14/07/2014
COUPE DU MONDE DE KYUDO 2014 - PARIS 19/20 juillet 2014
La coupe du Monde de Kyudo se déroulera au cœur du quartier universitaire parisien, en haut du boulevard Saint Michel du 19 au 20 juillet 2014.
Centre Sportif Universitaire de Paris
31 avenue Georges Bernanos – 75005 Paris
Plus de 600 pratiquants pour ce premier tournoi mondial hors du Japon. La France ayant remporté le premier tournoi mondial au Japon en 2010, elle se voit confier par la Fédération Internationale
de Kyudo (IKYF) l'organisation de ces deuxièmes jeux mondiaux.
Une fois sur deux ces mondiaux de Kyudo se dérouleront à Tokyo au Japon afin de ne pas briser le lien traditionnel de cet Art ancestral qu'est le tir à l'arc Japonais.
Lire le dossier de presse en cliquant sur l'image ci-dessous
Démonstration de tir sur Makiwara par Yoshimitsu Isami Senseï
Teaser de la coupe du monde
13/07/2014
CHATEAU D'OSAKA
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Le château d'Osaka est un des châteaux les plus célèbres du Japon.
Il est construit sur deux plates-formes élevées supportées par des murs de roches, chacun donnant sur un fossé. Le château central est fait de cinq étages à l'extérieur et huit à l'intérieur.
La construction commence en 1583 avec Hideyoshi Toyotomi, le deuxième des trois unificateurs du Japon durant la période Sengoku : Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi et Tokugawa Ieyasu.
Fin de la construction en 1598.
En 1615, le château de Hideyoshi Toyotomi est complètement détruit par un incendie après le siège et la prise du château par les forces d' Ieyasu Tokugawa.
Il est reconstruit en 1620 par Hidetada Tokugawa le 2e shogun du shogunat Tokugawa, fin de la construction en 1629.
Le château est à nouveau complètement détruit par un incendie en 1665 dû à la foudre.
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Les rempart du château d'Osaka en 1865.
Le château tomba aux mains des forces pro-Impériales de « Kangun » le 2 février 1868, suite à la défaite des Tokugawa à la bataille de Toba-Fushimi.
Les troupes fidèles au Bakufu ont essayé de se regrouper autour de Yoshinobu Tokugawa au château d'Osaka. Pour les exhorter au combat et leurs remonter le moral, il annonça qu'il prendrait lui-même la tête des forces du bakufu sur le champ de bataille. Mais il fuit discrètement pour Edo sur le vaisseau de guerre du shogunat. Quand les troupes apprirent la fuite du shogun, elles quittèrent le château d'Osaka, qui fut plus tard pris par les forces impériales sans résistance.
Le château a encore été saisi et brûlé le dimanche 2 février 1868 .
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Yoshinobu Tokugawa, partant pour Edo, regarde le château d'Osaka en feu à l'arrière-plan.
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En 1945, le donjon est détruit par les bombardements Américains. En 1995, nouvelle restauration pour lui rendre son faste d'antan de la période Edo.
Il est fini en 1997.
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Les 2 dernières photos : http://ryokou.fr/2011/05/23/osaka-by-night
10/07/2014
YAMAGUCHI SEIGO... extrait du fascicule I
JE ME PERMET DE REPRENDRE, AFIN DE FAIRE CIRCULER UN PEU PLUS CE DOCUMENT DE FRANCK NOËL, ISSU DE SON SITE :
http://aikido.noel.pagesperso-orange.fr/Dojo.html
PARTIE I
Voici quelques extraits d'un fascicule rédigé par Maître Seigo YAMAGUCHI en complément d'un stage pour gradés animé à l'Aïkikaï de Tokyo en mars 1978.
(Traduction de Hiroko et Franck NOËL).
Poèmes sur le "Do": la Voie.
Extraits des poèmes de Morihei Ueshiba.
"Travailler la vérité, encore et encore, jusqu'à la vérité
Connaître la pure vérité dans sa limpidité profonde"
"Par l'harmonie du Ki, laisser travailler son énergie en toute circonstance
Et s'unir tranquillement avec le monde dans toute sa beauté"
"Se laisser emporter par la respiration du ciel et de la terre issue de Dieu
Laisser ainsi s'exprimer la volonté de Dieu."
