24/09/2013
ELEVES DE O SENSEÏ SUIVANT LES GENERATIONS
Première génération
avant Guerre Sino-japonaise
1921–1935
- Zenzaburo Akazawa (né 1920) depuis 1933
- Masahiro Hashimoto (né 1910) depuis 1931
- Takuma Hisa (1895–1980) depuis 1934
- Yasuhiro Konishi (1893–1983)
- Noriaki Inoue (1902–1994) depuis c.1921, neveu de Morihei Ueshiba
- Ikkusai Iwata (né 1909) depuis 1930, 9e dan Aïkikaï
- Hisao Kamada (1911–1986) depuis 1929
- Minoru Mochizuki (1907–2003) depuis 1930, 10e dan (reçu de l’International Martial Arts Federation)
- Aritoshi Murashige (1895–1964) depuis 1931
- Gozo Shioda (1915–1994) depuis 1932, fondateur du Yoshinkan Aikido
- Rinjiro Shirata (1912–1993) depuis 1933, 9e dan
- Yoshio Sugino (1904–1998) depuis 1934, 10e dan IMAF, 10e dan Katori Shinto-ryu
- Isamu Takeshita (1869–1949) depuis 1925
- Kenji Tomiki (1900–1979) depuis 1926, premier 8e dan décerné en aikido, en 1942.
- Shigemi Yonekawa (1910–2005) depuis 1933
- Tsutomu Yukawa (1911–1942) depuis 1931
Deuxième génération
Guerre Sino-japonaise & 2e Guerre Mondiale
1936–1945
- Tadashi Abe (1926–1984) depuis 1942, 6e dan
- Minoru Hirai (1903–1998) depuis 1939, fondateur du style Korindo.
- Kisaburo Osawa (1911–1991) depuis 1941, 9e dan
- Kanshū Sunadomari (1923-2010) depuis 1942, 9e dan
- Bansen Tanaka (1912–1988) depuis 1936, 9e dan
- Saburo Tenryū (1903–1989) depuis 1939, fut un célèbre lutteur de sumo
- Koichi Tohei (1920-2011) depuis 1939, seul 10e dan décerné par Ueshiba et approuvé par l’Aïkikaï, fondateur de la Ki Society et de son style Shin Shin Toitsu Aikido
- Michio Hikitsuchi (1923–2004) depuis 1937, 10e dan (décerné oralement par Ueshiba), créa le Shingu Kumano Juku en 1951 (il était 7e dan)
Troisième génération
après 2e Guerre Mondiale
1946–1955
- Seiseki Abe (1915-2011) depuis 1952, 10e dan
- Sadateru Arikawa (1930–2003) depuis 1947, 9e dan
- Katsuaki Asai (né 1942) depuis 1955, 8e dan
- Hiroshi Kato (né 1935) depuis 1954, 8e dan
- Yasuo Kobayashi (né 1936) depuis 1954, 8e dan
- Reishin Kawai (1931–2010) depuis 1952, 8e dan
- Yoshio Kuroiwa (1932–2010) depuis 1954, 6e dan
- Koretoshi Maruyama (né 1936) depuis 1954, 6e dan, fondateur de l’Aïkido Yuishinkaï
- Mutsuro Nakazono (1918–1994) 7e dan
- Shoji Nishio (1927–2005) depuis 1951, 8e dan, fondateur de l'Aiki Toho Iaido
- André Nocquet (1914–1999) depuis 1955, 8e dan, premier uchideshi européen, fondateur du GHAN
- Masamichi Noro (1935-2013) depuis 1955, 6e dan, fondateur du Kinomichi
- Morihiro Saito (1928–2002) depuis 1946, 9e dan, fondateur du style Iwama Ryu
- Hiroshi Tada (né 1929) depuis 1945, 9e dan
- Nobuyoshi Tamura (1933–2010) depuis 1953, 8e dan
- Seigo Yamaguchi (1924–1996) depuis 1951, 8e dan
Quatrième génération
1956–1969
- Nobuyuki Watanabe (né 1930) depuis 1958, 8e dan
- Kazuo Chiba (né 1940) depuis 1958, 8e dan
- Yasunari Kitaura (né 1937) depuis 1959, 8e dan, fondateur de l’Asociación Cultural de Aikido en España (ACAE)4
- Terry Dobson (1938–1992) depuis 1960, 5e dan
- Seishiro Endo (né 1942) depuis 1964, 8e dan
- Robert Frager (né 1940) depuis 1964, 7e dan
- Gaku Homma (né 1950) fondateur du Nippon Kan (Aikido dojo) il fut le dernier uchideshi que Ueshiba forma avant de décéder.
