21/10/2014
KANSHU SUNADOMARI 3
O Sensei et Kanshu Sunadomari.
photo du site http://www.kanshusunadomari-manseikanaikido.com
Kanshu Sunadomari est entré comme uchi deshi avec morihei ueshiba en 1942,il n'a pas passé énormement de temps auprès du fondateur,mais le message primordial qu'il a retenu était de se concentrer sur l'aspect spirituel de l'Aïkido d'O-Sensei et d'exprimer cet esprit à travers les techniques.L'Aïkido n'est pas seulement la transmission d'une forme, mais d'un esprit.Il ne faut pas rester égoistement sur le but de vaincre,car celà empêche le vrai pouvoir du kokkyu,qui est la base de toutes techniques.
En 1954,il créa son dojo à kumamoto dans l'île de Kyushu,le dojo d'Aïkido Manseikan.
Il mit près de vingt ans de pratique pour arriver à sa forme actuelle,qui changea ou plutôt évolua encore jusqu'à sa mort en 2010.
Kanshu Sunadomari a perçu le potentiel de l'aikido et la voie à emprunter pour parvenir aux idéaux de son Maître et O Sensei l'a bien senti en lui attribuant le 9°Dan en 1961.
Après la mort du fondateur,il quitta l'aikikai pour former sa propre organisation.
Kanshu Sunadomari et Morihei Ueshiba
devant le Manseikan Dojo, Mai 1961.
Il y a déjà 2 notes sur Kanshu Sunadomari,mais je trouve que nous n'incistons pas assez sur ce pan de l'esprit d'O Sensei dans la pratique,aussi est-ce pour celà que j'en crée une autre,car les notes se perdent dans le nombre et on ne se rappelle pas,les messages importants transmis par les élèves directs du fondateur...
voici quelques passages de l'interview de léo tamaki auprès de ce Maître:
"""" L'Aïkido est une Voie qu'a créé Osenseï sur la base de ses ascèses martiales et religieuses. Mais l'Aïkido se suffit à lui-même. L'Aïkido est une Voie complète et il n'est pas nécessaire d'étudier la religion ou quoi que ce soit pour le comprendre.
Il suffit de pratiquer l'Aïkido en ayant à l'esprit le cœur d'Osenseï. Tout est là dès la première technique de l'Aïkido.
Si on ne rentre pas dans l'esprit on continue à travailler des formes qui n'ont pas de sens et on finit par rentrer dans le monde de la compétition de force. Il faut s'entraîner en conservant dans le cœur l'esprit de Ueshiba Moriheï. Les dojos où l'esprit d'Osenseï est préservé et ceux où il est absent sont très différents. On le sent instantanément.
Il ne faut jamais mettre de force en Aïkido sinon on rentre dans le monde de la compétition. Il faut s'abandonner, ici et maintenant.
L'homme est fait d'un corps et d'un esprit. L'Aïkido est une voie vers leur état le plus élevé. C'est en gardant cela à l'esprit que vous devez pratiquer. La différence avec la religion est que l'on utilise le corps pour s'élever. C'est pourquoi il ne faut pas s'opposer à l'autre.
S'harmoniser, devenir un, est le cœur de l'Aïkido. L'Aïkido est une prière. Si on comprend cela la technique prend une profondeur que l'on ne peut imaginer.
L'Aïkido est une technique d'harmonie qui ne détruira pas l'adversaire et sera bonne pour notre corps et notre santé.
En Judo, Kendo, on se contente souvent de terrasser son adversaire, d'être plus fort que lui. Ce n'est en aucun cas le chemin de l'Aïkido. L'Aïkido est musubu waza, une technique d'unification. Si nous luttons ne serait-ce qu'un peu nous rentrons dans un autre monde.
Il ne faut pas penser à détruire et vaincre l'ennemi.
