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17/11/2013

ARITOSHI MURASHIGE

 

 

 

 

MURASHIGE ARITOMO est né en janvier 1895, dans le département de YAMAGUCHI, une préfecture du Japon, la plus à l'ouest de l'ile principale Honshū.


Descendant d'une longue lignée de Bushi, son frère ainé fut le 131° représentant de la famille FUJISADA. Lui devint le fils adoptif d'une autre lignée, la famille MURASHIGE.

Dans ce contexte, sa formation aux arts martiaux débuta dès son enfance à 13 ans. Il commença à étudier le Kendo et à 19 ans, il intégra la Dai Nippon Butoku Kaï de Kyoto (ses objectifs comprennent la restauration des cultures martiales classiques, la promotion de la paix et l'harmonie à travers l'éducation et la formation des disciplines des arts martiaux traditionnels) et il obtint le 2°Dan en s'entraînant 2 fois par jour.

Il part à Tokyo à 20 ans et commence le JUDO. Il progresse rapidement dans ces disciplines. Il étudie le Judo avec le Maître fondateur Jigoro KANO et le Katori ShintoRyu avec Minoru MOCHIZUKI dans les années 20.


A 23 ans, il devint 3° Dan de Kendo,
puis 3°Dan de JUJITSU SEKIGUSHI en seulement 2 ans !


A 30 ans, il devint 4° Dan de Judo.


A 33 ans, il fut 3° Dan dans l'Art de la lance (YARI) et du NAGINATA.


Jigoro Kano connaissant bien Morihei Ueshiba, c'est en 1931 qu'il commence l'Aïki-JUJITSU au Kobukan.


Il prit part à la seconde guerre mondiale, comme tous les Japonais de cette période.

A la fin de la guerre,il reçut le 8°Dan d'Aïkido.

Il décida de partir enseigner en Birmanie et y resta 7 ans de 1953 à 1960, date de son retour au Japon.


Yukikazu SAKURAZAWA (dit Georges OHSAWA), fondateur de la macrobiotique et ami du fondateur de l'Aïkido l'invite en Belgique. Il part en 1962 et Morihei Ueshiba lui délègue l'enseignement de l'Aïkido pour l'Europe. Il déménage de Gand à Bruxelles au dojo d'André JEAN. La notoriété de Georges OHSAWA ainsi que ses compétences firent que l'Aïkido se développa rapidement. Il voyagea en France et André Nocquet devint un de ces élèves. Maître MURASHIGE enseigna également le IAI dont il détenait le 7° Dan, le Kendo et la Naginata.


Il obtint le 9°Dan d'Aïkido à 65 ans.
Il fut également  5° Dan de Kendo,5° Dan de Judo,3° Dan de Bojitsu.


Il pratiqua également le kusarigama-jutsu. Le Kusarigama se compose de trois parties : le kama (un manche en bois avec une lame courbe (toujours tout droit) qui fait saillie à angle droit à une extrémité, et une petite boucle à l'autre), et le kusari (une chaîne attachée au kama) et un poids à la fin de la chaîne.

Il décéda dans un accident de voiture au retour d'une démonstration en Belgique en 1964, à l'âge de 69 ans.

"
Ce qui suit est tiré du site" Aïkido Traditionnel Murashigeryu" :  lien ici

"Il semble que O Senseï était très intéressé par le travail de Murashige car il avait une maîtrise des armes assez exceptionnelle.

A l’heure actuelle, d’après nos recherches, nous sommes sûrs que Murashige a donné des cours surtout en ce qui concerne les armes à O Senseï et que ce dernier les assimilait très rapidement.


L’échange entre les deux hommes était bien plus que technique, ils se retrouvaient également avec la même approche sur le plan religieux aux côtés de la famille Degushi dans la secte Omoto kyo qui signifie “Grande Fondation” pour créer un monde meilleur.

O Senseï partit en Mandchourie et Murashige en Birmanie (nous y reviendrons).


O Senseï lui attribua le plus haut grade de l’époque : un 9ème Dan."

 

PLUS ICI

MURASHIGE ARITOMO SENSEÏ HANSHI 9 éme DAN AÏKIDO

 

AUTRE SITE AVEC UN ENTRETIEN AVEC LE FILS DE MURASHIGE SENSEI

 

Apparemment, on ne trouve pas de vidéo de MURASHIGE ARIMOTO 

 

Son fils Morihiko ne pratiqua qu'une année avec son père, trois fois par semaine.

