être étendu... Le Ma ai est de même nature, c'est donc un paramètre complexe, qu'il faut affiner au quotidien dans la pratique afin de ne faire plus qu'un avec le partenaire car si nous brisons ce lien avec le partenaire, il devient impossible martialement parlant de réaliser une technique correcte. Bien sûr, nous pourrions avoir la sensation de" passer" la technique mais si le partenaire est vigilant, il devrait nous faire remarquer la faille. Bien souvent dans nos clubs, avec l'habitude, la répétition, la complaisance, nous en oublions le principal... Le Ma ai est donc l'équilibre qui se crée dans le conflit permettant de le gérer. Souvent nous introduisons la notion d'Atemi qui nous permet de vérifier le bon positionnement.
Dans le livre de Maître Tamura "AÏKIDO", il en parle ainsi :
"Le ai de Ma ai est le même que le ai de aïkido, avec le sens de faire Un, mettre en ordre, harmoniser... Ma ai est donc... l'espace qui naît à la fois du cœur et de l'esprit, de soi-même et de l'autre, et les englobe tous les deux dans une évolution constante de la position la plus avantageuse.
La position d'où il est facile d'attaquer ou de se défendre. Le Ma ai n'est donc pas seulement une notion de distance ; il faut y inclure le mouvement des cœurs dans l'espace. Si j'ai peur, l'espace me semble trop petit, si j'ai trop confiance en moi, l'espace semble grand."
Un Ma ai maîtrisé ne laisse aucune possibilité d'action ! Pour preuve, ce film avec O Senseï où Maître Tamura s'évertue à trouver une possibilité de coupe sur son Maître.
La vidéo est de mauvaise qualité, mais largement impressionnante par la maîtrise d'O Senseï.
Voici une traduction TRÈS INTÉRESSANTE de G.Bresset (pratiquant de Kendo 6°Dan) d'un extrait du guide du kendo, sur la notion de Ma ai en kendo
CLIQUER SUR L'IMAGE POUR ACCÉDER AU PDF SUR LA NOTION DE MA AI.
trouvée sur le site http://www.seidokan-kendo.org/
06/03/2014
Jules Brunet ...Le dernier samouraï !!!
Jules Brunet est né en 1838 à Belfort. Officier militaire français, affecté dans le 3° régiment d'infanterie, il se fait remarqué par sa bravoure et ses qualités militaires durant l'expédition mexicaine qui avait pour objectif de mettre en place au Mexique un régime favorable aux intérêts français. Il reçoit même la Légion d'honneur à son retour.
Début novembre 1866, il fait partie de la mission envoyée au Japon sous les ordres du capitaine Jules Chanoine et qui arrive à Yokohama début janvier, afin d’instruire l’armée du shogun Yoshinobu Tokugawa pour contrecarrer les vues britanniques et soutenir le shogun, qui vient de subir les représailles des autres Occidentaux après une vague d’attentats à l’encontre de leurs résidents et de leurs comptoirs... La Grande-Bretagne aide quant à elle le nouvel Empereur Meiji .
En novembre, le shogun Yoshinobu Tokugawa abandonne sa fonction au profit de l'Empereur Meiji avec l'espoir d'installer un gouvernement avec les daimyos, seigneurs locaux. En mars 1876, le gouvernement japonais supprime la classe des bushi et les rentes des samouraïs et interdit le port du sabre et du costume traditionnel. Cette mesure qui vise les samouraïs provoque la révolte d’anciens guerriers de la région de Kumamoto.
Ces samouraïs, inquiets de perdre leur influence, renversent ce nouveau modèle et Yoshinobu Tokugawa est poussé à prendre les armes avec eux. Il s'ensuit la guerre du Boshin : les troupes de l'Empereur armées par les concurrents écrasent l'armée du shogun. La France doit rapatrier la mission Chanoine.
De son côté, Brunet, empreint d’une éthique toute militaire refuse de rentrer afin de continuer à « servir la cause française en ce pays », car il estime de son honneur de ne pas abandonner le shogun et ses fidèles samouraïs, des frères d’armes qu’il avait instruits. Huit officiers français feront de même. Le shogun p,our mieux résister, se retranche sur l'île de Hokkaidō, et fonde le 25 décembre 1868, l’éphémère République d’Ezo dont Takeaki Enomoto est élu Président. Brunet, conseiller militaire du ministère de la guerre, organise la défense et reprend l’instruction des soldats. En infériorité écrasante, ils doivent capituler.
