18/01/2014
KAKUZO OKAKURA - Le Livre Du Thé
Ce petit livre d'une centaine de pages écrit par Kakuzo Okakura publié en 1906 est une ode à la cérémonie du thé aussi appelée Chanoyu ou Sado,également Chado. C'est une voie dans la tradition japonaise permettant d'unifier l'être, de relier l'homme à la nature et à l'univers. Tout le soin apporté à la préparation est l'aboutissement de la recherche de la perfection dans l'instant grâce à une présence et surtout une intensité de présence découlant de la maîtrise parfaite des actions.
"Ceux qui sont incapables de sentir en eux-mêmes la petitesse des grandes choses sont mal préparés à discerner la grandeur des petites choses chez les autres. Un Occidental quelconque, dans sa complaisance superficielle, ne verra dans la cérémonie du thé qu'une des mille et une bizarreries qui constituent pour lui le charme et la puérilité de l'Extrême-Orient..."p. 11.
Caricaturant légèrement les Occidentaux de l'époque dans un premier temps, il exhorte à un rapprochement des deux entités distinctes. Mêlant Taoïsme, Zen et bouddhisme, il transcende le tout en fervent défenseur des traditions et des mœurs japonaises, pour nous faire découvrir la cérémonie du thé sous un autre angle, une vision infinie d'opportunités... Il décrit les écoles de thé selon les périodes et explique l'apport du Taoïsme et du Zen dans cette optique. Au chapitre suivant, il nous invite dans la chambre du thé, "destinée à ne pas recevoir plus de cinq personnes, les matériaux avec lesquels elle est construite sont destinés à donner l'impression de pauvreté raffinée." On l'appelle également maison du vide, les objets sont placés temporairement. La simplicité de la chambre de thé en fait un sanctuaire de pureté face au monde extérieur.
La salle de thé Shigure-tei au temple Kôdai-ji à Kyôto
Au fil du livre, on voyage dans le temps mais le temps n'a pas d'emprise tellement cela est agréable. Le chapitre suivant "Du sens de l'art", transforme le chef-d'œuvre en une réalité, car dit-il "les maîtres sont immortels, car leurs amours et leurs angoisses vivent en nous à jamais ".
Le chapitre suivant m'a particulièrement plu, traitant des fleurs, de leurs beautés,
de leurs jeux avec le vent et les insectes... subitement arrachés de leurs milieux par les mains de l'amoureux pour son amour débordant de rêves étoilés... mais l'on ne pense pas, à ce moment à la porté de ce geste... A moins de voir également le monde s'ennoblir par la transformation d'une mort vers une nouvelle vie. Les maîtres de thé ne coupaient pas plus que ce qui était absolument nécessaire. Dans le même esprit l'impératrice Komyo, une des souveraines les plus renommées de Nara chantait : "Si je te cueille, ma main te souillera, ô fleur ! Telle que je te vois au sein de la prairie, je te donne en offrande aux Bouddhas du passé, du présent et de l'avenir."
A vous de vous faire un avis,mais ce petit livre est indispensable à notre culture de l'Aïkido, il me semble !
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10/01/2014
TAO TO KING
wikipédia source
Tao Te Ching, Wang Bi edition, Japan 1770.
Le Tao Tö King (« livre de la voie et de la vertu ») est un ouvrage classique chinois qui fut écrit autour de 600 av. J.-C. par Lao Tseu, fondateur du taoïsme. Selon certains, ce serait un recueil d'aphorismes provenant de plusieurs auteurs. Par l'interprétation qu'ils suggèrent, ces commentaires ont contribué autant que le texte d'origine au sens de l'ouvrage et à sa place dans la philosophie et la religion.
Le commentaire de Wang Bi deviendra après les Song le plus consulté. Il est à la base de presque toutes les traductions en langue étrangère. Il relie le Tao To King au Tchouang-tseu et au Yi Jing pour constituer un ensemble qu'il appelle "sanxuan"," Les trois traités de la profondeur ".
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Tao Te King
Le Livre de la voie et de la vertu
09/01/2014
UKEMI
L'ukemi en aïkido est plus qu'une chute, elle n'est pas accidentelle mais liée à une projection ou à une esquive d'atemi.
Même pour le débutant qui essaie de dominer sa peur face au gouffre qui s'ouvre devant lui lors des premières séances d'initiations aux chutes, il vaut toujours mieux regarder vers l'arrière : d'une part on se positionne mieux et d'autre part, on diminue le stress de la chute.
De plus, la chute permet de s'extirper d'une situation dangereuse en préservant son intégrité physique.
Ce n'est pas une fuite, mais une chance de pouvoir revenir dans l'action, de récupérer de la distance, de pouvoir poursuivre l'action de tori par un kaeshi waza, selon Olivier Gaurin.
