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HOKUSAI AU GRAND PALAIS...
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Un évènement important va avoir lieu le mois prochain,
au GRAND PALAIS GALERIES NATIONALES, au cœur de Paris :
l'exposition " HOKUSAI "
du mercredi 01 octobre 2014 au dimanche 18 janvier 2015.
L'exposition aura lieu en deux temps, avec une coupure du 21 novembre au 30 novembre, afin de permettre le remplacement de plus d'une centaine d’œuvres.
Plus de 500 pièces exceptionnelles sont
présentées, dont une grande partie n'ont encore jamais été exposées hors du Japon. Il faut savoir aussi qu'une grande partie de l’œuvre ne quittera plus le Japon à compter de l’ouverture de l’Institut Hokusai, à Tokyo, au printemps 2015.
Katsushika Hokusai (1760 – 1849), est un peintre, dessinateur spécialiste de l’ukiyo-e, graveur et auteur d'écrits populaires japonais. Il naquit à Edo, ancien nom de la ville de Tokyo. C'est sans doute le nom de l'artiste japonais le plus connu.
"Amis comme adversaires reconnaissaient en lui un artiste de génie et l'absolue sincérité de ses convictions lui valait l'estime de tous", comme le dit Willy Boller dans son ouvrage "HOKUSAI".
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JAQUETTE DU LIVRE (autoportrait) / Hokusaï. un Maître de l'estampe japonaise. Boller Willy.1955
Agrandir en cliquant sur les estampes
Le Ramasseur de jonc sous la lune
Pèlerins vus de dos admirant la terrasse du Pavillon Sazaï
Carnets de croquis Les Hokusai manga
Guerrier avec sabres
Cascade
et bien sûr, l’œuvre incontournable !
La Grande Vague de Kanagawa (1831) est la première des 46 estampes composant les Trente-six vues du mont Fuji, l'une des œuvres majeures d'Hokusai.
05/09/2014 | Lien permanent
HOKUSAI (IV)
ET TOUJOURS AU GRAND PALAIS, JUSQU'AU 18 JANVIER 2015
L'EXPOSITION "HOKUSAI"
voir les autres notes
et même celle ci (3) en fin de note
Une animation de trente diapositives retrace l’œuvre sur le site de l'Express
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VOICI LE DOCUMENTAIRE DIFFUSE SUR ARTE LE MERCREDI 10 DÉCEMBRE 2014
Visite à Hokusai
Hokusai-1ère partie
Hokusai-2ème partie
14/12/2014 | Lien permanent
HOKUSAÏ
L’exposition consacrée à Hokusaï, au Grand Palais, à Paris, est visible encore jusqu'au 18 janvier 2015. A la fin de l'exposition, les œuvres exposées ne seront pour la plupart plus visibles qu'à l’Institut Hokusai, à Tokyo, qui doit ouvrir au printemps 2015. Couvrant 50 années de travail, peintures sur soie, sur papier, estampes, livres illustrés...
Hokusai a utilisé plus de 30 pseudonymes au cours de sa vie.
Hokusai Katsushika est né au Japon en 1760.
Né de parents inconnus, il est adopté par une famille d'artisans.
De 14 à 18 ans, il devient apprenti chez un sculpteur sur bois, puis il entre chez un artiste de l'ukiyo-e (gravures et peintures sur bois) au studio de Katsukawa Shunshō, axé sur les images des courtisanes et des acteurs de Kabuki. Il étudie dix ans avec Shunshō, et publie ces premières estampes d'acteurs de kabuki en 1779. A la mort de Shunshō, il se concentre sur les paysages et les images de la vie quotidienne, une révolution dans le monde de l'ukiyo-e.
Ensuite, il travailla avec l'école Tawaraya et produisit des tableaux de pinceau, appelés surimono, et des illustrations. En 1798, il devint artiste indépendant. En 1800, il a publié deux recueils de paysages, des monuments célèbres de la capitale de l'Est et huit vues d'Edo.