Il étudia avec O SENSEÏ, il était 7° Dan.

Il mourut en octobre 2013.

Voici une vidéo


16/11/2013

GUENDUNE RINPOCHE ...poèmes

 

Lama Guendune Rinpoché

Regards de lama Guendune Rinpoché
(1918-1997)

Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté

Mais réside là, tout proche, dans la détente et l'abandon.

Ne sois pas inquiet, il n'y a rien à faire.

Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance

Parce que dépourvu de toute réalité.

Ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas.

Laisse le jeu de l'esprit se faire tout seul, s'élever et retomber, sans intervenir.

Tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.

Cette quête même du bonheur est ce qui t'empêche de la trouver

comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper,

parce qu'il n'existe pas, parce qu'il a toujours été là,

Et parce qu'il t'accompagne à chaque instant.

Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises.

Elles sont semblables aux arcs-en-ciel.

A vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain.

Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.

Alors jouis-en. Ne cherche plus.

Tout est déjà tien.

A quoi bon aller traquer dans la jungle inextricable,

L’éléphant qui demeure tranquillement chez lui.

Cesse de faire.

Cesse de forcer.

Cesse de vouloir.

Et tout se trouvera accompli, naturellement.

 

 

La véritable méditation

Laisse cet esprit, le tien,
dans la détente, sans artifice.
Dans cet état, regarde le mouvement des pensées,
Etablis-toi sur ce mouvement, sans forcer.
Dans cet état se révèle un calme.
Pas d'attachement au calme,
Pas de peur du mouvement.
Pas de différence entre le calme et l'activité.
Reconnais ces deux états comme des phénomènes mentaux s'élevant de l'esprit.
Dans cet état, repose...
Sans saisie, sans attachement, dans l'essence naturelle.
Dans cet état, l'essence de ton propre esprit,
Sagesse, vacuité radieuse, va s'élever,
Et tu n'auras pas de mots...
Dans cet état, poindra une stabilité naturelle.
Ne tiens pas la stabilité pour quelque chose,
Mais sois spontané, naturel et libre.
Ne t'attache pas, ne rejette pas les créations mentales,
Mais, s'il te plaît, demeure.

09:19 Publié dans Blog, liens | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

15/11/2013

TAMURA SENSEI interview léo Tamaki

Tamura Sensei

Tamura Nobuyoshi, 8ème dan de l’Aïkikaï de Tokyo, est connu de la plupart des Aïkidokas du monde car à une période, il servit régulièrement de uke à Morihei Ueshiba.

Nombreux sont les films qui le montrent en compagnie du fondateur de l'Aïkido.

Je vous redirige sur le blog de Léo Tamaki qui le suivit  de longues années et réalisa plusieurs interviews de Tamura Senseï.

 

Interview Tamura Nobuyoshi, l'aigle de l'Aïkido

 

 

Tamura Senseï au Shumeikan Dojo 2009


 

 

 

 

 

14/11/2013

AIKIDO 3D

aikido,montlucon,asptt,ffaaa,arts martiauxaikido 3d

Depuis quelques années, existe un logiciel d'Aïkido nommé "AIKIDO 3D".

C'est une base de données des techniques d'Aïkido dans toutes les situations. On peut varier les angles, la vitesse, visualiser le centre de chacun, voir les déplacements grâce à une option "traces de pas", supprimer le hakama ou les deux afin de mieux voir les déplacements et la technique, visionner à partir de uke ou de tori en choisissant la caméra.


La technique de prise de vidéo est la même que pour les jeux vidéos : tout est paramétrable. 

aikido,montlucon,asptt,ffaaa,arts martiauxaikido 3d

  

Il existe maintenant une version 2.0 avec Donovan Waite en tant que tori, ainsi que du jo et bokken et bukiwaza.



 

EXTRAIT 2


07:35 Publié dans Blog, liens, videos | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

12/11/2013

NORIAKI (YOSHIRO) INOUE

 

Noriaki (Yoichiro) Inoue est né à Tanabe en 1902.

Son père Zenzo, négociant aisé, ainsi que son frère Koshiro, possédaient beaucoup de biens.

