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10/11/2013

NOBUYOSHI TAMURA

 

 

Nobuyoshi Tamura est né en 1933 à Osaka au Japon.


Son père était professeur de kendo, et c'est ainsi que naturellement, il commença par le kendo et le judo qui étaient les deux disciplines pratiquées traditionnellement.


Au décès de son père, voulant devenir indépendant, il alla d'un endroit à l'autre sans idée précise.

La vie faisant, il découvrit l'Aïkido par l'intermédiaire de Seigo Yamaguchi Senseï qui l'hébergea et lui laissa sa maison un mois, le temps qu'il aille se marier dans sa ville natale. A son retour, Nobuyoshi Tamura ne savait plus où aller ; Yamaguchi Senseï lui conseilla alors de devenir uchi-deshi au HOMBU DOJO. En ce temps-là, la motivation principale à devenir uchi deschi pour certains élèves était le gîte et le couvert (comme le dit TAMURA Senseï dans l'interview de S.Pranin parue dans Aïki Nouvelles n ° 66 (Février 1985)).

Il devint uchi-deschi en août 1952.


Il suivit les enseignements de Kisshomaru UESHIBA, Kisaburo OSAWA en particulier ainsi que Yamaguchi Seigo, Tada Hiroshi, Kobayashi Hirokazu, Arikawa Sadateru. O Senseï n'était pas toujours présent car il voyageait énormément.
Il devint un uke régulier de O Senseï et dit à ce sujet : "Depuis que j'ai été utilisé comme un uke,  j'ai été capable de différencier le sentiment de jeter de la sensation d'être jeté. Pour cette raison, je pense que j'ai eu un avantage que les autres n'ont pas eu".


Il obtint le 1°Dan en 1955 et le 5°en 1959. En 1961 avec KOCHI TOHEI, il accompagna O SENSEÏ à Hawaï, ce fut son premier voyage.


En 1964, il fut envoyé par l'AÏKIKAÏ en France, où Maître NORO et Maître NAKAZONO l'attendaient, car ils étaient déjà en France depuis plusieurs années.

C'est donc à 31 ans et 6° Dan qu'il débarqua à Marseille. Il commença à donner des cours dans le dojo de Jean Zin, professeur de judo qui aida déjà Tadashi ABE lors de son séjour en France de 1952 à 1960.

A son arrivée, l'Aïkido fédéral français se divisait en trois branches :


    - le groupe Ueshiba (TABE puis A. NOCQUET, après le départ en 1960 de Tadashi ABE)                 
- le groupe MOCHIZUCKI                                                                                                        
- ACFA (Association Culturelle Française d'Aïkido) sous la direction technique de NAKAZONO SENSEÏ.


Tamura Senseï rejoignit l'ACFA.

Tamura Senseï s'intéressait à la macrobiotique tout comme Nakazono Senseï, c'est ainsi qu'il rencontra le Maître Zen Deshimaru Senseï.

En 1969 les trois groupes forment ainsi l'Aïkido français au sein de la FFJDA, Fédération Française de Judo et Disciplines Associées.


Puis ils se réunirent sous l'UNA (Union Nationale d'Aïkido) en 1971 et créent en 1975 la Méthode Nationale d'Aïkido en collaborant avec Hiroo MOCHIZUKI et André NOCQUET ainsi que le programme en vue du brevet d'état d'Aïkido.

Après de multiples discordes, en 1982, l'Aïkido se sépare de la FFJDA et deux fédérations sont créées : la FFLAB avec Maître Tamura en tant que directeur technique, qui devint la FFAB ( Fédération Française d'Aïkido et de Budo ) en 1985 et la FFAAA en 1983 avec Christian Tissier comme directeur technique.


Maître Tamura enseigna dans le monde entier. Son dojo se situe à Bras dans le Var et s'appelle le "Shumeikan dojo".


Pendant 31 ans il assura des stages d'été en Bretagne à Lesneven (en juillet), dans le midi, dans le Var à coté de Toulon à Saint-Mandrier (fin juillet-début août) et à La Colle-sur-Loup dans les Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (en août).

Nobuyoshi TAMURA décéda le 9 juillet 2010, à l'âge de 77 ans.

 

 Nous avons eu le privilège de le voir deux fois à Montluçon et j'ai eu la chance de pouvoir faire plusieurs stages d'été avec lui et Yamada Senseï à la Colle/loup et à St Mandrier. A chaque fois, ce fut un enchantement et il me reste encore des images fortes dans l'esprit.