- Norihiko Ichihashi (1940–2001) depuis 1960, 8e dan
- Shizuo Imaizumi (né 1938) depuis 1959, 7e dan
- Mitsunari Kanai (1939–2004) depuis 1959, 8e dan
- Yutaka Kurita (né 1940) depuis 1959, 6e dan
- Shuji Maruyama (né 1940) depuis 1959, 6e dan, fondateur du Kokikai
- Seijuro Masuda (né 1936) depuis 1962, 8e dan
- Robert Nadeau (né 1937) depuis 1962, 7e dan
- Kenji Shimizu (né 1940) depuis 1963, 8e dan, fondateur de l'Aikidō Tendoryu
- Jean Gabriel Greslé (né en 1932), élève de Morihei Ueshiba d'avril 1965 à février 1969. Fondateur de "l’École d’Aïkido de la Marsange".
- Roy Suenaka (né 1940) depuis 1961, 8e dan, fondateur du Wadokai Aikido5
- Seiichi Sugano (1939–2010) depuis 1959, 8e dan
- Morito Suganuma (né 1942) depuis 1964, 8e dan
- Akira Tohei (1929–1999) depuis 1956, 8e dan
- Takeji Tomita (né 1942) depuis 1961, 7e dan
- Yoshimitsu Yamada (né 1938) depuis 1956, 8e dan
- Hirokazu Kobayashi (1929–1998) , fondateur du style Kokusai Aikido Kenshukai Kobayashi Hirokazu Ha
- Toshiro Suga (né 1950) de 1968 à 1969, 7e dan Aikikai
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23/09/2013
1st Aikido Friendship Demonstration 1985 - Partie II
Voici la deuxième partie de la démonstration de 1985 avec Kenji Shimizu Sensei,Yoshio Sugino Sensei, Gozo Shioda Sensei, Minoru Mochizuki Sensei, Koichiro Yoshikawa Sensei,Kenji Shimazu Sensei et Katsuyaki Kondo Sensei.
Par moment de mauvaise qualité mais qu'importe, ce sont des documents à visionner.
Plusieurs de ces Maîtres ont fondé leurs écoles, il n'en reste pas moins qu'ils ont été élèves de Morihei Ueshiba à différentes périodes. (prochaine note à venir sur les principaux élèves de O Senseï).
Pour visionner l'intégralité de ces démonstrations, suivre les liens suivants :
Kenji Shimizu Sensei Tendokan Aikido.
Yoshio Sugino Sensei Katori Shinto-Ryu.
Gozo Shioda Sensei Yoshinkan Aikido.
Minoru Mochizuki Sensei Yoseikan Aikido.
Koichiro Yoshikawa Sensei Kashima Shinto-Ryu.
Kenji Shimazu Sensei Yagyu Shingan-Ryu Jujutsu.
Katsuyaki Kondo Sensei Daito-Ryu Aiki Jujutsu.
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22/09/2013
1st Aikido Friendship Demonstration 1985 - Partie I
L'incontournable!
Cette première vidéo de démonstration par les Uchi Deschi de O Senseï tournée à Tokyo en 1985 est toujours aussi spectaculaire à regarder. Elle est et restera un incontournable des myriades de vidéos du net sur l' Aïkido.
Six grands maitres nous montrent ici le fruit de leurs pratiques en ligne directe d'O Senseï. Nous découvrons successivement Yasuo Kobayashi, Mitsugi Saotome, Kanshu Sunadomari, Yoshio Kuroiwa, Shoji Nishio, Morihiro Saito. Seuls Yasuo Kobayashi et Mitsugi Saotome sont encore vivants.
Pour visionner l'intégralité de ces démonstrations, suivre les liens suivants :
Kanshu Sunadomari senseï part1
Kanshu Sunadomari senseï part2
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21/09/2013
Endo Senseï
Seishiro Endo commença l’Aïkido en 1963.
