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19/09/2013

Bokuden et ses trois fils #3

Cette histoire très connue est tirée pour ma part,  "des Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon " (Albin Michel - 1984 )

 

 

Bokuden, grand Maître de sabre, reçut un jour la visite d'un confrère.

Pour présenter ses trois fils à son ami, et montrer le niveau qu'ils avaient atteint en suivant son enseignement, Bokuden prépara un petit stratagème : il cala un vase sur le coin d'une porte coulissante, de manière à ce qu'il tombe sur la tête de celui qui entrerait dans la pièce.

Tranquillement assis avec son ami, tous deux face à la porte, Bokuden appela son fils aîné.

Quand celui-ci se trouva devant la porte, il s'arrêta net. Après avoir entrebâillé la porte, il décrocha le vase avant d'entrer. Refermant la porte derrière lui, il replaça le vase avant d'aller saluer les deux Maîtres. " Voici mon fils aîné, dit Bokuden en souriant, il a déjà atteint un bon niveau et est en voie de devenir Maître."

Le second fils fut appelé. Il fit coulisser la porte et commença à entrer. Esquivant de justesse le vase qu'il faillit recevoir sur le crâne, il réussit à l'attraper au vol. " C'est mon second fils, expliqua-t-il à l'hôte, il a encore un long chemin à parcourir ".

Quand ce fut le tour du fils cadet, celui-ci entra précipitamment et reçut lourdement le vase sur le cou. Mais avant que le vase ne touche les tatamis, il dégaina son sabre et le cassa en deux. " Et celui-là, reprit le Maître, c'est mon fils cadet. C'est un peu la honte de la famille, mais il est encore jeune. "

 

autre lien sur Tsukahara Bokuden (1490-1572)(en anglais)

autre

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18/09/2013

Le tailleur de pierre

 

Le tailleur de pierre

Il était une fois...

Dans un pays lointain, vivait un homme qui depuis de longues années travaillait le roc et la pierre,
vivant dans la nature mais doutant de lui-même. Souvent il se lamentait sur son sort de tailleur de pierre.
Il voulait changer, sortir de sa condition, devenir riche et profiter de tous les plaisirs de la vie.


Un jour qu'il désespérait en taillant un bloc de pierre, celui-ci se brisa en deux et un génie s'en échappa.


Il fut surpris et eut un mouvement de recul.


Le génie le rassura et lui dit que, puisqu'il l'avait délivré, il pourrait lui demander ce qu'il voulait.


Le vieil homme n'en revenait pas ! Une fois sa surprise passée, il dit qu'il voulait devenir riche ;
l'instant d'après, il se retrouva dans un palais merveilleux dans une contrée fabuleuse.

Rien ne lui manquait,
il connut tous les plaisirs de la vie que pouvait lui procurer l'argent mais bientôt, il se dit que bien qu'immensément riche, il n'était pas le plus fort de tous les hommes.


Il fit le vœu et une nouvelle fois, le génie réalisa sa pensée : il devint l'homme le plus puissant de la terre.


Quelque temps après, il remarqua que le soleil se jouait de lui et que ce soleil était de loin le plus fort.
Lui qui était l'homme le plus puissant de la terre était obligé de se protéger des rayons brûlants du soleil.


Il décida donc de devenir soleil. Il rayonnait sur toute la terre et rien ne lui était supérieur,
ou du moins le pensait-il car peu à peu il se rendit compte que quelquefois ses rayons étaient arrêtés par les nuages.


Il en vint à se dire que les nuages étaient bien plus forts que lui et il devint nuage.
Il parvint à arrêter les rayons du soleil et se plaisait dans sa nouvelle condition.


Peu de temps après, il se rendit compte qu'il ne pouvait pas aller où bon il voulait car il dépendait du vent.

Le vent est bien plus fort que moi, se dit-il, et il devint vent.


Les hommes, le soleil, les nuages n'avaient aucun pouvoir sur lui, il se réjouissait de son état.

Un jour qu'il soufflait sur l'océan, il prit conscience de la force de l'eau et peu à peu, il devint persuadé que l'océan devait être bien plus puissant que lui.
Alors il devint océan, il balayait tout sur son passage quand il se mettait en colère, il battait le roc des falaises avec toute son énergie.


Ces falaises qui le narguaient, qui se jouaient de l'homme, du soleil, des nuages, du vent, de l'océan,
étaient-elles plus fortes que lui ? Il ne put supporter plus longtemps cela.


Il voulait la puissance immédiatement et ne supportait pas les rochers contre lesquels, bien qu'il le sache, il lui faudrait un temps infini pour les asservir. Il décida de changer, une fois encore et il devint la pierre et le roc.


Maintenant il rigolait intérieurement de tous ses ennemis, se disant qu'il était vraiment le plus fort, jusqu'au jour où il se sentit piqué, démangé, grignoté par quelque chose qui lui paraissait insaisissable.
Au fur et à mesure des jours il se sentait diminué, insensiblement mais diminué quand même.

Il ne pouvait supporter cela et il demanda une dernière faveur à son génie.
Transforme-moi en ce qui me ronge et qui est de plus en plus fort que moi.