L'ukemi est donc la façon de recevoir à travers le corps, ce n'est pas un acte passif.
Un bon ukemi reflète toujours une bonne pratique
(du moins dans la majorité des cas).
PHILIPPE GOUTTARD nous dévoile ses réflexions sur l'ukemi
Ukemi, par Suga Toshiro
14/12/2013
SIDDHARTHA (HERMANN HESSE)
Siddhartha est un court essai initiatique, écrit en 1922, sur la quête intime de chaque être humain afin de parvenir à la libération et la réalisation de sa véritable nature.
C'est un questionnement sur le sens de la vie.
A travers la vie de Siddhartha, HERMAN HESSE raconte la quête d'un fils de brahmane qui se rend compte que sa vie actuelle ne lui apportera pas la réalisation et l'assouvissement de sa soif de connaissance sur lui-même.
"Pourquoi, lui, l'homme sans reproche, se croyait-il obligé de se purifier chaque jour de ses fautes par les ablutions et toujours, toujours de nouveau ? L'Atman n'était-il donc pas en lui ? Cette source de vie ne coulait-elle donc pas dans son propre cœur ? C'est cette source qu'il fallait découvrir dans son propre "moi"... tout le reste n'était que vaines recherches, détours, égarement."
Siddhartha partit avec son ami Govinda rejoindre les ascètes. Il voulait être "Samana". mais cette voie méditative et de renoncement ne lui apportait pas de réponses après plusieurs années de pratique.
Il entendit alors parler du Bouddha Gotama et alla à sa rencontre ; mais, contrairement à Govinda, il ne suivit pas cette voie, bien que reconnaissant toute la potentialité de celle-ci.
Il vit en Bouddha l'être réalisé libre de toutes confusions.
Ses yeux s'ouvrirent à la beauté du monde. Il plongea dans ce monde et rencontra la belle KAMALA. Il s'initia avec elle aux plaisirs de l'Amour, elle lui présenta le marchand Kamaswami qui l'engagea.
Suivit une période de faste et d'abondance pour Siddhartha mais encore une fois, ceci ne le contenta pas.
Son chemin le conduisit enfin au bord du fleuve, où, ayant retrouvé le passeur, il devint son apprenti et parvint à la réalisation suprême de son être.
Un petit extrait :
"Écoute, Govinda, j'ai eu une pensée que tu vas encore prendre pour une plaisanterie ou pour une folie, mais qui, en réalité, est la meilleure de toutes celles que j'ai eues.
La voici :
Le contraire de toute vérité est aussi vrai que la vérité elle-même !
Je l'explique ainsi : une vérité, quand elle est unilatérale, ne peut s'expliquer que par des mots ; c'est dans les mots qu'elle s'enveloppe.Tout ce qui est pensée est unilatéral et tout ce qui n'est que moitié ou partie manque de totalité, manque d'unité ; et pour le traduire, il n'y a que les mots.
Quand le sublime Gotama parlait du monde dans son enseignement, il était obligé de le diviser en Samsara et Nirvana, en erreurs et en vérités, en souffrances et en délivrances.
On ne peut faire autrement et, pour qui enseigne, il n'y a pas d'autre voie à suivre.
Mais le monde en lui-même, ce qui existe en nous et autour de nous, n'est jamais unilatéral. Un être humain ou une action n'est jamais entièrement Samsara ou complètement Nirvana, de même que cet être n'est jamais tout à fait un saint ou tout à fait un pêcheur. Nous nous laissons aisément tromper parce que nous inclinons naturellement à croire que le temps est une chose vraiment existante.
Le temps n'est pas une réalité, ô Govinda.
J'en ai maintes et maintes fois fait l'expérience. Et si le temps n'est pas une réalité, l'espace qui semble exister entre le Monde et l’Éternité, entre la Souffrance et la Félicité, entre le Bien et le Mal, n'est qu'une illusion...
...Le Bouddha à venir est maintenant, il est aujourd'hui en puissance dans le pêcheur, son avenir est déjà en lui, tu dois déjà vénérer en lui, en toi, ce Bouddha en devenir.
...Le monde n'est pas une chose imparfaite ou en voie de perfection, lente à se produire : non, c'est une chose parfaite et à n'importe quel moment..."
07/12/2013
LIVRE TADASHI ABE - JEAN ZIN
JEAN ZIN et TADASHI ABE
Tadashi Abe et Jean Zin , un de ses élèves, 4°Dan d'Aïkido, publient deux livres structurant l'Aïkido.
Dès le premier, Tadashi Abe précise que ce n'est pas sa méthode mais celle de son vénéré Maître Morihei Ueshiba, adaptée à l'esprit Occidental.