Il étudia avec Hiroshi Tada, Mitsunari Kanai, Yasuo Kobayachi, Koichi Tohei, Osawa Senseï, Seigo Yamaguchi, Doshu kishomaru Ueshiba, et d'autres à Aïkikaï Hombu Dojo .ainsi qu' avec O SENSEÏ.
Il est 8°dan Shihan.
Suite à une blessure à l'épaule à 30 ans, son Aïkido se transforma pour parvenir à cette pratique exceptionnelle de maîtrise et fluidité.
une interview de Stanley Pranin avec Endo Senseï en 1996
autre article sur :la rencontre entre uke et tori
Endo Senseï en 1995
Endo Senseï en 2010
12:18 Publié dans Blog, liens, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer | Facebook |
20/09/2013
Mifune Kyuzo 10° DAN DE JUDO
Mifune Kyuzo, 10° dan, est l'un des plus grand Maîtres de judo de tous les temps.
Il commença au Kodokan avec Jigoro Kano, fondateur du judo moderne.
En 9 ans, il devient 6°dan et resta toujours invaincu en tournoi.
A 54 ans, Jigoro Kano le nomme 9°dan.
C'était un contemporain de Morihei Ueshiba.
il obtint le 10° dan en 1945 à 62 ans.
Il meurt à l'âge de 81ans .
15:58 Publié dans Blog, liens, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer | Facebook |
18/09/2013
Les 7 samouraïs
Ce film culte du cinéma japonais, tourné en 1954 par Akira Kurosawa, d'une durée de 3 h 26, retrace l'histoire de la résistance de paysans dans le japon médiéval du XVI° siècle, qui recrutèrent des samouraïs pour se protéger de bandits pillant régulièrement leur village.
Hollywood fera un remake du film en 1960 : "Les 7 mercenaires" de John Sturges.
Restauré en haute-définition, les 7 samouraïs sont ressortis dans les salles en juillet 2013.
Pour plus d'information sur le film suivre ce lien très complet
autres liens sur A Kurosawa
Je suis désolé, j'ai été obligé de supprimer les 5 extraits du film mais voici la bande d'annonce !
un petit peu plus
trailer inédit ... 2
17/09/2013
Miyamoto Musashi - "Gorin-no-Sho" ou " traité des cinq roues "
Classique de la littérature japonaise, écrit par un des plus grand samouraï de l'histoire et de loin le plus connu, Miyamoto Musashi, le traité des cinq roues est encore aujourd'hui source d'inspiration dans la société japonaise qui applique les principes de " l'esprit des arts martiaux aux affaires du monde".
Miyamoto Musashi consacra toute sa vie à l'étude du kenjutsu, il créa le Niten-Ichi-Ryu utilisant les deux sabres, ce qui à l'époque était non conventionnel car on utilisait toujours le katana à deux mains, mais Musashi par son expérience des duels trouvait cela peu pratique dans un conflit avec plusieurs adversaires pour se protéger de coups venant de différentes directions simultanément. Il trouvait également un manque de fluidité en utilisant le katana à deux mains dans ces conditions particulières.
Musashi écrivit le Gorin-no-Sho à la fin de sa vie où il se retira dans une grotte sentant sa fin proche. Ce livre est aussi bien un traité de philosophie, de stratégie guerrière qu'un traité du maniement du ken.
ce site en lien sera beaucoup plus complet
autre lien explorant profondément le traité des cinq roues
aperçu vidéo
16:24 Publié dans Blog, Films, liens, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer | Facebook |
16/09/2013
Video aïkido FFAAA
aïkido Montluçon asptt 03
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15/09/2013
Aïkido traditionnel
Aïkido traditionnel ou pas ?
Ici, le mot Aïkido englobera tout enseignement de Morihei Ueshiba sans tenir compte des différents noms pour parvenir à celui d’Aïkido communément employé.
La tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur.
Pour ce qui est de l’Aïkido, il est coutume de dire qu'il existe 4 générations d'élèves de maitre Morihei Ueshiba :
Première génération
avant Guerre Sino-japonaise
1921–1935
Deuxième génération
Guerre Sino-japonaise & 2e Guerre Mondiale
1936–1945
Troisième génération
après 2e Guerre Mondiale
1946–1955
Quatrième génération
1956–1969
Bon nombre de ses élèves ont atteint un niveau spirituel très élevé.