Celui qui est sur la Voie de l'Aïki devrait lire ces poèmes nuit et jour afin d'en extraire l'aspiration et le sens profond. Je suis persuadé que non seulement cela procurera des émotions sur l'esprit mais que cela se manifestera aussi par un progrès remarquable sur le plan technique.
Dans ce chant, la moelle épinière de la Voie, la direction fondamentale de l'ascèse, est exprimée de manière concise. Ceci n'est pas une "théorie " de l'ascèse du Budo mais quelque chose qui, en tant que tel, doit servir de guide dans la vie quotidienne. La vérité est à la base du DO et constitue le corps de l'Aïki.
Aïki est la clef de voûte du DO ; la logique de ses principes est également la technique.
L'engagement est la chose importante du parcours ; il faut réfléchir à quelle forme cet engagement doit prendre ainsi qu'aux relations entre la Voie et la technique.
C'est parce que l'âme de la technique ne diffère pas de la norme quotidienne que c'est la Voie. C'est aussi la Voie parce qu'elle ne se limite pas à une technique secrète d'une seule personne élue et que tous ceux qui en ont la volonté peuvent l'atteindre ou, du moins, en détiennent en eux la possibilité.
La Voie c'est aussi un élargissement ou approfondissement de soi-même et elle ne s'arrête pas à la recherche de la Voie : elle porte des fruits.
C'est seulement quand l'esprit et la logique des principes se reflètent dans la technique de manière effective que c'est la Voie. Il est vain de parler de Voie sans technique.
Il est important que celui qui veut parfaire sa technique tienne compte de l'esprit et de la logique des principes, c'est à dire de la Voie.
Une technique qui ne se fonde pas sur la Voie se heurte forcément à un mur ou alors blesse son propre corps : parfois, au cours des recherches personnelles, les efforts peuvent donner des résultats inverses à ceux que l'on visait.
La Voie, sa logique, sont comme inéluctables, comme une évidence et sont naturelles.
La technique s'accomplit comme elle doit s'accomplir, de manière spontanée, naturelle et évidente. C'est ça la technique.
Il ne s'agit pas d'accomplir des gestes ou des choses difficiles. Il importe de faire sérieusement des choses faciles que tout le monde peut faire.
Mais il est en fait difficile de découvrir cela, d'en prendre conscience et de s'en persuader.
La technique n'est pas de faire des choses curieuses ou mystérieuses, et si, parfois elle paraît mystérieuse, c'est qu'elle est trop naturelle et évidente.
Pour accomplir la technique, il faut à la fois de la détermination et l'abandon de son corps. Cette détermination ne vient pas d'un seul coup. Le problème est de savoir quelle forme cet engagement doit prendre et quelle est sa nature.
Jadis, on ne parlait pas de Voie comme par exemple pour le Ken jutsu et le Jiu jutsu. Mais ça n'est pas parce qu'on n'en parlait pas que la Voie n'existait pas.
Elle existait de manière évidente en tant que connaissance du Budo, du Shinto ou du Bouddhisme et c'est pourquoi on se consacrait entièrement à la technique (bujitsu).
Pour nous donc, il ne faut pas se contenter d'invoquer la Voie.
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09/07/2014
GILBERT MILLIAT
Début en Aïkido : en mai 1968 sous la direction de Pierre Almand.
A cette époque, Pierre Almand qui avait créé le premier club d’Annecy en 1964 y invitait les Maîtres japonais pendant tout le mois de juillet pour diriger le premier stage International d’été en France : Maître TAMURA , Maître NAKAZONO , Maître TADA , Maître NORO, Maître ASAI , Maître ITCHIMURA ont dirigé ce stage de 1964 à 1977.
Fonctions : Gilbert passe le 1er Dan en 1972, il succède à Pierre Almand à la direction technique de l’Aïkikaï d’Annecy en 1973.
Moniteur Fédéral FFJDA en 1975 - Brevet d’État 2ème degré depuis septembre 1975
Délégué technique Régional Dauphiné - Savoie de 1975 à 1981
Diplôme Fukushidoin F.E.A en 1981
Animateur Technique National puis Chargé d’enseignement National FFAB depuis 1981.
