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09/01/2014

UKEMI

 

L'ukemi en aïkido est plus qu'une chute, elle n'est pas accidentelle mais liée à une projection ou à une esquive d'atemi.

Même pour le débutant qui essaie de dominer sa peur face au gouffre qui s'ouvre devant lui lors des premières séances d'initiations aux chutes, il vaut toujours mieux regarder vers l'arrière : d'une part on se positionne mieux et d'autre part, on diminue le stress de la chute.

De plus, la chute permet de s'extirper d'une situation dangereuse en préservant son intégrité physique.

Ce n'est pas une fuite, mais une chance de pouvoir revenir dans l'action, de récupérer de la distance, de pouvoir poursuivre l'action de tori par un kaeshi waza, selon Olivier Gaurin.

L'ukemi est donc la façon de recevoir à travers le corps, ce n'est pas un acte passif.

Un bon ukemi reflète toujours une bonne pratique

(du moins dans la majorité des cas).

 

PHILIPPE GOUTTARD nous dévoile ses réflexions sur l'ukemi

sur ce lien

 

 

Olivier Gaurin Ukemi 01


 

 

 

Olivier Gaurin Ukemi 02


 

 

Lire également cet article de tsubaki journal du 31/01/2009

écrit Par Léo Tamaki.

Ukemi, par Suga Toshiro

 

Myanmar Aïkido - ukemi practice


 

 

extrême adaptabilité de uke

A VOIR ++



01:43 Publié dans articles, Blog, Livre, videos | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

08/01/2014

INTERVIEW O SENSEÏ - AÏKÏ NEW N°18

 


Interview  traduite du Japonais par Stanley Pranin pour le journal Aïki News N° 18 en Août 1976. 

 

traduit en Français par Jacques Renaud.

 

+ VIDÉO INTROUVABLE D' O SENSEÏ EN FIN D'ARTICLE

 

interview-o-senseï-et-kisshomaru

pdf complet ici

 

Quand j'étais à l'université mon professeur de philosophie nous a montré le portrait d'un philosophe célèbre et je suis frappé par votre ressemblance avec lui, Senseï ?

 

O Senseï : je vois. Peut-être ai-je pratiqué la philosophie. Mon côté spirituel est plus souligné que mon côté physique.

 

 
Il est dit que l'aïkido diffère tout à fait du karaté et du judo ?

 

O Senseï : à mon avis, on peut dire que c'est le vrai art martial. La raison en est que Aïkido est un art martial basé sur la vérité universelle. Cet Univers est composé de nombreuses parties différentes et, de plus, l'Univers est uni comme une famille et symbolise l'état suprême de paix. En ayant une telle vue de l'Univers, l'aïkido ne peut pas ne pas être un art martial d'amour. Aïkido ne peut pas être un art martial de violence. Pour cette raison, on peut dire que l'aïkido est une autre manifestation du Créateur de l'Univers. Autrement dit, l'aïkido ressemble à un géant (immense dans la nature). Donc, dans l'aïkido, le Ciel et la Terre deviennent les sources, recevant un enseignement. L'état d'âme de l'aïkidoka doit être paisible et totalement non violent. C'est-à-dire cet état d'âme spécial qui transforme la violence en un état d'harmonie. Et c'est, je pense, le véritable esprit des arts martiaux japonais. On nous a donné cette terre pour transformer un ciel sur la terre. L'activité guerrière est totalement hors de propos.

 

 
Il diffère tout à fait des arts martiaux traditionnels, alors ?

 

O Senseï : En effet, c'est tout à fait différent. Si nous regardons derrière nous dans quelque temps, nous verrons comment les arts martiaux ont été abusés. Pendant la Période Sengoku (1482-1558) (la signification de Sengoku : "des pays faisant la guerre") des notables locaux ont employé les arts martiaux comme un outil de combat pour servir leurs intérêts privés et satisfaire leur avidité. Ce qui était, je pense, totalement inopportun. J'ai moi-même été initié aux arts martiaux afin de tuer des soldats durant la Guerre, ce qui m'a profondément dérangé une fois le conflit terminé. Cela m'a poussé à découvrir l'esprit véritable de l'aïkido il y a sept ans, temps durant lequel je me suis heurté à l'idée de construire un ciel sur la terre. La raison de cette résolution était que bien que le ciel et la terre (c'est-à-dire, l'univers physique) avaient atteint un état de perfection et étaient relativement stables dans leur évolution, l'humanité (particulièrement les japonais) semblait être dans un état de bouleversement. Nous devons tout d'abord faire évoluer cette situation. La réalisation de cette mission mène sur le chemin de l'évolution vers l'humanité universelle. Lorsque j'ai réalisé ceci, je suis arrivé à la conclusion que le vrai aïkido est Amour et Harmonie. Ainsi le "bu" (martial) dans l'aïkido est l'expression d'Amour. J'étudiais l'aïkido pour servir mon pays. Ainsi, l'esprit de l'aïkido peut seulement être Amour et Harmonie. L'aïkido est né conformément aux principes et aux travaux de l'Univers. Donc, c'est un budo (art martial) de victoire absolue.

 


 Pouvez-vous nous parler des principes d'aïkido ? Le grand public considère l'aïkido comme quelque chose de mystique comme le ninjutsu, du fait que vous, Senseï, avez réussi à maîtriser des adversaires énormes (qui pouvaient soulever des objets pesant plusieurs centaines de livres) et ce, avec une telle rapidité ?

 

O Senseï : Il semble seulement être mystique. Dans l'aïkido, nous utilisons uniquement l'énergie de l'adversaire. Ainsi plus votre adversaire utilise d'énergie, plus vous pouvez utiliser cette énergie.

