26/01/2014
EXPOSITION VIRTUELLE ESTAMPES
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25/01/2014
KAGAMI BIRAKI 2014
La traditionnelle Cérémonie des voeux de la FFJDA s'est déroulée à l'institut du judo le samedi 18 janvier 2014.
Le Kagami Biraki remonte au Shogun Tokugawa, il y a plus de trois cents ans. Avant de partir en guerre, il brisa le couvercle d'un tonneau de sake et le partagea avec ses Daimyos. Bien sûr, il fut victorieux et depuis, cette cérémonie fut instituée afin d'apporter fortune et chance pour l'année à venir. Mais plus encore car Kagami Biraki signifie "ouvrir le miroir"et donc reflet de son propre moi, ce miroir que l'on cherche à polir continuellement pour parvenir à l'idéal de nous-même. Comme le disait Osawa Senseï "Quand le miroir n'est pas parfaitement limpide, il transforme le monde qu'il reçoit.
De même, dans notre esprit, la moindre trace d'ego s'attache au monde et cherche à s'en saisir pour le faire sien et le figer. Je cherche à pratiquer l'aïkido sans attachement, comme un miroir."
Lors de cette cérémonie, les participants échangent des mochi appelés Kagami mochi qui représentent le miroir dans lequel ils doivent se regarder pour faire un point sur l'année écoulée.
Invité pour l'occasion, notre président, Paul Lagarrigue, a présenté les voeux de l’Aïkido à tous les judokas. Ensuite a eu lieu une démonstration de Bruno Gonzalez assisté de Anne Demaret et Eric Mery.
C'est cette dernière que vous pouvez visualiser ci-dessous.
(CERTAINS PASSAGES VIENNENT DE WIKIPEDIA)
24/01/2014
FRANCK NOËL
Prochain stage
Voici une interview de Franck Noël par Aïkidojournal pour
en savoir un peu plus sur
son parcours.
Nous ne trouvons que 3 vidéos de Franck Noël sur You Tube. Ceci est dû au fait qu'il ne souhaite pas être filmé, préférant la vision de l'instant... mais quand même cela nous aiderait un peu !!!
Cliquer sur l'image pour accéder au contenu de l'interview.
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23/01/2014
JEAN-MICHEL MERIT
Pour ne pas l'oublier !
Né en 1955, Jean-Michel Mérit commence l’aïkido à Saujon fin 1972. Travaillant pour la SNCF, il se retrouve à Paris et devient un élève de Christian Tissier en 1979 et durant plus de 20 ans. En 1980, sa rencontre avec Yamaguchi Senseï lui a laissé des sensations et émotions exceptionnelles. En 1984, Saotome Senseï est un autre catalyseur dans sa progression, il découvre grâce à son enseignement des valeurs philosophiques et spirituelles... Il participe à chacun de ses stages et devient son uke favori au stage d'été du Vigan. Endo Senseï ne le laisse pas indifférent et le relie à Yamaguchi Senseï. C'est grâce à Christian Tissier qu'il rencontre tous ces Maîtres.
DTR de la région Poitou-Charentes, il devient 6°Dan Aïkikaï en 2004.
Malheureusement, il décède le 17 octobre 2008.
Ceci est simplement un petit rappel pour ceux qui ne le connaissaient pas. Aujourd'hui, son enseignement continue à travers l'association Inazuma Kaï .
Pour en savoir un peu plus, lisez cet article consacré à Jean-Michel Mérit.
Aïkido Magazine juin 1999
pour voir l'article en pdf, cliquer sur la photo du magazine
Jean Michel Mérit, interview temple sur lot 2002
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22/01/2014
SAOTOME MITSUGI
Cet article paru dans les dossiers de Karaté Bushido est le hors série n°1 de Mai/Juillet 2005.
Sur les photos uke : Jean Michel Mérit (article de demain)
"O Senseï avait l'habitude de dire : "La voie du budo est la voie qui établit l'harmonie". Aujourd'hui, le mot et l'image du budo perdent de leur sens originel, et se limitent bien souvent à l'ensemble des arts martiaux et militaires. Alors qu'O Senseï disait : " Bu est amour".
