07/02/2014
JOEL ROCHE
Joël Roche pratique l'aïkido depuis 1972, il devient 6°Dan en 2002 et DTR de la région Pays de la Loire.
Conseiller technique, avec Franck NOËL, auprès des fédérations tchèque et slovaque.
Professeur du club Aïkido Croix Blanche depuis 1979.
Depuis 4 ans, il a mis en ligne des vidéos aides-mémoires pour le travail des armes. Cette note a justement pour but de vous faire découvrir ces dernières.
jo
tsuki
avec différents placements, int, ext...
Les quatre autres vidéos concernent le ken avec différents thèmes sur shomen uchi :
Autour de Ikkyo.
Autour de Irimi Nage
Autour de Shi Ho Nage
Pour voir directement ces vidéos à partir de son site, cliquer sur l'image ci-dessous
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06/02/2014
MASAMICHI NORO
Masamichi NORO est né en 1935 à Aomori, dans le nord de l’île principale de Honshu au Japon. Au lycée, jeune, il pratique le Kendo, le Judo, comme tous les enfants à l'époque et la natation. Il écoute beaucoup de musique classique dans son cercle familial. Après le lycée, il rentra en fac de médecine, surtout pour faire plaisir à ses parents. Son oncle, qui connaissait le fils de O Senseï, Kisshomaru, lui dit que s'il persévérait dans les études, il lui présenterait le fondateur de l’Aïkido, déjà très connu à l'époque. Son oncle l'amena donc en 1955 au dojo de Morihei Ueshiba. Il commença immédiatement avec Kisshomaru. Deux jours après, il rencontra O Senseï et fut subjugué. Sa décision était prise, il deviendrait uchi-deshi. Tamura Senseï et Arikawa Senseï étaient déjà là, ainsi qu'Okumura Senseï et Yasuo Kobayashi..
Noro Masamichi, Ueshiba Kisshomaru, Kanaï Mitsunari et Tamura Nobuyoshi
En 1961, il part pour la France pour remplacer Tadashi Abe, avec quelques adresses en poche. Il débarque à Marseille le 3 septembre 1961 et navigue dans le sud principalement entre les dojos de Cannes et de Nîmes. Rapidement, il est invité à l'étranger : lʼItalie, la Belgique, lʼIrlande, lʼEcosse, le Maroc. Il ouvre plus de deux cents dojos en Europe et en Afrique. Maître Nakazono le rejoint en 1963, Maître Tamura en 1964.
En 1964, Maître Masamichi Noro sʼétablit à Paris. Un accident de voiture, le 4 mai 1966, l'immobilise de long mois mais il retrouve sa mobilité
après avoir pratiqué assidûment des exercices énergétiques mettant au centre le Hara, centre de diffusion de l'énergie à travers le corps et l'extérieur. Il applique les conseils de son Maître relatifs au passage de l'énergie dans le corps, " Homme, Ciel, Terre ", principe en relation avec l'harmonisation des énergies.
En 1969, il apprend le décès du Maître Morihei Ueshiba. Il rencontre Taisen Deshimaru, grand Maître du zen Soto et Karlfried Graf von Dürckheim.
EN 1973, il crée le kinomichi," la voie de l'énergie ".
Après d'intenses recherches, Maître Noro guide ses élèves sur cette voie de liberté, ayant sciemment éliminé les confrontations pour parvenir à la réalisation de leur être à travers l'harmonisation du souffle, des techniques d’Aïkido et du cœur.
NORO Senseï décède le 15 mars 2013 à l'âge de 78 ans.
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03/02/2014
STAGE BRUNO GONZALEZ 09/02/2014 CHATEL GUYON
Né en 1972, Bruno Gonzalez débute l'Aïkido à Bordeaux avec Alain Guillabert à 15 ans. A 18 ans, il se rend à Paris pour suivre l'enseignement de Christian Tissier à plein temps. Il s'initie également à la boxe thaï et au jiu-jitsu brésilien.
Il est DTR de la région Haute Normandie pour la FFAAA. Il est actuellement l'un des plus jeunes pratiquants, avec Pascal Guillemin à avoir le 5° Dan.
Il enseigne au Cercle Christian Tissier à Vincennes.