 

 
Alors, dans ce sens, il y a aïki dans le judo aussi, puisque dans le judo vous synchronisez votre rythme avec le rythme de votre adversaire. S'il tire, vous poussez, s'il pousse, vous tirez. Vous le déplacez selon ce principe et le faites perdre son équilibre et appliquez ensuite votre technique ?
O Senseï : Dans l'aïkido, il n'y a absolument aucune attaque. Attaquer signifie que l'esprit a déjà perdu. Nous adhérons au principe de non-résistance absolue, c'est-à-dire nous ne nous opposons pas à l'attaquant. Ainsi, il n'y a aucun adversaire dans l'aïkido. La victoire dans l'aïkido est masakatsu agatsu (la victoire correcte est la victoire sur soi-même) puisque vous vainquez conformément à la mission du ciel, vous possédez la force absolue.

 

Est ce que cela signifie ato no sen ? (Ce terme se réfère à une ultime réponse à une attaque.)
O Senseï : Absolument pas. Ce n'est pas une question de sensen no sen ou de sen no sen, si je devais essayer de l'expliquer, je dirais que vous contrôlez votre adversaire sans essayer de le contrôler. C'est-à-dire l'état de victoire continue. Il n'est pas de question de victoire ou de défaite face à un adversaire. Dans ce sens, il n'y a aucun adversaire dans l'aïkido. Même si vous avez un adversaire, il devient une partie de vous, un partenaire que vous contrôlez seulement.

 

 
Combien de techniques existent en aïkido ?

 

O Senseï : Il y a environ 3 000 techniques de base et chacune d'entre elles a 16 variantes ... ainsi il en existe quelques dizaines de milliers. Et selon la situation, vous en créez de nouvelles.

 

 
Quand avez-vous commencé l'étude d'arts martiaux ?

 

O Senseï: J'ai commencé à l'âge de 14 ou 15 ans. J'ai d'abord appris le Tenshinyo-ryu Jiujitsu de Tokusaburo Tozawa Senseï, puis le Kito-ryu, le Yagyu-ryu, le Aioi-ryu et le Shinkage-ryu qui sont des formes de jujitsu. Cependant, je pensais qu'il pouvait exister une vraie forme de budo ailleurs. J'ai donc essayé le Hozoin-ryu sojitsu et le kendo. Mais tous ces arts sont axés sur des formes de combat 1 contre 1 et ne pouvaient me satisfaire. J'ai donc voyagé à travers tout le pays cherchant la Voie et la formation, mais en vain.

 

 
C'est la formation ascétique du guerrier ?

 

O Senseï : Oui, la recherche du vrai budo. Quand j'ai eu l'habitude d'aller dans d'autres écoles, je ne défiais jamais le senseï du dojo. Un senseï responsable d'un dojo est chargé de beaucoup de responsabilités, donc il est très difficile pour lui pour montrer sa vraie valeur. Avec tout le respect que je lui devais j'apprenais de lui. Si je me jugeais supérieur, je lui montrais à nouveau tout mon respect et je rentrais chez moi.

 


Alors vous n'avez pas commencé par apprendre l'aïkido. Quand l'aïkido vous est-il apparu ?

 

O Senseï : Comme je vous l'ai dit auparavant, je suis allé à beaucoup d'endroits à la recherche du véritable budo... Lorsque j'eus environ 30 ans, je me suis installé dans Hokkaido. Par hasard, à l'Auberge Hisada de Engaru, Province de Kitami, j'ai rencontré un certain Sokaku Takeda Senseï du clan Aizu. Il a reçu un enseignement Daito-ryu jujitsu. Durant 30 jours j'ai appris de lui et j'ai senti comme une inspiration. Plus tard, j'ai invité cet enseignant en ma maison et ensemble, avec 15 ou 16 de mes employés, j'ai continué à étudier en cherchant l'essence du budo.

 


Avez-vous découvert l'aïkido tandis que vous appreniez le Daito-ryu auprès de Sokaku Takeda ?

 

O Senseï : Non, il serait plus précis de dire que Takeda Senseï m'a ouvert les yeux au budo.

 

 
Y a-t-il eu des circonstances spéciales entourant votre découverte de l'aïkido ?

 

O Senseï : Oui en effet. Mon père est tombé très malade en 1919. J'ai demandé le congé de Takeda Senseï et suis retourné chez moi. Sur le chemin, on m'a dit que l'on pouvait passer par Ayabe près de Kyoto afin de dédier une prière pour que n'importe quelle maladie soit guérie. J'y suis donc allé et j'y ai rencontré Onisaburo Deguchi. Ensuite, quand je suis arrivé chez moi, j'ai appris que mon père était déjà mort. Bien que j'aie rencontré Sensei Deguchi seulement une fois, j'ai décidé de retourner à Ayabe avec ma famille et d'y rester jusqu'à la dernière partie de la période Taisho (autour de 1925). Oui... j'avais environ 40 ans. Un jour, je me séchais vigoureusement. Soudain, une cascade lumineuse et d'or est descendue du ciel en enveloppant mon corps. Alors, immédiatement, mon corps est devenu plus grand, atteignant la taille de l'Univers entier. Tandis qu'écrasé par cette expérience, je me suis soudain rendu compte qu'il ne faut pas essayer de gagner. La forme de budo doit être l'amour. Il faut vivre en amour. C'est l'aïkido et c'est la forme ancienne des positions dans le kenjutsu. Après cette réalisation j'étais ravi et ne pouvais retenir les larmes.