Zenzo épousa la sœur aînée de Morihei Ueshiba, Tame. Yoichiro était le quatrième enfant. Son oncle Morihei Ueshiba avait 19 ans de plus que lui. L'implication de leur famille fit qu'ils se côtoyèrent de longues années.

Morihei fut apprenti chez Koshiro Inoue lorsqu'à 19 ans, il partit pour Tokyo (en 1901), où avaient déménagé Zenzo et son frère Koshiro pour leurs affaires.

C'est à cette époque qu'O Senseï commença sa première formation en Tenjin-ryu ju-jitsu.

Morihei et Yoshiro étudièrent également le judo surtout pour canaliser Yochiro qui était un enfant très turbulent.

Plus tard, Zenzo confia son fils à Morihei Ueshiba lors de son installation dans le Nord-Est de l'Hokkaido, dans les alentours de Shirataki.


 En 1915, Morihei participa à un séminaire privé mené par un expert de Daito-ryu jujitsu nommé Sokaku Takeda  dans la ville voisine de Engaru. Yoshiro avait 13 ans. Il ne voulut pas pratiquer avec Takeda Sokaku mais étudia avec son oncle Morihei Ueshiba.

À l'âge de 15 ans, Yoshiro découvrit la religion Omoto et étudia avec Onisaburo Deguchi Senseï en 1920. Il vivait et respirait Omoto.

Morihei Ueshiba rejoignit la secte un peu plus tard. Il continua à étudier avec son oncle qui dispensait des cours aux proches étudiants de l'Omoto. Puis il retourna à Tanabe et enseigna les arts martiaux. Après le retour de son oncle de Mongolie, Yoichiro l'aida dans la diffusion de l'Aïkibudo dérivé du Daito ryu, transformé par l'expérience martiale de son oncle.

 


Dans les années 20, Noriaki devint instructeur assistant sous la direction de Maître UESHIBA.

De 1927 à 1931, ils enseignent à Tokyo, jusqu'à la construction du Kobukan.

En 1932, Inoue enseigna l'Aïkibudo à Kameoka , le centre administratif de la religion Omoto, au Budo Senyokai jusqu'en 1935 et à Osaka et contribua au développement de l'Aïkibudo.

Après le second incident de la secte Omoto, Noriaki s'éloigna de son oncle en l'accusant de trahir la cause en ne partageant pas le destin de ses dirigeants.


Ce second incident eu lieu le 8 décembre 1935, quand le gouvernement militaire japonais ordonna à nouveau la suppression de la religion Omoto et détruisit une grande partie de ses biens.

Onisaburo DEGUCHI avec sa femme, Sumi, et plusieurs autres dirigeants Omoto, furent arrêtés et condamnés pour avoir troublé la paix et commis des crimes de lèse-majesté. Le BUDO Senyokai a été démantelé et Morihei Ueshiba a été contraint de rompre son association avec la secte religieuse.



Après la guerre, INOUE Senseï continua à enseigner dans Tokyo, indépendamment de Maître Ueshiba.


En 1956, il donna une démonstration publique et nomma pour la 1ère fois son art Shinwa Taïdo (voie de l’affinité physique) ; puis il l’appela finalement Shin'ei Taïdo quelques années plus tard.


Profondément croyant et attaché à l’enseignement Omoto, il s'occupa d'un petit groupe d'adeptes à Kunitachi (Tokyo) et cela jusqu'à sa mort en 1994, à l’âge de 92 ans. Lui et sa famille ont joué un rôle central dans les débuts de la vie de Morihei Ueshiba et du développement de l'Aïkido.

 

Noriaki Inoue's Shinwa Taido


 

"Noriaki Inoue: Aïkido's Forgotten Pioneer"

vidéo à partir de 4:11


 

 

LIENS  1  BUDO SHUGYOSHA

 

LIENS 2   AÏKIDO JOURNAL

 

Interview with Noriaki Inoue (1)

 

Interview with Noriaki Inoue (2)

 

Interview with Noriaki Inoue (3)

 

10/11/2013

NOBUYOSHI TAMURA

 

 

Nobuyoshi Tamura est né en 1933 à Osaka au Japon.