Bruno Gonzalez participe régulièrement au festival des arts martiaux à Bercy, ainsi qu'au World Combat Games et dernièrement il a présenté une démonstration pour le KAGAMI BIRAKI 2014 de la FFJDA. (voir la note)
Démonstration d'Aïkido de Bruno Gonzalez - 30ème anniversaire de la FFAAA - sept. 2013
Cliquer sur l'affiche pour agrandir
Article d'Aïkido Magazine de juin 2011
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02/02/2014
SUMO
Le sumo est un sport de lutte japonais empreint de rites traditionnels. Le sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki, ou Récit des Temps Anciens. Il semble que les combats sumo soient apparus il y a près de 1 500 ans, sous forme de rituels religieux shinto : des combats sumo ainsi que des danses et du théâtre étaient dédiés aux kami en même temps que des prières pour obtenir de bonnes récoltes.
Au VIIIe siècle, les combats sumo sont introduits dans les cérémonies de la Cour Impériale. Les combats de l'époque, qui mélangent boxe et lutte et qui autorisent presque tous les coups, restent très éloignés des combats de sumo actuels. Cependant, sous l'influence de la Cour Impériale, des règles furent progressivement formulées, des techniques furent développées et le combat sumo devint proche de ce qu'il est actuellement. Sous le shogunat Tokugawa, en 1603, période de paix, des groupes de sumo professionnels apparaissent afin de divertir la classe bourgeoise et devient le sport national au 18° siècle.
Les lutteurs de sumo sont appelés au Japon rikishi , litt. « personne instruite (dans le domaine de) la force »), voire o-sumō-san litt. « M. Sumo », avec une marque de respect), plutôt que sumotori , appellation usitée en France, mais peu au Japon,
Lors des combats, ils ne sont vêtus que du mawashi, une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14 mètres.
Il n'y a pas de catégorie de poids pour les rikishi et il peut arriver que l'un des combattants ait plus du double du poids de l'autre (les poids de rikishi pouvant aller de 70 à 280 kg).
La vie quotidienne du rikishi est très réglementée : réveil à 5 heures du matin, entraînement, repas de midi à base de chanko nabe, sieste et repas du soir également à base de chanko nabe. Les entraînements suivent un certain nombre de rituels ancestraux et les lutteurs les mieux classés se font servir par les apprentis.
Le but de chaque lutteur est d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. L'arène est appelée dohyō : c'est une plateforme carrée faite d'argile tassée, d'une hauteur de 34 à 60 cm. Un cercle de 4,55 m de diamètre, fait à l'aide de ballots de paille ancrés dans la plateforme, délimite l'aire de combat. Outre les lutteurs, le gyōji , l'arbitre, est également sur le dohyō. Les juges , les présentateurs ainsi que les lutteurs suivants se trouvent autour de l'arène.
Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio. Il y a également le rituel de « l'eau de force » que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat, la confrontation physique peut alors commencer. Les deux protagonistes se lèvent et s'élancent l'un vers l'autre, action nommée tachi-ai . Le premier contact entre les deux, atari, est souvent très violent.
Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées.
Le sumo professionnel regroupe plusieurs centaines de lutteurs, regroupés en six divisions :
Makuuchi, la première division composée de 42 lutteurs répartis en cinq rangs, du plus élevé au moins élevé :
Yokozuna, actuellement deux
Ōzeki, actuellement trois
Sekiwake, au moins deux.
Komusubi, au moins deux.
Maegashira, plus de 30 lutteurs.
Jūryō, la deuxième division, comportant 28 lutteurs.
Les divisions inférieures, par ordre décroissant : makushita, sandanme, jonidan et jonokuchi. Ces dernières divisions regroupent plus d'une centaine de lutteurs chacune, et seuls les meilleurs parviennent à s'en extraire.
Il y a six tournois principaux par an, nommés honbasho et durant 15 jours :
Hatsu basho à Tokyo en janvier ;
Haru basho à Ōsaka en mars ;
Natsu basho à Tokyo en mai ;
Nagoya basho à Nagoya en juillet ;
Aki basho à Tokyo en septembre ;
et Kyūshū basho à Fukuoka en novembre.