 

 

 

Alors, dans le budo, il n'est pas bon d'être fort. Depuis des temps anciens l'unification "corps" et "esprit" a été enseignée. En effet, l'essence du budo ne peut pas être comprise sans vider votre esprit. Dans cet état, ni le bien ni le mal n'ont de signification ?

 

O Senseï : Comme j'ai dit précédemment, l'essence de budo est la Voie de masakatsu agatsu (la véritable victoire est la victoire sur soi-même).

 


J'ai entendu une histoire dans laquelle vous avez été impliqué lors d'un combat avec environ 150 ouvriers ?

 

O Senseï : j'y étais ? Autant que je me souvienne... Deguchi Senseï est allé en Mongolie en 1924 pour réaliser son objectif d'une communauté asiatique plus grande, conformément à la politique nationale. Je l'ai accompagné à sa demande, bien que l'on m'ait demandé d'entrer à l'armée. Nous avons voyagé en Mongolie et en Mandchourie. Tandis que voyagions dans ce dernier, nous avons rencontré un groupe de bandits à cheval et des coups de feu ont éclaté. J'ai riposté avec un mauser et ai ensuite continué à me battre au milieu des bandits, les attaquant avec acharnement et ils se sont dispersés. J'ai réussi à me sortir de ce danger.

 


Je comprends, Senseï, que vous avez beaucoup de rapports avec la Mandchourie. Avez-vous passé une longue période là-bas ?

 

O Senseï : Depuis cet incident je suis allé en Mandchourie fort souvent. J'étais conseiller en arts martiaux pour l'organisation Shimbuden ainsi que pour l'Université Kenkoku en Mongolie. C'est pour cette raison que je fus toujours bien reçu.

 


Ashihei Hino a écrit une histoire appelée "Oja no Za" dans Shosetsu Shincho dans lequel il narre la jeunesse de Tenryu Saburo, le rebelle du monde Sumo et sa rencontre avec l'art martial d'aïkido et son vrai esprit. Cela vous a-t-il marqué, Senseï ?

 

O Senseï : Oui.

 


 Alors, cela signifie-t-il que vous avez été lié à Tenryu durant cette période ?

 

O Senseï : Oui. Je l'ai hébergé durant environ trois mois.

 


 C'était en Mandchourie ?

 

O Senseï : Oui. Je l'ai rencontré lorsque nous faisions le tour de Mandchourie après la célébration marquant le 10ème anniversaire de l'établissement du gouvernement. Il y avait un homme de forte corpulence qui regardait la présentation et beaucoup de personnes le poussaient et commentaient "Ce Senseï a une force énorme. Pouvez-vous le mettre à l'épreuve ?" J'ai demandé à une personne à mes côtés qui était cet homme. On m'a alors expliqué qu'il était le célèbre Tenryu, qui s'était mis à l'écart de l'Association des lutteurs de Sumo. Je lui ai alors été présenté. Finalement, nous avons opposé notre force l'un contre l'autre. Je me suis assis et ai dit à Tenryu, "essayez, s'il vous plaît, de me renverser. Poussez durement, il n'y a aucun besoin de retenir." Puisque je connaissais le secret d'aïkido, je ne pouvais pas être déplacé un pouce. Même Tenryu a semblé étonné de cela. Suite à cette expérience, il est devenu un étudiant d'aïkido. Il était un homme bon.

 

 
Senseï, avez-vous été aussi associé à la marine ?

 

O Senseï : Oui, durant une longue période. Commençant en 1927 ou 1928, pour une durée d'environ 10 ans, j'étais professeur à temps partiel à l'École navale.

 


 Avez-vous enseigné aux soldats lorsque vous étiez à l'École navale ?

 

O Senseï : tout à fait, j'ai souvent enseigné pour les militaires, en commençant par l'École navale aux alentours de 1927-1928. Vers 1932 ou 1933 j'ai ouvert une classe d'arts martiaux à l'École Toyama pour l'armée. Puis vers 1941-1942 j'ai enseigné l'aïkido aux étudiants de l'École de la Police Militaire. Puis, j'ai effectué une démonstration d'aïkido sur l'invitation du Général Toshie Maeda, Surveillant de l'Académie de l'armée.

 


 Puisque vous avez enseigné aux soldats, vous avez dû rencontrer des brutes et de nombreuses péripéties ?

 

O Senseï : Oui. Je suis même tombé dans des embuscades.

 


 Est-ce parce qu'ils vous considéraient comme un enseignant autoritaire ?

 

O Senseï : Non, ce n'était pas cela. Ils devaient évaluer ma force. Une soirée, alors que je marchais sur le terrain où j'enseignais, j'ai senti quelque chose d'étrange qui se passait. J'ai estimé que ce que je ressentais était réel. Soudain, de toutes les directions, des buissons et des tranchées, de nombreux soldats sont apparus et m'ont encerclé. Ils ont commencé à me frapper avec des bokken (épées en bois) et des fusils en bois. Mais comme j'étais habitué à cet exercice, je ne me suis pas opposé. Comme ils essayaient de me toucher, mon corps esquivait ces coups et ils sont tombés facilement. Finalement, ils se sont tous épuisés. En tout cas, ils furent tout surpris. Il y a peu de temps, j'ai rencontré un des hommes qui m'avaient attaqué. Je suis toujours conseiller auprès des Anciens étudiants Militaires de Police de la Préfecture de Wakayama. Durant une réunion récente, un homme m'a reconnu et s'est approché de moi avec le sourire. Après avoir parlé durant quelques minutes, j'ai appris qu'il était un des hommes qui m'avaient attaqué ce jour-là, il y a des années. En se grattant la tête, il m'a raconté la chose suivante : "je suis extrêmement désolé de cet incident. Ce jour-là, nous voulions savoir si le nouveau professeur d'aïkido était vraiment fort. Un groupe d'entre nous, de la police militaire, discutait de cette question et a décidé de tester le nouvel enseignant. Environ 30 hommes étaient à l'affût. Nous avons été complètement stupéfaits que 30 hommes comme nous, pleins d'assurance, ne pouvions rien faire face à votre force."