En1807, Hokusai a collaboré avec le romancier populaire Takizawa Bakin sur une série de livres illustrés.
A partir de 1811, il publie des manuels d'art connus sous le nom de" Hokusai Manga", représentant sous forme de dessins simplifiés, de croquis et caricatures, des dessins d'animaux, des personnalités religieuses ou ordinaires. Il produit ainsi plus de 4 000 dessins, ancêtres de nos mangas d'aujourd'hui.
En 1820, il devint célèbre dans tout le Japon, au plus haut de son art, il publia les 36 vues du mont Fuji, dont la célèbre
les vues des chutes d'eau des provinces et des ponts célèbres dans les provinces.
Puis des images de fleurs, d'oiseaux...
A partir de 1834, il a produit les Cent vues du mont Fuji.
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Il écrivit :
" Depuis environ six ans, j'ai pris l'habitude de dessiner du vivant. Je suis devenu un artiste, et à cinquante ans, j'ai commencé la réalisation d'œuvres qui ont remporté quelque réputation, mais rien de ce que j'ai fait avant l'âge de soixante-dix ans n'était digne d'attention. À soixante-trois ans, j'ai commencé à saisir les structures d'oiseaux et de bêtes, d'insectes et de poissons, et la façon dont les plantes poussent. A force d'essayer, je vais sûrement les comprendre de mieux en mieux à quatre-vingt-six ans, de sorte que j'aurai pénétré leur nature essentielle. Quand j'aurai une centaine d'années, je peux bien avoir une compréhension positive quasi divine d'entre eux, et quand j'aurai cent-trente, quarante ou plus, j'aurai atteint le stade où chaque point et chaque coup que je peins seront en vie. Puisse le ciel, qui accorde longue vie, me donner la chance de prouver que ce n'est pas un mensonge. "
En 1839, un incendie a détruit son atelier et une grande partie de son travail.
Il n'a jamais cessé de peindre...
Il est mort le 18 avril 1849, et enterré au temple Seikyo-ji à Tokyo.
Sa renommée à l'étranger est venu après sa mort, car le Japon n'était pas encore ouvert au monde extérieur, ce qui arriva quelques années plus tard. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Gauguin, Vincent van Gogh et Claude Monet.
Paravent d'Okusai (musée Guimet)
extraits d'Hokusai Manga
POUR CONNAITRE TOUTE SA BIBLIOGRAPHIE ET SON ŒUVRE CLIQUER SUR LE DOSSIER PÉDAGOGIQUE CI-DESSOUS EN PDF
Hokusai, l'exposition
Tony White ~ "Hokusai - An Animated Sketchbook"
Katsushika Hokusai
30/10/2014 | Lien permanent
Grand festival du printemps (Shunki Reitaisai) à Nikkō
Les stars de ce festival sont des samouraïs. Plus de 1 000 hommes en armure défilent au sanctuaire Toshogu, à la mémoire de Tokugawa Ieyasu, shogun japonais (chef militaire) qui fut enterré à Toshogu Shrine en 1617.
Cette année, il a eu lieu ce week-end du 17 au 18 mai 2014.
Le point fort de ce festival est la procession appelée Hyakumono-Zoroe Sennin Gyoretsu qui regroupe près de 1 000 hommes habillés comme des guerriers samouraïs du 18e siècle. Le sanctuaire Nikko Toshogu, inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, est dédié à Tokugawa Ieyasu (1542-1616), fondateur du shogunat Tokugawa à Edo (Tokyo). Cette procession reproduit la scène de ses funérailles lors desquelles la dépouille de Ieyasu fut transférée de la lointaine Préfecture de Shizuoka à Nikko, selon ses dernières volontés.
Le défilé part d'un sanctuaire, Otabisho, situé près du pont Shinkyo au sud du sanctuaire Futarasan-jinja. Il est emmené par trois sanctuaires portatifs où résident les esprits des trois shoguns, dont Tokugawa Ieyasu. Ceux-ci sont suivis par des prêtres shinto à cheval et des samouraïs revêtus de l'armure complète. Ce défilé se déroule sans attraction particulière, mais cela renforce pour le moins son aspect grandiose et son élégance, et les spectateurs ne peuvent qu'être impressionnés par la dignité des guerriers.