Le plus haut niveau de conscience du Budo, tel qu'il a été enseigné par les grands maîtres est la protection de la vie..." Saotome Senseï nous rappelle le principe originel de l’Aïkido qui est de protéger et de favoriser l'épanouissement de chacun dans la société... Et pour cela, nous devons commencer par nous-même.
CLIQUER 2 FOIS SUR L'ARTICLE POUR AGRANDIR
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21/01/2014
la relation uke/tori par Bernard Palmier
Voir son site sur le lien en cliquant sur son image
La relation Uke / Tori
On parle souvent de l’Aïkido en disant ce qu’il n’est pas, en le comparant à d’autres arts martiaux ou à des sports de combat. On ne sait pas toujours présenter notre discipline dans ce qu’elle a de particulier. La relation Uke / Tori est une des caractéristiques, des particularités de l’Aïkido. A ce titre, elle mérite d’être explicitée. Bien sûr, cette relation se vit ; elle peut difficilement être présentée de façon exhaustive sur le papier. Pour autant cette fiche a pour propos de donner aux enseignants ou futurs enseignants quelques éléments qui leur permettront :
• de mieux orienter leurs consignes pour cadrer cette relation sur le tapis ;
• d’avoir quelques pistes pour organiser la pratique autour de ce thème.
La relation Uke / Tori se fonde sur 3 postulats de base.
1er postulat : Les principes d’aïkido s’appliquent et se développent dans le travail de Uke.
Uke « fait aussi de l’Aïkido ». Les compétences que le pratiquant développe dans son travail de Uke sont transférables et lui permettent de progresser en tant que Tori. Dans le travail de Uke on retrouve des principes tels que la construction, l’unité du corps, plus largement l’intégrité, le ma aï etc... La pratique de l’Aïkido ne réside pas uniquement dans le fait de savoir faire les techniques, mais plutôt de « vivre » les techniques. Connaître une technique c’est la vivre en tant que Tori et en tant que Uke. Expérimenter Ikkyo, par exemple, c’est à la fois exécuter la technique en appliquant les principes mais c’est aussi ressentir en tant que Uke l’application de ces principes.
2ème postulat : Dans la pratique les rôles s’inversent, se confondent parfois.
Exemple : par un atémi au visage, Tori sollicite Uke. Celui-ci répond par une saisie en katate ryote dori ou par une saisie arrière. Dans cette situation, qui est Uke qui est Tori ? Quand Tori sollicite au visage, il attaque et pour Uke katate ryote dori devient une technique. Cette façon d’aborder la relation Uke/Tori redonne du sens aux attaques et en particulier aux saisies. Bien évidemment les rôles s’inversent dans les Kaeshi waza. Uke peut exploiter les ouvertures ou les failles d’une technique et prendre l’ascendant sur Tori.
3ème postulat : La relation Uke/Tori s’inscrit dans une dimension de « coopération ».
Parler de coopération dans le cadre d’un art martial peut paraître surprenant. Pour autant la coopération dans la pratique de l’Aïkido ne signifie pas « complaisance », bien au contraire la coopération dont on parle s’appuie sur l’exigence et le respect. Il s’agit par l’échange de progresser mutuellement. La question pour Uke et Tori est de savoir où mettre la barre pour faire progresser l’autre sans le blesser. La pratique permet de développer une stratégie « gagnant/gagnant ». Personne ne perd, surtout pas Uke qui par la maîtrise de son comportement et des ukemis, chute et se relève pour attaquer à nouveau. Uke et Tori ne sont pas face à face dans un affrontement, mais plutôt côte à côte confrontés à une situation qu’il faut gérer ensemble et dont il faut sortir grandis et bonifiés.
La relation Uke/Tori met en évidence un certain nombre de principes structurants de l’Aïkido. Sur le plan mental (Shin), on peut en évoquer au moins trois :
Le respect de l’intégrité : ce principe transparaît dans les postulats évoqués précédemment, en particulier dans le 3ème, la « coopération ». La pratique se fonde sur un respect mutuel et doit permettre de « préserver et de renforcer l’intégrité au sens large (physique et mentale) des protagonistes ».