 

Tamura Senseï au 30°Anniversaire de la FFAB


 

Deux vidéos plus récentes







09/11/2013

NICO 1988

NICO est un film américain réalisé par Andrew Davis et sorti en 1988.

C'est le premier film avec Steven Seagal et celui qui lança sa carrière.


Expert en arts martiaux, Nico Toscani travaille pour la CIA à la frontière Vietnamo-Cambodgienne.

Face aux traitements inhumains infligés par Kurt Zagon, qui torturait les prisonniers, Nico démissionne et entre dans la police de Chicago. Zagon est un agent de la CIA corrompu qui traite de trafic de drogue et a l'intention d'utiliser l'argent qu'il gagne de ses activités illégales pour financer une invasion du Nicaragua.

Suite à l'arrestation d'un trafiquant de drogue, libéré rapidement par les services secrets, Nico décide d'enquêter plus profondément et se retrouve entre les mafieux, Zagon et un complot mis en œuvre par le FBI visant à supprimer un sénateur enquêtant sur le groupe de Zagon, leurs opérations clandestines et trafic de drogue. A la résolution du conflit, il est prêt à témoigner sur ses expériences avec Zagon et les opérations clandestines de la CIA.

Les deux extraits présentés montre Steven Seagal en action. C'est le premier occidental à enseigner l'Aïkido dans un dojo au Japon. Il est actuellement 7° Dan .

 

 

EXTRAIT 2 ( kokkyu,kote gaeshi,,irimi nage...)


08/11/2013

KISABURO OSAWA

 

 

Kisaburo Osawa est né en 1911 à Kumagaya dans la préfecture de Saitama, à soixante-dix kilomètres de Tokyo.

A l'époque c'était un petit village pauvre, maintenant c'est une ville de plus de 200 000 habitants.

Ses parents étant très pauvres, il dut se débrouiller seul et partit à 15 ans à Tokyo pour travailler. Vers 17 ans, il souffrit d'une pleurésie et fit un séjour à l'hôpital. Une fois guéri, il retourna dans son village et travailla avec un grossiste. Ceci lui prenait toute la journée, il commençait tôt le matin et finissait tard le soir.

Il voulait pratiquer le Judo car depuis son enfance, il avait l'objectif de devenir fort.

Malgré ses horaires infernaux, il décida de se lever encore plus tôt pour pratiquer avant le travail.

Ne tenant pas compte de l'avis des médecins, il pratiqua le Judo jusqu'à l'âge de 25 ans. Il obtint son shodan mais resta insatisfait sur sa recherche afin de devenir fort. Il essaya la boxe mais cela ne lui convenait pas. Après s'être fait soigner pour des hémorroïdes, il fut présenté à O SENSEÏ par l'intermédiaire de son médecin qui connaissait Morihei Ueshiba.

Kisaburo Osawa fut impressionné par le Maître et commença donc son entraînement sous son autorité. Son envie d'enfance de devenir fort ou plutôt "le sens du mot «fort» a changé pour moi"dit-il dans une interview, se transforma peu à peu grâce à sa vision de l’Aïkido.

Il entra au Kobukan Dojo en 1940.

Pendant la seconde guerre mondiale, il soutint Kisshomaru UESHIBA afin de garder les cours au Kobukan. Ce fut une période difficile car beaucoup d'élèves participaient à la guerre. Après la guerre, il repris son entraînement et devint l'un des professeurs les plus influents du Hombu Dojo de l'Aïkikaï.

En 1969, il fut nommé directeur technique de l’Aïkikaï Hombu Dojo.

Ce fut un proche de Kisshomaru UESHIBA .

Il pratiqua le Soto Zen et fut un disciple de Sawaki Kôdo Roshi, le Maître de Deshimaru Roshi.


Voici un extrait d'une interview de lui par Stéphane Benedetti pour la préface du livre de Tamura Senseï "AÏKIDO, ÉTIQUETTE ET TRANSMISSION " :

