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08/11/2013

KISABURO OSAWA

 

 

Kisaburo Osawa est né en 1911 à Kumagaya dans la préfecture de Saitama, à soixante-dix kilomètres de Tokyo.

A l'époque c'était un petit village pauvre, maintenant c'est une ville de plus de 200 000 habitants.

Ses parents étant très pauvres, il dut se débrouiller seul et partit à 15 ans à Tokyo pour travailler. Vers 17 ans, il souffrit d'une pleurésie et fit un séjour à l'hôpital. Une fois guéri, il retourna dans son village et travailla avec un grossiste. Ceci lui prenait toute la journée, il commençait tôt le matin et finissait tard le soir.

Il voulait pratiquer le Judo car depuis son enfance, il avait l'objectif de devenir fort.

Malgré ses horaires infernaux, il décida de se lever encore plus tôt pour pratiquer avant le travail.

Ne tenant pas compte de l'avis des médecins, il pratiqua le Judo jusqu'à l'âge de 25 ans. Il obtint son shodan mais resta insatisfait sur sa recherche afin de devenir fort. Il essaya la boxe mais cela ne lui convenait pas. Après s'être fait soigner pour des hémorroïdes, il fut présenté à O SENSEÏ par l'intermédiaire de son médecin qui connaissait Morihei Ueshiba.

Kisaburo Osawa fut impressionné par le Maître et commença donc son entraînement sous son autorité. Son envie d'enfance de devenir fort ou plutôt "le sens du mot «fort» a changé pour moi"dit-il dans une interview, se transforma peu à peu grâce à sa vision de l’Aïkido.

Il entra au Kobukan Dojo en 1940.

Pendant la seconde guerre mondiale, il soutint Kisshomaru UESHIBA afin de garder les cours au Kobukan. Ce fut une période difficile car beaucoup d'élèves participaient à la guerre. Après la guerre, il repris son entraînement et devint l'un des professeurs les plus influents du Hombu Dojo de l'Aïkikaï.

En 1969, il fut nommé directeur technique de l’Aïkikaï Hombu Dojo.

Ce fut un proche de Kisshomaru UESHIBA .

Il pratiqua le Soto Zen et fut un disciple de Sawaki Kôdo Roshi, le Maître de Deshimaru Roshi.


Voici un extrait d'une interview de lui par Stéphane Benedetti pour la préface du livre de Tamura Senseï "AÏKIDO, ÉTIQUETTE ET TRANSMISSION " :

"...Le Zen-Soto n'est pas la poursuite du satori, de l'illumination... c'est s'asseoir tout simplement... Être clair et limpide comme un miroir qui réfléchit tous les aspects du monde sans rien chercher à retenir ni à garder par devers soi. Plus pur est le miroir, moins il y a d'attachement. C'est le concept mu-sho-toku central dans le Soto Zen. Quand le miroir n'est pas parfaitement limpide, il transforme le monde qu'il reçoit.
De même, dans notre esprit, la moindre trace d'ego s'attache au monde et cherche à s'en saisir pour le faire sien et le figer. Je cherche à pratiquer l'aïkido sans attachement, comme un miroir. L'attachement fait naître l'esprit combatif ;or l'aïkido est une recherche de la liberté véritable, recherche qui se fait en pétrissant le corps comme un bon boulanger pétrit son pain, et non une méthode de destruction. Dans l'aïkido, il y a la liberté du miroir.
Bien sûr, nous devons, s'il y a bien un miroir à polir, pratiquer l'aïkido dans ce sens, chacun aidant l'autre à cette tâche. C'est pour cela qu'il est paradoxal de transmettre l'aïkido au moyen d'un livre car un livre n'est pas un miroir, c'est une manifestation de l'ego qui voudrait fixer le reflet du  monde..."


Shihan 9ème Dan, Kisaburo OSAWA s'éteignit le 26 Mai 1991. Il fut nommé 10ème Dan à titre posthume le jour de sa mort.