Ces tournois sont diffusés à travers tout le Japon et sont suivis fiévreusement par une grande partie de la population bien que la discipline soit victime de la désaffection du public depuis quelques années.
BANDE D'ANNONCE : " tu seras SUMO " - FILM 2013
Rêvant d'être judoka,un jeune homme se retrouve plongé dans l'univers du Sumo suite à l'injonction de son père et accepte son destin .« Il n’y a plus de place pour toi à la maison. Ne pense même pas à échouer ! »
sources:
Les photos sont issues du magazine Première.
Lien de l'article :
http://fluctuat.premiere.fr/Expos/News/Photos-l-art-du-co...
+ wikipédia
01/02/2014
AÏKIKAÏ
Article de tsubaki journal décrivant l'aïkikaï de 02/09/2007
Aïkikaï, l'école de maître Ueshiba
Visite du dojo en cliquant sur l'image ci-dessous
Ensuite, cliquer sur la colonne à droite sur Hombu Dojo virtual tour,
attendre que cela charge, la 1° fois c'est un peu long, mais ensuite, c'est instantané.
Se déplacer dans le dojo sous différents angles et visualiser certains détails dans une nouvelle fenêtre.
A LIRE ÉGALEMENT L'ARTICLE DE GUILLAUME ERARD
très complet.
C'est une mine d'informations (hébergement, nourriture, déplacements, cours, plan) pour celui qui se rend sur place la première fois... et les suivantes.
Le petit guide du pratiquant d’Aïkido en visite au Hombu Dojo de l'Aïkikaï
Pratique au hombu dojo 6h Moriteru Ueshiba
31/01/2014
Le vent se lève...
Cliquer sur la fresque pour la voir en plein écran.
Depuis le 22 janvier est sorti sur les écrans le dernier film de Hayao Miyazaki, "le vent se lève", onzième long métrage de ce maître de l'animation japonaise. Ce film peut dérouter, car il n'y a plus l'action des précédents. Pourtant la magie est présente, les paysages fantastiques. Chacun doit puiser dans son être profond la part de rêve et de réalité de cette histoire.
Pour en savoir plus, lire ceci en cliquant sur l'image ci-dessous.
Bien qu'ayant dit officiellement que c'était son dernier film, Hayao Miyazaki ayant pris sa retraite il y a peu, il travaille actuellement sur nouveau projet, un manga sur l’époque des samouraïs.
Donc à suivre !!!
Photos tirées de kotaku.com
30/01/2014
BERNARD PALMIER
Biographie de Bernard Palmier
Bernard Palmier a débuté l’Aïkido à treize ans avec Guy Lorenzi, élève de Maître Tadashi Abe.
A dix-huit ans, il découvre l’Aïkido de Maître Tamura et de Maître Noro. Il restera un élève assidu de l’Institut Noro à Paris pendant six ans. Lorsque Christian Tissier rentre du Japon, Bernard Palmier devient son élève. A son contact, il fait la connaissance de Maître Yamaguchi dont il sera le disciple pendant vingt ans.
A son tour Bernard Palmier part au Japon, il a vingt-six ans et il est deuxième dan. Il étudie pendant cinq ans avec tous les experts de l’Aïkikaï de Tokyo, mais plus particulièrement avec Maître Kishomaru Ueshiba (Doshu) et Maître Seigo Yamaguchi.
En 1982, il revient en France, il est 3ème dan. Tout en exerçant son métier de consultant en entreprise, il ouvre son Dojo et la Fédération Française d’Aïkido (FFAAA) lui confie la direction technique de la Ligue Ile de France. Il continue à pratiquer avec Christian Tissier, retourne régulièrement à l’Aïkikaï de Tokyo et suit scrupuleusement l’enseignement de Maître Yamaguchi.
Il obtient le 4ème dan, puis le 5ème dan par la FFAAA. Les grades Aïkikaï correspondant lui sont attribués par Maître Yamaguchi et Christian Tissier. En 1996, à quarante-six ans, il obtient le 6ème dan. Un an plus tard, par l’intermédiaire de Christian Tissier, il reçoit le grade Aïkikaï des mains du Doshu, Kishomaru Ueshiba Senseï.
