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07/11/2013

6°DAN D'AIKIDO ET POURTANT !!!

 

 

Le Point.fr - Publié le23/10/2013 à 09:48

José Luis Isidro Casas, prothésiste dentaire à Madrid, s'est fait la malle dans quatre établissements bancaires avant de se faire interpeller.

Photo d'illustration. Photo d'illustration. © Lluis Gene / AFP

Ce drôle de personnage l'avait écrit dans l'un de ses ouvrages sur cet art martial d'origine japonaise : "Ce que t'enseigne l'aïkido, c'est la possibilité de neutraliser ton adversaire, en situation de conflits, sans lui faire de mal, sans même le toucher. Plus que vaincre l'ennemi, il faut le dissuader, et alors c'est gagné." Cette maxime, José Luis Isidro Casas l'a appliquée à la lettre pour braquer plusieurs banques de façon aussi efficace que pacifique. À chaque fois, cet homme chauve de 51 ans obéit au même scénario : il entre dans une agence, annonce tout haut qu'il est venu pour emporter l'argent de la caisse, brandit sûr de lui un pistolet qui n'a jamais servi, appelle les clients et le personnel au calme, puis sort avec le butin avec l'aplomb et l'assurance que des années de pratique de l'aïkido lui ont apporté.

Avant d'être interpellé grâce à l'opiniâtreté et la chance d'un inspecteur à Madrid, Casas n'était autre qu'un homme apprécié dans son quartier madrilène, une tranquillité à toute épreuve, un prothésiste dentaire sans histoires et un passionné, donc, des arts martiaux, l'aïkido en tête, qu'il pratiquait avec assiduité. Même s'il a réussi son coup ce jour-là, la police a pu faire la preuve a posteriori que, le 9 octobre, Casas a emporté 99 660 euros d'une succursale de la Caixa à Madrid. C'est lui, aussi, qui aurait braqué 1 800 euros en juillet 2012 dans une agence du quartier de Vallecas, 82 160 euros quelques jours avant dans une autre succursale de La Caixa, et 60 195 euros en juin 2013, toujours de la même banque.

Insoupçonnable

Œil bleu, moustache et crâne dégarni dans le civil, l'homme est aussi un maître en déguisements. Il braquait les agences habillé en vieillard, avec sa perruque, sa barbe et sa canne ; ou bien en courtier, avec son costume et son attaché-case. Pour se déformer le visage, il avalait des gazes chirurgicales, se plaçait des lentilles de couleur aux yeux ou chaussait des lunettes de soleil. Toujours méconnaissable. La police ne s'explique pas que cet homme aux allures aussi sages, reconnu pour son savoir sur l'aïkido, puisse en être arrivé à braquer des banques. D'après les enquêteurs, sa situation a beaucoup empiré l'an dernier : son cabinet de prothésiste a commencé à piquer du nez, il a divorcé, sa nouvelle fiancée s'est retrouvée au chômage et il ne pouvait plus faire face aux factures. D'où son idée d'aller chercher de l'argent là où il se trouve : dans les banques.

Dans un de ses livres sur l'aïkido, il dit qu'il eut la révélation sur la force de cette pratique à l'âge de 12 ans lorsqu'il a vu un homme timide, maître dans cette discipline, intimider des délinquants par la seule force de son regard. Dans un autre ouvrage, Réflexions d'un guerrier, il expliquait : "La vie de l'homme est un chemin plein de doutes et d'hésitations ; et seul celui qui réfléchit et médite sur le chemin parcouru parviendra à la certitude qui effacera le moindre doute."

 

José Luis Isidro Casas,

 

 

 
 

12:07 Publié dans Blog, liens | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

06/11/2013

KOICHI TOHEI

 

Tohei with Aïkido Founder Morihei Ueshiba in 1953 (Aïkido journal)

KOICHI TOHEI naquit en 1920, non loin de Tokyo.

N'étant pas de constitution robuste, il commença le judo pendant son enfance. Très tôt, il fut premier dan.

Une inflammation de la plèvre le stoppa dans sa pratique du judo. Afin d'endiguer cette maladie, il commença l'étude de la méditation Zen et du Misogi (pratique shinto de purification) avec autant de fougue que son implication dans la pratique martiale. Il guérit de sa pleurésie et fut convaincu que cela provenait de sa pratique de purification et de son entraînement de l'esprit à travers le Ki. Il reprit le judo mais celui-ci ne semblait plus convenir à son cheminement.