 


 Y a-t-il eu des péripéties de ce type alors que vous étiez à l'École Toyama ?

 

O Senseï : concours de force ? Un incident a eu lieu, je crois, avant l'épisode avec la police militaire. Plusieurs capitaines qui étaient des instructeurs à l'École Toyama m'ont invité à tester ma force contre la leur. Ils étaient tout fiers et sûrs d'eux, de leurs capacités, disant des choses comme : "je suis capable de soulever tel poids," ou "j'ai cassé un rondin de tant de pouces de diamètre" alors je leur ai expliqué," je n'ai pas de force comme la vôtre, mais je peux faire chuter des hommes comme vous avec seulement mon petit doigt. Je vous plains si vous chutez, donc testons avec mon doigt au lieu de nous opposer." J'ai étendu mon bras droit et j'ai posé le bout de mon index sur le bord d'un bureau et les ai invités à se coucher sur mon bras. Un, deux, puis trois officiers sur mon bras, alors chacun a ouvert de grands yeux. J'ai continué jusqu'à six hommes sur mon bras et j'ai ensuite demandé à l'officier étant debout près de moi de me servir un verre d'eau. Comme je buvais l'eau avec ma main gauche, j'ai échangé avec chacun un regard calme.

 

 

 

À part l'aïkido, vous devez posséder une énorme force physique ?

 

O Senseï : Pas vraiment.

 

Kisshomaru Ueshiba : Bien sûr qu'il possède une force, mais elle doit être décrite comme la puissance du ki, plutôt que comme la force physique. Il y a quelque temps, alors que nous allions à une inauguration dans le pays, nous avons vu sept ou huit ouvriers essayant en vain soulever une souche d'arbre énorme. Mon père était debout, les regardant un instant, puis il leur a demandé de se mettre sur le côté afin qu'il puisse essayer. Il a soulevé la souche facilement et l'a promptement emportée. Il est totalement inconcevable de faire une telle chose avec la simple force physique. Il y a eu aussi un incident impliquant un certain Mihamahiro.

 


 En était il de même avec Mihamahiro de l'Association de Lutte de Takasago Beya Sumo ?

 

O Senseï : Oui. Il était de la Province de Kishu. Lorsque j'étais à Shingu (Wakayama), Mihamahiro réussissait dans le Sumo. Il avait une force énorme et pouvait soulever trois rails de plusieurs centaines de livres. Quand j'appris que Mihamahiro était en ville, je l'ai invité à venir. Tandis que nous parlions, Mihamahiro a dit, "j'ai aussi entendu dire que vous, Senseï, possédiez une grande force. Pourquoi ne pas tester notre force ?" "très bien. Je peux vous immobiliser avec mon index seul," ai-je répondu. Alors je lui ai demandé me pousser tandis que j'étais assis. Ce partenaire capable de soulever des poids énormes a râlé et a haleté, mais il ne pouvait pas me renverser. Après cela, j'ai dirigé sa puissance loin de moi et il est allé voler. Comme il est tombé, je l'ai immobilisé avec mon index et il est resté totalement immobile. Cela a ressemblé à un adulte immobilisant un bébé. Alors j'ai suggéré qu'il essaie de nouveau et qu'il pousse contre mon front. Cependant, il ne pouvait pas me déplacer du tout. Alors j'ai étendu mes jambes en avant et, m'équilibrant, j'ai soulevé mes jambes du plancher et le faisais me pousser. Il ne pouvait pas me déplacer. Il a été étonné et a commencé à étudier l'aïkido.

 


 Quand vous dites que vous immobilisez une personne d'un doigt, touchez-vous un point vital ?

 

O Senseï : Je dessine un cercle autour de lui. Sa puissance est enfermée à l'intérieur de ce cercle. Peu importe la force de cet homme, il ne peut pas étendre sa puissance à l'extérieur de ce cercle. Il devient impuissant. Ainsi, si vous immobilisez votre adversaire tandis que vous êtes à l'extérieur de son cercle, vous pouvez le tenir avec votre index ou votre petit doigt. C'est possible parce que l'adversaire est déjà devenu impuissant.

 


 Votre femme aussi est de la Préfecture de Wakayama ?

 

O Senseï : Oui. Son nom de jeune fille à Wakayama était Takeda.

 


 Le nom de famille de Takeda est étroitement associé aux arts martiaux ?

 

O Senseï : Vous pouvez le dire. Ma famille a été loyale envers la Famille Impériale depuis de nombreuses générations. Un soutien sans réserves. En fait, mes ancêtres ont renoncé à leurs biens et à la fortune et se sont déplacés partout au service de la Famille Impériale.

 


 Vous aussi, Senseï, vous êtes continuellement déplacés lorsque vous étiez un jeune homme, cela a dû être très difficile pour votre femme ?