A l'arrivée de la procession au sanctuaire Toshogu, des danses sont exécutées au son d'anciennes musiques de cour, offrant un spectacle qui mérite d'être vu. Le 17 mai a lieu un yabusame . Une procession équivalente a lieu en octobre, mais sa taille n'atteint que la moitié de celle de printemps .
sources:tourisme-japon.fr ,routard.com,jnto.go.jp
20/05/2014 | Lien permanent
MONT FUJI
Photo prise en avril 2012 du Mont Fuji Jiji Press/AFP/Archives
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Le mont Fuji est le symbole du Japon et a fourni une base spirituelle pour les Japonais depuis les temps anciens. Il revêt un caractère particulier pour le bouddhisme et le shintoïsme.
Le mont Fuji est situé dans le centre du Japon et de l'île principale de Honshū. Il s'élève à 3 776 mètres d'altitude au pic appelé Shin-Fuji.
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Il constitue ainsi le point culminant du Japon, visible les jours de beau temps de Tokyo situé à moins de 100 kilomètres au nord-est.
Le Mont Fuji dans la brume, triptyque de Chikanobu (1838-1912)
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C'est un volcan de forme conique de trente kilomètres à sa base. Le mont Fuji est un stratovolcan faisant partie de la ceinture de feu du Pacifique .
Le mont Fuji est actuellement classé actif avec un faible risque éruptif. La dernière éruption enregistrée a commencé le 16 décembre 1707 et s'est terminée autour du 24 février 1708, durant l'époque d'Edo.
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Une vue du mont Fuji perçant une mer de nuages. Avec ses 3 776 m d'altitude, il est le point culminant du Japon. © Joe Jones-Wikipédia
Il est bordé au Nord par les cinq lacs Fujigoko : le lac Motosu, le lac Shōji, le lac Sai, le lac Kawaguchi et le lac Yamanaka. De ces plans d'eau ainsi que du lac Ashi, s'offre une vue remarquable sur le volcan. À ses pieds, s'étend la forêt d'Aokigahara.
Le mont Fuji est inscrit sur la liste des biens culturels du patrimoine mondial de l'UNESCO en juin 2013.
Les Trente-six vues du mont Fuji
sont une série de 46 estampes réalisées par Katsushika Hokusai (1760-1849)
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+LIENS LES CENTS VUES DU MONT FUJI
Katsushika HOKUSAI (1760-1849)
"One hundred views of Mt. Fuji - vol. I" - Illustrations
"One hundred views of Mt. Fuji - vol. II" - Illustrations
"One hundred views of Mt. Fuji - vol. III" - Illustrations
29/06/2014 | Lien permanent
MAKAON
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Makaon est une artiste japonaise, qui s'inspire des mondes des jeux vidéos, des amines et films. Par un assemblage minutieux de petites pièces issues de canettes métalliques vides, elle recrée des personnages mythiques comme Mario, Dark Vador, les Pokemon, mais aussi des tableaux comme la Vague Bleue issue de l'artiste Hokusai, des insectes fabuleusement vivants et bien d'autres..
Cette artiste écolo dans sa gestion des sources de son approvisionnement recycle d'une bien belle façon ces tonnes de canettes de bières, coca, sprite et autres sodas produits et surtout vidés par nos compatriotes japonais...
A CHAQUE CANETTE SA CRÉATION....
17/09/2014 | Lien permanent
BOUDDHA & BOUDDHISME
Pour faire suite à l'article de "Siddhartha", l'ouvrage d'Hermann Hesse, je vais faire une esquisse sur bouddha et le bouddhisme. Les sites sont innombrables sur le sujet.
Le prince Siddhartha naquit sur les rives du Gange, en tant que fils d'un roi du clan Shakya ; il vécut plus de 27 ans dans son palais et lorsqu'il prit conscience de la maladie, de la vieillesse et de la mort ainsi que de la souffrance engendrée, il décida de tout abandonner.