Son professeur lui fit rencontrer Morihei Ueshiba au Kobukan dojo. C'est ainsi qu'il commença à pratiquer l'Aïki-Budo. Il fut impressionné par la facilité avec laquelle Morihei Ueshiba projetait ses adversaires. Peu de temps après, il commença à enseigner.

Il étudia au Kobukan jusqu'à son départ pendant la guerre pour la Chine. Il rentra au Japon en 1946, retrouva son Maître installé à Iwama et reprit sa formation avec O Senseï.


En parallèle il étudia le Shïnshïn Toïtsu Do avec Tempu Nakamura Senseï, Maître de Yoga, qui lui enseigna l'importance de l'unification du corps et de l'esprit. Un autre Maître eut de l'importance pour lui, ce fut Tetsuju Ogura, élève de Teshu Yamaoka, Maître de Ken Jutsu et de Zen, qui enseignait le Zazen et le Misogi.


Après la guerre, Kochi Tohei fut l'un des plus hauts gradés du Hombu Dojo. En 1952,O Senseï lui donna le 8°Dan. Un an plus tard, il fit son premier voyage à Hawaï pour diffuser l’Aïkido et y resta une année. Il fit de même en 1955.

Il fut le directeur technique de l'Aïkikaï de 1956 à 1974. En mai 1960, il devint 9° Dan.

Pour l'ouverture de l'Honolulu Aïkikaï, en 1961, O Senseï fit le voyage avec Kochi Tohei. Tohei Senseï voyagea également aux États-Unis et en Europe à plusieurs reprises.. Sa manière d'enseigner avec sa conception de l'approche du Ki eut une résonance particulière aux États-Unis, où sa vision se développa rapidement.


En 1969, trois mois avant sa mort, Morihei Ueshiba le nomma 10° Dan.


Suite à des tentatives pour introduire sa vision des principes du ki à l'Aïkikaï, et à des différends en particulier avec Kisshomaru Ueshiba et certains shihans, il quitta le Hombu dojo en 1974.

Trois ans avant, il créa le Shïnshïn Toïtsu Aïkido connu comme Ki-Aïkido et le Kiatsu, la Ki no Kenkyukai ou Ki Society, organisation reconnue en 1977 par le ministère de la santé et du Travail du Japon comme spécialisée dans l'enseignement du Ki.

Kochi Tohei insistait sur la notion de coordination du corps et de l'esprit comme préalable à la pratique de l’Aïkido.

Son style sautillant particulier nous montre une autre facette d'une pratique qui, à première vue, semble farfelue  mais ceci bien sûr n'est qu'une illusion... La plupart les grands Shihan d'aujourd'hui ont été formés à une période par lui.


Kochi Tohei s'éteignit le 19 mai 2011, à l'âge de 91 ans.

 


 


 

extrait d'un

 

Entretien avec Koichi Tohei (1), par Stanley Pranin

 

 

 

 

 

05/11/2013

RIRE... POUR LE BIEN ETRE.

Nous savons tous le bien fou que procure le rire.

Le fou rire irrésistible est très communicatif.

Certains rires sont si intenses que tout notre corps en profite, regardez comme l'on se sent bien après avoir eu un bon fou rire ..

Ce petit film de 2010, tourné par Christine Rabette, réalisatrice et scénariste, nous montre bien la contagion par le rire qui, lui, est bien réel. A l'époque, cette vidéo a beaucoup tourné sur le net mais elle ne reste pas moins chargée d'une puissance envahissante. 

 


 

 

 

Sous l'impulsion du Docteur Madan Kataria, l'école du Yoga du jour prit forme.

Aujourd'hui, plus de 5 000 clubs du rire se dispersent sur notre planète.

 


 



07:37 Publié dans Blog, liens, videos | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

04/11/2013

HIKITSUCHI MICHIO

 

 

 

Hikitsuchi Michio naquit en juillet 1923 à proximité de la ville de Shingu.


Il fut élevé par sa grand mère, une experte en naginata et pratiqua donc les arts martiaux dès son plus jeune âge. Il pratiqua le Judo, le Kendo, le Yari (la lance ), le Ken-Jutsu, le Iaido, ainsi que le Karaté.

Sa grand mère étant une amie de Morihei Ueshiba, c'est en 1936 qu'il rencontra O SENSEÏ pour la première fois.

Il mit toute son énergie à servir son Maître et à pratiquer. Puis la guerre éclata et les sépara.

En 1941, il enseigna le Budo aux cadres de l'armée.