 

O Senseï : En effet  j'étais très occupé et je n'ai pas passé beaucoup le temps à la maison.
Kisshomaru Ueshiba : La famille de mon père était assez aisée, de ce fait, il avait donc la possibilité de poursuivre sa recherche dans les arts martiaux. Et une autre des caractéristiques de mon père est qu'il se soucie peu de l'argent. L'incident suivant a eu lieu lorsque mon père s'est installé à Tokyo en 1926, lors de sa deuxième visite dans la capitale ; il est d'abord venu seul et a ensuite été suivi par la famille, venant de Tanabe en 1927. Nous nous sommes tous installés à Sarumachi, Shibashirogane à Tokyo. Nous avons loué cet endroit grâce à M. Kiyoshi Yamamoto, fils du Général Gambei Yamamoto. Mon père possédait beaucoup de propriétés autour de Tanabe, y compris des domaines cultivés et non cultivés et du terrain montagneux. Cependant, il avait peu d'argent. Il a dû emprunter de l'argent pour venir à Tokyo. Malgré cela, il ne lui est jamais arrivé pour vendre n'importe quelle terre. Non seulement cela, mais quand ses étudiants apportaient les offres mensuelles, il répondait, "je ne veux pas de cela." Il leur a dit de l'offrir au kamisama (la déité) et n'a jamais accepté directement l'argent . Et que s'il était dans le besoin d'argent, il se présenterait lui-même humblement devant l'autel du kamisama et recevrait des cadeaux de la déité. Nous n'avons jamais pensé gagner de l'argent avec le budo. L'endroit où il enseignait à cette période était la pièce de billard de l'hôtel particulier de Shimazu. Beaucoup de dignitaires, y compris des officiers militaires comme l'Amiral Isamu Takeshita et beaucoup d'aristocrates, sont venus pour pratiquer. Le nom que nous avons employé était aikijujutsu ou Ueshiba-ryu aikijutsu.

 


 Quel est le bon âge pour commencer à suivre une formation d'aïkido ?

 

Kisshomaru Ueshiba : Vous pouvez commencer à recevoir une formation à l'âge de 7 ou 8 ans, mais la formation idéalement sérieuse doit commencer à environ 15 ou 16 ans. Physiquement parlant, le corps devient apte et les os plus forts à cet âge. En plus, l'aïkido contient de nombreux aspects spirituels (il est possible de pratiquer d'autres formes de budo), où il faut être en âge d'acquérir une perspective du monde et de la nature de budo. Ainsi, en somme, je dirais que 15 ou 16 ans est un bon âge pour commencer l'étude de l'aïkido.

 


 Contrairement au judo, il y a très peu d'occasions de se mesurer avec son adversaire dans l'aïkido. Ainsi la force physique n'est pas exigée dans l'aïkido. De plus, vous pouvez pratiquer non pas qu'avec un mais avec beaucoup de partenaires en même temps. C'est vraiment un budo idéal. À cet égard, y a-t-il aussi beaucoup de bagarreurs qui viennent pour étudier l'aïkido ?

 

Kisshomaru Ueshiba : Bien sûr, ce type d'individus s'inscrit aussi. Mais quand ces personnes étudient l'aïkido avec l'intention de l'utiliser comme une arme pour le combat, ils ne restent pas bien longtemps. Le Budo ne ressemble pas à la danse ou l'observation d'un film. Vous devez pratiquer à tous les instants de votre vie quotidienne pour progresser. L'aïkido est une forme de budo qui a particulièrement employé la formation spirituelle. L'Aïkido ne peut jamais être employé comme une arme par ceux qui l'emploieraient pour le combat. Aussi, les individus attirés par la violence cessent de se comporter de cette façon quand ils apprennent l'aïkido.

 


 Je vois... avec formation régulière, ils arrêtent de se comporter comme des bagarreurs ?

 

O Senseï : Puisque l'aïkido n'est pas un Bu (méthode martiale) de violence, mais plutôt un art martial d'amour, vous ne vous comportez pas violemment. Vous convertissez l'adversaire violent d'une façon douce. Ils ne peuvent pas se comporter comme des bagarreurs plus longtemps.

 


 Qu'enseignez-vous d'abord comme principe de base de l'aïkido ? Dans le judo on apprend ukemi (la chute)...

 

Kisshomaru Ueshiba : D'abord, les mouvements d'esquive (taïsabaki), puis le flux du ki ...

 


 Qu'est ce "le flux du ki" ?

 

Kisshomaru Ueshiba : Dans l'aïkido, nous apprenons constamment à contrôler librement le ki de notre partenaire par le mouvement de notre propre ki, en l'attirant dans notre propre mouvement. Ensuite, nous apprenons à tourner notre corps. Vous déplacez non seulement votre corps, mais vos bras et pieds ensemble. Alors le corps entier devient unifié et se déplace sans à-coup.

 


 En observant la pratique d'aïkido, les pratiquants semblent tomber naturellement. Quelle sorte de pratique faites-vous pour ukemi ?

 

Kisshomaru Ueshiba : À la différence du judo, où vous vous agrippez à votre adversaire, dans l'aïkido, vous maintenez presque toujours une certaine distance. Par conséquent, un type plus libre d'ukemi est possible. Au lieu de la chute avec un bruit sourd comme dans le judo, nous faisons des chutes circulaires, une forme très naturelle d'ukemi. Donc nous pratiquons avec à l'esprit les quatre éléments tout à fait diligemment.

 

 

 

 

 

  Donc vous pratiquez taï no sabaki (des mouvements de corps), ki no nagare (ki le flux), taï no tenkan ho (le corps tournant), ukemi et commencez ensuite la pratique de techniques. Quel type de technique enseignez-vous d'abord ?