Son père était professeur de kendo, et c'est ainsi que naturellement, il commença par le kendo et le judo qui étaient les deux disciplines pratiquées traditionnellement.


Au décès de son père, voulant devenir indépendant, il alla d'un endroit à l'autre sans idée précise.

La vie faisant, il découvrit l'Aïkido par l'intermédiaire de Seigo Yamaguchi Senseï qui l'hébergea et lui laissa sa maison un mois, le temps qu'il aille se marier dans sa ville natale. A son retour, Nobuyoshi Tamura ne savait plus où aller ; Yamaguchi Senseï lui conseilla alors de devenir uchi-deshi au HOMBU DOJO. En ce temps-là, la motivation principale à devenir uchi deschi pour certains élèves était le gîte et le couvert (comme le dit TAMURA Senseï dans l'interview de S.Pranin parue dans Aïki Nouvelles n ° 66 (Février 1985)).

Il devint uchi-deschi en août 1952.


Il suivit les enseignements de Kisshomaru UESHIBA, Kisaburo OSAWA en particulier ainsi que Yamaguchi Seigo, Tada Hiroshi, Kobayashi Hirokazu, Arikawa Sadateru. O Senseï n'était pas toujours présent car il voyageait énormément.
Il devint un uke régulier de O Senseï et dit à ce sujet : "Depuis que j'ai été utilisé comme un uke,  j'ai été capable de différencier le sentiment de jeter de la sensation d'être jeté. Pour cette raison, je pense que j'ai eu un avantage que les autres n'ont pas eu".


Il obtint le 1°Dan en 1955 et le 5°en 1959. En 1961 avec KOCHI TOHEI, il accompagna O SENSEÏ à Hawaï, ce fut son premier voyage.


En 1964, il fut envoyé par l'AÏKIKAÏ en France, où Maître NORO et Maître NAKAZONO l'attendaient, car ils étaient déjà en France depuis plusieurs années.

C'est donc à 31 ans et 6° Dan qu'il débarqua à Marseille. Il commença à donner des cours dans le dojo de Jean Zin, professeur de judo qui aida déjà Tadashi ABE lors de son séjour en France de 1952 à 1960.

A son arrivée, l'Aïkido fédéral français se divisait en trois branches :


    - le groupe Ueshiba (TABE puis A. NOCQUET, après le départ en 1960 de Tadashi ABE)                 
- le groupe MOCHIZUCKI                                                                                                        
- ACFA (Association Culturelle Française d'Aïkido) sous la direction technique de NAKAZONO SENSEÏ.


Tamura Senseï rejoignit l'ACFA.

Tamura Senseï s'intéressait à la macrobiotique tout comme Nakazono Senseï, c'est ainsi qu'il rencontra le Maître Zen Deshimaru Senseï.

En 1969 les trois groupes forment ainsi l'Aïkido français au sein de la FFJDA, Fédération Française de Judo et Disciplines Associées.


Puis ils se réunirent sous l'UNA (Union Nationale d'Aïkido) en 1971 et créent en 1975 la Méthode Nationale d'Aïkido en collaborant avec Hiroo MOCHIZUKI et André NOCQUET ainsi que le programme en vue du brevet d'état d'Aïkido.

Après de multiples discordes, en 1982, l'Aïkido se sépare de la FFJDA et deux fédérations sont créées : la FFLAB avec Maître Tamura en tant que directeur technique, qui devint la FFAB ( Fédération Française d'Aïkido et de Budo ) en 1985 et la FFAAA en 1983 avec Christian Tissier comme directeur technique.


Maître Tamura enseigna dans le monde entier. Son dojo se situe à Bras dans le Var et s'appelle le "Shumeikan dojo".


Pendant 31 ans il assura des stages d'été en Bretagne à Lesneven (en juillet), dans le midi, dans le Var à coté de Toulon à Saint-Mandrier (fin juillet-début août) et à La Colle-sur-Loup dans les Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (en août).

Nobuyoshi TAMURA décéda le 9 juillet 2010, à l'âge de 77 ans.

 

 Nous avons eu le privilège de le voir deux fois à Montluçon et j'ai eu la chance de pouvoir faire plusieurs stages d'été avec lui et Yamada Senseï à la Colle/loup et à St Mandrier. A chaque fois, ce fut un enchantement et il me reste encore des images fortes dans l'esprit.