En 1949, O SENSEÏ lui confia sa vision du Budo : l'Amour plutôt que la destruction.

Ainsi Maître Hikitsuchi adhéra entièrement aux idéaux du fondateur de l’Aïkido.

Hikitsuchi Senseï étudia le kojiki profondément selon le vœu de O SENSEÏ afin de mieux comprendre l'Aïkido. La relation Elève à Maître était si puissante qu'elle perdurera bien au delà de la mort de Morihei Ueshiba en Avril 1969.

Michio Hikitsuchi enregistra la voix de O SENSEÏ pendant les cours quand il enseigna à Shingu afin de mieux appréhender toutes les paroles du fondateur.

 

 


En 1954 suite à une demande de O SENSEÏ, il entreprit de construire un dojo à Shingu.


En août 1957, il reçut le Makimono du Bo-Jutsu de l'Aïkido attestant qu'il maîtrisait cet Art et l'aptitude de le transmettre.


En janvier 1969, Maître Morihei Ueshiba lui décerna le dixième dan.


En 1984, il fit son premier séjour en France et ceci jusqu'en 1987, date à partir de laquelle il dut combattre son cancer. De 1992 à 1998, il revint animer différents stages en Europe. Puis trop affaibli, il ne revint plus.

Il fut disciple de O SENSEÏ pendant 33 ans. Il ne cessa de transmettre l'art appris auprès de son Maître. En France Gérard BLAIZE (7° dan) et Bernard BLEYER (7° dan) furent ses élèves et étudièrent avec lui au Japon.


Il décéda  en février 2004 à l'âge de 80 ans.


 


 

 

des liens vidéos de Michio Hikitsuchi :

 

Hikitsuchi Sensei - Essential Teachings in Aikido 1/3

 

Hikitsuchi Sensei - Essential Teachings in Aikido 2/3

 

Hikitsuchi Sensei - Essential Teachings in Aikido 3/3

 

liens ayant servi à l'article:

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hikitsuchi_Michio

 

http://www.afatj.com/sensei-bio.html

 

http://www.aikidojournal.com/encyclopedia?entryID=262

 

http://fr.aikidojournal.net/archive/2004/2/content/report...

 

http://www.aikidojournal.eu/Archives_fr/Technique_fr/MASA...

 

http://www.aikidojournal.com/article?articleID=211&hi...




03/11/2013

CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #6

De main de Maître


Dokyo Yetan (1641-1721), le plus illustre Maître Zen de son époque, reçut un jour la visite d'un professeur de Ken-jutsu qui lui déclara : "Depuis ma plus tendre enfance je pratique l'Art du sabre. M'étant entrainé intensivement sous la direction de plusieurs Maîtres, j'ai réussi à intégrer parfaitement le style des écoles les plus fameuses. Mais malgré tous mes efforts pour y parvenir, je n'ai pas encore atteint la suprême illumination. Pourriez-vous me donner quelques conseils sur la méthode à adopter?"

Le Maître Zen se leva, s'approcha de son visiteur et lui demanda à voix basse d'être très attentif pour ne rien perdre de ce qui allait lui être confié. L'homme se pencha alors en avant pour tendre l'oreille... qui reçut une claque magistrale de la main de Dokyo Yetan. Ce dernier enchaîna ensuite par un puissant coup de pied. Avant de comprendre ce qui lui arrivait, le professeur de sabre perdit l'équilibre et le contact du parquet lui procura, paraît-il, un Satori, un Éveil spirituel.


Il faut croire que cette expérience fut décisive pour le visiteur car il ne tarda pas à devenir un Maître réputé. Sa remarquable évolution, qui se manifestait au yeux de tous dans la pratique de son art, intrigua plus d'un guerrier. Parmi ceux qui lui demandèrent son secret, beaucoup restaient incrédules quand il leur avouait qu'il résidait dans la méthode très spéciale du moine Dokyo Yetan.

Quelques-uns décidèrent cependant d'aller vérifier eux-mêmes.Ils ne furent pas déçus du voyage,c omme en témoigne le récit qui va suivre.


Trois samouraïs de haut rang avaient invité Dokyo Yetan à prendre une tasse de thé avec eux.