Difficile objectif tant les conceptions de la vie sont différentes.
Tadashi Abe remercie Jean Zin d'avoir su garder l'esprit et la technique de son Maître.
Il ne s'attribue nullement le fruit de l'ouvrage mais se considère toujours comme le simple disciple de son vénéré Maître, qui le guide continuellement dans sa vie. La relation de Maître à Disciple prend ici toute sa dimension.
"Il avait toujours une photo d’Ueshiba Sensei sur lui. Il disait que si on portait une photo d’Ueshiba Sensei sur soi, on ne serait jamais blessé."
Une grande partie du premier ouvrage parle des atémis.
Ces ouvrages restent une source importante de l'Aïkido pratiqué par O Senseï à cette période.
pour télécharger le .pdf des livres, cliquer sur le lien.
L'arme et l'esprit du Samouraï japonais tome1
30/11/2013
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #7
La loi de l'équilibre
Ayant l'occasion de séjourner au japon,au début du siècle, un Européen avait décidé d'y apprendre le Jiu-Jutsu qui lui paraissait être une méthode de combat redoutable.
Il commença donc à suivre les cours d'un Maître renommé.
Mais quelle ne fut pas sa surprise quand, au bout de la troisième séance, il n'avait toujours appris aucune technique de combat ! Il s'était seulement exercé à des mouvements très lents, en décontraction. A la fin de la séance, il décida d'aller trouver le Maître.
"Monsieur, depuis que je suis ici, je n'ai rien fait qui ressemble à des exercices de lutte.
- Asseyez-vous,je vous prie ", déclara le Maître.
L'Européen s'installa négligemment sur le tatami et le Maître s'assit en face de lui.
"Quand commencerez-vous à m'enseigner le Jiu-Jutsu ?"
Le Maître sourit et demanda :
- " Êtes-vous bien assis? "
- " Je ne sais pas...Y a-t-il une bonne façon de s'asseoir? "
Pour toute réponse, le Maître désigna de la main la façon dont il s'était lui-même assis, le dos bien droit, la tête dans le prolongement de la colonne vertébrale.
- "Mais écoutez, reprit l'Européen, je ne suis pas venu ici pour apprendre à m'asseoir."
- " Je sais, dit patiemment le Maître, je sais, vous voulez apprendre à lutter. Mais comment pouvez-vous lutter si vous ne cherchez pas l'équilibre ? "
- " Je ne vois vraiment pas le rapport entre le fait de s'asseoir et le combat ! "
- "Si vous ne pouvez rester en équilibre quand vous êtes assis, c'est-à-dire dans l'attitude la plus simple, comment voulez-vous garder l'équilibre dans toutes les circonstances de la vie et surtout dans un combat ? "
S'approchant de son élève étranger qui restait perplexe, le Japonais le poussa légèrement.
L'Européen tomba à la renverse. Le Maître, toujours assis, lui demanda alors d'essayer de le renverser à son tour.
Poussant d'abord timidement d'une main, puis y mettant les deux, l'élève finit par s'arc-bouter vigoureusement contre le Maître, sans succès. Soudain,ce dernier se déplaça légèrement et l'autre bascula en avant, s'étalant de tout son long sur le tatami.
Esquissant un sourire, le Maître ajouta:
- " J'espère que vous commencez à comprendre l'importance de l'équilibre."
O SENSEI
27/11/2013
Yoshikawa Eiji.......... La Pierre et Le Sabre & La Parfaite Lumiére
Yoshikawa Eiji est un écrivain japonais, né en 1892 et décédé en 1962.
Il a été principalement influencé par des écrits classiques majeurs du Japon et de la Chine tels que Le Dit des Heike, Le Dit du Genji, les Chroniques des Trois Royaumes et Au bord de l'eau.
C'est l'un des plus grands romanciers japonais du XX° siècle.
La Pierre et le Sabre est le nom du premier tome du roman japonais "Musashi" de Yoshikawa Eiji relatant d'une façon largement romancée la vie du célèbre samouraï Musashi Miyamoto.
En français, ce roman est constitué de deux livres :
La Pierre et le Sabre
et La Parfaite Lumière.
Le roman est paru initialement sous forme de feuilleton entre 1935 et 1939 dans l'Asahi Shimbun, l'un des quotidiens au plus haut tirage du Japon.
Depuis, de nombreuses éditions sous forme de livres ont été publiées. L'intégralité de la série est parue sous la forme de sept livres nommés : Terre, Eau, Feu, Vent, Ciel, Soleil et Lune, La parfaite Lumière.
