08/04/2014
TSURUZO MIYAMOTO
Tsuruzo Miyamoto Shihan est né en 1953.
Il avait 18 ans en 1971 quand il s' inscrit à l'Aïkikaï et a commencé sa pratique de l'aïkido. Ce qui l'attirait était la formation continue conformément aux budo traditionnel, sans le format de la compétition. Pendant quatre ans, il a suivi l'enseignement de Maître Suganuma Mamoru,
En 1975, il est entré au Hombu Dojo Aïkikaï de Tokyo, il a pratiqué avec Ueshiba Kisshomaru jusqu'au début des années 90. Il enseigne dans les universités, les clubs d'aïkido d'entreprises, et d'autres Dojos au Japon et à l'étranger. C'est lui qui a en charge le cours débutant au Hombu Dojo.
Il organise des séminaires dans plusieurs pays, comme les États-Unis, Israël, la France, l'Espagne, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Sa première visite en Russie en 1995 dans une délégation dirigée par le Hombu Dojo Ichihashi Shihan. Depuis 1997, il enseigne chaque année en Russie.
En 1998 Tsuruzo Miyamoto a reçu 7ème dan en aïkido.
article du site de Guillaume Erard :
Entretien avec Miyamoto Tsuruzo Shihan : Apprendre à voir et à percevoir (Emmanuel Marès)
LIEN POUR D'AUTRES VIDÉOS :
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07/04/2014
YOKO OKAMOTO
Okomato Senseï a commencé sa formation en 1977 au Hombu Dojo,avec Ueshiba Kisshomaru jusqu'en 1979, puis en France avec Christian Tissier Shihan en 1979-1981. De retour au Hombu Dojo en 1981, elle suit Seigo Yamaguchi Shihan jusqu'à son départ pour les États-Unis en 1989. Elle a également étudié avec I. Shibata. Elle a fondé Portland Aïkikaï à Portland, Oregon, avec son mari Chris Mulligan Senseï en 1990. Elle est retournée au Japon en 2003 et a ouvert son dojo à Kyoto, le Nishinji dojo.
Actuellement 6°Dan Aïkikaï.
Lire ce court article de karatebushido sur ses débuts :
L'ARTICLE ENTIER EN PDF ICI
A VOIR SUR CE LIEN
DEMONSTRATION SINGAPORE FEVRIER 2013 YOKO OKAMOTO SENSEÏ
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06/04/2014
Contes et récits des arts martiaux Ed. Poche
L'archer
A l'époque du Japon féodal, un maître archer instruisait son élève.
L'art du Kyudo est long et difficile. Les années passent, la vie s'écoule comme l'eau profonde d'un grand fleuve.
Quand le maître entendit sonner son heure, il convoqua son élève :
"poursuis la voie que nous avons tracée ensemble, je t'offre mon arc, car là où je vais, je n'en ai plus besoin".
Puis il ferma les yeux.
Après les funérailles, l'élève se remit à l'entraînement, mais à sa grande stupeur, la cible au fond du jardin avait disparu !
Le temps s'écoule, et comme les distractions ne manquent pas dans la vie, il décida d'en profiter.
L'intervalle entre les entraînements augmenta de plus en plus, d'autant plus que les soirées en ville se prolongeaient,
les geishas charmaient davantage que les longues heures de tir à l'arc…
De loin en loin, l'envie lui reprit de s'entraîner, mais l'arc devenait de plus en plus dur à bander ;
et on se lasse vite des cibles choisies au hasard.
Mieux vaut se changer les idées dans le bar du coin !
Les années passent, jusqu'au jour où l'arme du maître fut mise en vente :
à quoi bon garder un arc qu'on n'arrive plus à tendre ?
05/04/2014
KOBAYASHI YASUO
Il est né en 1936 à Tokyo, dans un milieu aisé, son père étant négociant dans le commerce du riz. Pendant la seconde guerre mondiale, l'économie du pays était au plus bas et après les jours fastes vint la disette. Son quartier étant détruit, il se retrouva avec son frère à Fuji Yoshida dans la préfecture de Yamanashi. Là, il souffrit de malnutrition.
Il a commencé le Judo,en primaire. Au lycée, il pratiqua au Kodokan, il a donc profité de l'enseignement de Kyuzo Mifune Senseï entre autres. A ce moment un de ses amis, fils du Président de la Fédération de Iaido, lui proposa de découvrir l'Aïkido. En 1954, il se rendit à l'Hombu Dojo à Shinjuku. Hiroshi Tada était l'instructeur ce jour là. Cela lui plut énormément et sa fascination pour cette pratique grandira de jour en jour.
