31/10/2014
Philippe Gouttard : À l’écoute des Maîtres
Il y a des articles que je voudrais partager, car nous ne tombons pas toujours dessus. Le monde d'internet étant infini, chaque jour des milliers d'écrits et de vidéos apparaissent, bien sûr il y a de tout !!! Mais il se peut qu'un article retienne notre attention car il résonne en nous. Le but de ce blog est justement de partager tous ces articles que je serais bien incapable d'écrire et qui peuvent nous aider dans notre démarche quotidienne à mieux comprendre, à travers d'autres mots et d'autres éclairages, le sens de notre recherche dans le monde de l'Aïkido, et par extension, de notre cheminement au quotidien...
Issu du site de Guillaume Erard,
l'article de Philippe Gouttard, comme d'habitude, a retenu mon attention. Je le partage donc une fois de plus pour tous ceux qui ne connaissent pas encore le site.
CLIQUER SUR LA PHOTO CI-DESSOUS POUR ACCÉDER A L 'ARTICLE
VOUS POUVEZ ÉGALEMENT LIRE CET AUTRE ARTICLE DE PHILLIPE GOUTTARD ISSU DE SON SITE.
Philippe Gouttard 6th Dan Aikikai Demonstration in Japan
SAKU 2012
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30/10/2014
HOKUSAÏ
L’exposition consacrée à Hokusaï, au Grand Palais, à Paris, est visible encore jusqu'au 18 janvier 2015. A la fin de l'exposition, les œuvres exposées ne seront pour la plupart plus visibles qu'à l’Institut Hokusai, à Tokyo, qui doit ouvrir au printemps 2015. Couvrant 50 années de travail, peintures sur soie, sur papier, estampes, livres illustrés...
Hokusai a utilisé plus de 30 pseudonymes au cours de sa vie.
Hokusai Katsushika est né au Japon en 1760.
Né de parents inconnus, il est adopté par une famille d'artisans.
De 14 à 18 ans, il devient apprenti chez un sculpteur sur bois, puis il entre chez un artiste de l'ukiyo-e (gravures et peintures sur bois) au studio de Katsukawa Shunshō, axé sur les images des courtisanes et des acteurs de Kabuki. Il étudie dix ans avec Shunshō, et publie ces premières estampes d'acteurs de kabuki en 1779. A la mort de Shunshō, il se concentre sur les paysages et les images de la vie quotidienne, une révolution dans le monde de l'ukiyo-e.
Ensuite, il travailla avec l'école Tawaraya et produisit des tableaux de pinceau, appelés surimono, et des illustrations. En 1798, il devint artiste indépendant. En 1800, il a publié deux recueils de paysages, des monuments célèbres de la capitale de l'Est et huit vues d'Edo.
En1807, Hokusai a collaboré avec le romancier populaire Takizawa Bakin sur une série de livres illustrés.
A partir de 1811, il publie des manuels d'art connus sous le nom de" Hokusai Manga", représentant sous forme de dessins simplifiés, de croquis et caricatures, des dessins d'animaux, des personnalités religieuses ou ordinaires. Il produit ainsi plus de 4 000 dessins, ancêtres de nos mangas d'aujourd'hui.
En 1820, il devint célèbre dans tout le Japon, au plus haut de son art, il publia les 36 vues du mont Fuji, dont la célèbre
les vues des chutes d'eau des provinces et des ponts célèbres dans les provinces.
Puis des images de fleurs, d'oiseaux...
A partir de 1834, il a produit les Cent vues du mont Fuji.
CLIQUER POUR AGRANDIR
Il écrivit :
" Depuis environ six ans, j'ai pris l'habitude de dessiner du vivant. Je suis devenu un artiste, et à cinquante ans, j'ai commencé la réalisation d'œuvres qui ont remporté quelque réputation, mais rien de ce que j'ai fait avant l'âge de soixante-dix ans n'était digne d'attention. À soixante-trois ans, j'ai commencé à saisir les structures d'oiseaux et de bêtes, d'insectes et de poissons, et la façon dont les plantes poussent. A force d'essayer, je vais sûrement les comprendre de mieux en mieux à quatre-vingt-six ans, de sorte que j'aurai pénétré leur nature essentielle. Quand j'aurai une centaine d'années, je peux bien avoir une compréhension positive quasi divine d'entre eux, et quand j'aurai cent-trente, quarante ou plus, j'aurai atteint le stade où chaque point et chaque coup que je peins seront en vie. Puisse le ciel, qui accorde longue vie, me donner la chance de prouver que ce n'est pas un mensonge. "
En 1839, un incendie a détruit son atelier et une grande partie de son travail.