Nous devons faire disparaître notre esprit de lutte. Si nous ne pouvons nous pacifier nous-mêmes nous ne pouvons pacifier aucune situation. C'est en nous-mêmes que nous devons faire disparaître les sentiments d'antagonisme. Le véritable chemin commence par faire disparaître l'ennemi qui est en nous.
J'enseigne la technique de l'Aïkido mais pour moi ce n'est pas cela qui est essentiel. L'essentiel est la façon dont chacun se comporte dans la vie quotidienne à chaque instant.
Osenseï a suivi un chemin très austère dans le monde religieux et n'a absolument pas créé une technique pour détruire l'adversaire. Si nous pensons ainsi nous allons à notre propre perte. Il faut bien comprendre cela. L'Aïkido est un moyen de rentrer en harmonie. Quoi qu'il arrive nous devons trouver le moyen de nous unifier. Si on comprends cela c'est l'essentiel.
Si on met la force on rentre dans le monde de l'opposition. Si on enlève la force on devient faible. Il faut rentrer dans le monde du non-agir mais on se retrouve face à notre propre cœur. Le problème n'est pas d'ordre technique mais spirituel.""""
Sunadomari Kanshu Sensei avec Léo Tamaki
photo issu de l'article
bien sur l'interview en entier est ci-dessous
Interview Sunadomari Kanshu, le maître du "laisser agir"
Autre interview parlant de sa vision de l'aikido
Entretien avec l'Aïkido Shihan Kanshu Sunadomari - Partie 2
Sunadomari Kanshu
Et bien sur,l'extraordinaire prestation de 1985
Kanshu Sunadomari - Aikido Friendship Demostration 1985. Parte 2
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20/10/2014
MASANDO SASAKI
Masando Sasaki est né en 1929. Il a découvert l’Aïkido lors d'une démonstration au ministère de la Défense, en 1954, avec le second Doshu Kisshomaru Ueshiba et Nobuyoshi Tamura entre autres. Le concept de non opposition et l'absence de compétition l'attirèrent d’emblée. Ensuite, il alla au Hombu Dojo Aïkikaï de Tokyo et vit Morihei Ueshiba. Selon ses paroles dans l'interview traduite par Christopher Li sur le site aikidosangenkai : " "Je me souviens d'avoir pensé "Quel visage incroyable". Je suis tombé en amour avec ce style d'un ancien guerrier et l'apparition d'un ermite de la montagne" ".
Comme beaucoup, il pratiqua le Sumo, le Judo, le Kendo, et le Jukenjutsu (de combat à la baïonnette) pendant la guerre.
Durant la guerre, il voulait devenir un membre des unités d'attaque spéciales (comme les kamikazes), mais il n'a pas été retenu, car trop jeune à l'époque. Après la fin de la guerre, il perdit l’œil gauche, en travaillant en menuiserie où un clou vola et lui fit perdre la vision. Durant cette époque, il fit différents métiers pour vivre, il vendit des livres d'occasion, peignit des tableaux noirs pour les écoles, vendit du riz au marché noir... Par une astuce, il put se faire embaucher dans la réserve de la police nationale ; il y resta deux ans ce qui lui permit d'entrer à l'université et il obtint un diplôme d'études supérieures de droit. Il envisageait de devenir avocat et faire de la politique. Le décès inattendu de son sempai lui fit prendre conscience de l'imprévisibilité de la vie et de la mort et du but de la vie humaine !!! A cette époque, il forma une école d'espionnage avec quelques anciens membres de l'école Nakano d'espionnage (Morihei Ueshiba était instructeur à l'école de Nakano d' espionnage jusqu'en 1942). Nationaliste actif, il voulait un Japon fort et souverain. Il dut s'enfuir dans les montagnes car il fut découvert par la CIA. Ce fut durant cette période qu'il médita sur le sens de la vie.