Ils le questionnèrent longuement sur le Zen mais, comme le Maître répondait d'une façon très énigmatique, l'un des samouraïs, quelque peu excédé, s'aventura à dire : "Vous êtes sûrement un grand Maître de Zen et à ce sujet nous ne sommes pas de taille à lutter avec vous. Mais, si la question de la concentration nécessaire pour un combat était évoquée, je crains que vous ne puissiez nous battre."
-"A votre place,je ne serais pas si catégorique .Voyez-vous, la vie m'a plus d'une fois montré qu'il ne fallait jamais conclure avant d'expérimenter", répliqua le moine.


_"Me permettez-vous vraiment de faire un combat avec vous ?" demanda le samouraï après avoir échangé un regard ironique avec ses compagnons.


-"Bien sûr, puisque c'est le seul moyen de vérifier si ce que vous avez dit est exact."


Le guerrier se munit d'un bokken et il en tendit un au moine. Mais celui-ci refusa en précisant : "je suis un bouddhiste et je ne veux pas porter une arme, fut-elle en bois. Mon éventail fera l'affaire. Frappez  sans hésiter. Si vous me touchez, j'admettrai que vous êtes un grand expert."


Certain de marquer dès les premiers coups et craignant de blesser le vieux moine, le samouraï avait attaqué gentiment, presque au ralenti. Mais peu à peu, il accéléra son rythme car ses attaques se perdaient dans le vide.

Voyant que le sabreur commençait à s'épuiser dans ses vaines tentatives, Dokyo Yetan demanda qu'on arrête le combat et il proposa : "Que diriez-vous de m'attaquer tous les trois en même temps ? Ce serait pour moi un excellent exercice et pour vous la chance de me battre."


Piqués au vif dans leur fierté de guerriers, les samouraïs essayèrent par tous les moyens de toucher le Maître. Mais il restait insaisissable. Si ce n'était pas son éventail qui déviait l'attaque, son corps parvenait toujours à s'effacer au dernier moment. Ses trois adversaires finirent par reconnaître leur défaite.

Convaincus non par un long sermon mais par cette stupéfiante démonstration, ils entreprirent d'aller voir d'un peu plus près quelle était l'essence du Zen. Inutile de vous dire à qui ils s'adressèrent...

Sur le chemin du retour, le jeune novice qui accompagnait le Maître ne put s'empêcher de lui demander quel était son secret pour éviter si habilement des attaques de sabres.

Dokyo Yetan expliqua : "Quand la juste vision est exercée et ne connaît aucun blocage, elle pénètre tout, y compris l'Art du sabre. Les hommes ordinaires ne s'occupent que des mots. Dès qu'ils entendent un nom, ils portent un jugement et restent ainsi attachés à une ombre. Mais celui qui est capable de la vraie vision voit chaque objet dans sa propre lumière. Dès qu'il aperçoit le sabre, il comprend aussitôt comment lui faire face. Il affronte la multiplicité des choses et n'est pas confondu."

13:48 Publié dans Blog, histoires | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

01/11/2013

sur le bonheur.....trouvé sur le net.


Pourquoi toujours repousser à plus tard ?

Combien de fois je me suis dit cela, mais à chaque fois je me laisse prendre par les habitudes insidieuses par là même qu'elles nous confortent dans nos idées et nous éloignent de nos résolutions pourtant primordiales... et les jours passent... ce petit passage coule de vérités...

 

Le bonheur est une trajectoire et non pas une destination



On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié,
après avoir eu un enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre...
Plus tard, on se sent frustré,
parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.
On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint,
quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison,
quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux, que le moment présent.
Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce ? La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer.
La vraie vie ! Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier,
un thème non terminé, un temps à passer, une dette a payer. Et alors, là, la vie allait commencer!...
Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin... Ainsi passe chaque moment que nous avons et, plus encore,
quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps,
et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études,
d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement,
le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver,
pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION.

Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

trouvé sur le net.... auteur ?

07:42 Publié dans Blog, histoires | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

31/10/2013

GOZO SHIODA

 

Gozo Shioda naquit en 1915 à TOKYO.

Fils d'un médecin, il pratiqua le kendo et le judo dans le dojo de son père le YOSHINKAN.

Gozo Shioda progressait rapidement, il aimait tester sa technique afin de voir la réalité lors de situations d'urgence.

A dix-sept ans, il assista à une démonstration de Morihei Ueshiba. En voyant l'aisance du Maître en projetant ses adversaires, il soupçonna la connivence entre eux. Morihei Ueshiba le sentant sceptique l'invita à l'attaquer. il attaqua et n'eut pas le temps de se rendre compte de quoi que ce soit et se retrouva au sol sans comprendre.