 

Tamura Senseï au 30°Anniversaire de la FFAB


 

Deux vidéos plus récentes







09/11/2013

NICO 1988

NICO est un film américain réalisé par Andrew Davis et sorti en 1988.

C'est le premier film avec Steven Seagal et celui qui lança sa carrière.


Expert en arts martiaux, Nico Toscani travaille pour la CIA à la frontière Vietnamo-Cambodgienne.

Face aux traitements inhumains infligés par Kurt Zagon, qui torturait les prisonniers, Nico démissionne et entre dans la police de Chicago. Zagon est un agent de la CIA corrompu qui traite de trafic de drogue et a l'intention d'utiliser l'argent qu'il gagne de ses activités illégales pour financer une invasion du Nicaragua.

Suite à l'arrestation d'un trafiquant de drogue, libéré rapidement par les services secrets, Nico décide d'enquêter plus profondément et se retrouve entre les mafieux, Zagon et un complot mis en œuvre par le FBI visant à supprimer un sénateur enquêtant sur le groupe de Zagon, leurs opérations clandestines et trafic de drogue. A la résolution du conflit, il est prêt à témoigner sur ses expériences avec Zagon et les opérations clandestines de la CIA.

Les deux extraits présentés montre Steven Seagal en action. C'est le premier occidental à enseigner l'Aïkido dans un dojo au Japon. Il est actuellement 7° Dan .

 

 

EXTRAIT 2 ( kokkyu,kote gaeshi,,irimi nage...)


08/11/2013

KISABURO OSAWA

 

 

Kisaburo Osawa est né en 1911 à Kumagaya dans la préfecture de Saitama, à soixante-dix kilomètres de Tokyo.

A l'époque c'était un petit village pauvre, maintenant c'est une ville de plus de 200 000 habitants.

Ses parents étant très pauvres, il dut se débrouiller seul et partit à 15 ans à Tokyo pour travailler. Vers 17 ans, il souffrit d'une pleurésie et fit un séjour à l'hôpital. Une fois guéri, il retourna dans son village et travailla avec un grossiste. Ceci lui prenait toute la journée, il commençait tôt le matin et finissait tard le soir.

Il voulait pratiquer le Judo car depuis son enfance, il avait l'objectif de devenir fort.

Malgré ses horaires infernaux, il décida de se lever encore plus tôt pour pratiquer avant le travail.

Ne tenant pas compte de l'avis des médecins, il pratiqua le Judo jusqu'à l'âge de 25 ans. Il obtint son shodan mais resta insatisfait sur sa recherche afin de devenir fort. Il essaya la boxe mais cela ne lui convenait pas. Après s'être fait soigner pour des hémorroïdes, il fut présenté à O SENSEÏ par l'intermédiaire de son médecin qui connaissait Morihei Ueshiba.

Kisaburo Osawa fut impressionné par le Maître et commença donc son entraînement sous son autorité. Son envie d'enfance de devenir fort ou plutôt "le sens du mot «fort» a changé pour moi"dit-il dans une interview, se transforma peu à peu grâce à sa vision de l’Aïkido.

Il entra au Kobukan Dojo en 1940.

Pendant la seconde guerre mondiale, il soutint Kisshomaru UESHIBA afin de garder les cours au Kobukan. Ce fut une période difficile car beaucoup d'élèves participaient à la guerre. Après la guerre, il repris son entraînement et devint l'un des professeurs les plus influents du Hombu Dojo de l'Aïkikaï.

En 1969, il fut nommé directeur technique de l’Aïkikaï Hombu Dojo.

Ce fut un proche de Kisshomaru UESHIBA .

Il pratiqua le Soto Zen et fut un disciple de Sawaki Kôdo Roshi, le Maître de Deshimaru Roshi.