Brunet et les officiers français sont récupérés juste à temps par un aviso envoyé pour les soustraire aux représailles des vainqueurs. Officiellement, la France félicite le Mikado d’avoir rétabli l’ordre dans le pays mais n’acceptera pas de rendre les honneurs à l’officier qui a aidé les rebelles.
Jules Brunet finira Général. Il est mort le 12 août 1911 à Fontenay-sous-Bois.
Jules Brunet a en partie inspiré le personnage Nathan Algren interprété par Tom Cruise dans le film Le Dernier Samouraï (2003) d’Edward Zwick
DOCUMENTAIRE
LE FILM
EN FRANÇAIS
05/03/2014
SAMURAÏ BD
Samuraï est une série BD de Di Giorgio (scénariste), Genêt (dessinateur). Takeo, un samouraï, quitte son monastère dans lequel il a grandi après que son frère l'y ait déposé dix ans plus tôt. Il entreprend un voyage avec son ami Shiro, afin de le retrouver, se sentant prêt pour cette aventure. En route, il protège une petite Coréenne, Natsumi, qui vient de résoudre un casse-tête, le "coeur du prophète" soit-disant irréalisable sauf, selon une légende, par l'élu.
16 ans plus tôt, le général Akuma a découvert par hasard la nécropole maudite où est enfermé le caveau du XIIIe prophète ; il semble décidé à trahir l'Empereur. La vie éternelle lui est alors promise s’il trouve l’élu, le « Sang Sacré », et l’offre en sacrifice à ce dieu puissant. L'Empereur lui-aussi connaît cette prophétie et cherche...
Le groupe devra fuir les forces sombres à leur poursuite pour retrouver la fillette. Le destin de Takéo se mêlera à celui de l'Empire et du XIIIe prophète....
cliquer dessus pour agrandir.
les 8 tomes de la série.
cliquer dessus pour agrandir
04/03/2014
KOTODAMA (ou KOTOTAMA)
VOUS TROUVEREZ ICI UN ARTICLE DE GÉRARD BLAIZE SUR LE KOTOTAMA AINSI QU'UNE RICHE MINE D'ARTICLES RELATIFS AUX RECHERCHES DE NAKAZONO SENSEÏ SUR LE SUJET.
Article de Gérard Blaize sur le KOTODAMA tiré du magazine KARATE Bushido
Hors Série n°19 Mai/Juin 2003
ICI L'ARTICLE EN PDF PEUT ÊTRE PLUS LISIBLE
Quelques explications pour savoir d'où vient le Kototama (tiré du site energetiquebretagne.com)
LE KOTOTAMA signifie Substance du Verbe, champ de l'âme.
Toutes les capacités humaines, tant physiques que psychiques, ont pour source 50 rythmes ou vibrations universelles que l'on peut nommer et reconnaître par les 50 sons du Kototama.
"Il y a un peu plus d’un siècle, l’Empereur Meiji du Japon épousa la fille d’une des plus anciennes familles du Japon : les Fujiwara. Cette jeune fille épousait l’Empereur et sa dot devait être ce que sa famille avait de plus précieux. La nouvelle Impératrice apporta avec elle un document extrêmement secret, qui contenait la clef permettant de déchiffrer le sens originel du Kojiki. Le document des Fujiwara n’était qu’un fragment, mais l’autre moitié s’était transmise de génération en génération… dans la famille impériale. Quand les deux parties du document furent rapprochées, l'Empereur Meiji et son épouse commencèrent la tâche gigantesque de la « retraduction » du Kojiki. Une 3ème personne se joignit à eux : le professeur de calligraphie attaché à la famille impériale et expert en matière de documents anciens, Harumishi Yamakoshi Senseï. L’œuvre fut ensuite poursuivie par le fils de ce dernier, également professeur de calligraphie : Hakimasa Yamakoshi Senseï. Le secrétaire de Yamakoshi Senseï fils, Koji Ogasawara, travailla avec lui sur le déchiffrage du Kojiki, et se voua à son tour au rétablissement de l’ancienne signification du livre. A la mort de Yamakoshi Senseï fils, c’est lui qui compléta et publia le résultat de leurs travaux. L’ouvrage fut imprimé au Japon le 1er juin 1969, sous le titre
« Les 100 divinités du Kototama ». "
Pour essayer de comprendre un peu mieux, lire les explications de Nakazono Senseï,(sur ce lien) qui continua son étude du Kotodama avec Maître Ogasawara Koji.