Quand il rentra à l'université, il pratiqua également l'Aïkido, fin avril 1955. Il vit O Senseï quelques jours après son inscription, bien que durant cette période, il vivait encore principalement à Iwama. Souvent,il parlait du Kojiki et d'autres concepts. Aujourd'hui, comme les autres, il regrette de ne pas avoir écouté plus intensément. Au début, il continua à pratiquer le Judo en même temps que l'Aïkido puis il se consacra uniquement à l'Aïkido.
Il a bénéficié de l'enseignement d'O SENSEÏ, du 2°Doshu Kisshomaru UESHIBA, de Koichi TOHEI, d'OSAWA kisaburo, de Morihiro SAITO, de YAMAGUCHI Seigo, de Sadateru ARIKAWA, de Hiroshi TADA, Nobuyoshi TAMURA, et de bien d'autres. La même année que lui débutèrent aussi Masamichi NORO, Katsuaki ASAI, Itsuo TSUDA, Yoshimitsu YAMADA, Mitsugi SAOTOME. André NOCQUET arriva également en 1955.
Pendant une pratique d'une semaine spéciale yudansha au Hombu Dojo, il vit SUNADOMARI Kanshu, TANAKA Bansen, HIKITSUSHI Michio, SHIRATA Rinjiro... et également Gozo SHIODA et SUGINO Yoshio du Katori Shinto Ryu, FUJITA Senseï du Ninjutsu ainsi que d'autres maîtres de différentes écoles invités par O Senseï.
Il a fondé à l'Université privée Meiji, le 1er Club d’Aïkido de cette université quand il était étudiant.
En novembre 1972, il ouvre un Dojo de 48 tatami à Tokorozawa, Saitama puis un deuxième un peu plus tard. Il convient avec le Doshu Kisshomaru Ueshiba de laisser ses fonctions au Hombu Dojo et se consacre pleinement à l'enseignement dans ses Dojos et ceux des clubs d’Aïkido des universités MEIJI, SAITAMA et de Sciences économiques de Tokyo. Depuis, Maître KOBAYASHI est à la tête de 120 Dojos affiliés à son organisation. En 1987, les Dojos KOBAYASHI sont récompensés par le Nihon Budo Kyogikai, pour l'excellence de leur organisation.
1st Aikido Friendship Demonstration
Yasuo Kobayashi, Yoshio Kuroiwa, Kanshu Sunadomari, Morihiro Saito, Shoji Nishio, Mitsugi Saotome.
1st Aikido Friendship Demonstration: Yasuo Kobayashi
En 1990, il est nommé 8°Dan Aïkikaï.
Il enseigne régulièrement à l'étranger.
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04/04/2014
PASCAL NORBELLY
Pascal Norbelly démarre l’Aïkido en 1975 avec Bernard Palmier comme professeur ; il est ceinture noire 1er DAN en 1978 et continue sa formation avec Christian Tissier.
Il passe rapidement 2ème puis 3ème et enfin 4ème DAN en 1989. Il est nommé 5ème Dan Aïkikaï en 1994.
Ayant obtenu le Brevet d'état 1er degré en Aïkido en 1984, il est professeur dans le club de Bonneuil sur Marne.
Il dirige des stages dans toute la France et à l'étranger et a été le partenaire de Christian Tissier pour les livres que ce dernier a publié.
Partenaire aussi de Maître Yamaguchi lors de ses stages en France, il a aussi été son élève lors de son séjour au Japon en 1989.
Il est intervenu régulièrement de 1996 à 2001 dans la Ligue Nord-Pas-de-Calais pour la direction de stages spécifiques, réservés particulièrement à tous ceux qui désiraient passer des grades du 1er au 4ème DAN, ainsi qu'aux enseignants qui désiraient faire partie d'un jury d'examen DAN.
On le retrouve régulièrement avec plaisir sur les tatamis du Nord - Pas-de-Calais lors de stages privés.
actuellement 6° Dan Aïkikaï
Biographie tirée de aïkido-nordpasdecalais.fr
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03/04/2014
Le shamisen
Le shamisen est un instrument de musique traditionnel japonais à trois cordes. C'est un luth à long manche mesurant plus d'un mètre dont la caisse est traditionnellement construite en bois de santal. On joue en pinçant les cordes à l'aide d'un large plectre en ivoire appelé bachi.