Il n'a jamais cessé de peindre...
Il est mort le 18 avril 1849, et enterré au temple Seikyo-ji à Tokyo.
Sa renommée à l'étranger est venu après sa mort, car le Japon n'était pas encore ouvert au monde extérieur, ce qui arriva quelques années plus tard. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Gauguin, Vincent van Gogh et Claude Monet.
Paravent d'Okusai (musée Guimet)
extraits d'Hokusai Manga
POUR CONNAITRE TOUTE SA BIBLIOGRAPHIE ET SON ŒUVRE CLIQUER SUR LE DOSSIER PÉDAGOGIQUE CI-DESSOUS EN PDF
Hokusai, l'exposition
Tony White ~ "Hokusai - An Animated Sketchbook"
Katsushika Hokusai
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29/10/2014
Bernard Bleyer
Bernard Bleyer débute l'Aïkido en 1970.
En 1973, il pratique à Munich, avec Sasaki Takashi Senseï. Sous son impulsion, il part au Japon.
Là-bas, il étudie avec les professeurs de l'Aïkikaï et particulièrement Kato Hiroshi Senseï, puis à Shingu, il découvre Hikitsuchi Michio Senseï qui deviendra son Maître racine.
Il y séjourna de 1975 à 1981.
Hikitsuchi Michio Senseï
A son retour, Bernard Bleyer s'installa à Toulouse et y enseigna dés 1981.
Il fonde avec d'autres personnes le DOJO, 15 bd de la gare à Toulouse.
Il y enseigna jusqu'en 1999. A cette date, il créa le DOJO D’AÏKIDO, 5 rue Belle-Paule.
Il retourna chaque année au Japon à Shingu, pour étudier avec HIKITSUCHI Michio Senseï, 10ème Dan de l'Aïkikaï de Tokyo, jusqu'à son décès en février 2004 à 80 ans, ainsi qu'à l'Aïkikaï.
Bernard Bleyer est actuellement 7ème Dan Aïkikaï de Tokyo. Son Dojo fait partie de l'AFA (l'Association Française d'Aïkido, dirigée par Gérard Blaize, au sein de la FFAB), qui regroupe les pratiquants qui suivent l'enseignement d'HIKITSUCHI Senseï.
Au Japon, il étudia aussi le Kyudo de la lignée Heki-ryu Chikurin-ha avec O Uchi Senseï au Fubokan de Tokyo. A son retour en France, il forma également un groupe. Au décès de O Uchi Senseï, en 1988, Maître Susuki lui succéda ; il soutint ce groupe et lui donna le nom de Fubokan de France. Dans cette école, il n'y a pas de système de "Dan".
Bernard Bleyer enseigne donc aussi au Kyudojo de Toulouse.
4 vidéos issues de son site
cliquer dessus
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28/10/2014
YOJI FUJIMOTO
Yoji Fujimoto Sensei est né à Yamaguchi, sur l'île de Honshu, au sud du Japon, en mars 1948. Son père, 8ème Dan de Kendo, le forma chaque matin avant l'école au maniement du shinaï ; dans l'art de sa maitrise, il était instructeur de Kendo de la police locale. Plus tard, avec des amis étudiants, il assista à un cours à l'Hombu Dojo Aïkikaï, et la magie opéra... il s'inscrivit au Dojo quelques jours plus tard. Ses études finies, il sortit diplômé avec les honneurs de la Faculté des Sciences du Sport Nittaidai de Tokyo. A l'Aïkikaï, il suivit entre autres, Koichi Tohei, Seijuro Masuda, le second doshu Kisshomaru Ueshiba, Kisaburo Osawa... Il lia une forte amitié avec Hayato Osawa, le fils de Kisaburo Osawa, plus jeune que lui. A 14 ans, il était déjà Shodan. En 1971,il fut pressenti pour aller aider Tada Sensei en Italie pour asseoir l'Aïkido. Ce dernier rentra peu de temps après au Japon, en 1973.