 

Kisshomaru Ueshiba : Shihonage, une technique pour projeter un adversaire dans beaucoup de directions différentes. C'est enseigné de la même manière dans la technique d'épée. Bien sûr, nous employons aussi le bokken (épée de bois). Comme je l'ai dit auparavant, dans l'aïkido même le partenaire devient une partie de votre mouvement. Je peux déplacer mon partenaire librement à volonté. Il suit naturellement quand vous pratiquez avec les moyens à votre disposition, à main nue ou avec une épée de bois, cela devient une partie de vous autant qu'un bras ou un pied. Donc, dans l'aïkido vous devez cessez de le considérer comme un simple objet. Il devient une extension de votre propre corps.

 

Ensuite vient iriminage. Dans cette technique vous entrez alors même que votre adversaire essaie de vous frapper par des atemi (des coups). Par exemple, le partenaire frappe sur côté de votre visage avec son poing ou la main sabre (tegatana). En employant la puissance de votre partenaire, vous ouvrez votre corps à l'arrière gauche tout en menant sa main droite de vos deux mains étendues, en poursuivant dans la direction de son mouvement. Alors, tenant la main de votre partenaire vous le déplacez dans un mouvement circulaire autour de sa tête. Il tombe alors avec sa main enveloppée autour de sa tête.... Ceci est aussi fait avec le flux du ki... Il y a des théories sophistiquées diverses sur ce point. Il est alors totalement impuissant, ou plutôt sa puissance est guidée dans la direction que vous voulez lui faire prendre. Ainsi plus son attaque est puissante, plus cette puissance est pour vous. D'autre part, si vous vous opposez à la puissance de votre partenaire vous ne pouvez jamais espérer gagner contre une personne très forte.

 

O Senseï : Dans l'aïkido vous n'allez jamais contre la puissance de celui qui attaque. Quand il vous attaque, frappe ou coupe avec une épée, il y a essentiellement une ligne ou un point. Tout que vous devez faire, c'est éviter cela.

 

Kisshomaru Ueshiba : Ensuite nous faisons les techniques suivantes : à genoux ikkyo sur une attaque shomenuchi, nikyo, techniques alors communes et techniques d'immobilisation, etc.

 

L'aïkido contient beaucoup d'éléments spirituels. Combien de temps faudrait-il pour acquérir une compréhension de base d'aïkido en débutant par le commencement même ?

 

Kisshomaru Ueshiba : Nous ne pouvons répondre de façon générale, mais quand des personnes pratiquent durant environ trois mois, ils commencent à découvrir ce qu'est l'aïkido. Et ceux qui ont achevé trois mois de pratique recevront une formation pendant six mois. Si vous pratiquez pendant six mois, vous pouvez donc continuer pendant un temps indéfini. Ceux qui ont seulement un intérêt superficiel quitteront avant trois mois.

 


 Je sais qu'il y aura un examen shodan le 28 de ce mois. Combien y a-t-il de détenteurs de ceinture noires actuellement ?

 

Kisshomaru Ueshiba : Le rang le plus élevé est le 8ème Dan et il en existe quatre. Il y a six 7ème Dan. Et les détenteurs du Dan sont tout à fait nombreux, mais bien sûr, ce chiffre inclut ceux qui étaient entrés en contact avec le Hombu Dojo après la Guerre...

 

1954 tv documentaire. AÏKIKAÏ HOMBU DOJO

 



07/01/2014

KAESHI WAZA

 

Voilà un moment que je voulais faire un article sur ce sujet.

En consultant le web, je suis tombé sur plusieurs articles très intéressants que je vous fais partager.

Le but de ce blog étant plus de susciter une envie d'aller plus loin dans la recherche d'informations, souvent je lance un sujet avec des liens, et à vous de vous faire votre propre opinion !

Voilà aussi pourquoi, pour l'instant, il n'y a pas de possibilité de déposer des commentaires.

Écrire sur un sujet demande un investissement énorme, alors je préfère vous faire partager ceux-ci, qui sont nettement plus brillants que ceux que je pourrais vous proposer.

 

 

Le premier article :

 

Kaeshi Waza : de la contre-technique au retournement-technique

 

est tiré du site d'Alexandre Grzeg, plusieurs fois mentionné dans ce blog.

 

 
 
 
 
le deuxième est un article de Bernard Palmier :
 
Kaeshi Waza ou le retournement de situation
 
 
 
 
Ici, Pascal Durchon explique  le Kaeshi Waza :
 

 
 
 
 
 

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06/01/2014

CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #9

 

 

Le champion et le Maître



Umedzu était un champion d'escrime dans sa province. Apprenant que le célèbre Maître Toda Seigen était de passage dans la ville où il enseignait, Umedzu fut impatient de se mesurer à lui.


Quand on demanda à Seigen s'il relevait le défi que lui lançait le champion provincial, il répondit : "Il n'en est pas question. Je ne vois aucune raison de me battre avec cet homme, n'ayant rien à prouver. Répondez-lui qu'un combat de sabre se déroule entre la vie et la mort et que je ne puis accepter à la légère d'en assumer les risques."


Prenant cette réponse pour une excuse de la part de Seigen, qui craignait apparemment d'être vaincu et de perdre sa réputation, Umedzu fit connaître publiquement le refus du Maître et n'hésita pas à le traiter de lâche.


Le seigneur de la province eut vent de l'affaire et s'y intéressa vivement car il était lui-même passionné d'escrime. Il fit porter un message à Seigen dans lequel il le priait courtoisement d'accepter la rencontre. Celui-ci refusa de répondre. La requête fut renouvelée trois fois et le ton devenait de plus en plus insistant.