L’adaptabilité : principe qui se caractérise par l’écoute et la prise en compte de l’autre ; c’est sans doute la condition du respect de l’intégrité mais aussi la condition de l’authenticité dans la relation. Tori doit adapter son comportement (choix de la technique et/ou façon de l’exécuter) à Uke (son attaque, son niveau, ses capacités). En retour Uke, doit être le « miroir » du comportement de Tori. C’est le sens de la pratique de base qu’on appelle « Ippan geiko ». Il faut que les comportements de Uke soient juste la conséquence de la pratique de Tori, sans anticipations, sans gestes parasites...
La non-opposition/la non-violence : là aussi, parler de non violence pour un art martial peut paraître surprenant à certains. Pourtant l’Aïkido prône la « clémence » et plus la « persuasion » que la « dissuasion ». Quoi qu’il en soit la non violence ne se fonde pas sur la faiblesse. C’est parce que l’on peut être définitif à un moment ou un autre de la technique que l’on choisit de ne pas l’être et par exemple d’amener au sol en immobilisant ou de donner à Uke la possibilité de chuter.
Ces principes qui relèvent du mental se manifestent dans la relation Uke/Tori à travers l’application de principes techniques. On peut aussi en évoquer au moins trois :
La notion de « Ki musubi » (le nœud des énergies) : être en phase avec le partenaire. La non-opposition en dépend. C’est le choix du mode de rencontre (de aï) qui permettra d’être en phase avec le partenaire : aller dans la distance du partenaire sans la subir (pression) ou amener Uke dans sa propre distance (extension).
La fluidité : principe plus large, conséquence de l’application d’autres principes (centrage/unité du corps, Ki musubi, irimi/direction/prise d’angle...). Cette fluidité se caractérise principalement par un contrôle permanent de part et d’autre (Uke /Tori) pour préserver l’intégrité et donner du sens à la pratique :
• contrôle qui s’exerce dans la mobilité (Ki nagare), conduire le partenaire sur une saisie ou un contact.
• contrôle qui s’exerce plus simplement (par exemple) dans le fait de sortir d’une saisie pour la remplacer par un contact en évitant les ruptures.
Action/réaction : principe technique qui s’appuie sur la prise en compte de l’autre, l’écoute et l’adaptabilité et qui s’exprimera :
• pour Tori dans le Henka waza (variations et enchaînements)
• pour Uke dans le Kaeshi waza (retourner la situation, Uke devient Tori)
Cette façon d’appréhender la relation Uke / Tori n’est qu’une vision parmi d’autres, on aurait pu dire sans doute bien d’autres choses ou le dire autrement.
En résumé, la relation Uke/Tori :
• 3 postulats
• 3 principes sur le plan mental
• 3 principes sur le plan technique
Bernard PALMIER
20/01/2014
AUDIO O SENSEÏ
Ces enregistrements nous rapprochent un peu d'O Senseï...
C'est le cas de tous les documents audios ou vidéos des différents maîtres, ce sont des trésors car ils nous permettent de mieux appréhender les personnages et ceci bien après leurs disparition. Ce qui serait impossible sans ces supports.
WAKAYAMA 1967
19/01/2014
CHRISTIAN MOUZA
Biographie de son site repostée ici
Christian Mouza débute l’Aïkido dans la région Centre à Tours en 1980 avec Jo Cardot, 6ème dan d’Aïkido. Dès le début de son apprentissage, sa volonté et son intérêt pour la pratique le poussent à suivre l’ensemble des cours proposés par son club. Puis il vient vivre en région parisienne où il rencontre Mr Louis Clériot, 7ème Dan d’Aïkido, qui lui apportera rigueur, détermination et surtout l’envie d’enseigner. Dès la première année, il participe à de nombreux stages animés par des experts français et japonais. C’est au cours de ces différents stages qu’il rencontre Mr Christian Tissier, 7ème dan d’Aïkido Shihan. Ce fut un tournant décisif dans son parcours d’aïkidoka. Depuis, Christian Mouza suit avec un immense plaisir son enseignement lui permettant d’aller toujours plus loin dans l’étude et la compréhension de l’Aïkido.