 


07/11/2013

stage prépa grades 10 nov 2013

stage prepa grades.PNG

23:58 Publié dans Blog, stages | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

6°DAN D'AIKIDO ET POURTANT !!!

 

 

Le Point.fr - Publié le23/10/2013 à 09:48

José Luis Isidro Casas, prothésiste dentaire à Madrid, s'est fait la malle dans quatre établissements bancaires avant de se faire interpeller.

Photo d'illustration. Photo d'illustration. © Lluis Gene / AFP

Ce drôle de personnage l'avait écrit dans l'un de ses ouvrages sur cet art martial d'origine japonaise : "Ce que t'enseigne l'aïkido, c'est la possibilité de neutraliser ton adversaire, en situation de conflits, sans lui faire de mal, sans même le toucher. Plus que vaincre l'ennemi, il faut le dissuader, et alors c'est gagné." Cette maxime, José Luis Isidro Casas l'a appliquée à la lettre pour braquer plusieurs banques de façon aussi efficace que pacifique. À chaque fois, cet homme chauve de 51 ans obéit au même scénario : il entre dans une agence, annonce tout haut qu'il est venu pour emporter l'argent de la caisse, brandit sûr de lui un pistolet qui n'a jamais servi, appelle les clients et le personnel au calme, puis sort avec le butin avec l'aplomb et l'assurance que des années de pratique de l'aïkido lui ont apporté.

Avant d'être interpellé grâce à l'opiniâtreté et la chance d'un inspecteur à Madrid, Casas n'était autre qu'un homme apprécié dans son quartier madrilène, une tranquillité à toute épreuve, un prothésiste dentaire sans histoires et un passionné, donc, des arts martiaux, l'aïkido en tête, qu'il pratiquait avec assiduité. Même s'il a réussi son coup ce jour-là, la police a pu faire la preuve a posteriori que, le 9 octobre, Casas a emporté 99 660 euros d'une succursale de la Caixa à Madrid. C'est lui, aussi, qui aurait braqué 1 800 euros en juillet 2012 dans une agence du quartier de Vallecas, 82 160 euros quelques jours avant dans une autre succursale de La Caixa, et 60 195 euros en juin 2013, toujours de la même banque.

Insoupçonnable

Œil bleu, moustache et crâne dégarni dans le civil, l'homme est aussi un maître en déguisements. Il braquait les agences habillé en vieillard, avec sa perruque, sa barbe et sa canne ; ou bien en courtier, avec son costume et son attaché-case. Pour se déformer le visage, il avalait des gazes chirurgicales, se plaçait des lentilles de couleur aux yeux ou chaussait des lunettes de soleil. Toujours méconnaissable. La police ne s'explique pas que cet homme aux allures aussi sages, reconnu pour son savoir sur l'aïkido, puisse en être arrivé à braquer des banques. D'après les enquêteurs, sa situation a beaucoup empiré l'an dernier : son cabinet de prothésiste a commencé à piquer du nez, il a divorcé, sa nouvelle fiancée s'est retrouvée au chômage et il ne pouvait plus faire face aux factures. D'où son idée d'aller chercher de l'argent là où il se trouve : dans les banques.

Dans un de ses livres sur l'aïkido, il dit qu'il eut la révélation sur la force de cette pratique à l'âge de 12 ans lorsqu'il a vu un homme timide, maître dans cette discipline, intimider des délinquants par la seule force de son regard. Dans un autre ouvrage, Réflexions d'un guerrier, il expliquait : "La vie de l'homme est un chemin plein de doutes et d'hésitations ; et seul celui qui réfléchit et médite sur le chemin parcouru parviendra à la certitude qui effacera le moindre doute."

 

José Luis Isidro Casas,

 

 

 
 

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06/11/2013

KOICHI TOHEI

 

Tohei with Aïkido Founder Morihei Ueshiba in 1953 (Aïkido journal)

KOICHI TOHEI naquit en 1920, non loin de Tokyo.