A LIRE ÉGALEMENT CE RÉSUMÉ/COMMENTAIRE DE NAKAZONO SENSEÏ
Inochi, Le Livre de la Vie
Tous ces documents sont à approfondir afin de mieux cerner le sujet.
03/03/2014
NAKAZONO Masahiro (aussi appelé Mutsuro ou Masahilo)
Masahiro NAKAZONO est né en décembre 1918 dans la préfecture de Kagoshima, sur l’île de Kyushu, au Japon. Dans sa famille, la médecine traditionnelle était étudiée depuis 7 générations.
Dans sa jeunesse, il étudia le Kendo puis le Judo et le Karaté. A 14 ans, il obtint le 1er Dan en Judo. Peu de temps après, il étudia en parallèle l'acupuncture et la médecine chinoise.
En 1942, il est 3° Dan de Kendo et en 1948, 5° Dan de Judo.
Il débuta l'Aïkido en 1951 avec Morihei Ueshiba, qui l'initie aussi au Kototama.
Dans les années cinquante, il étudia la macrobiotique avec Georges Sakurazawa, aussi appelé Georges Oshawa. Il l'accompagna en Inde et dirigea le département de médecine orientale de son hôpital pour lépreux. Trois ans plus tard, il retourna au Japon et continua la médecine orientale avec Yusai SAKAI Senseï, un maître de Shugendo .
En 1958, il part pour le Vietnam où il enseigne le Judo et l'Aïkido, puis pour Singapour.
En 1961,il succéda à Tadashi Abe en France. Nommé délégué officiel de l'AÏKIKAÏ HOMBU DOJO pour l’Europe et l’Afrique du Nord, il débarque à Marseille.
Nakazono Senseï se lie avec les maîtres Kenshiro ABBE (ayant étudié le Judo puis l’Aïkido avec O Senseï) et Haku MICHIGAMI (7ème Dan de Judo à l'époque et haut gradé en Karaté-do) qui enseigne en Angleterre. Abbe Senseï lui délivrera le 6°Dan de Judo.
En 1963, il rencontre Koji OGASAWARA , un maître du Kototama, qui le guide plus loin dans la compréhension de cet art partagé par O Senseï mais peu étudié par ses élèves. O Senseï et Koji OGASAWARA s'étaient déjà rencontrés et avaient partagé leur vision du Kototama.
Masamichi NORO, arrivé en 1961, puis Nobuyoshi TAMURA, arrivé en 1964, animent avec lui des stages en France.
NAKAZONO Senseï laisse son dojo de Marseille à Tamura Senseï et s'installe à Paris.
En 1967, il fonde l'Institut Kan Nagara avec pour objectif d’enseigner l'Aïkido et la médecine orientale, ainsi que le Kotodama.
En 1970, il refuse le grade de 8°Dan émis par le Hombu Dojo et s'éloigne de ce système.
Ne pouvant appliquer librement ses enseignement de médecines traditionnelles en France, il part pour Santa Fe au Nouveau-Mexique, en 1972, où il ouvre une clinique et un dojo pour y enseigner l'Aïkido et la Médecine Orientale.
En 1978, il établit un centre au Nouveau Mexique : le Kototama Institut.
En 1984, la ville de Santa Fe lui remet la distinction de "Trésor Vivant de Santa Fe", et en 1985 le Sénat de l’État du Nouveau Mexique l'honore en lui remettant la distinction de "Réalisation Exceptionnelle", "pour avoir inspiré et conduit le passage de la législation sur l'acupuncture au Nouveau Mexique, pour avoir créé des écoles et pour sa pratique professionnelle et sa transmission de l'acupuncture dans l'état depuis 1972".