Bien sûr, certains ont créé différentes écoles, je ne parle ici que des élèves directs de O SENSEÏ.
Je me pose une question : les élèves des premières générations ont-ils reçu un enseignement plus traditionnel ?
Je ne pense pas, chacun a reçu de son Maître l'enseignent traditionnel qu'il proposait à cette époque, et chacun a progressé.
On ne peut pas dire que la progression de tel ou tel Maître est meilleure à une génération qu'à telle autre, peut-être peut-on dire que tel Maître a poussé plus loin sa recherche.
Aussi la notion d’Aïkido traditionnel est-elle difficile à aborder, nous connaissons tous des personnes extérieurement parfaites mais qui, intérieurement, n'ont que des intentions nuisibles.
Il en est de même de l’Aïkido traditionnel, extérieurement?, intérieurement? et intentionnellement ?
Alors, comment reconnaître un Aïkido traditionnel d'un autre soit-disant moins traditionnel, en partant du principe qu'ils tendent tous deux vers la philosophie de O Senseï ?
ceci n'est qu'une ébauche, mais je dois aller travailler !...
aïkido Montluçon asptt 03
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Biographie de Morihei Ueshiba (1883-1969)
Extrait de Wikipedia
Morihei Ueshiba naît de Yokoru et Yuki Ueshiba, le 14 décembre 1883 (16 novembre sur le calendrier lunaire japonais) à Tanabe au Japon.
Enfant de faible constitution et souvent malade, mais très intelligent, il étudie le chinois et la religion bouddhiste sous la direction d'un prêtre shingon. Il porte un intérêt marqué à la prière et la méditation. Pour se renforcer physiquement, son père le pousse à pratiquer le sumo et la natation dès l'âge de 10 ans.
En 1901 il part pour Tokyo, où il ouvre une librairie-papeterie, en fait, une simple échoppe ambulante. Il étudie le Ju-jitsu de la koryu (école ancienne) Tenshin Shin'yo Ryu sous la direction de Tokusaburo Tozawa.
De nouveau malade, il retourne à Tanabe. Il s'astreint alors à se forger un corps neuf et solide en pratiquant les exercices physiques les plus durs. Quelque temps plus tard, il épouse Itogawa Hatsu.
À 20 ans, il réussit à s'engager dans un régiment d'infanterie malgré sa petite taille (1,56 m), où il apprend le juken jutsu (combat à la baïonnette). Il participe à la guerre russo-japonaise en Mandchourie, puis quitte l'armée en 1906 et retourne à Tanabe.
En 1910, le gouvernement japonais lance un projet de repeuplement de Hokkaidō. Ueshiba décide de partir en 1912 avec sa famille et un groupe de 80 personnes. Ils fondent la ville de Shirataki. La vie est très dure, l'hiver très long, les récoltes mauvaises. Mais la détermination de Ueshiba motive les colons.
C'est à cette époque qu'Ueshiba rencontre Sokaku Takeda, soke (grand maître) de la koryu Daitō de jujutsu (Daitōryū jujutsu, héritière du clan Takeda). Ueshiba l'invite à rester chez lui pour devenir son disciple et Takeda lui enseigne son art.
En 1919, il apprend que son père est gravement malade. Il abandonne ses terres à Maître Takeda et part pour Tanabe. En chemin, il entend parler de Onisaburo Deguchi, co-fondateur de la religion Omoto Kyo inspirée du shinto1.
Il ouvre le dojo « Ueshiba Juku » pour les adeptes de cette religion. Il y développe sa propre idée du budo. Sa notoriété grandit, son art prend les noms successifs de Daitōryū ju jutsu, puis Daitōryū aiki ju jutsu, puis aikijujutsu en 1922. Pendant cette période, il recevra souvent la visite de Maître Takeda.
En 1924, il décide de suivre maître Deguchi en Mongolie pour fonder une communauté utopiste, centre spirituel pour l'amour et la fraternité universelle, selon les principes de l'Omoto Kyo. Durant ce voyage, il éprouve sa première illumination (satori) : il aurait eu le sentiment de sentir venir les coups avant qu'ils ne lui soient portés, sous la forme d'un éclair blanc.
Sans adhérer à cette notion mystique, on peut dire qu'Ueshiba avait atteint un niveau de maîtrise des arts martiaux qui lui permettait de ne laisser aucune ouverture dans son attitude, et d'anticiper de manière quasiment instinctive les attaques qui lui étaient portées, ce qu'attestent de nombreux témoignages.