Seigen ne pouvait refuser plus longtemps car sinon il enfreignait les règles et obligations du samouraï, qui doit obéissance aux autorités féodales. Il se résolut donc à combattre Umedzu.

L'arbitre, le lieu et la date de la rencontre furent alors rapidement choisis.


Décidé à mettre toutes les chances de son côté, Umedzu se rendit en toute hâte dans un sanctuaire Shinto. Il y passa trois jours et trois nuits de suite à pratiquer un rite religieux de purification, cela afin de se préparer au combat et de se concilier les dieux.


Quelqu'un raconta à Seigen tous les détails de la préparation de son adversaire et il lui suggéra d'en faire autant. Mais le Maître sourit tranquillement et déclara : "Je tente à chaque instant de cultiver dans mon cœur la sincérité et l'harmonie intérieure. Ce n'est pas quelque chose que les dieux pourront me donner en des moments critiques."


Comme cela avait été fixé, les deux combattants étaient au rendez-vous.

Le seigneur provincial s'était déplacé en personne avec une grande partie de sa suite pour assister à cette rencontre tant attendue.

Accompagné par une foule d'élèves et d'admirateurs, Umedzu portait un bokken, un sabre de bois de plus d'un mètre de long. Seigen quant à lui, tenait un bâton qui faisait à peine quarante centimètres.

Voyant cela, Umedzu s'adressa à l'arbitre pour exiger que son adversaire ait lui aussi un bokken réglementaire. Il ne voulait pas que sa victoire soit attribuée à l'arme ridicule de Seigen !

La réclamation fut transmise à ce dernier qui refusa en répondant qu'il se contenterait de son bout de bois. L'arbitre décida finalement que chacun garderait son arme respective.


Umedzu s'élança furieusement dans la bataille par des attaques vigoureuses et répétées. Telle une bête féroce, il bondissait et rugissait. Son arme s'abattait avec une précision redoutable et fauchait avec une vitesse prodigieuse.


Presque nonchalant, le Maître Seigen évitait chaque coup avec la souplesse et la grâce d'un chat. Son regard complètement indifférent ne quittait pas les yeux de l'adversaire, son propre corps parfaitement détendu paraissait jouer, danser avec le sabre qui le frôlait d'une façon inquiétante.

Umedzu, hors de lui, manœuvrait son bokken de toutes ses forces et rageait de frapper dans le vide.


Ce fascinant ballet ne dura pourtant pas longtemps. Tout à coup, sans que l'on sache pourquoi, le champion s'immobilisa. Une douleur intense se lisait sur son visage. Le petit bâton du Maître l'avait certainement touché mais personne n'aurait su dire où.

Seigen en profita alors pour saisir le bokken de son adversaire. L'ayant jeté au loin, il s'apprêtait à quitter l'aire du combat en y laissant Umedzu seul avec sa cuisante défaite.

Mais celui-ci, dans un accès de rage, dégaina le poignard qu'il avait gardé à la ceinture et se rua sur le Maître.


Dans un mouvement à peine perceptible, le petit bâton de Seigen siffla dans l'air.

Il frappa de nouveau mais cette fois, Umedzu s'écroula de tout son poids.

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05/01/2014

HANG

Image illustrative de l'article Hang

A Noel,j'ai vu un instrument très étrange ,mon frère et ma belle soeur avaient offert ce dernier à mon neveu Anael...je vous le fais découvrir

Le Hang est un instrument de musique acoustique de la famille des percussions (idiophones) dont le son est produit par le matériau de l'instrument lui-même, inventé par Felix Rohner et Sabina Schärer à Berne en Suisse en 2000.


C'est donc un instrument très récent et pourtant qui paraît avoir une longue existence tant les sons sont harmonieux et spaciaux et que son aspect est à la fois rustique et futuriste. Il n'existe que peu d'instruments car la fabrication, très longue, dure plus d'un an voir deux maintenant en Suisse.Celui que j'ai vu , venait de France d'un luthier dans le haut Var à Entrecasteaux .

La partie supérieure du hang est appelée le « Ding » ; une multitude de sons peuvent être produits selon le contact que l'on a avec l'instrument, percussions, effleurements, glissements... Les notes se répartissent sur le pourtour du Ding. Plusieurs harmoniques sont accessibles pour chaque note selon le degré de maîtrise.

La partie inférieure de l'instrument est, elle, appelée le « Gu » ; elle est essentiellement constituée d'une surface lisse avec un trou rond en son centre, ce qui permet une résonance. L'ocarina est également bâti sur ce principe



Malgré son aspect rustique, le Hang ne doit pas recevoir de choc, ni être exposé à trop de chaleur.

 

Hang, Davide Swarup

 

HANG & DIDJERIDOO

Yuki Koshimoto & Taku


 

 

Hang Massive - Once Again - 2011


 

 

Manu Delago - Hang solo


 

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04/01/2014

YOSHIMITSU YAMADA

Yoshimitsu Yamada est né à Tokyo en 1938. Il a commencé l'Aïkido en 1955, à l'âge de 17 ans.


Son père a été élevé par la famille de Tadashi Abe, c'est pour cela que l'on dit souvent que son oncle été Tadashi Abe. Pendant la guerre, il partit en Corée avec la famille de Tadashi qui y développa un commerce dans une entreprise minière jusqu'à la fin du conflit.


La première fois qu'il vit O Senseï, ce fut pour une démonstration et il fut très impressionné. O Senseï avait été invité par le père de Tadashi, qui, en quelque sorte, était un mécène.