Maître NAKAZONO s’éteint le 8 Octobre 1994, à l’âge de 75 ans.
Beaucoup de hauts gradés actuels ont étudié avec lui : Christian TISSIER, Paul MULLER, Stéphane BENEDETTI, Alain GUERRIER, Roberto ARNULFO, René VDB, Pierre CHASSANG...
Pour lire une biographie bien plus complète de son itinéraire, cliquer sur l'image ci-dessous.
Masahilo Nakazono – Mon Ancienne Voie du Budo – Résumé
Voilà beaucoup de documents à méditer pour aller plus loin !
00:05 Publié dans articles, Blog, liens, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer | Facebook |
02/03/2014
The Toshiya festival
VERANDA DU TEMPLE SANJUSANGEN-DO
Le festival Toshiya débuta en 1606 quand un samouraï fit une démonstration de ses prouesses en Kyudo, en tirant 100 flèches en succession rapide sur toute la longueur de Sanjusangen-do Temple à Kyoto (121,7 mètres). Il frappa la cible 51 fois.
A l'époque, il y avait différents niveaux, avec un tir de plus de 121 m.
Le Hyaku-i récompensait l'archer avec le plus de réussite sur 100 flèches.
Le Sen-i récompensait l'archer avec le plus de réussite sur 1 000 flèches (en 1827, un enfant de 11 ans a atteint 995 fois la cible sur 1 000 à 121,7m).
Le Hiyakazu récompensait l'archer avec le plus de réussite sur un maximum de flèches tirées sur 12 h (en 1774, le vainqueur a frappé la cible de la plupart des 11 715 flèches qu'il a tirées. C'est une moyenne de 16 flèches par minute pendant 12 heures, sans pause).
Le Oyakazu récompensait l'archer avec le plus de réussite sur un maximum de flèches tirées sur 24 h (le vainqueur en 1686 a frappé la cible de 8 133 des 13 053 flèches qu'il a tirées)
Actuellement, durant ce festival, les archers s'affrontent avec une cible placée à 60 mètres. Il a lieu le premier dimanche proche du 15 janvier. Aujourd'hui, il s'appelle également l'Oh-mato Taikai, le festival de la première flèche, et correspond aussi au passage à l'âge adulte (donc 20 ans), par la célébration pour les jeunes de cet Art ancestral ayant toujours un fort impact sur l'âme du Japon. De nos jours, ce sont surtout des étudiants qui participent et pour les filles, cela donne la possibilité de porter les kimonos les plus éblouissants, ce qui en fait un moment très attendu par toute la population. Ce festival attire plus de 2 000 archers de tout le Japon. Vu le nombre de participants, chacun ne tire que 2 flèches, pour passer au palier suivant.
L'entrée du temple est gratuite le jour de cette cérémonie. Dans la salle principale, un moine bouddhiste prie pour votre santé de la nouvelle année en utilisant une branche de saule : il s'agit de saupoudrer sur vous de l'eau purifiée par sept jours consécutifs de prières de moines.
cliquer sur les photos pour agrandir
AUTRES PHOTOS
01/03/2014
Katsuyuki Shimamoto
Katsuyuki Shimamoto Senseï est né en 1937. Il a commencé l'Aïkido avec O Senseï et a suivi Kissaburo Osawa Senseï. Son dojo est situé au Shosenji Zen Temple à Toyonaka dans la préfecture d'Osaka, au Japon. Il pratique le Soto Zen. C'est le prêtre principal de Shosenji.
Son Aïkido est parfois doux et fluide, et parfois très fort et direct. Lorsqu'on lui demande comment l'Aïkido et le Zen sont liés, Shimamoto Senseï explique : "Une connexion a à voir avec la tension et la détente. Je dis à mes étudiants de l'Aïkido de trouver l'harmonie entre tension et détente. Quand nous sommes rigides, nous sommes coupés de nos partenaires - mais, quand nous sommes complètement mous, il n'y a aucune attention ou conscience avec laquelle nos partenaires peuvent s'engager.