Yoji Fujimoto, Kano Yamanaka, Hiroshi Tada, Hideki Hosokawa
C'est donc à 23 ans et 3ème Dan depuis 1969 qu'il arriva à Milan. L'Aïkido de Fujimoto Senseï est caractérisé par la fluidité, la force et l'harmonie du mouvement sur des bases solides.
Yoji Fujimoto Sensei resta plus de 40 ans en Italie. Il voyagea à travers toute l'Europe, la Russie et alla également en Afrique du Sud.
Kagami Biraki 2011: Fujimoto Shihan reçoit le 8ème Dan du troisième doshu Moriteru Ueshiba
il fut promu au 7ème Dan Aïkikaï en 1994 et 8ème Dan Aïkikaï en Janvier 2011.
Il décéda d'une maladie grave à Milan le 20 Février 2012.
Fujimoto et Tada sensei, Hombu dojo January 2011.
Yoji Fujimoto 8.Dan Aikido
Aikido - Fujimoto Sensei- Embukai - 1990 -1994 Milano e Cagliari.mpg
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27/10/2014
MOTOHIRO FUKAKUSA
Peu connu de la plupart, Motohiro Fukakusa Shihan a débuté dans les Arts Martiaux à 11 ans avec le Judo puis l’Aïkido en 1960 au Hombu Dojo de Tokyo. Morihei Ueshiba lui ayant décerné le deuxième Dan, il fut envoyé en Thaïlande en 1964 afin de répandre l’Aïkido. Ceci ne fut pas facile car la Thaïlande possède son Art Martial, "le Muay-thaï", très populaire et dont la pratique très ancienne remonte à plus de mille ans, en usage dans l'empire Khmer. Il a réussi à établir l’Aïkido bien au-delà des frontières de la Thaïlande, également au Cambodge, au Laos, en Malaisie, au Myanmar, aux Philippines, à Singapour et au Vietnam... Le Dojo principal à Bangkok s'appelle "le Renbukan". Fukakusa Senseï a eu l'honneur de présenter en 1982 l’Aïkido au roi de la Thaïlande, et d'avoir un retour favorable des instances gouvernantes.
Il reçut le certificat Shihan par Moriteru Ueshiba Doshu en 2000.
Actuellement 8ème Dan Aïkikaï depuis janvier 2011, son Aïkido est propre et sans ouverture, où le relâchement et la position naturelle guident la pratique. A plus de 70 ans, Fukakusa Senseï est un Shihan trop méconnu. Un de ses professeurs fut Nobuyoshi Tamura Senseï.
Il voyage beaucoup et donne des séminaires entre autres en Ukraine, en France, en Roumanie, en Hongrie et en Israël... Sa devise dans l'enseignement est que " la Discipline et le Système sont les sources de l'Unité qui conduisent à l'Amour ".
Motohiro Fukakusa Shihan teaching in Japan
Feedback from Fukakusa Shihan after Dan Shinsa
Fukakusa Sensei - May 23, 2011 Class at New York Aikikai
article tiré de :
International Aikido Federation’s 11th International Aikido Congress: Fukakusa Motohiro’ class – Thursday, September 20
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26/10/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX
Maître Yang Lu Chan
Le manteau magique
Yang Lu Chan, après une visite qui s'était prolongée tard dans la nuit, retournait chez lui. Il traversait un quartier mal famé de Pékin et marchait à grandes enjambées, soucieux de passer rapidement. Mais au coin d'une ruelle, une bande de malfrats l'attendait ; il tenta de fuir, mais le groupe était nombreux et armé de bâtons, gourdins, matraques et l'encerclait déjà.
Lu Chan, vu le nombre élevé de ses adversaire, ne tenta même pas de se défendre ; il s'enroula dans son manteau dès le début de l'attaque et se laissa tomber à terre. La bande se déchaîna sur cette proie facile qu'ils assimilèrent vite à un sac d'entraînement.