Masando Sasaki Senseï
C'est également la période où il rencontra Nakamura Tempu Senseï, dont il devint le disciple. Ce dernier lui dit de s'investir davantage dans la pratique de l’Aïkido qui jusqu'à présent était plus un passe temps qu'une recherche personnelle sur le chemin de soi. Tempu Nakamura Sensei était un expert en Zuihen-ryu Battojutsu, qui après s'être soigné d'une tuberculose dans l'Himalaya grâce au yoga, créa le Shinshin-tōitsu-dō « Voie de l'unification du corps et de l'esprit » ; il avait déjà eu plusieurs étudiants de Morihei Ueshiba dont Koichi Tohei et Hiroshi Tada. Tempu Nakamura fonda le Tenpukai, afin de diffuser encore plus sa vision du bien-être et d'aider les gens à trouver leur voie de guérison en harmonie avec le corps et l'esprit.
Nakamura Tenpu
Il pratiqua aussi l'Ichikukai représenté par Sensei Tetsuji Ogura, le dernier et le plus ancien disciple de Yamaoka Tesshu : synthèse du Zen Rinzai (utilisant zazen et l'étude des kōan ) et de la pratique de misogi, pratique shinto ascétique et de purification. Le misogi de cette école était plus la récitation d'une sorte de mantra en chantant ou en poussant des cris semblables au kïai. Il permettait par la répétition de casser le cercle des habitudes et d'avoir une vision nouvelle de la réalité.
Sensei Tetsuji Ogura
Il est également prêtre Shinto du courant Yamakage San'in Shinto.
Son professeur était Tamura Senseï entre autres. Quand ce dernier partit en France initialement pour deux ans, Sasaki Masando le remplaça pour les cours à l'Aïkikaï, mais cela dura jusqu'à la retraite de Masando Sasaki car Tamura Sensei resta en France.
8°Dan Aïkikaï, il décède le 15 février 2013 à l'âge de 84 ans.
Beaucoup plus d'informations en lisant ces deux articles
de Léo Tamaki
Interview Sasaki Masando, dans les pas d'Osenseï… (partie 1)
Interview Sasaki Masando, dans les pas d'Osenseï… (partie 2)
lire également l'interview en trois parties de aikidosangenkai.org
Interview with Aikido Shihan Masando Sasaki, Part 1
Sasaki Masando Sensei
aikido sasaki sensei embu
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19/10/2014
SATSUKI OHATA
Mettre la main à la pâte... ou plutôt le pied !!!
SATSUKI OHATA est un designer, illustrateur, programmeur habitant à Tokyo, au Japon.
Diplômé de l'université d'art design de Tama.
Son idée s'inspire de la fondue savoyarde !!!
Tremper son pied dans le mélange adéquat, sécher entre 200 et 300°C... et hop ! voilà !... de nouvelles chaussures totalement identiques à notre pointure comme une seconde peau, plus besoin de se tracasser... En réalité, il en est au prototype utilisant un moule de pied qui durcit à la température adéquate.
Satsuki Ohata planche sur un kit afin de fabriquer soi-même ses souliers à la maison et de tremper son pied dans la préparation, qui une fois sèche grâce au sèche-cheveux, sera également étanche.
Du coup, facile à personnaliser, en coloris, en design, en décoration.
Son idée vient des travaux de Shamees Aden, sur des chaussures bio-synthétiques, imprimées en 3D et qui pourraient s'auto-réparer durant la nuit, mais ceci est encore à l'étude...
18/10/2014
HISTOIRE DU KATANA
KATANA
L'ancêtre du katana, le tachi, est l'oeuvre d'Amakuni Yasutsuna, le forgeron qui imagina une lame courbe à un seul tranchant. Initialement, les sabres étaient des lames droites à double tranchant.
TACHI
La légende est la suivante :
"Un jour, Amakuni et son fils Amakura assistèrent, du seuil de leur magasin, au retour des troupes de l'Empereur. Bien que ce dernier ait l'habitude de venir saluer Amakuni, ce jour-là il l'ignora et passa devant les forgerons sans même leur accorder un regard. C'est alors qu'Amakuni remarqua que de nombreux guerriers revenaient avec des épées brisées.