Il commença dès le lendemain, en mai 1932, et eut les deux garants obligatoires pour entrer au KOBUKAN dojo.

Il entra comme Uchi-Deshi en 1933 et resta près de Maître Ueshiba jusqu'en 1941.

Pendant la guerre, il servit en Chine et divers endroits en Asie. Il revint au Japon en 1946, et rejoignit  O SENSEÏ à Iwama. Cette période étant difficile, il partit peu de temps après pour ne pas être une charge avec sa famille.

En 1952, il commença à enseigner régulièrement aux employés des usines de la Nihon Kokan Steel Company. Il fit plusieurs démonstrations dans des commissariats de police afin de faire connaître l'Aïkido.

En 1954,après la levée de l'interdiction de la pratique des arts martiaux imposée par Mac Arthur, le Nippon Sogo Budo Yataï organisa la première démonstration d'après-guerre. L'Aïkido fut représenté par Gozo Shioda.

Sa démonstration fut unanimement reconnue comme exceptionnelle et reçut le premier prix. Des personnalités du monde financier, enthousiasmées par sa prestation, lui proposèrent d'établir son propre dojo qu'il nomma YOSHINKAN, "le lieu où l'on développe l'esprit", comme le dojo de son père.

Le Yoshinkan n'a cessé de croître durant cette période.

 


En 1961, Morihei Ueshiba lui décerna le grade de 9° Dan.

Gozo Shioda a toujours été proche de O SENSEÏ et celui-ci est venu lui rendre visite plusieurs fois et inversement Gozo Shioda assistait à chaque démonstration du fondateur.


En 1986, Shioda Senseï participa à la deuxième édition de la FRIENDSHIP DEMONSTRATION DE TOKYO.

Le Yoshinkan est actuellement la deuxième organisation mondiale d’Aïkido. 

En France, un de ses élèves est Jacques MUGURUZA, 7° Dan, qui étudia avec lui au Japon.

Célèbre pour ses démonstrations alliant humour et dynamisme, Gozo Shioda contribua au renouveau de l'Aïkido dans l'après guerre.


Il décéda en juillet 1994 des suites d'une longue maladie.

 


 


30/10/2013

RECTIFICATIF DU CALENDRIER STAGES 2013.2014

 

LIGUE AUVERGNE AIKIDO

 

STAGES 2013/2014

 

 

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11:30 Publié dans Blog, stages | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

29/10/2013

World Combat Games 2013

 

LES WORLD COMBAT GAMES ont eu lieu en Russie à Saint Petersbourg du 18 au 26 octobre 2013.


Cet événement international est la deuxième édition, la première ayant eu lieu en 2010 à Beijing, en Chine.

Cette manifestation met en vedette 15 Arts Martiaux et Sports de Combat. La question se pose du pourquoi de la présence de l'Aïkido dans cet événement car les sports de combats prônent plus la compétition et l'esprit de suprématie sur l'adversaire alors que l'Aïkido est à l'opposé de cette pensée de domination égotique.

D'un autre coté, la présence de l'Aïkido montre qu'il existe une autre voie et il est bon pour notre image qu'elle soit connue. Comme le dit l'organisation de ces jeux : "Ces jeux mondiaux de combat sont accompagnés d'un programme culturel qui reflète les traditions anciennes et les valeurs des arts martiaux ainsi que leur contribution à la société moderne."

L'Aïkido sera présent par des démonstrations de 32 pays. Outre les délégations nationales, l'Aïkido a eu comme ambassadeur WAKA Senseï : Mitsuteru Ueshiba et trois Shihan : Christian Tissier, Tsuruzo Miyamoto ainsi que Ulf Evenas.


Lors de la démonstration de Christian Tissier, Bruno Gonzalez et  Fabrice Croizé servirent d'uke .


 

 

Tsuruzo Miyamoto


 

Bruno Gonzalez


 

liens vidéos World Combat Games 2013:

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=...


 

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&...

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28/10/2013

principaux courants d'Aikido

 

Bien que le courant " Aïkikaï " soit de loin le plus représentatif en terme de nombre de pratiquants, il y a plusieurs courants d'enseignements différents suivant les élèves d'O Senseï.

Tous ont suivi de près Morihei Ueshiba, tous ont une vision correspondant à l'enseignement de l'époque soit avant-guerre soit après.

Tous sont (ou ont été) de grands Maîtres reconnus.

 

cliquer sur l'image pour agrandir

aikido,montlucon,asptt,ffaaa,arts martiaux

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