Six mois plus tard, après d'innombrables difficultés, le gouvernement chinois les fait emprisonner. Ils évitèrent d'être fusillés grâce à l'intervention du gouvernement japonais.
Deguchi Sensei a introduit l'espéranto à Omoto en 1923. Vu qu'Ueshiba Sensei (aïkido) et Deguchi Sensei (Omoto) ont vécu pendant 20 ans ensemble comme des frères, on peut supposer qu'Ueshiba Sensei a entendu parler de l'espéranto. Interrogé sur cette question à Bâle en Suisse en 1989, son petit-fils Ueshiba Moriteru a répondu : « Cela se peut. »
Certains auteurs avancent que Maître Ueshiba aurait étudié un art martial chinois interne, le Bagua zhang (ou Pakua chang) lors de son périple dans ce pays et s'en serait inspiré pour le développement ultérieur de sa discipline2
De retour au Japon, Maître Ueshiba reprend son entraînement, développant son art, le Ueshiba Aïki Jujutsu, qu'il renomma aïkibudo en 1930, puis Kobu budo.
Sa réputation s'étend à travers tout le Japon. De grands maîtres d'art martiaux viennent le voir pour le défier. Jigorō Kanō, le fondateur du Judo, envoie ses meilleurs élèves étudier l'art martial qui deviendra l'aïkido en 1942. Il est invité à faire de nombreuses démonstrations dans tout le Japon, et entre autres, devant la famille impériale. Il donne des cours à l'académie de police militaire.
Au début de la guerre au Japon, en 1942, Maître Ueshiba part à Iwama près de Tokyo. Il y pratique l'agriculture, et y parfait son art dans son dojo l'Aiki Dojo. Il fait également ériger un sanctuaire pour l'aïkido : L'Aïki Jinja, aujourd'hui classé monument historique.
En 1948, les Américains, qui ont interdit toutes les pratiques martiales au Japon, autorisent la reprise de l'enseignement de l'aïkido pour son caractère de Paix et de recherche de vérité. L'Aïkikaï Foundation est officiellement ouvert le 9 février, dirigé par Kisshomaru Ueshiba, son troisième fils. Le dojo central de l'Aïkikaï est le Hombu Dojo, situé à Tokyo.
Le développement de l'Aïkido à travers le monde s'amorce alors, favorisé par l'esprit d'ouverture de la discipline et de nombreux contacts d'élèves à l'étranger. Koichi Tohei, 9e dan et pratiquant de la première heure, est envoyé aux États-Unis pour enseigner l'Aïkido. De nombreux maîtres le suivront dans différents pays. Après 14 ans d'enseignement comme disciple privilégié du Maître, Shoji Nishio fonde sa propre école d'Aïki Toho Iaido et devient Maître de la Fédération Japonaise de Iaido tout en continuant à intégrer d'autres disciplines sans cloisonnement.
Nishio Sensei dispense également son enseignement à l'étranger où il est un émissaire très populaire et adulé par ses élèves en France, en Allemagne, en Suède et au Danemark, ainsi qu'aux États-Unis.
Maître Ueshiba acquiert le titre de O Senseï (« grand maître », maître dans le sens « professeur ») et continue à perfectionner l'aïkido à Iwama. Il développa également l'ultime évolution de son art, transformant un art de guerre en art de paix par le Shobuaïki.
En 1969, maître Ueshiba tombe malade. Il meurt le 26 avril 1969 emporté par un cancer foudroyant3Son visage était vraiment beau comme le masque nô d'un vieil homme. Si on meurt du cancer, il y a habituellement beaucoup de souffrance et la douleur demeure sur le visage. Mais ce n'était pas le cas avec 0 Senseï. Il a gardé un visage divinement beau. Deux mois plus tard, Hatsu, sa femme, meurt à son tour. Son fils Kishomaru Ueshiba prendra sa suite.
Moriteru Ueshiba, petit-fils du fondateur, est l'actuel Doshu, ou Maître de la Voie. Il continue, avec l'aide des grands maîtres à travers le monde, à développer l'aïkido, et à diffuser l'esprit de maître Ueshiba dans son message de Paix.
aïkido Montluçon asptt 03
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