N'étant pas de constitution robuste, il commença le judo pendant son enfance. Très tôt, il fut premier dan.

Une inflammation de la plèvre le stoppa dans sa pratique du judo. Afin d'endiguer cette maladie, il commença l'étude de la méditation Zen et du Misogi (pratique shinto de purification) avec autant de fougue que son implication dans la pratique martiale. Il guérit de sa pleurésie et fut convaincu que cela provenait de sa pratique de purification et de son entraînement de l'esprit à travers le Ki. Il reprit le judo mais celui-ci ne semblait plus convenir à son cheminement.

Son professeur lui fit rencontrer Morihei Ueshiba au Kobukan dojo. C'est ainsi qu'il commença à pratiquer l'Aïki-Budo. Il fut impressionné par la facilité avec laquelle Morihei Ueshiba projetait ses adversaires. Peu de temps après, il commença à enseigner.

Il étudia au Kobukan jusqu'à son départ pendant la guerre pour la Chine. Il rentra au Japon en 1946, retrouva son Maître installé à Iwama et reprit sa formation avec O Senseï.


En parallèle il étudia le Shïnshïn Toïtsu Do avec Tempu Nakamura Senseï, Maître de Yoga, qui lui enseigna l'importance de l'unification du corps et de l'esprit. Un autre Maître eut de l'importance pour lui, ce fut Tetsuju Ogura, élève de Teshu Yamaoka, Maître de Ken Jutsu et de Zen, qui enseignait le Zazen et le Misogi.


Après la guerre, Kochi Tohei fut l'un des plus hauts gradés du Hombu Dojo. En 1952,O Senseï lui donna le 8°Dan. Un an plus tard, il fit son premier voyage à Hawaï pour diffuser l’Aïkido et y resta une année. Il fit de même en 1955.

Il fut le directeur technique de l'Aïkikaï de 1956 à 1974. En mai 1960, il devint 9° Dan.

Pour l'ouverture de l'Honolulu Aïkikaï, en 1961, O Senseï fit le voyage avec Kochi Tohei. Tohei Senseï voyagea également aux États-Unis et en Europe à plusieurs reprises.. Sa manière d'enseigner avec sa conception de l'approche du Ki eut une résonance particulière aux États-Unis, où sa vision se développa rapidement.


En 1969, trois mois avant sa mort, Morihei Ueshiba le nomma 10° Dan.


Suite à des tentatives pour introduire sa vision des principes du ki à l'Aïkikaï, et à des différends en particulier avec Kisshomaru Ueshiba et certains shihans, il quitta le Hombu dojo en 1974.

Trois ans avant, il créa le Shïnshïn Toïtsu Aïkido connu comme Ki-Aïkido et le Kiatsu, la Ki no Kenkyukai ou Ki Society, organisation reconnue en 1977 par le ministère de la santé et du Travail du Japon comme spécialisée dans l'enseignement du Ki.

Kochi Tohei insistait sur la notion de coordination du corps et de l'esprit comme préalable à la pratique de l’Aïkido.

Son style sautillant particulier nous montre une autre facette d'une pratique qui, à première vue, semble farfelue  mais ceci bien sûr n'est qu'une illusion... La plupart les grands Shihan d'aujourd'hui ont été formés à une période par lui.


Kochi Tohei s'éteignit le 19 mai 2011, à l'âge de 91 ans.

 


 


 

extrait d'un

 

Entretien avec Koichi Tohei (1), par Stanley Pranin

 

 

 

 

 

05/11/2013

RIRE... POUR LE BIEN ETRE.

Nous savons tous le bien fou que procure le rire.

Le fou rire irrésistible est très communicatif.

Certains rires sont si intenses que tout notre corps en profite, regardez comme l'on se sent bien après avoir eu un bon fou rire ..