Directeur technique de l’Aïkikaï de Cran-Gevrier depuis 1982.
Assistant Technique de la Fédération Espagnole : A.E.T.A (Asociacion Espanola de Técnicos de Aïkido) depuis 1992.
ACTUELLEMENT 7ème Dan
En janvier 2013, il reçoit le titre de Shihan.
biographie du site : http://www.aikikaidethones.fr
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08/07/2014
MITSURU SOBUE
1943 | Naissance a Nagoya. | |
1964 | Inscription au club d’Aïkido de l’université d’études supérieures d’Aichi (Aichi Gakuin Daigaku). | |
1965 | Reçoit le 1er dan du fondateur Morihei Ueshiba. Devient le 3ème responsable des relations publiques du club. Participe à la rédaction des statuts de l’association des clubs universitaires d’Aïkido de la région Chubu. Départ pour les États-Unis de Mitsunari Kanai Shihan, envoyé par le Hombu Dojo pour enseigner à Nagoya. |
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1966 | Reçoit le 2ème dan du fondateur Morihei Ueshiba. Après avoir fini ses études, il continue l’entraînement à la section Aïkikaï de Nagoya, au YMCA Nagoya, ainsi qu’au club d’Aïkido du journal Asahi Shinbun. Départ pour l’Angleterre de Kazuo Chiba Shihan, envoyé par le Hombu Dojo pour enseigner à Nagoya. Sobue Shihan reçoit alors l’enseignement de Norihiko Ichihashi Shihan et de Nobuyuki Watanabe Shihan venus à Nagoya en remplacement. |
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1969 | Reçoit le 3ème dan du 2ème Doshu Kishomaru Ueshiba. Devient responsable de l’enseignement de la section Aïkikaï de Nagoya et du YMCA Nagoya. | |
1979 | Reçoit le 4ème dan du 2ème Doshu Kishomaru Ueshiba. | |
1982 | A partir de cette année il suit l’enseignement de Seigo Yamaguchi Shihan jusqu’à la mort de ce dernier. Il s’entraîne a l’université de Nagoya, l’université Meiji, au centre sportif de Nerima et au Zoshukan de Shibuya. | |
1984 | Devient co-administrateur de la section Aïkikaï de Nagoya. Préside la réunion annuelle des ceintures noires. | |
1985 | Reçoit le 5ème dan du 2ème Doshu Kishomaru Ueshiba. | |
1987 | Étudie le style de sabre “Yagyuu Shinkage ryu” auprès du 21ème soke, Nobuharu Yagyuu. | |
1990 | Afin d’étudier les techniques de Seigo Yamaguchi Shihan sur Nagoya, il crée l’association “Meirin-Juku” dont il est le représentant. Les entraînements ont lieu au centre sportif de Tsuyuhashi. | |
1993 | Reçoit le 6ème dan du 2ème Doshu Kishomaru Ueshiba. | |
1994 | Participe au séminaire spécialement organisé pour les 70 ans de Seigo Yamaguchi Shihan. | |
1996 | Après avoir enseigné au Hombu Dojo jusque dans ses derniers jours, Seigo Yamaguchi Shihan décède d’une maladie chronique qui s’est subitement aggravée. La même année, Sobue Senseï invite Seishiro Endo Shihan à Nagoya pour un séminaire de recherche qui sera organisé chaque année depuis lors. |
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1998 | Est nomme responsable de la section Aïkido de “L’Open Collège”de l’université d’études courtes Nagoya Bunka Tanki Daigaku où il enseigna 2 ans. | |
1998 | En août, il ouvre son Dojo “Meirin-Juku Dojo” au 3-8-8 kanayama, Nakaku Nagoyashi dont il est toujours responsable, avec pour objectif d’approfondir l’étude des techniques de Seigo Yamaguchi Shihan. | |
2005 | Reçoit le 7ème dan du 3ème Doshu Moriteru Ueshiba. |
tiré du site : http://aikido.or.tv/french_page/
Meirinjuku Summer Camp 2012
LIENS SUPPLÉMENTAIRES SUR MITSURU SOBUE
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07/07/2014
TAMURA SENSEÏ - INTERVIEW
Voilà un article d'Eric Grousilliat tiré de son site :
Budo Shugyosha 武道修行者
un site très intéressant avec des articles pointus et une réflexion sur la pratique des Arts Martiaux.