Le shamisen est dérivé d'un instrument chinois, le sanxian, qui fut introduit dans l'île d'Okinawa au milieu du XVIe siècle .
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Durant la période Edo (1603-1868), le shamisen a surtout été utilisé en accompagnement du théâtre kabuki puis dans le Bunraku. Il est devenu aujourd'hui l'un des instruments les plus importants de la musique japonaise.
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Il existe différents types : l'futozao, la hosozao et le Tsugaru, suivant l'épaisseur de la caisse de résonance, ce qui influe sur la sonorité caractéristique de chaque type.
02/04/2014
ARNAUD WALTZ
Arnaud Waltz commence l’Aïkido en 1973, suivant Maître André Nocquet. En 1976, il réussit l’entrée en STAPS et devient étudiant pour 4 ans. Il pratiquera alors le Judo, le Kendo, le Karaté Shotokan, le rugby, la gymnastique, la natation et l’athlétisme. En 1979, il commence à donner des cours d’Aïkido à Aubervilliers. En 1980, il part à l’armée dans le corps des Sapeurs Pompiers de Paris.
En 1981, de retour à la vie civile, il rencontre Christian Tissier. Convaincu par cette forme de pratique, Arnaud Waltz adhère très vite au club de Vincennes. Il pratiquera alors avec des références nationales : Patrick Bénézi, Pascal Norbelly, Jean-Michel Mérit, Bernard Palmier entre autres. Son entraînement est régulier, pouvant aller jusqu’à quatre fois par jour, 20 h par semaine.
En 1984, Christian Tissier l’envoie en « mission » dans le Nord. Il est alors 3ème dan, il a 26 ans. Principale caractéristique selon lui : « je ne cause pas, je cogne : pas très Aïki tout ça ». Il restera D.T.R. jusqu’en 1992.
Il obtient le BEES 1er degré en 1983, et le BEES 2ème degré en 1992 (major de sa promo). Trois ans plus tard, il est nommé 5ème dan et devient dans sa vie professionnelle professeur d'EPS Agrégé. Puis quelques années plus tard, il est 6ème dan, docteur en sciences de l’éducation et enseigne en université.
Il revient dans le Nord en 2000 et reprend en 2004 le titre de D.T.R. Il encadre les stages de Ligue et anime les "écoles de cadres" qui se transforment en "rencontres enseignants" quelque temps plus tard. Il est aujourd'hui le responsable technique et pédagogique de la Ligue Nord Pas-de-Calais.
INTERVIEW D'ARNAUD WALTZ
L'aïkido, voie de l'harmonie
MARS 2010
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Biographie tirée de aïkido-nordpasdecalais.fr
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01/04/2014
LE HANAMI
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Le hanami - de hana 花, "fleur", et mi 見, "regarder". est la coutume traditionnelle japonaise d'apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier (sakura). Les fleurs de cerisiers symbolisent tout le raffinement de l'archipel nippon. Chaque printemps des milliers de Japonais et touristes affluent pour admirer ses floraisons éphémères et la blancheur immaculée de certaines espèces...
Auparavant, les sakura donnaient le départ de la saison de plantation du riz et on faisait des offrandes aux pieds des sakura. L'Empereur Saga en a fait un évènement, en fêtant cette période avec du saké et des mets, sous les branches des cerisiers en fleur dans la cour impériale à Kyōto. La coutume a été à l’origine limitée à l’élite de la cour impériale, mais s'est rapidement répandue à la société des samouraïs et, à partir de la période Edo, aux gens du peuple. Sous les arbres de sakura, ils prenaient un repas et buvaient le saké dans l’allégresse.
De nos jours, la vue des sakura en fleurs est associée à l'idée de la fête. Tous les Japonais se réunissent pour boire et s'amuser. Pendant cette courte période d'une dizaine de jours, c’est le grand événement du printemps, issu d’une longue tradition. L'atmosphère des parcs change radicalement, beaucoup se déguisent et tous font la fête.
La floraison des cerisiers au Japon n'a pas lieu à date fixe. Ce phénomène dépend de facteurs climatiques et de la situation géographique.