Bien décidés à arranger les choses, Amakuni et Amakura examinèrent les armes endommagées. Ils en conclurent qu'elles étaient mal forgées et que lorsqu'elles frappaient des surfaces dures telles que les armes ou les armures des adversaires, elles ne résistaient pas au choc. Amakuni repensa alors au dédain exprimé par l'Empereur. Les yeux embués de larmes, il se jura : « Si c'est ainsi qu'ils utilisent leurs armes, alors j'en forgerai une qui ne se brisera pas. »
C'est avec ce serment que Amakuni et son fils s'enfermèrent dans leur forge, et prièrent les divinités Shinto pendant sept jours et sept nuits. Puis, Amakuni sélectionna le meilleur minerai de fer qu'il put trouver et le raffina en acier. Les deux hommes travaillèrent ensuite sans relâche à une tâche qui semblait impossible. Un mois plus tard, ils sortirent épuisés de leur forge, avec une épée qui présentait une lame courbe à simple tranchant. Indifférent aux autres forgerons, qui le déclaraient fou, Amakuni affûta et polit cette nouvelle arme.
Durant les mois suivants, les deux hommes poursuivirent leur travail et forgèrent plusieurs types d'armes améliorées. Au printemps suivant, il y eut une nouvelle guerre. Au retour des Samouraïs, Amakuni vit passer une trentaine d'épées présentant des lames intactes, en parfait état. L'Empereur arriva, sourit et lui dit : « Vous êtes un grand forgeron. Aucune de ces épées que vous avez créées n'a failli dans la bataille. » Amakuni en fut ravi, et il retrouva à nouveau sa joie de vivre.
Il n'y a aucune trace de la date de son décès."
(Source Wikipédia)
Port du katana et wakizashi
Le katana, l'âme du Samouraï, est issu de ce premier sabre ; c'est une arme à un seul tranchant, portée à la ceinture, tranchant vers le haut en même temps que le wakizashi (identique au katana mais plus petit). Par contre le tachi était utilisé par les cavaliers et se portait lame vers le bas
On appelle daisho l'ensemble des deux sabres.
PORT DU TACHI
La fabrication est empreinte de symbolisme et de religiosité.
Voir cette note:LE KATANA... FABRICATION.
Le katana est divisé en plusieurs parties dont les plus importantes sont :
- la tsuka ou poignée avec la kashira (embout, qui peut être utilisé pour frapper)
- la tsuba ou garde avec le sepa et le habaki (empêchant la lame de tomber)
- la lame, elle-même divisée en plusieurs parties.
- le saya (fourreau)
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE KATANA, VOIR CE SITE EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSOUS :
l'histoire du sabre japonais : 1° partie
et 2° partie
LIRE AUSSI
VOIR AUSSI :
17/10/2014
Shirakawa Ryuji
Shirakawa Ryuji Senseï est né en 1980. En 1995, à l'âge de 15 ans, il a commencé sa formation en Aïkido avec son père Shirakawa Katsutoshi Shihan, 7ème Dan, qui est également un prêtre Shinto. A 23 ans, il suit Yasuo Kobayashi Shihan 8ème Dan (qui fut également le Maître de son père), en tant que uchi-deshi. Son père l'a encouragé à élargir son expérience en voyageant en Allemagne pour étudier avec Asai Shihan. Aujourd'hui 5ème Dan, Ryuji Senseï enseigne à temps plein dans deux principaux Dojos à Sendai, préfecture de Myagi ainsi que dans un certain nombre de Dojos satellites dans la campagne environnante. Son Aïkido est fluide et propre. A 34 ans, on ne doute pas que son chemin en Aïkido sera encore long et enrichissant, vu le niveau déjà atteint...