Au bout d'un moment, les voyous épuisés se lassèrent de frapper ce sac inerte et, pensant qu'il avait eu son compte, l'abandonnèrent à son sort, convaincus qu'il ne pouvait en avoir réchappé. Le lendemain, Lu Chan se livrait à ses activités quotidiennes comme si rien n'était arrivé, sans aucune trace de coup pour attester d'une bastonnade.
Mais chez les malfrats, plusieurs d'entre eux étaient couchés en proie à des douleurs comme s'ils s'étaient fait battre. En Chine, on dit que des Maîtres tels que lui ont atteint un tel niveau de Chi, d'énergie interne, que leur corps est capable d'absorber les coups et de retourner l'énergie contre leur agresseur.
Par contre lorsqu'ils vous touchent, paralysé par leur énergie, vous êtes projeté violemment avec l'énergie d'une montagne. C'est pourquoi Lu Chan a préféré donner une leçon à ces voyous plutôt que de risquer de les blesser.
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25/10/2014
KUDAMENO
Le Kudamemo est un dérivé du mot japonais kudamono, qui signifie fruit. Le studio japonais de design D-Bros a imaginé un bloc-notes ayant la forme d'une pomme ou d'une poire. Le réalisme est saisissant, les tiges sont en branches d'arbres et les quelques 150 post-it, prédécoupés en tranches, contiennent jusqu'aux pépins de fruits imprimés sur un côté de chaque note.
De concept vraiment unique et réaliste, ces fruits bloc-notes redonnent toute la fraîcheur du fruit généreux venant d'être cueilli. Vendus à l'unité ou en caissette de six, semblables à l'achat chez le marchant de fruits et légumes.
Depuis d'autres fruits sont apparus.
OU EN KIT
24/10/2014
LE JUTTE
JUTTE
Le Jitte ou Jutte est une arme traditionnelle japonaise, ressemblant au Saï, mais avec un seul ergot.
LE SAÏ AVEC SES DEUX ERGOTS
C'est une tige d'acier d'une cinquantaine de cm, avec une garde en forme d'ergot.
Ieyasu Tokugawa mit fin aux guerres incessantes entre les différents clans ; afin de maintenir l'ordre durant cette période, la police, à travers les milices de maintien de l'ordre, utilisa les techniques du Jutte pour maîtriser les délinquants sans les détruire systématiquement, ce qui était courant avec l'utilisation des sabres.
Kuroda Ichitaro (gauche) and Kaminoda Tsunemori (droite) Juttejutsu
Le Jutte permettait avec une main de parer une frappe et de coincer la lame et, dans le même temps, avec la main libre, de porter une technique ou d'immobiliser l'adversaire. Les techniques du Jutte étaient déjà enseignées depuis longtemps dans les koryu.
Le Jutte permettait également de briser une lame coincée avec l'ergot.
Les Ninja, eux aussi, utilisaient le Jutte ainsi qu'entre autres le Kodachi, le Shuriken et le tessen...
Ikkaku ryu juttejutsu
Ikkaku ryu juttejutsu #2
Kuroda Senseï kenjutsu part 2
UTILISATION DU JUTTE
23/10/2014
LE TESSEN
Uchiwa
Le tessen est une arme ressemblant à l'éventail que nous connaissons ou une barre d'acier ayant la forme de cet éventail, une fois replié. Il se développa surtout dans la noblesse, afin de pouvoir se défendre en cas de besoin, les armes comme les katanas et autres lames étant souvent interdites en présence des Seigneurs et du Shogun .
C'était une arme de défense pouvant parer une agression ; il pouvait aussi permettre des frappes, des piques, des blocages et contrôles.
C'était un moyen discret de pouvoir riposter à une attaque, étant une arme de petite taille. L'éventail était un ustensile courant très utilisé depuis longtemps.
Le Tessenjutsu est l'art d'utiliser cette arme.
tessen replié
L'Uchiwa est un large éventail en fer, porté par les officiers de haut rang ; ceux-ci utilisaient aussi le Gunbai, une autre forme d'éventail de guerre, symbole du chef de guerre, ne se pliant pas, en forme de papillon, pouvant être en bois dur ou en métal servant à transmettre les ordres lors d'une bataille ; ils pouvaient également parer ou dévier une attaque.