Dans la pratique de zazen, c'est la même chose. Les jambes croisées, la posture debout, pour atteindre le ciel - pour maintenir ce qui nécessite une énorme quantité de tension. Dans le même temps, le corps a besoin pour être à 100% détendu et l'esprit 100% libre. Si nous pratiquons l'Aïkido de la même manière que nous faisons zazen, le waza sera «travail» - nous connaîtrons harmonie avec nos partenaires à travers le mouvement. Grâce à ce processus, nous apprenons à respecter l'harmonie et à la rechercher dans nos relations avec les autres. En outre, en pratiquant de cette manière, nous montrons le respect entre le waza et les enseignements qui s'y trouvent.
"Au cours des 10 dernières années, Shimamoto Shihan a été invité par de nombreux dojos dans les pays étrangers, donnant des séminaires et des ateliers en Hollande, Pologne, Israël, Singapour, le Canada et l'Australie. Son énergie et sa gentillesse inspirent également de nombreux visiteurs de l'étranger à venir à Shosenji Dojo à Osaka pour étudier l'Aïkido ".
Cliquer sur l'image pour voir d'autres photos de Shimamoto Senseï lors d'un stage en octobre 2013 en Hollande.
49th All Japan Aïkido demonstration
00:19 Publié dans articles, Blog, liens, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer | Facebook |
28/02/2014
Paco de Lucia... maître de la guitare flamenco s'est éteint !
Dans les arts martiaux, nous avons l'habitude de rencontrer des Maîtres, de lire ou voir des biographies de certains décédés depuis longtemps et cela nous inspire profondément.
N'oublions pas que des Maîtres existent dans tous les domaines !!!
Paco de Lucia, légendaire guitariste flamenco espagnol es,t décédé MARDI 25 FÉVRIER d'une crise cardiaque à 66 ans.
Né dans une famille pauvre de guitaristes d'Andalousie en Espagne, il commença dès qu'il put tenir une guitare, étudiant parfois 10 à 12 h par jour. Il joua dès 12 ans dans les salles de flamenco, les tablaos. Malgré la célébrité, le guitariste était toujours resté discret. Maître incontesté, il a aussi exploré le répertoire classique espagnol, la bossa nova et le jazz... "Tout ce qui peut s'exprimer avec les six cordes de la guitare est entre ses mains", ajoutait le jury lors de sa remise du prix Prince des Asturies des Arts en 2004.
«Quoi que je fasse, mon son sera toujours flamenco. Ce qui me donne la force et motive mon jeu, c’est précisément le fait que je suis un joueur de flamenco.»
27/02/2014
GERARD BLAIZE
Gérard Blaize a débuté le judo et l'aïkido sous la direction de Pierre Brousse.
Il a vécu au Japon 5 ans et demi, étudiant au Hombu Dojo de Tokyo. En 1975, il rencontre Michio Hikitsuchi et ce dernier deviendra son Maître. Il n'étudia plus que sous sa direction et ce jusqu'à sa mort, le 2 février 2004.
Gérard Blaize enseigne à Paris.
- 7e Dan Aïkikaï de Tōkyō
- 5e Dan Masakatsu Bo-Jutsu, décerné par Hikitsuchi Michio Senseï (Bo du fondateur de l'aïkido)
- 7e Dan Jodo (École Shindo Muso)
Gérard BLAIZE a été présenté avec son professeur HIKITSUCHI MICHIO Senseï dans l'émission de Bernard Martino : Les chants de l'invisible.
Il est l'auteur des livres "Recherche du geste vrai" (SEDIREP), et "Des paroles et des écrits du fondateur de l'Aïkido à la pratique".
L'enseignement d'Hikitsuchi insiste sur trois principes :
NE PAS ÊTRE OUVERT
NE PAS REGARDER
COMMENCER LE PREMIER
"Il faut tout changer dans l'entraînement. On ne commence pas après avoir été saisi par le partenaire. En guidant le partenaire, on "l'aspire". C'est cela l'Aïkido.
L'Aïkido, c'est l'entraînement de la force attractive.
L'important c'est de guider correctement". Maître Morihei UESHIBA
Aïkido Magazine N°40, 1988
Article d’aïkido journal 2009 sur Gérard Blaize
cliquer sur l'image
voir une vidéo de son site en cliquant sur l'image
l'entraînement de la force attractive Gérard Blaize
00:50 Publié dans articles, Blog, liens, Livre, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer | Facebook |