La Pierre et le Sabre est le nom du premier tome de l'édition francophone regroupant les quatre premiers livres, le second étant publié sous le titre "La parfaite lumière 1". Chaque tome compte environ 700 pages et est édité chez J'ai lu.
Le roman a donné lieu à différentes adaptations pour la télévision, le cinéma et en bandes dessinées, notamment "Vagabond", un manga de Takehiko Inoue débuté en 1998.
"Musashi" La pierre et le sabre & La parfaite lumière : « Il posa la main sur la poignée de l'arme et fit un serment : je vivrai selon sa règle. Je le considérerai comme étant mon âme, et, en apprenant à le maîtriser, m'efforcerai de m'améliorer, de devenir un être humain meilleur et plus sage. [...] je suivrai la Voie du sabre. »
Dans le Japon du XVIIe siècle, le jeune Takezõ devient le samouraï Miyamoto Musashi et n'a plus qu'un seul but : tendre à la perfection. Dépasser ses sentiments et persévérer pour s'améliorer, se perfectionner et parvenir à comprendre le sens profond de la vie en développant son art, l'art du combat. Duel après duel, il crée son propre style. Son parcours initiatique, mariant aventures, amour et quête de soi, nous entraîne dans une grande fresque épique. Un chef-d'oeuvre !
tirés de Wikipédia et collection J'ai lu
26/11/2013
Haï qui d'eau fait son beurre...roman...Emile Huicensis
un polar dans l'univers de l'aïkido
Bien que plusieurs blogs aient déjà relayé l'information de la sortie de ce polar par un pratiquant d'Aïkido, il est toujours indispensable de multiplier ces informations aussi bien pour l'auteur que pour ce petit éditeur indépendant.
D'autant plus qu'il est rare de lire un roman se déroulant dans un dojo d'Aïkido
Voilà peut être une idée de cadeau pour la fin de l'année !
"Septembre 2025 : Anatole, graphiste qui passe plus de temps à défendre les causes perdues qu’à travailler, se retrouve — malgré lui — inscrit dans un club d’aïkido. Il s’y liera rapidement d’amitié avec un jeune pratiquant mais, un matin, celui-ci est retrouvé assassiné. Bien qu’il n’ait aucune compétence pour ce genre d’action, Anatole s’attachera alors à venger son camarade et à poursuivre son combat : lutter contre la mafia qui détourne les ressources en eau pour en tirer un profit maximum.
Pratiquant passionné d'aïkido, l'auteur désire faire partager cette passion de façon récréative en faisant se dérouler l'intrigue policière au sein d'un club. Mais sans oublier les problèmes auquel notre monde doit faire face : le livre est dédié à René Dumont et à son célèbre verre d'eau."
224 pages, 17 euros.
Pour vous donner un aperçu vous pouvez lire l'extrait suivant tiré du site de l'éditeur
http://www.archaoseditions.net
22/11/2013
MANGA : Vagabond de Takehiho Inoue
Vagabond (バガボンド, Bagabondo?) est un manga de Takehiko Inoue, prépublié dans le magazine Weekly Morning depuis 1998 et toujours en cours de parution au Japon. Plus trente volumes ont vu le jour aux éditions Kōdansha, et ont tous été régulièrement traduits en français aux éditions Tonkam. L'histoire est basée sur le roman Musashi, de Eiji Yoshikawa1. Ce manga a reçu le prix du manga de son éditeur Kōdansha en 2000, catégorie Général (seinen).
Vagabond est un long manga d'initiation, qui amène le héros à découvrir, à comprendre, le monde qui l'entoure et lui-même, se dédiant à la voie du sabre.
11/10/2013
le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc. E HERRIGEL
Eugen Herrigel était un professeur de philosophie allemand qui étudia le Kyudo ou l'art japonais du tir à l'arc de 1924 à 1929 pendant qu'il enseignait la philosophie au Japon.
Son Maître fut Awa Kenzo, un très grand maître qui insistait sur le coté spirituel de son Art.
Il écrivit ce petit livre "le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc" en 1948.
Semblable à tous les DO Japonais, le KYUDO ne consiste pas comme le tir à l'arc sportif d'atteindre uniquement la cible mais à s'atteindre soi-même.
Comme Herrigel le dit : "Ainsi il (l'archer) vise et est la cible, il tire et il est touché tout à la fois ".
Herrigel nous raconte toutes ses années de pratique sous le regard de son maître.
Le grand maître Awa Kenzo (1880 - 1939) a été aussi un ardent défenseur de l'aspect spirituel de la pratique du Kyudo.
Maître Awa était le professeur du grand maître Anzawa Heigiro. Maître Anzawa poursuivit l'insistance de son professeur sur le développement spirituel obtenu grâce à la pratique du tir à l'arc.