"...Le Zen-Soto n'est pas la poursuite du satori, de l'illumination... c'est s'asseoir tout simplement... Être clair et limpide comme un miroir qui réfléchit tous les aspects du monde sans rien chercher à retenir ni à garder par devers soi. Plus pur est le miroir, moins il y a d'attachement. C'est le concept mu-sho-toku central dans le Soto Zen. Quand le miroir n'est pas parfaitement limpide, il transforme le monde qu'il reçoit.
De même, dans notre esprit, la moindre trace d'ego s'attache au monde et cherche à s'en saisir pour le faire sien et le figer. Je cherche à pratiquer l'aïkido sans attachement, comme un miroir. L'attachement fait naître l'esprit combatif ;or l'aïkido est une recherche de la liberté véritable, recherche qui se fait en pétrissant le corps comme un bon boulanger pétrit son pain, et non une méthode de destruction. Dans l'aïkido, il y a la liberté du miroir.
Bien sûr, nous devons, s'il y a bien un miroir à polir, pratiquer l'aïkido dans ce sens, chacun aidant l'autre à cette tâche. C'est pour cela qu'il est paradoxal de transmettre l'aïkido au moyen d'un livre car un livre n'est pas un miroir, c'est une manifestation de l'ego qui voudrait fixer le reflet du  monde..."


Shihan 9ème Dan, Kisaburo OSAWA s'éteignit le 26 Mai 1991. Il fut nommé 10ème Dan à titre posthume le jour de sa mort.

 


07/11/2013

stage prépa grades 10 nov 2013

stage prepa grades.PNG

23:58 Publié dans Blog, stages | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

6°DAN D'AIKIDO ET POURTANT !!!

 

 

Le Point.fr - Publié le23/10/2013 à 09:48

José Luis Isidro Casas, prothésiste dentaire à Madrid, s'est fait la malle dans quatre établissements bancaires avant de se faire interpeller.

Photo d'illustration. Photo d'illustration. © Lluis Gene / AFP

Ce drôle de personnage l'avait écrit dans l'un de ses ouvrages sur cet art martial d'origine japonaise : "Ce que t'enseigne l'aïkido, c'est la possibilité de neutraliser ton adversaire, en situation de conflits, sans lui faire de mal, sans même le toucher. Plus que vaincre l'ennemi, il faut le dissuader, et alors c'est gagné." Cette maxime, José Luis Isidro Casas l'a appliquée à la lettre pour braquer plusieurs banques de façon aussi efficace que pacifique. À chaque fois, cet homme chauve de 51 ans obéit au même scénario : il entre dans une agence, annonce tout haut qu'il est venu pour emporter l'argent de la caisse, brandit sûr de lui un pistolet qui n'a jamais servi, appelle les clients et le personnel au calme, puis sort avec le butin avec l'aplomb et l'assurance que des années de pratique de l'aïkido lui ont apporté.

Avant d'être interpellé grâce à l'opiniâtreté et la chance d'un inspecteur à Madrid, Casas n'était autre qu'un homme apprécié dans son quartier madrilène, une tranquillité à toute épreuve, un prothésiste dentaire sans histoires et un passionné, donc, des arts martiaux, l'aïkido en tête, qu'il pratiquait avec assiduité. Même s'il a réussi son coup ce jour-là, la police a pu faire la preuve a posteriori que, le 9 octobre, Casas a emporté 99 660 euros d'une succursale de la Caixa à Madrid. C'est lui, aussi, qui aurait braqué 1 800 euros en juillet 2012 dans une agence du quartier de Vallecas, 82 160 euros quelques jours avant dans une autre succursale de La Caixa, et 60 195 euros en juin 2013, toujours de la même banque.

Insoupçonnable

Œil bleu, moustache et crâne dégarni dans le civil, l'homme est aussi un maître en déguisements. Il braquait les agences habillé en vieillard, avec sa perruque, sa barbe et sa canne ; ou bien en courtier, avec son costume et son attaché-case. Pour se déformer le visage, il avalait des gazes chirurgicales, se plaçait des lentilles de couleur aux yeux ou chaussait des lunettes de soleil. Toujours méconnaissable. La police ne s'explique pas que cet homme aux allures aussi sages, reconnu pour son savoir sur l'aïkido, puisse en être arrivé à braquer des banques. D'après les enquêteurs, sa situation a beaucoup empiré l'an dernier : son cabinet de prothésiste a commencé à piquer du nez, il a divorcé, sa nouvelle fiancée s'est retrouvée au chômage et il ne pouvait plus faire face aux factures. D'où son idée d'aller chercher de l'argent là où il se trouve : dans les banques.

Dans un de ses livres sur l'aïkido, il dit qu'il eut la révélation sur la force de cette pratique à l'âge de 12 ans lorsqu'il a vu un homme timide, maître dans cette discipline, intimider des délinquants par la seule force de son regard. Dans un autre ouvrage, Réflexions d'un guerrier, il expliquait : "La vie de l'homme est un chemin plein de doutes et d'hésitations ; et seul celui qui réfléchit et médite sur le chemin parcouru parviendra à la certitude qui effacera le moindre doute."