Shirakawa Ryuji Senseï demonstration at the 50th anniversary of Miyagi Prefecture
Shirakawa Ryuji Sensei summer camp 2014
Shirakawa Ryuji Sensei summer camp 2013
ET POUR FINIR
COMPILATION
Kotegaeshi - Shirakawa Ryuji Sensei
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16/10/2014
JEAN FRANCOIS RIONDET
En 1962, Jean-François Riondet commence à pratiquer par le Judo à Marseille. Il a douze ans.
En 1964, il part pour Paris poursuivre ses études. Alors qu'il cherche à s'inscrire à un cours de Judo, à la dernière minute, il change d'avis. L'Aïkido ? Pourquoi pas ! Il deviendra un fervent pratiquant. Pendant dix ans, Jean-François suit avec assiduité les cours de Maître Nocquet, à Paris. Il devient son assistant et le suit tous les étés à La Baule.
A partir 1968, il s'entraîne régulièrement à Marseille avec Jean-Daniel Cauhepe.
En 1973 il obtient son Brevet d’État de professeur de Judo, Aïkido, Karaté et méthodes de combat. En 1974, lors du stage d'été de la Baule, il rencontre Hirokazu Kobayashi Shihan. Séduit par l'homme comme par le Senseï, Jean-François lui emboîte le pas dans sa tournée européenne (5 mois/an).
En 1975, il part le rejoindre au Japon, à Osaka. Il est pris en charge par l'un des assistants de Kobayashi Shihan, Maître Naryama, qui suit le double enseignement de Senseï Kobayashi et de Senseï Tomiki (le seul Senseï qui ait développé la compétition en Aïkido). A ce jour, Naryama Shihan est le directeur technique de la Japan Aïkido Association Shödökan, pour la région d'Osaka.
De 1975 à 1978, Jean-François Riondet séjourne au Japon. Il se donne à fond, il pratique l'Aïkido huit heures par jour, que ce soit dans des Dojos privés, à l'université et même à l'école de police d'Osaka, où Senseï Kobayashi l'enseigne aux cadres. Entre deux entraînements, il rencontre Tomoko, qui deviendra sa femme.
De retour en Europe, il assiste Senseï Kobayashi dans ses tournées européennes d'hiver et d'été (5 mois/an). Le reste du temps il pratique au Sansakura Dojo à Aix-En-Provence et dans les Dojos de la Provence.
En 1982, il crée son Dojo, le BU IKU KAN PROVENCE à Gardanne.
A partir de 1985, il enseigne dans plusieurs clubs, ses élèves ouvrent leurs dojos à Aix, Gardanne, Aubagne, La Ciotat et Marseille. Il crée une section d'Aïkido au sein de la Légion Étrangère d'Aubagne.
A partir de 1988, il remplace Senseï Kobayashi en Europe avec les autres assistants du maître, pour la tournée européenne d'hiver.
En 1998, Hirokazu Kobayashi Shihan décède. Les différents assistants de Senseï Kobayashi continuent son œuvre dans les 200 Dojos qui le suivaient en Europe.
Entretien avec Jean François Riondet de Gardanne
AÏKIDO JOURNAL JANVIER 2005
CLIQUER CI-DESSOUS POUR LIRE L'ARTICLE.
Aikido - Kokyunage con il M° Jean-François Riondet Shihan
stage européen mai 2009
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15/10/2014
Hirokazu Kobayashi Shihan... notion de "meguri"
La pratique de l’Aïkido de Kobayashi Hirokazu est reconnaissable, car il développa le concept du "meguri", principe spiralé de prise de contact, qui déstabilise immédiatement uke. Le meguri est interne, la puissance vient du centre et se transmet de l'intérieur vers l'extérieur. C'est le principe des forces centrifuges et centripètes, plus l'énergie se concentre au centre, plus sa diffusion vers l'extérieur sera explosive. Le meguri est spécifique à l'enseignement de Kobayashi Senseï, c'est un mouvement circulaire, qui s'exécute par le poignet, l'avant-bras et le bras. Outre le meguri, son Aïkido répond à trois critères : ne pas fixer son regard ; avoir de petits déplacements avec mouvement du centre ; ainsi que la souplesse dans les bras.