Voici un extrait d'une interview de lui par Stéphane Benedetti pour la préface du livre de Tamura Senseï "AÏKIDO, ÉTIQUETTE ET TRANSMISSION " :

"...Le Zen-Soto n'est pas la poursuite du satori, de l'illumination... c'est s'asseoir tout simplement... Être clair et limpide comme un miroir qui réfléchit tous les aspects du monde sans rien chercher à retenir ni à garder par devers soi. Plus pur est le miroir, moins il y a d'attachement. C'est le concept mu-sho-toku central dans le Soto Zen. Quand le miroir n'est pas parfaitement limpide, il transforme le monde qu'il reçoit.
De même, dans notre esprit, la moindre trace d'ego s'attache au monde et cherche à s'en saisir pour le faire sien et le figer. Je cherche à pratiquer l'aïkido sans attachement, comme un miroir. L'attachement fait naître l'esprit combatif ;or l'aïkido est une recherche de la liberté véritable, recherche qui se fait en pétrissant le corps comme un bon boulanger pétrit son pain, et non une méthode de destruction. Dans l'aïkido, il y a la liberté du miroir.
Bien sûr, nous devons, s'il y a bien un miroir à polir, pratiquer l'aïkido dans ce sens, chacun aidant l'autre à cette tâche. C'est pour cela qu'il est paradoxal de transmettre l'aïkido au moyen d'un livre car un livre n'est pas un miroir, c'est une manifestation de l'ego qui voudrait fixer le reflet du  monde..."


Shihan 9ème Dan, Kisaburo OSAWA s'éteignit le 26 Mai 1991. Il fut nommé 10ème Dan à titre posthume le jour de sa mort.

 


07/11/2013

6°DAN D'AIKIDO ET POURTANT !!!

 

 

Le Point.fr - Publié le23/10/2013 à 09:48

José Luis Isidro Casas, prothésiste dentaire à Madrid, s'est fait la malle dans quatre établissements bancaires avant de se faire interpeller.

Photo d'illustration. Photo d'illustration. © Lluis Gene / AFP

Ce drôle de personnage l'avait écrit dans l'un de ses ouvrages sur cet art martial d'origine japonaise : "Ce que t'enseigne l'aïkido, c'est la possibilité de neutraliser ton adversaire, en situation de conflits, sans lui faire de mal, sans même le toucher. Plus que vaincre l'ennemi, il faut le dissuader, et alors c'est gagné." Cette maxime, José Luis Isidro Casas l'a appliquée à la lettre pour braquer plusieurs banques de façon aussi efficace que pacifique. À chaque fois, cet homme chauve de 51 ans obéit au même scénario : il entre dans une agence, annonce tout haut qu'il est venu pour emporter l'argent de la caisse, brandit sûr de lui un pistolet qui n'a jamais servi, appelle les clients et le personnel au calme, puis sort avec le butin avec l'aplomb et l'assurance que des années de pratique de l'aïkido lui ont apporté.

Avant d'être interpellé grâce à l'opiniâtreté et la chance d'un inspecteur à Madrid, Casas n'était autre qu'un homme apprécié dans son quartier madrilène, une tranquillité à toute épreuve, un prothésiste dentaire sans histoires et un passionné, donc, des arts martiaux, l'aïkido en tête, qu'il pratiquait avec assiduité. Même s'il a réussi son coup ce jour-là, la police a pu faire la preuve a posteriori que, le 9 octobre, Casas a emporté 99 660 euros d'une succursale de la Caixa à Madrid. C'est lui, aussi, qui aurait braqué 1 800 euros en juillet 2012 dans une agence du quartier de Vallecas, 82 160 euros quelques jours avant dans une autre succursale de La Caixa, et 60 195 euros en juin 2013, toujours de la même banque.

Insoupçonnable

Œil bleu, moustache et crâne dégarni dans le civil, l'homme est aussi un maître en déguisements. Il braquait les agences habillé en vieillard, avec sa perruque, sa barbe et sa canne ; ou bien en courtier, avec son costume et son attaché-case. Pour se déformer le visage, il avalait des gazes chirurgicales, se plaçait des lentilles de couleur aux yeux ou chaussait des lunettes de soleil. Toujours méconnaissable. La police ne s'explique pas que cet homme aux allures aussi sages, reconnu pour son savoir sur l'aïkido, puisse en être arrivé à braquer des banques. D'après les enquêteurs, sa situation a beaucoup empiré l'an dernier : son cabinet de prothésiste a commencé à piquer du nez, il a divorcé, sa nouvelle fiancée s'est retrouvée au chômage et il ne pouvait plus faire face aux factures. D'où son idée d'aller chercher de l'argent là où il se trouve : dans les banques.