Il quitta son palais contre l'avis de son père et commença une recherche spirituelle, afin de trouver le calme de l'esprit et d'avoir des réponses sur le sens de la vie et de la mort. Durant six ans, il pratiqua l'ascèse et compris la voie du milieu, le chemin entre les extrémités.
Il obtint l'éveil sous l'arbre de la Bodhi. C'est ainsi que naquit pour la deuxième fois Siddhartha Gautama, que nous connaissons sous le nom de" Bouddha", également nommé « Sage des Shakyas » (Shakyamuni) ou Bouddha Sakyamuni.
Il créa le Bouddhisme afin de faire partager son expérience, pour guider ses semblables sur la voie de l'éveil. Le bouddhisme est à la fois une religion, une philosophie, une pratique centrée sur la méditation, aidant ses adeptes à reconnaître leur véritable nature,c'est-à-dire la potentialité de tout un chacun de parvenir à se libérer des chaînes qui nous retiennent dans le cycle de l'existence.
Le samsâra est le cycle de renaissance et de souffrance dans lequel sont pris les êtres non éveillés.
Il se perpétue par l'accumulation du karma et s'achève pour chaque être dès que le nirvāṇa est atteint.
La cause de la souffrance est l'incapacité à voir correctement la réalité. Les illusions qui nous semblent la réalité conduisent à l'avidité, au désir de posséder davantage que les autres, à l'attachement et à la colère.
La souffrance naît de l'insatisfaction.. Il est facile de constater que nous ne sommes jamais satisfaits, nous voulons toujours plus et donc... on tourne en rond !!!
Les quatre nobles vérités sont la base du Dharma, la voie du Bouddha.
- La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance, l'insatisfaction ;
- la vérité de l'origine de la souffrance : elle repose dans le désir, les attachements ;
- la vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible ;
- la vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie médiane, qui suit le Noble Chemin Octuple.
IL EXISTE PLUSIEURS COURANTS :
Le Hīnayāna, ou voie du Petit Véhicule, représentée principalement de nos jours par le theravāda
au Sri Lanka, Birmanie, Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam du Sud.
La doctrine du theravâda explique comment accéder soi-même à la délivrance en devenant un arhat. Elle s'appuie sur les textes basés sur les paroles du Bouddha ou Tipitaka.
Le Mahāyāna, ou voie du Grand Véhicule apparaît vers le début de l’ère chrétienne dans le nord de l’Inde, puis en Chine, et dans le reste de l’Extrême-Orient.
Il s'agit de trouver l'éveil pour soi-même mais aussi pour tous les êtres vivants, dans la motivation altruiste et universaliste de la bodhicitta, qui est l'aspiration et l'engagement à atteindre l'Éveil, ou bouddhéité, afin d'y amener tous les êtres sensibles, et ainsi les libérer de la souffrance inhérente à l'existence cyclique du "samsāra". Celui qui engendre cette motivation et qui en fait les vœux formels est appelé bodhisattva.
Le Zen est une école dérivée du mahāyāna.
Le Vajrayāna, ou véhicule de diamant, apparaît aux alentours du VIIe siècle en Inde et se développe surtout de nos jours dans la région himalayenne (Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan, nord de l'Inde, confins ouest et nord de la Chine) et au Japon (Shingon, partiellement Tendai).
Il est nommé aussi bouddhisme tantrique.
Le but de la pratique est de développer la Nature de Bouddha qui est en soi et d’atteindre l’état de Bodhisattva pour sauver tous les êtres. Le Vajrayāna est souvent décrit comme un véhicule qui est plus rapide que le Mahāyāna et le Hīnayāna pour atteindre l’Éveil, et potentiellement en une seule vie. La particularité principale du Vajrayāna est le recours aux Tantras ou autres méthodes de méditation yogiques comme le Dzogchen, surtout pratiqué par les nyingmapa et le bön, ou le Mahamudra des courants Kagyüpa et Shingon.