 

José Luis Isidro Casas,

 

 

 
 

12:07 Publié dans Blog, liens | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

06/11/2013

KOICHI TOHEI

 

Tohei with Aïkido Founder Morihei Ueshiba in 1953 (Aïkido journal)

KOICHI TOHEI naquit en 1920, non loin de Tokyo.

N'étant pas de constitution robuste, il commença le judo pendant son enfance. Très tôt, il fut premier dan.

Une inflammation de la plèvre le stoppa dans sa pratique du judo. Afin d'endiguer cette maladie, il commença l'étude de la méditation Zen et du Misogi (pratique shinto de purification) avec autant de fougue que son implication dans la pratique martiale. Il guérit de sa pleurésie et fut convaincu que cela provenait de sa pratique de purification et de son entraînement de l'esprit à travers le Ki. Il reprit le judo mais celui-ci ne semblait plus convenir à son cheminement.

Son professeur lui fit rencontrer Morihei Ueshiba au Kobukan dojo. C'est ainsi qu'il commença à pratiquer l'Aïki-Budo. Il fut impressionné par la facilité avec laquelle Morihei Ueshiba projetait ses adversaires. Peu de temps après, il commença à enseigner.

Il étudia au Kobukan jusqu'à son départ pendant la guerre pour la Chine. Il rentra au Japon en 1946, retrouva son Maître installé à Iwama et reprit sa formation avec O Senseï.


En parallèle il étudia le Shïnshïn Toïtsu Do avec Tempu Nakamura Senseï, Maître de Yoga, qui lui enseigna l'importance de l'unification du corps et de l'esprit. Un autre Maître eut de l'importance pour lui, ce fut Tetsuju Ogura, élève de Teshu Yamaoka, Maître de Ken Jutsu et de Zen, qui enseignait le Zazen et le Misogi.


Après la guerre, Kochi Tohei fut l'un des plus hauts gradés du Hombu Dojo. En 1952,O Senseï lui donna le 8°Dan. Un an plus tard, il fit son premier voyage à Hawaï pour diffuser l’Aïkido et y resta une année. Il fit de même en 1955.

Il fut le directeur technique de l'Aïkikaï de 1956 à 1974. En mai 1960, il devint 9° Dan.

Pour l'ouverture de l'Honolulu Aïkikaï, en 1961, O Senseï fit le voyage avec Kochi Tohei. Tohei Senseï voyagea également aux États-Unis et en Europe à plusieurs reprises.. Sa manière d'enseigner avec sa conception de l'approche du Ki eut une résonance particulière aux États-Unis, où sa vision se développa rapidement.


En 1969, trois mois avant sa mort, Morihei Ueshiba le nomma 10° Dan.


Suite à des tentatives pour introduire sa vision des principes du ki à l'Aïkikaï, et à des différends en particulier avec Kisshomaru Ueshiba et certains shihans, il quitta le Hombu dojo en 1974.

Trois ans avant, il créa le Shïnshïn Toïtsu Aïkido connu comme Ki-Aïkido et le Kiatsu, la Ki no Kenkyukai ou Ki Society, organisation reconnue en 1977 par le ministère de la santé et du Travail du Japon comme spécialisée dans l'enseignement du Ki.

Kochi Tohei insistait sur la notion de coordination du corps et de l'esprit comme préalable à la pratique de l’Aïkido.

Son style sautillant particulier nous montre une autre facette d'une pratique qui, à première vue, semble farfelue  mais ceci bien sûr n'est qu'une illusion... La plupart les grands Shihan d'aujourd'hui ont été formés à une période par lui.


Kochi Tohei s'éteignit le 19 mai 2011, à l'âge de 91 ans.

 


 


 

extrait d'un

 

Entretien avec Koichi Tohei (1), par Stanley Pranin

 

 

 

 

 

05/11/2013

RIRE... POUR LE BIEN ETRE.

Nous savons tous le bien fou que procure le rire.

Le fou rire irrésistible est très communicatif.

Certains rires sont si intenses que tout notre corps en profite, regardez comme l'on se sent bien après avoir eu un bon fou rire ..

Ce petit film de 2010, tourné par Christine Rabette, réalisatrice et scénariste, nous montre bien la contagion par le rire qui, lui, est bien réel. A l'époque, cette vidéo a beaucoup tourné sur le net mais elle ne reste pas moins chargée d'une puissance envahissante. 

 


 

 

 

Sous l'impulsion du Docteur Madan Kataria, l'école du Yoga du jour prit forme.