Ce petit film de 2010, tourné par Christine Rabette, réalisatrice et scénariste, nous montre bien la contagion par le rire qui, lui, est bien réel. A l'époque, cette vidéo a beaucoup tourné sur le net mais elle ne reste pas moins chargée d'une puissance envahissante. 

 


 

 

 

Sous l'impulsion du Docteur Madan Kataria, l'école du Yoga du jour prit forme.

Aujourd'hui, plus de 5 000 clubs du rire se dispersent sur notre planète.

 


 



07:37 Publié dans Blog, liens, videos | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

04/11/2013

HIKITSUCHI MICHIO

 

 

 

Hikitsuchi Michio naquit en juillet 1923 à proximité de la ville de Shingu.


Il fut élevé par sa grand mère, une experte en naginata et pratiqua donc les arts martiaux dès son plus jeune âge. Il pratiqua le Judo, le Kendo, le Yari (la lance ), le Ken-Jutsu, le Iaido, ainsi que le Karaté.

Sa grand mère étant une amie de Morihei Ueshiba, c'est en 1936 qu'il rencontra O SENSEÏ pour la première fois.

Il mit toute son énergie à servir son Maître et à pratiquer. Puis la guerre éclata et les sépara.

En 1941, il enseigna le Budo aux cadres de l'armée.

En 1949, O SENSEÏ lui confia sa vision du Budo : l'Amour plutôt que la destruction.

Ainsi Maître Hikitsuchi adhéra entièrement aux idéaux du fondateur de l’Aïkido.

Hikitsuchi Senseï étudia le kojiki profondément selon le vœu de O SENSEÏ afin de mieux comprendre l'Aïkido. La relation Elève à Maître était si puissante qu'elle perdurera bien au delà de la mort de Morihei Ueshiba en Avril 1969.

Michio Hikitsuchi enregistra la voix de O SENSEÏ pendant les cours quand il enseigna à Shingu afin de mieux appréhender toutes les paroles du fondateur.

 

 


En 1954 suite à une demande de O SENSEÏ, il entreprit de construire un dojo à Shingu.


En août 1957, il reçut le Makimono du Bo-Jutsu de l'Aïkido attestant qu'il maîtrisait cet Art et l'aptitude de le transmettre.


En janvier 1969, Maître Morihei Ueshiba lui décerna le dixième dan.


En 1984, il fit son premier séjour en France et ceci jusqu'en 1987, date à partir de laquelle il dut combattre son cancer. De 1992 à 1998, il revint animer différents stages en Europe. Puis trop affaibli, il ne revint plus.

Il fut disciple de O SENSEÏ pendant 33 ans. Il ne cessa de transmettre l'art appris auprès de son Maître. En France Gérard BLAIZE (7° dan) et Bernard BLEYER (7° dan) furent ses élèves et étudièrent avec lui au Japon.


Il décéda  en février 2004 à l'âge de 80 ans.


 


 

 

des liens vidéos de Michio Hikitsuchi :

 

Hikitsuchi Sensei - Essential Teachings in Aikido 1/3

 

Hikitsuchi Sensei - Essential Teachings in Aikido 2/3

 

Hikitsuchi Sensei - Essential Teachings in Aikido 3/3

 

liens ayant servi à l'article:

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hikitsuchi_Michio

 

http://www.afatj.com/sensei-bio.html

 

http://www.aikidojournal.com/encyclopedia?entryID=262

 

http://fr.aikidojournal.net/archive/2004/2/content/report...

 

http://www.aikidojournal.eu/Archives_fr/Technique_fr/MASA...

 

http://www.aikidojournal.com/article?articleID=211&hi...




25/10/2013

Hiroshi IKEDA .......par Stanley Pranin

 

Hiroshi Ikeda est né en 1950 à Tokyo.

Il débuta l'Aïkido en 1968 au club de l'université "Kokugakuin" à Tokyo.

Son principal Maître fut MITSUGI SAOTOME avec lequel il étudia dès le début. Lorsque Saotome Senseï partit en 1975 pour les États-Unis, il le suivit un an plus tard et resta toujours fidèle à son Maître.