Le gussen, lui, était un éventail commun pour se rafraichir, léger mais solide.
Statue de Takeda Shingen avec un gunbai.
C'est également l'accessoire indispensable de l'arbitre de Sumo.
Morihei Ueshiba - Way of Harmony - 04
22/10/2014
ENDO SEISHIRO SHIHAN
VOICI LA RÉPONSE D'ENDO SENSEÏ SUR LA QUESTION :
Pourriez-vous donner des détails sur " la douceur " ?
""Nous disons lors de la pratique de libérer la force et la tension de nos épaules et de ne pas utiliser la force dans nos bras. Alors que devons-nous faire exactement? Personne n'apprend réellement comment utiliser le corps ou ce que nous devrions faire en ce qui concerne nos états internes.
Il y a 30 ans, pour la première fois, j'ai entendu un moyen de réaliser ce qui précède de Yamaguchi Shihan : "Mettez votre force dans le bas-ventre et soyez léger sur vos pieds". Par la suite, j'ai appris qu'en Kyudo Awa Kenzo shihan, dans l'enseignement de Eugen Herrigel, lui a demandé de mettre la force dans son bas-ventre, en le frappant là. Awa Sensei a dit : «Lors de la tension de l'arc, enlever toute force et tirer avec seulement votre force mentale / spirituelle." Je me suis aperçu plus tard à travers les paroles de nombreuses personnes connues pour être des Maîtres qu'ils disaient tous essentiellement la même chose. Afin de pratiquer avec plus de force et de se débarrasser de la conscience égoïste, j'en suis venu à pratiquer en gardant toujours à l'esprit ces mots. Même maintenant, je continue par essais et erreurs.
Au début, je pratiquais le rôle de tori sur Shômen-uchi ikkyo . Partout où j'allais, je pratiquais Ikkyo . J'ai fait cela pendant plus de six mois. Plus tard, je continuais de pratiquer une technique unique de 30 minutes à une heure.
La meilleure expérience que j'ai eu fut lors d'un séminaire en France, où la fréquentation dépassait 300 pratiquants... Je continue de pratiquer une technique unique avec chaque participant, donc j'exécutais la technique plus d'un millier de fois avec chaque participant.
Ce que j'ai remarqué, en pratiquant de cette façon, était que, tandis que mon mouvement peut être maladroit quand je commence, comme je passe par de plus en plus de répétitions, je commence à entrer dans un rythme et mon mouvement devient plus fluide. Aussi, j'oublie presque la technique que je fais. Je fais face à mon partenaire, et quand il se déplace, je réponds naturellement. En plus je deviens plus à même de me voir. J'en suis venu à me demander si c'est ce que l'on entend par mushin (pas d'esprit) et la force de libération. C'est comme être dans un état de transe.
Comme je continuais à pratiquer de cette façon partout où j'allais, après quelques années, il a cessé d'être important pour moi de savoir si ma technique fonctionnait ou non... Je rencontre mon partenaire, je bouge et l'équilibre de mon partenaire est cassé. Mon ki est extrêmement concentré et j'utilise mon corps en douceur et légèrement. En outre, j'ai commencé à vérifier l'utilisation de mon corps, les bras et les pieds dans le milieu du mouvement.
Suivant dans la pratique, Jiyu-waza par exemple, je décide de ne pas forcer. Quand je rencontre mon partenaire, si je sens l'engagement (atari), je m'abstiens de m'engager sur lui. Si mon partenaire résiste, je l'accepte et valorise le sentiment de la réaction et je change mon mouvement par rapport à ce sentiment. Ensuite, je fais le mouvement mien. De plus, je n'induis pas de force, et je recherche la détente ; plus doux j'essaie d'être, plus il devient facile de sentir le ki de mon partenaire et d'y répondre.
Récemment, j'ai organisé ce que j'ai appris de mes expériences - les rencontres, les engagements, comment utiliser mon corps, les bras, les épaules et les pieds, et l'état d'esprit - et je les ai progressivement intégrées à la pratique.""
Europalia aikido 1995
Endo Seishiro Shihan
Aikido Saku Dojo Embukai 2014 -
Endo Seishiro Shihan
Même un petit bonus
Endo Sensei Katadori Jiyuwaza Aikido
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