Dans les îles du Sud du pays, où il fait très chaud, les premières fleurs de sakura sont visibles dès le début de l’hiver, vers fin décembre. Mais dans le Nord, à Hokkaido, il faut attendre le mois de mai pour voir les cerisiers en fleurs. Dans le centre du pays (Kyoto, Tokyo…) le hanami se célèbre de la mi-mars à la mi-avril.
Au Japon : impossible d’échapper à la météo spéciale qui suit la progression de la vague florale, du Sud vers le Nord. Le Sakura Zensen, véritable bulletin météo des fleurs, établit des prévisions de floraison d'Okinawa à Hokkaido !
En France, si vous voulez célébrez les sakura, vous pouvez vous rendre au parc de Sceaux près de Paris et célébrer avec les Japonais d'ici le spectacle des sakura en fleurs. Si au Japon, les « sakura » sont en fleurs fin mars-début avril, la période de floraison des cerisiers du parc de Sceaux s'échelonne entre mi et fin avril (selon les conditions météo). Elle est particulièrement impressionnante : imaginez plus de 250 arbres couverts uniquement de rose et de blanc.
sources : France 5, wikipédia, guide Japon.
31/03/2014
DIRK MULLER
Dr. Dirk Müller (6. Dan Aïkikaï de Tokyo) a eu son premier contact avec l'Aïkido en 1986.
Jean Luc Subileau Senseï (6° Dan Aïkikaï de Tokyo) et plus tard Franck Noël Shihan (7° Dan Aïkikaï de Tokyo) sont devenus ses premiers Maîtres importants.
Depuis 1990, il suit Seishiro Endô Shihan (8° Dan Aïkikaï de Tokyo) en tant que son professeur principal.
Une autre influence inspirante pour lui : Seigo Yamaguchi Shihan (9° Dan Aïkikaï de Tokyo).
Dr. Dirk Müller a enseigné l'Aïkido à l'Université de Marburg pendant 15 ans et a fondé la Shoshin Dojo à Hambourg en 2004. Aujourd'hui, il enseigne lors de séminaires à travers l'Europe, les États-Unis et le Canada.
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30/03/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #12
L’ÉCOLE DU COMBAT SANS ARME.
Le célèbre maître Tsukahara Bokuden traversait le lac Biwa sur un radeau avec d'autres voyageurs. Parmi eux, il y avait un samouraï extrêmement prétentieux qui n'arrêtait pas de vanter ses exploits et sa maîtrise au sabre. A l'écouter, il était le champion toutes catégories de tout le Japon, ce que les voyageurs semblaient croire au vu de leurs regards goguenards où se mêlaient admiration et crainte. Le maître ne s'en préoccupa donc pas, ce qui finit par vexer le samouraï qui voyait bien l'attention de Bokuden se concentrer ailleurs. Il lui dit : " Toi aussi, tu portes une paire de sabre. Si tu es samouraï, pourquoi ne dis-tu pas un mot ?" Bokuden répondit : - " Je ne suis pas concerné par tes propos. Mon art est différent du tien. Il consiste, non pas à vaincre les autres, mais à ne pas être vaincu". Le samouraï se gratta le crâne de perplexité et demanda :
- " Mais alors quelle est ton école ?"
- " C'est l'école du combat sans arme."
- " Mais dans ce cas, pourquoi portes-tu des armes ?"
- " Cela me demande de rester maître de moi pour ne pas répondre aux provocations. C'est un sacré défi !"
Exaspéré, le samouraï demanda :
- " Et tu penses vraiment pouvoir combattre avec moi, sans sabre ?"
- " Pourquoi pas ? Il est même possible que je gagne !"
Hors de lui, le samouraï cria au passeur de ramer vers le rivage le plus proche, mais Bokuden suggéra qu'il serait préférable d'aller sur une île, loin de toute habitation, pour ne pas provoquer d'attroupement et être plus tranquille. Le samouraï accepta. Quand le radeau atteignit une île inhabitée, le samouraï, impatient d'en découdre, sauta à terre, il dégainait déjà son sabre, prêt au combat. Bokuden enleva soigneusement ses deux sabres, les tendit au passeur et s'élança pour sauter à terre, quand soudain, il saisit la perche du batelier, puis dégagea rapidement le radeau de la berge pour le pousser dans le courant. Bokuden se retourna alors vers le samouraï qui gesticulait sur une île déserte et il lui cria :
- " Tu vois, c'est cela, vaincre sans arme !"