Ces quatre écoles principales du bouddhisme tibétain sont :
29/12/2013 | Lien permanent
FUMIO TOYODA
Fumio Toyoda est né en 1947, dans la Préfecture de Tochigi.
Fumio Toyoda a commencé l’Aïkido enfant à 10 ans en accompagnant son frère, étudiant de Koichi Tohei à Tochigi, au nord de Tokyo. Il fit également du Judo mais l'arrêta vers 17 ans pour se consacrer à l’Aïkido. Ensuite à 18 ans, il fit des études de droit à l'Université Senshu de Tokyo et dans le même temps devint uchi deshi au Ichikukai Dojo à Tokyo (centre de Misogi et de formation Zen, fondé par Ogura Tetsuju, le dernier et le plus ancien disciple de Yamaoka Tesshu, célèbre expert de sabre). Il y restera trois ans, se formant sous la direction de Tesso Hino Sensei, le dojo-cho de Ichikukai et Bokugyukutsu Keizan Roshi, Maître Zen, tout en continuant l’Aïkido en parallèle à l'Aïkikaï. Après la mort de O Sensei, il devint uchideshi du Doshu Kisshomaru Ueshiba. Il étudia avec Osawa Sensei, Koichi Tohei qui était toujours attaché à Hombu Dojo et avec tous les Shihan de l'époque, comme Saito Sensei et Yasuo
Kobayashi Sensei. Il servit également de uke au Doshu lors de certains de ses voyages.
C'est Morihiro Saito Sensei qui lui donna son shodan, Koichi Tohei étant à Hawaï à cette époque.
A 22 ans, il fut nommé Sandan et Yondan à 24 ans, Godan à 27 ans.
Lorsque Tohei Sensei a quitté l'Aïkikaï, il le suivit. Il devint instructeur pour la nouvelle organisation Ki no Kenkyukai. Puis il partit pour les USA et établit un Dojo à Chicago en 1974, sous la houlette de la Ki Society.
Fumio Toyoda finit par établir sa propre organisation indépendante, après des désaccords sur certaines questions pédagogiques, il était alors Rokudan. L'Aikido Association of America fut fondée en 1984 puis l'Association internationale de l'Aïkido ; ces fédérations supervisent ensemble l'instruction dans plus de 120 Dojos en Amérique du Nord et en Europe. Actuellement ces organisations sont reliées à l'Hombu Dojo. Toyoda Shihan a fondé aussi une troisième organisation : l'Aïkido
Fondation internationale (FIA) sans but lucratif afin de donner une assistance économique et autre aux praticiens d'Aïkido dans de nombreux pays. Il créa le Centre de la culture japonaise, en 1978 à Chicago, lieu de formation des Arts traditionnels comme l'arrangement floral (l'ikebana), la cérémonie du thé (Chanoyu), la calligraphie(Shodo), la langue japonaise et divers arts martiaux (Aïkido, Bujinkan, Karaté, Kenpo, Kendo, Iaido, and Shorinji Kempo.).
Il répandit en parallèle la pratique du Zen Rinzai. Toyoda Shihan créa à Chicago, en 1979, le Dojo Zen International Sogenkai, consacré à la promotion de la méditation zen Rinzai. Il propagea les enseignements de Omori Sogen Roshi, l'un des plus grands Maîtres Zen du 20ème siècle.
Omori Sogen Roshi
Toyoda Shihan était un successeur de Tenshin Tanouye Roshi, lui-même successeur de Roshi Omori. Cette lignée unique intégrant l'enseignement
du Zen, du Budo et des Beaux-Arts.
Il fut confirmé comme Maître Zen en 1997 avec le nom bouddhiste de Tenzan
Gensei Rokoji.
Insuffisant rénal terminal, il fut greffé. Il décéda subitement le 4 juillet 2001 à 53 ans.
Démonstration de Shihan Fumio Toyoda, 6ème Dan, qui eut lieu en 1991 à l'Université de Paula, États-Unis.