Cet article est consacré à TAMURA Nobuyoshi, son parcours, ses souvenirs... de même qu'O Senseï a fait évoluer sa pratique d'après guerre, Tamura Senseï a introduit dans sa pratique préparatoire des exercices de différentes disciplines bons pour lui.
Pour lire cet article, cliquer sur le lien ci-dessous :
"Tamura senseï, paroles précieuses"
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05/07/2014
Norihiko ICHIHASHI
Norihiko ICHIHASHI est né en 1940 à Tokyo. Il commence l'Aïkido en avril 1958 et intègre l'Hombu Dojo Aïkikaï au début des années 1960.
En tant que 4°Dan, il enseigne au camp militaire américain de Zama, qui regroupe les militaires américains et leurs familles.
Après le départ de Nobuyoshi TAMURA en France, il participe au journal "AIKIDO SHIMBUN" une newsletter publiée par l'Aïkikaï Hombu Dojo, qui relate les événements au sein du Dojo.
En 1965, il remplace Seiichi SUGANO, parti pour l'Australie, au Dojo de Tachikawa, puis Kazuo CHIBA, envoyé en Angleterre, au Dojo de Nagoya.
Son Aïkido bien que puissant utilisait un minimum d'efforts, ce qui attira beaucoup de pratiquants. Il fut un enseignant suivi du Hombu Dojo.
Norihiko ICHIHASHI décéda le 4 mars 2001.
Il était 8°Dan Shihan
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04/07/2014
JAPAN EXPO 2014
15ème ANNIVERSAIRE pour la Japan Expo, cette année une journée de plus de festival.
L'édition 2014 a débuté le 2 juillet et se terminera le dimanche 6 juillet.
Programme 2014
Au programme bien sûr jeux vidéos, mangas animés, concerts, cinéma, culture pop, traditions et arts martiaux entre autres... et bien sûr toutes les animations et initiations...
cliquer sur les liens sous les photos
Kyûdo
Kendô, iaidô, chanbara, naginata & jôdô
Karate-do
ET bien d'autres disciplines martiales...
MAIS AUSSI....
l’oshibana
l'Origami
ET AUSSI...
CLIQUER SUR LE LIEN POUR VOIR
toutes les animations
03/07/2014
EXPOSITION: Samouraï 1 000 ans d’histoire du Japon.
Samouraïs du domaine de Satsuma durant la guerre de Boshin
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Du 28 juin au 9 novembre 2014, une exposition célèbre les 1000 ans d'histoire du Japon à travers la castre guerrière des samouraïs.
Celle-ci se déroule à Nantes au Château des Ducs de Bretagne,
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Le samouraï et son code d'honneur fascinent toujours autant. Cette exposition répond aux attentes de la plupart, en retraçant son histoire, sa place et sa légende durant l'histoire du japon.
De nos jours encore, le célèbre "TRAITE DES CINQ ROUES " écrit par l'un des plus grand samouraï de l'histoire du Japon, Miyamoto Musashi, transcende la violence pour devenir une philosophie de vie et un traité d'application de la résolution du monde des affaires à travers l'esprit du katana...
source photo Exposition Samouraï - © Bernard Renoux/LVAN
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L'exposition rassemble près de 450 objets de l'armure du XVI siècle au manga contemporain. Ces objets, armures, casques, masques, kimonos, sabres, arcs, lances … mais aussi des objets précieux du quotidien, des sculptures religieuses, des textiles, des portraits de samouraïs, des documents d’histoire, etc. proviennent de nombreux musées et collections privées japonais et français, afin d'éclairer un peu plus notre imaginaire de ses valeureux hommes en temps de guerre comme en temps de paix.
Plusieurs ateliers sont proposés pour familles et enfants à partir de 5 ans comme fabriquer sa propre bannière, le « sashimono ».