En 1980,il s'installe à Boulder dans le Colorado où il fonde le " Boulder Aïkikaï "en relation avec AÏKIDO SCHOOLS OF UESHIBA l'organisation fondée par Saotome Senseï.

Cela fait plus de 40 ans qu'il suit Saotome Senseï, lequel le considère comme son légitime successeur.

 

Saotome Senseï le nomma 7° Dan Aïkikaï, validé par l'HOMBU DOJO.

IKEDA Senseï dirige continuellement des stages à travers les États-Unis ainsi qu'à l'étranger.

En France, chaque été, il dirige le stage du Vigan en Août à la place de Saotome Senseï qui ne vient plus. Il s'occupe également de la société Bu Jin Design, spécialisée en accessoires pour l’Aïkido.

 

Interview avec Hiroshi Ikeda

PAR STANLEY PRANIN Aïkido Journal

 

sur ce lien

 


 


 

 

 

 

24/10/2013

Origami

 

 L'ART DU PLIAGE DU PAPIER

 

Il est difficile de vraiment savoir d'où vient cet Art.

Le consensus veut qu'il vienne de Chine et passa au Japon par l'intermédiaire de moines bouddhistes vers le VI° siècle. Comme il n'existe pas de documents chinois connus de pliage de papier, certains disent que c'est une invention japonaise.

Il est un fait reconnu que l'Origami s'est développé jusqu'à un très haut niveau au Japon, c'est pour cela d'ailleurs que l'on associe immédiatement l'origine de l'origami au Japon.


Le nom origami a été inventé en 1880 à partir de mots oru (plier) et kami (papier). Auparavant, l'art a été appelé Orikata ("formes pliées"). L'Origami utilise en principe une feuille de papier carrée qui n'est pas découpée.


Après des siècles de pliages de modèles traditionnels, Maître YOSHIZAWA Akira, considéré comme le grand Maître de l'Origami de notre siècle a développé des modèles modernes vers 1950.

Aujourd'hui, il y a des Maîtres d'Origami un peu partout dans le monde. Des associations se sont développées sur tous les continents mais comme pour tout Art, l'esprit de l'Origami peut se perdre par la recherche de l'unique performance technique.

 

un lien simple pour une première pratique  un cygne en origami

 

le même en vidéo 

 

 

pour aller plus loin ou ici

 

site de référence

10:22 Publié dans Blog, liens, videos | Lien permanent |  Imprimer |  Facebook |

23/10/2013

Kanshu SUNADOMARI

avec O SENSEÏ

 

Kanshu SUNADOMARI naquit en 1923 sur l'île de Kyushu, au sud du Japon, dans la préfecture de Kagoshima.


Son père, très croyant, est devenu membre de l'Omoto. Son frère aîné, Kanemoto SUNADOMARI, étudia auprès de Maître UESHIBA dans les années 30 et a écrit une biographie de Morihei Ueshiba Senseï ("Aïkido Morihei Ueshiba Kaiso" par Kanemoto Sunadomari, Kodansha Publishing Co., 1969).


Sa sœur pratiqua également l’Aïkido et fut proche de O SENSEÏ. Fukiko était une confidente d'O Senseï et "Fujin Bucho" (directeur de la section des femmes) de l'Aïkikaï durant les années 1950 et 60.


Dès qu'il fut présenté au fondateur de l’Aïkido, il voulut immédiatement s'inscrire à ses cours.

En 1942, il devint Uchi-Deshi auprès de Morihei Ueshiba. Il y avait très peu d'Uchi-Deshi à cette période, car tous étaient mobilisés par la guerre.


O SENSEÏ enseignait à l'École de la police militaire situé à Nakano à Tokyo une ou deux fois par semaine et Kanshu SUNADOMARI l'accompagnait. En 1943, il entra à l'armée et ne s'entraînait plus très souvent. Après la guerre, il reprit la pratique à Tokyo.