Dans un de ses livres sur l'aïkido, il dit qu'il eut la révélation sur la force de cette pratique à l'âge de 12 ans lorsqu'il a vu un homme timide, maître dans cette discipline, intimider des délinquants par la seule force de son regard. Dans un autre ouvrage, Réflexions d'un guerrier, il expliquait : "La vie de l'homme est un chemin plein de doutes et d'hésitations ; et seul celui qui réfléchit et médite sur le chemin parcouru parviendra à la certitude qui effacera le moindre doute."

 

José Luis Isidro Casas,

 

 

 
 

12:07 Publié dans Blog, liens | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

06/11/2013

KOICHI TOHEI

 

Tohei with Aïkido Founder Morihei Ueshiba in 1953 (Aïkido journal)

KOICHI TOHEI naquit en 1920, non loin de Tokyo.

N'étant pas de constitution robuste, il commença le judo pendant son enfance. Très tôt, il fut premier dan.

Une inflammation de la plèvre le stoppa dans sa pratique du judo. Afin d'endiguer cette maladie, il commença l'étude de la méditation Zen et du Misogi (pratique shinto de purification) avec autant de fougue que son implication dans la pratique martiale. Il guérit de sa pleurésie et fut convaincu que cela provenait de sa pratique de purification et de son entraînement de l'esprit à travers le Ki. Il reprit le judo mais celui-ci ne semblait plus convenir à son cheminement.

Son professeur lui fit rencontrer Morihei Ueshiba au Kobukan dojo. C'est ainsi qu'il commença à pratiquer l'Aïki-Budo. Il fut impressionné par la facilité avec laquelle Morihei Ueshiba projetait ses adversaires. Peu de temps après, il commença à enseigner.

Il étudia au Kobukan jusqu'à son départ pendant la guerre pour la Chine. Il rentra au Japon en 1946, retrouva son Maître installé à Iwama et reprit sa formation avec O Senseï.


En parallèle il étudia le Shïnshïn Toïtsu Do avec Tempu Nakamura Senseï, Maître de Yoga, qui lui enseigna l'importance de l'unification du corps et de l'esprit. Un autre Maître eut de l'importance pour lui, ce fut Tetsuju Ogura, élève de Teshu Yamaoka, Maître de Ken Jutsu et de Zen, qui enseignait le Zazen et le Misogi.


Après la guerre, Kochi Tohei fut l'un des plus hauts gradés du Hombu Dojo. En 1952,O Senseï lui donna le 8°Dan. Un an plus tard, il fit son premier voyage à Hawaï pour diffuser l’Aïkido et y resta une année. Il fit de même en 1955.

Il fut le directeur technique de l'Aïkikaï de 1956 à 1974. En mai 1960, il devint 9° Dan.

Pour l'ouverture de l'Honolulu Aïkikaï, en 1961, O Senseï fit le voyage avec Kochi Tohei. Tohei Senseï voyagea également aux États-Unis et en Europe à plusieurs reprises.. Sa manière d'enseigner avec sa conception de l'approche du Ki eut une résonance particulière aux États-Unis, où sa vision se développa rapidement.


En 1969, trois mois avant sa mort, Morihei Ueshiba le nomma 10° Dan.


Suite à des tentatives pour introduire sa vision des principes du ki à l'Aïkikaï, et à des différends en particulier avec Kisshomaru Ueshiba et certains shihans, il quitta le Hombu dojo en 1974.

Trois ans avant, il créa le Shïnshïn Toïtsu Aïkido connu comme Ki-Aïkido et le Kiatsu, la Ki no Kenkyukai ou Ki Society, organisation reconnue en 1977 par le ministère de la santé et du Travail du Japon comme spécialisée dans l'enseignement du Ki.

Kochi Tohei insistait sur la notion de coordination du corps et de l'esprit comme préalable à la pratique de l’Aïkido.

Son style sautillant particulier nous montre une autre facette d'une pratique qui, à première vue, semble farfelue  mais ceci bien sûr n'est qu'une illusion... La plupart les grands Shihan d'aujourd'hui ont été formés à une période par lui.


Kochi Tohei s'éteignit le 19 mai 2011, à l'âge de 91 ans.

 


 


 

extrait d'un

 

Entretien avec Koichi Tohei (1), par Stanley Pranin