Demonstration of Fumio Toyoda Shihan 6th dan held on May 14, 2000 in National Palace of Culture - Sofia.
Démonstration de Shihan Fumio Toyoda 6ème dan, tenue en mai 2000 au Palais de la Culture et des Sports - Varna.
26/03/2015 | Lien permanent
30° festival des arts martiaux : Aïkido avec Bruno Gonzalez.
Et voilà !!! Samedi 7 mars a eu lieu le 30ème Festival des Arts Martiaux, au Palais des Congrès à Paris. Cette édition a eu lieu en deux représentations, l'une à 14 h 30, l'autre à 20 h.
L’Aïkido était représenté par Bruno Gonzalez, formé par Christian Tissier Shihan.
Une belle représentation nette, précise, dynamique, comme à chaque fois avec Bruno Gonzalez.
30ème festival des arts martiaux 7 mars 2015 Aïkido avec Bruno Gonzalez
Autres liens relatifs à Bruno Gonzalez sur le Blog:
10/03/2015 | Lien permanent
LES 47 RÔNIN
47 RÔNIN
La plus poignante de toutes les histoires qui nous sont parvenues est sans doute celle qui vit tomber dans le gouffre de la mort 47 fidèles serviteurs le 14 décembre 1702. Quarante-sept ombres se faufilent à travers les rues sombres d'Edo. La neige qui tombe lentement ne semble pas les déranger. Ils ont l'air calme, presque zen, mais dans leur cœur brûle la flamme de la vengeance. Le rassemblement se fait, ils sont prêts à faire ce qu'ils ont prévu depuis 2 ans : " Banzaï !!! " Le cri d'assaut déchire le silence... L'attaque vient de commencer.
Les quarante-sept rônin venaient d'entrer dans l'histoire. Cette histoire commence au tout début du XVIIIe siècle. Depuis 1603, le Japon est sous la domination politique et militaire des Tokugawa au titre de shogun. L'empereur, Fils du Ciel, n'a plus qu'un pouvoir religieux symbolique. Le shogun de l'époque est Tokugawa Tsunayoshi. L'empereur vient d'envoyer à Edo, auprès de lui, trois ambassadeurs afin qu'ils parlent en son nom. Afin de les recevoir comme ils le méritent, étant donné leur rang, on confia les préparatifs à deux grands seigneurs de l'époque. L'un d'eux était Asano Naganori, un très riche seigneur, à qui fut confiée la direction de la cérémonie. Il déclina l'offre en arguant son ignorance en matière d'étiquette de la cour. Après plusieurs pressions de la part des autres seigneurs, il accepta à la condition d'être aidé du maître de cérémonie officiel, Kira Yoshihisa. La coutume voulait que l'on offre un cadeau à un fonctionnaire lorsqu'on lui demandait un service. On conseilla donc à Asano de ne pas être avare envers le vieux courtisan. Mais Asano avait été élevé dans le principe droit du Confucianisme et refusait de donner à un fonctionnaire de l'État plus de cadeaux que son rang n'en méritait. C'était, selon lui, le devoir de Kira de lui donner les informations nécessaires. Malheureusement, Asano ne connaissait pas les usages d'Edo, ni la mentalité corrompue des grands de l'époque. Il ne donna qu'un présent symbolique à Kira. Celui-ci le prit très mal et se rendit indisponible pour Asano. Lorsque les ambassadeurs arrivèrent à Edo, Asano réussit à se débrouiller pour ne pas perdre la face. Mais vint le moment où il fallut qu'il fasse acte de présence devant les ambassadeurs. Il trouva Kira et lui demanda ce qu'il devait faire. Celui-ci lui répondit : "- Vous auriez dû vous occuper de cela avant. Maintenant, je n'ai plus le temps". Il murmura en plus, ce qui fut la goutte qui déborda du vase: "- Une bonne médecine est toujours amère". Asano n'en revenait pas ! Kira venait de l'insulter en public ! Fou de rage, il dégaina son wakisashi et donna, semble-t-il, un coup si subtil que Kira ne le sentit même pas et le hakama de ce dernier tomba sur le sol.