Il ouvrit son "Manseikan Dojo" à Kumamoto en 1954, après être retourné à Tokyo pour obtenir la permission de Morihei Ueshiba  et également de Kisshomaru Senseï pour ouvrir un dojo.

En 1961, à seulement 38 ans, il reçut le grade de 9ème Dan .

Après la mort de Morihei UESHIBA, en 1969, Kanshu SUNADOMARI se sépara de l’Aïkikaï Hombu Dojo.

Il fonda son propre style plus dirigé vers le coté spirituel, dans son île natale de Kyushu.


La technique douce et puissante de Maître SUNADOMARI se caractérise  par l’importance du principe de Kokyu Ryoku.

Kanshu SUNADOMARI s'éteignit le 13 novembre 2010, à l'âge de 87 ans.



Dans le Manseikan, il enseigna les techniques qui mettaient l'accent sur l'esprit du fondateur, Morihei Ueshiba.

Sunadomari Senseï répétait souvent que si cet aspect spirituel n'existait pas, l’Aïkido deviendrait simplement une forme de Jujitsu.



quelques extraits des interviews:


 "" "Takemusu" est la base de la création de toutes choses, selon O Senseï.


 La base est le pouvoir kokyû. Il n'y a rien d'autre. Lorsque vous développez la puissance kokyû, d'innombrables techniques émergent. C'est Takemusu.


Il n'est pas possible d'être indépendant, de faire un avec votre partenaire ou d'éliminer les mauvais sentiments quand vous considérez l'adversaire comme un ennemi.

Afin de ne faire qu'un avec votre adversaire et un avec l'univers, l'état où vous arrêtez d'avoir des ennemis doit être exprimé en techniques par le corps.


Takemusu est né pour la première fois parce que votre partenaire et vous existez. Par vous et votre partenaire, des techniques infinies émergent.


 Si vous avez le sentiment de détruire votre adversaire, il n'y a absolument aucun moyen que de telles techniques puissent émerger.
Ce n'est possible que si vous devenez un avec votre partenaire. Ceci est important. Vous ne pouvez pas dire qu'il s'agit d'Aïkido si vous vous attachez à une seule forme. Vous devez rechercher la base de la création de techniques.
 
En outre, vous ne devriez pas avoir un attachement égoïste où vous essayez de vaincre votre adversaire. La puissance KOKYU ne peut émerger sans un esprit pur.""

 


Kanshu Sunadomari - Aïkido Friendship Demonstration 1985.

Sa démonstration ne passa pas inaperçue !

 


Kanshu Sunadomari - Aïkido Friendship Demonstration 1985. Partie2

 




 

vidéo plus récente


 

 

liens d'interviews de Sunadomari Senseï par aïkidojournal (en anglais) utilisés :


http://www.aikidojournal.com/article?articleID=468&hi...


 

http://www.aikidojournal.com/article?articleID=465&hi...


 

http://www.aikidojournal.com/article?articleID=665



22/10/2013

CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #5

 

Le paradis et l'enfer !

 

Un samouraï se présenta devant le Maître Zen Hakuin et lui demanda : "y a-t-il réellement un paradis et un enfer ?"
- Qui es-tu ? demanda le Maître.


- Je suis un samouraï.


- Toi, un samouraï, un guerrier !, s'exclama Hakuin. Mais regarde-toi !
Quel seigneur voudrait t'avoir à son service ? Tu as l'air d'un mendiant.


La colère s'empara du samouraï. Il saisit son sabre et le dégaina.

Hakuin poursuivit :
- Ah bon, tu as même un sabre ? Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête.


Hors de lui, le samouraï leva son sabre, prêt à frapper le Maître. A ce moment, celui-ci lui dit :
- Ici s'ouvrent les portes de l'enfer.


Surpris par la tranquille assurance du moine, le samouraï rengaina son sabre et s'inclina.

- Ici s'ouvrent les portes du paradis, lui dit alors le Maître.

 

 

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