Aujourd'hui, plus de 5 000 clubs du rire se dispersent sur notre planète.

 


 



07:37 Publié dans Blog, liens, videos | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

04/11/2013

HIKITSUCHI MICHIO

 

 

 

Hikitsuchi Michio naquit en juillet 1923 à proximité de la ville de Shingu.


Il fut élevé par sa grand mère, une experte en naginata et pratiqua donc les arts martiaux dès son plus jeune âge. Il pratiqua le Judo, le Kendo, le Yari (la lance ), le Ken-Jutsu, le Iaido, ainsi que le Karaté.

Sa grand mère étant une amie de Morihei Ueshiba, c'est en 1936 qu'il rencontra O SENSEÏ pour la première fois.

Il mit toute son énergie à servir son Maître et à pratiquer. Puis la guerre éclata et les sépara.

En 1941, il enseigna le Budo aux cadres de l'armée.

En 1949, O SENSEÏ lui confia sa vision du Budo : l'Amour plutôt que la destruction.

Ainsi Maître Hikitsuchi adhéra entièrement aux idéaux du fondateur de l’Aïkido.

Hikitsuchi Senseï étudia le kojiki profondément selon le vœu de O SENSEÏ afin de mieux comprendre l'Aïkido. La relation Elève à Maître était si puissante qu'elle perdurera bien au delà de la mort de Morihei Ueshiba en Avril 1969.

Michio Hikitsuchi enregistra la voix de O SENSEÏ pendant les cours quand il enseigna à Shingu afin de mieux appréhender toutes les paroles du fondateur.

 

 


En 1954 suite à une demande de O SENSEÏ, il entreprit de construire un dojo à Shingu.


En août 1957, il reçut le Makimono du Bo-Jutsu de l'Aïkido attestant qu'il maîtrisait cet Art et l'aptitude de le transmettre.


En janvier 1969, Maître Morihei Ueshiba lui décerna le dixième dan.


En 1984, il fit son premier séjour en France et ceci jusqu'en 1987, date à partir de laquelle il dut combattre son cancer. De 1992 à 1998, il revint animer différents stages en Europe. Puis trop affaibli, il ne revint plus.

Il fut disciple de O SENSEÏ pendant 33 ans. Il ne cessa de transmettre l'art appris auprès de son Maître. En France Gérard BLAIZE (7° dan) et Bernard BLEYER (7° dan) furent ses élèves et étudièrent avec lui au Japon.


Il décéda  en février 2004 à l'âge de 80 ans.


 


 

 

des liens vidéos de Michio Hikitsuchi :

 

Hikitsuchi Sensei - Essential Teachings in Aikido 1/3

 

Hikitsuchi Sensei - Essential Teachings in Aikido 2/3

 

Hikitsuchi Sensei - Essential Teachings in Aikido 3/3

 

liens ayant servi à l'article:

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hikitsuchi_Michio

 

http://www.afatj.com/sensei-bio.html

 

http://www.aikidojournal.com/encyclopedia?entryID=262

 

http://fr.aikidojournal.net/archive/2004/2/content/report...

 

http://www.aikidojournal.eu/Archives_fr/Technique_fr/MASA...

 

http://www.aikidojournal.com/article?articleID=211&hi...




03/11/2013

CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #6

De main de Maître


Dokyo Yetan (1641-1721), le plus illustre Maître Zen de son époque, reçut un jour la visite d'un professeur de Ken-jutsu qui lui déclara : "Depuis ma plus tendre enfance je pratique l'Art du sabre. M'étant entrainé intensivement sous la direction de plusieurs Maîtres, j'ai réussi à intégrer parfaitement le style des écoles les plus fameuses. Mais malgré tous mes efforts pour y parvenir, je n'ai pas encore atteint la suprême illumination. Pourriez-vous me donner quelques conseils sur la méthode à adopter?"

Le Maître Zen se leva, s'approcha de son visiteur et lui demanda à voix basse d'être très attentif pour ne rien perdre de ce qui allait lui être confié. L'homme se pencha alors en avant pour tendre l'oreille... qui reçut une claque magistrale de la main de Dokyo Yetan. Ce dernier enchaîna ensuite par un puissant coup de pied. Avant de comprendre ce qui lui arrivait, le professeur de sabre perdit l'équilibre et le contact du parquet lui procura, paraît-il, un Satori, un Éveil spirituel.