02/07/2014
JEU DE GO
Originaire de Chine, ce jeu arriva au Japon au VIe siècle par l'intermédiaire du bouddhisme chan. Puis il effectua une ouverture vers l'Occident, mais ce n'est qu'à la fin du XXe siècle qu'il prit un essor mondial.
En Chine, on trouve les premières références écrites à un jeu qui pourrait être le go dans les Annales des Printemps et des Automnes (entre 722 et 481 av. J.-C.). Plus tard, Confucius (-551 – -479) mentionne le go dans ses Entretiens.
Jeu de go en Chine sous la dynastie Song, Xe siècle
Au Japon, les moines bouddhistes, auxquels on interdit la musique et les jeux de hasard, obtiennent le droit de jouer au go, qui n'est pas considéré comme un jeu de hasard.
Parmi les samouraïs, le jeu de go se développe comme entraînement à la stratégie militaire.
En 1578, le daimyo Oda Nobunaga invite à Edo le moine Nikkai, un joueur réputé, pour l'affronter. Impressionné par la force de Nikkai, il lui accorde le titre de Meijin (Maître) qui deviendra par la suite l'un des grades les plus prestigieux du monde du go. Nikkai est nommé instructeur d'Oda Nobunaga.
En 1590, Toyotomi Hideyoshi organisa le premier tournoi officiel pour désigner le plus fort joueur du pays. Honinbō Sansa – tel est le nouveau nom de Nikkai – remporte ce premier titre. Les autres joueurs sont alors classés par rangs, selon le système nouvellement créé des dan.
Un tryptique de Kuniyoshi (1843)
Les joueurs absorbés par le jeu n'ont que faire des esprits malfaisants venus les perturber.
Par Ieyasu Tokugawa en 1603, le go connaît un développement ininterrompu, qui dure plus de deux siècles et demi. Grâce à la protection du shogun, le go acquiert un statut officiel et devient une institution gouvernementale.
Une estampe de Kuniyoshi (1844)
Ce système de grade conduit à l’élévation du niveau du jeu japonais des deux plus grands joueurs de cette période, Honinbō Dōsaku et Honinbō Shūsaku, qui furent tous deux nommés Kisei (« saint du go »).
Honinbo Shusaku
Une partie de go se déroule sur un tablier, le goban, sur lequel est tracée une grille de 19 lignes horizontales par 19 lignes verticales, qui déterminent 361 intersections.
Chacun des deux joueurs place des pions noirs et blancs, appelés pierres, à tour de rôle, sur les intersections du goban.
Les pierres traditionnelles de luxe étaient en ardoise pour les pierres noires et en coquillage pour les pierres blanches. Aujourd'hui, le matériau le plus courant est le verre coloré, mais on en trouve en différentes autres matières : plastique, bois, mais aussi jade, agate et autres pierres semi-précieuses.
Les pierres sont conservées dans des bols, qui eux aussi vont du bois au matériaux précieux.
Depuis 1920, le temps de partie est limité et le décompte se fait avec une horloge identique aux pendules d'échecs.
Le but est de former des territoires, ensembles d'intersections vides contrôlés par le joueur. Noir commence en déposant sur la grille vide une pierre de sa couleur. Puis, à tour de rôle, les joueurs posent une nouvelle pierre sur une intersection vide du goban. Il est permis de passer son tour mais quand les deux joueurs passent consécutivement, la partie est terminée. Les pierres adjacentes de même couleur sont connectées et forment une chaîne. À la fin de la partie, il reste des pierres qui sont impossibles à capturer et qui ainsi délimitent des territoires. On compte un point par intersection libre dans chaque territoire et un point pour chaque prisonnier (pierre prise ou morte) capturé (habituellement, pour faciliter le décompte, les prisonniers sont placés dans le territoire de l'adversaire). Le vainqueur est celui qui obtient le plus de points.
Les compétitions de go sont composées principalement de tournois et de championnats. Des compétitions concernent spécialement les joueurs professionnels.
Malgré ses règles simples, le jeu de GO à un haut niveau révèle une grande richesse combinatoire et une profondeur stratégique liée à l'immensité des possibilités de l'esprit humain.
source wikipedia
Estampes japonaises et Go
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