Il est entré à l'Hombu Dojo comme uchi deshi, grâce à une lettre d'introduction de son oncle Tadashi Abe. Nobuyoshi TAMURA et Sadateru ARIKAWA étaient déjà là. La vie au quotidien n'était pas facile au Hombu Dojo, en cette période d'après-guerre : pas de chauffage, nourriture restreinte...

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Seiichi Sugano, Nobuyoshi Tamura, Yoshimitsu Yamada, fellow uchideshi at the Aïkikaï Hombu Dojo c. 1960

A l'époque, le Doshu Kisshomaru UESHIBA, Koichi TOHEI étaient les principaux instructeurs, également avec  Kisaburo OSAWA, Hiroshi TADA, Seigo YAMAGUCHI ou encore Kenji TOMIKI.


Après quelques années, il fut désigné pour enseigner aux soldats américains. Il aimait la culture américaine, et ayant appris l'anglais en parlant avec les enfants américains des bases proches de chez lui quand il était enfant, naturellement ce fut lui qui fut choisi pour ce travail.

Il rêvait de partir pour Paris, pour continuer le travail de son oncle, mais finalement, il partit aux États-Unis en 1964 pour faire une démonstration d'Aïkido à l’exposition universelle de New York. Initialement, Kochi Tohei devait faire ce voyage, mais au dernier moment, il eut un contretemps et fut remplacé par Yoshimitsu Yamada.

A l'époque, bien que l'Aïkikaï originel de New York ait été fondé en 1961 et dirigé par Yasuo Ohara, Yamada devint l'instructeur en chef de l’Aïkikaï de New York. Les débuts furent difficiles, mais les années passant, l'Aïkido se développa.
 Yamada se rendait chaque semaine à Boston, et souvent à Philadelphie.

En 1966  Mitsunari Kanai prit en charge le petit groupe de Boston. Il décéda en 2004.


 Au fil du temps, les étudiants de Yamada ont évolué au point d'avoir leurs propres élèves et ont atteint des niveaux très élevés.
 En 1988, Yamada a invité Seiichi Sugano à rejoindre le dojo, ce qui en faisait l'un des rares dojos en dehors du Japon avec deux 8ème dan Shihan en résidence, jusqu'au décès de Seiichi Sugano en août 2010.
Yamada est président de la Fédération d'Aïkido des États-Unis et président de la Fédération d'Aïkido d'Amérique Latine. En Janvier 2011, Yamada a accepté l'invitation à devenir le patron de l'Aïkikaï d'Australie.

Yamada Senseï n'a rien contre les armes mais ne les enseigne pas. Il laisse ce soin à d'autres.


Depuis la disparition de Tamura Senseï et Sugano Senseï, Maître Yamada continue d'assurer le stage de Lesneven, en Bretagne, qui aura lieu cette année du 12 au 20 juillet 2014.

lire ces interviews :

interview yamada Senseï

 

 

ou ceux-ci par léo tamaki sur son site budo no nayami

interview Yamada Yoshimitsu, l'homme libre

 

ou

Yamada Yoshimitsu shihan au Shumeïkan, Bras

 

 

 

Yoshimitsu Yamada - Instructional Video


 

 

Yamada Senseï Seminar Bernau 2013


 

 

Advanced Aïkido Techniques - Part 1



03/01/2014

ALAIN ROYER... 7° DAN

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Alain Royer débute l'Aïkido en 1968 avec  Gérard Baize au CUC (Clermont Université Club), pendant une dizaine d'années. Il suit également l'enseignement de Tamura Senseï régulièrement jusqu'à l'éclatement de l'UNA. Il choisit la FFAAA avec Christian Tissier comme directeur technique et devient DTR de la ligue d'Auvergne.

Aujourd'hui âgé de 70 ans depuis le 24 décembre 2013, il dirige toujours l'Aïkido auvergnat pour la fédération FFAAA. Ces cours sont suivis assidûment dans son Dojo de Royat et de Clermont-Ferrand.

Il vient d'être nommé 7° Dan... après 45 ans de pratique !!! et toujours autant de dynamisme...

Félicitations !!!

VOICI LA COUPURE DE PRESSE DE "LA MONTAGNE"

cliquer dessus pour afficher en grand

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19/20 édition clermont soir 2009


foire internationale Cournon 2009


02/01/2014

AÏKI JINJA

 

Aïki Jinja  est un sanctuaire shinto situé à Iwama au Japon, dédié à l'aïkido et construit par le fondateur de ce dernier, Morihei Ueshiba. Ce sanctuaire est lié à un dojo où enseigna le fondateur et où se pratique encore l’aïkido. Morihiro Saito en hérita la garde après la mort de Ueshiba. À la mort de Saito, l'Aïkikaï choisit de retirer la garde de l'Aïki Jinja à Hitohiro Saito, fils de Morihiro Saito.

LIRE CET ARTICLE POUR PLUS D'INFOS

Iwama, la Mecque de l’Aïkido

article écrit par Daniel TOUTAIN - 6th Dan Aïkikaï

 

  Aïkido - Doshu Ueshiba Moriteru - Aiki Jinja Taisai 2013


 

 

  Aïkido - Ueshiba Mitsuteru (Waka Senseï) - Aiki Jinja Taisai 2013



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01/01/2014

BONNE ANNEE 2014 !!!

 

 

 

MEILLEURS VŒUX A TOUS AVEC LE SOUHAIT DE RÉALISATION DE VOS ASPIRATIONS

31/12/2013

A VOIR ET A ECOUTER !

 

 

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Précision et technique peuvent aboutir à des moments incroyables...

 

 


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