Il faut croire que cette expérience fut décisive pour le visiteur car il ne tarda pas à devenir un Maître réputé. Sa remarquable évolution, qui se manifestait au yeux de tous dans la pratique de son art, intrigua plus d'un guerrier. Parmi ceux qui lui demandèrent son secret, beaucoup restaient incrédules quand il leur avouait qu'il résidait dans la méthode très spéciale du moine Dokyo Yetan.

Quelques-uns décidèrent cependant d'aller vérifier eux-mêmes.Ils ne furent pas déçus du voyage,c omme en témoigne le récit qui va suivre.


Trois samouraïs de haut rang avaient invité Dokyo Yetan à prendre une tasse de thé avec eux.

Ils le questionnèrent longuement sur le Zen mais, comme le Maître répondait d'une façon très énigmatique, l'un des samouraïs, quelque peu excédé, s'aventura à dire : "Vous êtes sûrement un grand Maître de Zen et à ce sujet nous ne sommes pas de taille à lutter avec vous. Mais, si la question de la concentration nécessaire pour un combat était évoquée, je crains que vous ne puissiez nous battre."
-"A votre place,je ne serais pas si catégorique .Voyez-vous, la vie m'a plus d'une fois montré qu'il ne fallait jamais conclure avant d'expérimenter", répliqua le moine.


_"Me permettez-vous vraiment de faire un combat avec vous ?" demanda le samouraï après avoir échangé un regard ironique avec ses compagnons.


-"Bien sûr, puisque c'est le seul moyen de vérifier si ce que vous avez dit est exact."


Le guerrier se munit d'un bokken et il en tendit un au moine. Mais celui-ci refusa en précisant : "je suis un bouddhiste et je ne veux pas porter une arme, fut-elle en bois. Mon éventail fera l'affaire. Frappez  sans hésiter. Si vous me touchez, j'admettrai que vous êtes un grand expert."


Certain de marquer dès les premiers coups et craignant de blesser le vieux moine, le samouraï avait attaqué gentiment, presque au ralenti. Mais peu à peu, il accéléra son rythme car ses attaques se perdaient dans le vide.

Voyant que le sabreur commençait à s'épuiser dans ses vaines tentatives, Dokyo Yetan demanda qu'on arrête le combat et il proposa : "Que diriez-vous de m'attaquer tous les trois en même temps ? Ce serait pour moi un excellent exercice et pour vous la chance de me battre."


Piqués au vif dans leur fierté de guerriers, les samouraïs essayèrent par tous les moyens de toucher le Maître. Mais il restait insaisissable. Si ce n'était pas son éventail qui déviait l'attaque, son corps parvenait toujours à s'effacer au dernier moment. Ses trois adversaires finirent par reconnaître leur défaite.

Convaincus non par un long sermon mais par cette stupéfiante démonstration, ils entreprirent d'aller voir d'un peu plus près quelle était l'essence du Zen. Inutile de vous dire à qui ils s'adressèrent...

Sur le chemin du retour, le jeune novice qui accompagnait le Maître ne put s'empêcher de lui demander quel était son secret pour éviter si habilement des attaques de sabres.

Dokyo Yetan expliqua : "Quand la juste vision est exercée et ne connaît aucun blocage, elle pénètre tout, y compris l'Art du sabre. Les hommes ordinaires ne s'occupent que des mots. Dès qu'ils entendent un nom, ils portent un jugement et restent ainsi attachés à une ombre. Mais celui qui est capable de la vraie vision voit chaque objet dans sa propre lumière. Dès qu'il aperçoit le sabre, il comprend aussitôt comment lui faire face. Il affronte la multiplicité des choses et n'est pas confondu."

13:48 Publié dans Blog, histoires | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

01/11/2013

sur le bonheur.....trouvé sur le net.


Pourquoi toujours repousser à plus tard ?

Combien de fois je me suis dit cela, mais à chaque fois je me laisse prendre par les habitudes insidieuses par là même qu'elles nous confortent dans nos idées et nous éloignent de nos résolutions pourtant primordiales... et les jours passent... ce petit passage coule de vérités...

 

Le bonheur est une trajectoire et non pas une destination



On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié,
après avoir eu un enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre...
Plus tard, on se sent frustré,
parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.
On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint,
quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison,
quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux, que le moment présent.
Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce ? La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer.
La vraie vie ! Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier,
un thème non terminé, un temps à passer, une dette a payer. Et alors, là, la vie allait commencer!...
Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin... Ainsi passe chaque moment que nous avons et, plus encore,
quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps,
et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études,
d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement,
le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver,
pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION.

Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

trouvé sur le net.... auteur ?

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