Son Aïkido très court, incompréhensible durant son premier séjour en France, devint peu à peu, à partir de 1971, une référence pour certains pratiquants qui le suivirent intensément aussi bien en France qu'ailleurs en Europe.
AIKIDO Historia de una Vida - Tributo a Hirokazu Kobayashi Shihan
Aikido Colombia Tributo a Hirokazu Kobayashi
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14/10/2014
KATA DES 13 MOUVEMENTS DE JO... Morihiro SAITO
Le kata des 13 mouvements de jo est un kata de jo incomplet, qui a été enseigné à Saito Senseï par le fondateur, à Iwama, avant qu'il n'apprenne le kata des 31 frappes. Ne se souvenant pas de la totalité, Morihiro Saito en a fait un exercice d'entrainement, qui comprend ce qu'il appelle les 11 mouvements séparés de jo. Maître Saito ne les considère pas comme des kumijo.
13 jo kata morihiro saito
13 jo kata à deux.Morihiro Saito
M. Saito Sensei shows 13 Jo Kata, 1973
Morihiro SAITO 13 JO KATA
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13/10/2014
Don Angier Senseï
Le magazine Aïkido Journal vient de signaler la mort de Don Angier Senseï, le jeudi 09 octobre 2014.
Né en 1933 aux États-Unis, il rencontra son Maître Kenji Yoshida, fils de Kotaro Yoshida, qui fut un élève très doué de Sokaku Takeda, soké du Daito-ryu aiki-jūjutsu.
Yoshida Kotaro
C'est lui qui recommanda Morihei Ueshiba à Takeda Senseï pour le prendre comme élève en Hokkaido. Yoshida Kotaro a également enseigné à Katsuyuki Kondo pour une brève période dans les années 1960. Son fils, Kenji Yoshida, émigra aux États-Unis et forma Don Angier à une forme d'aikijujitsu, YANAGI Ryu .
Yoshida Kenji
Don Angier Senseï devint Soke de Yanagi-Ryu Aiki Jiu Jitsu, qui peut sans doute être considéré comme un Koryu, bien que la question reste en suspens. Le Yanagi-Ryu est influencé par le Daito-ryu jujutsu et les Arts de la famille Yoshida. Il semblerait également que Kotaro Yoshida était aussi détenteur de plusieurs Densho, diplômes de transmission, reflétant sa compétence dans divers koryu.
Don Angier a étudié le ken jutsu, le yari, le jo, la naginata ainsi que le tai-jitsu...
Il a enseigné le Yanagi Ryu Aiki Jiu Jitsu publiquement de 1955-1988, puis seulement à quelques élèves choisis à son domicile de Long Beach, en Californie .
POUR CONNAITRE SON PARCOURS ,
LISEZ L'INTERVIEW SUIVANTE
"Ma carrière dans Yanagi Ryu Aiki"
Don Angier, Yoshida-ha Shidare Yanagi ryu
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12/10/2014
LE KATANA... FABRICATION
Dans les montagnes de Shimane, au Japon, berceau de la fabrication du sabre japonais, dans le dernier atelier nitoro tatara, on produit encore comme il y a mille ans le fameux tamahagame, l'acier spécial pour la fabrication du katana : l'âme du Samouraï.
De la production du tamahagame à la forge de la lame, puis avec l'étirement du bloc d'acier en pliage et martelage qui multiplient les couches de métal, pour finalement atteindre entre mille et trente-trois mille couches de moins de un millième de millimètre d'épaisseur, la lame prend forme ; la trempe est la dernière étape avant le polissage qui finit par la pointe de la lame.
Certaines lames sont des chefs-d’œuvre
A PARTIR DE 27/10 OTAKE SENSEÏ DU KATORI SHINTO RYU
Katana Sabre Samouraï - Fabrication de A à Z
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