Kira cria pour qu'on vienne à son aide. Un autre coup de sabre lui fendit la bouche ouverte et des flots de sang vinrent étouffer son appel. On maîtrisa Asano et on informa le shogun de la situation. Tirer la lame dans le palais du shogun était en soi un acte grave.
Répandre le sang l'était plus encore. Asano fut " invité " par le shogun à se faire seppuku au coucher du soleil. Ses terres furent confisquées et ses vassaux dispersés... ou presque. Des 200 vassaux d'Asano, 47 décidèrent de rester fidèles à leur maître et de le venger de l'affront que lui avait fait Kira, ce qui était leur devoir le plus sacré. Pour cela, ils résolurent de se faire oublier pendant 2 années, années pendant lesquelles ils furent la honte des guerriers : certains se convertirent au lucre, d'autres devenaient alcooliques, certains même faisant la manche se faisaient rouer de coups par les plus déçus et colériques des samouraïs. En fait, ils préparaient leur vengeance sous le couvert de la honte. À leur tête, le doyen des samouraïs d'Asano, Oishi Kuranosuke organisa et orchestra une vengeance soigneusement préparée tout en se cachant sous un masque de fêtard sans honneur. En grand secret, ils se firent fabriquer des armes et des armures spécialement pour l'occasion.
Alors que presque tout le monde les avait oubliés, ils surgirent devant la maison de Kira à Edo et passèrent à l'attaque en vrais samouraïs : le sabre à la main et la rage au cœur. Les voisins de Kira furent réveillés par l'attaque, mais personne ne s'en mêla : ils savaient ce qui se passait et c'était une affaire d'honneur.
Les serviteurs de Kira furent presque tous massacrés, samouraïs de garde comme domestiques. Les rônin cherchèrent Kira partout dans sa maison avant de le trouver caché sous une pile de vêtements sales.
Ils sommèrent Kira de se faire seppuku comme un homme d'honneur. Devant le refus de ce dernier, Oishi le décapita.
Les 46 rônin restants (l'un d'eux était mort durant la bataille) allèrent déposer la tête de Kira sur la tombe d'Asano pour lui rendre hommage. Leur maître était vengé. Ensuite, ils se constituèrent prisonniers et se rendirent aux autorités d'Edo. Leur acte fut admiré de tous et le peuple d'Edo les considéra comme des héros. Même le shogun admira leur courage. Le conseil shogunal se demanda ce qu'il allait faire d'eux. On ne pouvait les condamner à mort comme des chiens, car ils avaient fait ce qu'on leur avait enseigné depuis l'enfance. On ne pouvait les laisser libres, car cela pourrait entraîner d'autres cas de vengeance.
La décision tomba le 1er février 1703. Ils avaient vécu en samouraïs, ils allaient mourir comme tels dans la dignité et l'honneur. Ils reçurent l'ordre de se faire seppuku, geste qu'ils étaient tous prêts à faire depuis le début. Leur suicide fut exemplaire. Seul le plus jeune fut épargné (16 ans) et reçu l'ordre d'honorer et de s'occuper toute sa vie de la tombe de ses frères d'arme. Encore de nos jours, l'histoire des quarante-sept rônin frappe l'imagination du peuple nippon. Bien que leur acte dénote un profond romantisme, il n'en reste pas moins qu'ils sont les représentants d'un trait culturel et d'un code d'honneur unique. On peut encore admirer leur tombe au temple Sengaku-ji à Tokyo. Leur acte a été fait dans la plus pure tradition du bushido : le dévouement le plus total envers son seigneur et maître. L'adage dit: "Tu ne vivras pas sous le même ciel, ni ne foulera le même sol que l'ennemi de ton père ou de ton seigneur" (Confucius). Cet adage, dans le cas des 47 rônin, fut respecté à la lettre...
Tombes des 47 rōnin au temple Sengakuji.
histoire tirée du site : gctm.free.fr
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21/03/2014 | Lien permanent