Bernard Palmier met ses compétences pédagogiques au service de l’Aïkido et de la FFAAA. Depuis 25 ans, il contribue largement au développement de la formation continue des enseignants en organisant et en dirigeant des écoles de cadres, en co-animant avec Franck Noël (7ème dan) les stages nationaux d’enseignants.
Depuis quelques années, Frank Noël a laissé sa place à Arnaud Waltz.
Le 1er septembre 2007, la Commission Nationale des grades lui décerne le 7ème Dan. En 2008, Bernard Palmier est nommé Président du Collège Technique National...
A compter de cette année, il laisse sa place de DTR de la Ligue d’Ile de France à MARE SEYE.
dernière minute :
L'AÏKIKAÏ DE TOKYO VIENT DE DÉCERNER LE 7 °DAN AÏKIKAÏ ET LE TITRE DE SHIHAN A BERNARD PALMIER.
Interview de Bernard Palmier par Léo Tamaki en cliquant sur la photo ci-dessous
site de bernard palmier dont est tirée la biographie
Tous les ans, il anime un stage d'été à Autrans, depuis plus de trente ans.
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29/01/2014
STAGE Tadeshi YAMASHIMA 31/01,1 ET 2/02
27/01/2014
stage de CHRISTIAN MOUZA DU 26/01/2014
Ce week-end a donc eu lieu le stage de Christian Mouza.
Samedi, plus d'une quarantaine d'enfants et professeurs de la ligue ont bénéficié de son expérience pour envisager l’Aïkido avec les enfants. Le lendemain dimanche, ce fut un peu moins de quarante pratiquants qui se sont retrouvés, pour aborder un travail de sensations, de prises de contact et d'aspirations, aboutissant à un déséquilibre de uke dans le relâchement...
Ensuite un travail avec le tanto, tout aussi subtil. Un petit plus avec une manière très surprenante du travail de Saotome Senseï dans le relâchement et l'utilisation de n'importe quelle partie du corps pour déséquilibrer le partenaire. Également en fin de cours, un travail avec deux tanto...
De contact facile, Christian Mouza a répondu à nos questionnements amicalement et avec le sourire. Merci pour tout cela.
En fin de stage, il a remis les diplômes de 2°Dan et 1°Dan à deux pratiquants du club de Vichy.
Bravo pour leur travail.
Quelques photos du stage
Cliquer sur la photo pour l'agrandir
kata dori et gyakku hammi katate dori
PLUS DE PHOTOS CI-DESSOUS
lien pour les photos du journal "La Montagne"
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25/01/2014
KAGAMI BIRAKI 2014
La traditionnelle Cérémonie des voeux de la FFJDA s'est déroulée à l'institut du judo le samedi 18 janvier 2014.
Le Kagami Biraki remonte au Shogun Tokugawa, il y a plus de trois cents ans. Avant de partir en guerre, il brisa le couvercle d'un tonneau de sake et le partagea avec ses Daimyos. Bien sûr, il fut victorieux et depuis, cette cérémonie fut instituée afin d'apporter fortune et chance pour l'année à venir. Mais plus encore car Kagami Biraki signifie "ouvrir le miroir"et donc reflet de son propre moi, ce miroir que l'on cherche à polir continuellement pour parvenir à l'idéal de nous-même. Comme le disait Osawa Senseï "Quand le miroir n'est pas parfaitement limpide, il transforme le monde qu'il reçoit.
De même, dans notre esprit, la moindre trace d'ego s'attache au monde et cherche à s'en saisir pour le faire sien et le figer. Je cherche à pratiquer l'aïkido sans attachement, comme un miroir."
Lors de cette cérémonie, les participants échangent des mochi appelés Kagami mochi qui représentent le miroir dans lequel ils doivent se regarder pour faire un point sur l'année écoulée.
Invité pour l'occasion, notre président, Paul Lagarrigue, a présenté les voeux de l’Aïkido à tous les judokas. Ensuite a eu lieu une démonstration de Bruno Gonzalez assisté de Anne Demaret et Eric Mery.
C'est cette dernière que vous pouvez visualiser ci-dessous.
(CERTAINS PASSAGES VIENNENT DE WIKIPEDIA)