En septembre 2001, Christian Mouza a été nommé, au sein du collège technique de la FFAAA, DTR (Délégué Technique Régional) de Champagne Ardennes puis, en 2003 de la Corse.
Du fait de ses fonctions, il est jury d’examen pour les passages de grades ceinture noire et examinateur pour le brevet d’état d’éducateur sportif.
Parallèlement, Christian Mouza enrichit sa pratique en étudiant le Chanbara. Après de nombreux stages et un entrainement régulier, il obtiendra son 3ème dan de Chanbara en 2004.
A plusieurs reprises, Christian Mouza s’est rendu au Japon pour améliorer ses connaissances.
Aujourd’hui, Christian Mouza se consacre pleinement à l’enseignement de l’Aïkido. Il dispense des cours dans divers clubs et anime de nombreux stages adulte et enfant en France et à l’étranger.
Voir les 31 vidéos de son site en suivant le lien en cliquant sur la miniature
STAGE CHRISTIAN MOUZA 26/01/2014 A VICHY
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18/01/2014
KAKUZO OKAKURA - Le Livre Du Thé
Ce petit livre d'une centaine de pages écrit par Kakuzo Okakura publié en 1906 est une ode à la cérémonie du thé aussi appelée Chanoyu ou Sado,également Chado. C'est une voie dans la tradition japonaise permettant d'unifier l'être, de relier l'homme à la nature et à l'univers. Tout le soin apporté à la préparation est l'aboutissement de la recherche de la perfection dans l'instant grâce à une présence et surtout une intensité de présence découlant de la maîtrise parfaite des actions.
"Ceux qui sont incapables de sentir en eux-mêmes la petitesse des grandes choses sont mal préparés à discerner la grandeur des petites choses chez les autres. Un Occidental quelconque, dans sa complaisance superficielle, ne verra dans la cérémonie du thé qu'une des mille et une bizarreries qui constituent pour lui le charme et la puérilité de l'Extrême-Orient..."p. 11.
Caricaturant légèrement les Occidentaux de l'époque dans un premier temps, il exhorte à un rapprochement des deux entités distinctes. Mêlant Taoïsme, Zen et bouddhisme, il transcende le tout en fervent défenseur des traditions et des mœurs japonaises, pour nous faire découvrir la cérémonie du thé sous un autre angle, une vision infinie d'opportunités... Il décrit les écoles de thé selon les périodes et explique l'apport du Taoïsme et du Zen dans cette optique. Au chapitre suivant, il nous invite dans la chambre du thé, "destinée à ne pas recevoir plus de cinq personnes, les matériaux avec lesquels elle est construite sont destinés à donner l'impression de pauvreté raffinée." On l'appelle également maison du vide, les objets sont placés temporairement. La simplicité de la chambre de thé en fait un sanctuaire de pureté face au monde extérieur.
La salle de thé Shigure-tei au temple Kôdai-ji à Kyôto
Au fil du livre, on voyage dans le temps mais le temps n'a pas d'emprise tellement cela est agréable. Le chapitre suivant "Du sens de l'art", transforme le chef-d'œuvre en une réalité, car dit-il "les maîtres sont immortels, car leurs amours et leurs angoisses vivent en nous à jamais ".
Le chapitre suivant m'a particulièrement plu, traitant des fleurs, de leurs beautés,
de leurs jeux avec le vent et les insectes... subitement arrachés de leurs milieux par les mains de l'amoureux pour son amour débordant de rêves étoilés... mais l'on ne pense pas, à ce moment à la porté de ce geste... A moins de voir également le monde s'ennoblir par la transformation d'une mort vers une nouvelle vie. Les maîtres de thé ne coupaient pas plus que ce qui était absolument nécessaire. Dans le même esprit l'impératrice Komyo, une des souveraines les plus renommées de Nara chantait : "Si je te cueille, ma main te souillera, ô fleur ! Telle que je te vois au sein de la prairie, je te donne en offrande aux Bouddhas du passé, du présent et de l'avenir."
A vous de vous faire un avis,mais ce petit livre est indispensable à notre culture de l'Aïkido, il me semble !
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