Le génie s'exécuta et le transforma... en tailleur de pierre.

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15/09/2013

Contes et récits des arts martiaux (Albin Michel 1981) #2


Cette histoire connue d'un bon nombres de pratiquants est toujours instructive et permet de comprendre que chaque situation peut se décliner en plusieurs niveaux de compréhension.

Nous ne pouvons comprendre que ce que nous sommes aptes à comprendre.

Dans le même sens, il est dit que le Bouddha expliquait tout, simplement, mais chaque disciple ne retenait que ce qu'il pouvait percevoir à cet instant de sa progression.

Il en est de même dans les arts martiaux, il me semble, sauf que le corps est une barrière de plus pour révéler notre véritable identité.

A nous, par notre progression, de découvrir ce monde infini...


L'enseignement du vénérable chat

Cet étrange récit est tiré d'un vieux livre sur l'art du sabre, écrit probablement par un maître du XVIIème siècle, de l'école Ittoryu. D'inspiration taoïste et zen, ce conte philosophique contient l'essentiel du secret des arts martiaux.

Shoken, un expert dans l'art du sabre, était importuné depuis quelques jours par un rat qui s'était installé chez lui.
Les meilleurs chats des alentours avaient été invités dans la maison, transformée en arène, pour l'occasion.
A la surprise générale cela se terminait toujours par le même scénario :
le chasseur, terrifié par les attaques du rat, finissait par prendre la fuite en miaulant.


L'expert, désespéré, décida de tuer lui-même la terrible bête. Armé de son sabre, Shoken passa à l'attaque.
Mais le rat, vif comme l'éclair, esquivait tous les coups.
Shoken s'acharna. Le rat restait intouchable. En sueur, et à bout de souffle, l'expert finit par renoncer.
Allait-il devoir abandonner une partie de sa maison à ce maudit rat ?
Cette perspective le rendait de plus en plus ténébreux.


Or, un jour, il entendit parler d'un chat qui avait la réputation d'être le plus grand chasseur de rats de la province...
Quand Shoken vit le fameux chat, tout ce qui lui restait d'espoir l'abandonna car l'animal,
qui n'était plus tout jeune, ne payait vraiment pas de mine.
N'ayant plus rien à perdre, il le laissa pénétrer dans la pièce où sévissait le rat. Le chat entra tout doucement, d'un pas tranquille, comme si de rien n'était. Quand le rat l'aperçut, il resta pétrifié sur place, visiblement terrorisé.
Le chat s'approcha calmement de lui, l'attrapa sans effort et le sortit de la pièce en le tenant dans sa gueule.


Le soir, tous les chats qui avaient participé à la chasse au rat se réunirent dans la maison de Shoken.
Le grand Chat, héros du jour, fut respectueusement invité à la place d'honneur. L'un des chats prit la parole :
"nous sommes considérés comme les chats les plus expérimentés du village.
Mais aucun d'entre nous n'a réussi à faire ce dont vous avez été capable avec ce terrible rat.
Votre maîtrise est vraiment extraordinaire. Nous brûlons tous d'impatience de connaître votre secret."
Le vénérable Chat répondit :"avant de tenter de vous indiquer les principes du Grand Art, la direction de la Voie, j'aimerais entendre ce que vous-mêmes avez compris et comment vous vous êtes entraînés."


Le chat noir se leva et dit :"né dans une célèbre famille de chasseurs de rats, j'ai été entraîné depuis mon enfance à cet art.
Je suis capable de faire des bonds de deux mètres, de me faufiler dans un trou à rat, bref, je suis devenu expert en toutes sortes d'acrobaties. D'autre part, je connais un grand nombre de ruses et j'ai plus d'un tour dans mon sac. J'ai honte d'avoir eu à battre en retraite devant ce vieux rat.


Le grand Chat expliqua :"vous n'avez appris que la technique.
Vous êtes seulement préoccupé de savoir comment combiner votre attaque.
Les anciens maîtres ont en fait inventé la technique à seule fin de nous initier à la méthode la plus appropriée pour exécuter le travail.
La méthode est naturellement simple et efficace. Elle contient tous les aspects essentiels de l'Art.
L'efficacité technique n'est pas le but de l'Art. Elle n'est qu'un moyen qui doit rester en accord avec la Voie.
Si la Voie est négligée, et si l'efficacité prime, l'art du combat ne tarde pas à dégénérer et à être utilisé n'importe comment. N'oubliez jamais cela."


Le chat tigré s'avança pour donner son avis : "selon moi, le plus important dans l'art du combat, c'est le ki, l'énergie, l'esprit.
Je me suis longtemps entraîné à le développer. Je possède maintenant l'esprit le plus puissant, celui qui remplit le ciel et la terre.
Dès que je fais face à mon adversaire, mon ki s'impose à lui et ma victoire est assurée avant que le combat commence.
Même quand un rat court sur une poutre, je peux le capturer : il me suffit de diriger mon ki sur lui pour le faire tomber.
Mais avec ce mystérieux rat, rien à faire... Cela me dépasse."


Le vénérable Chat répliqua : "vous êtes capable d'utiliser une grande partie de vos pouvoirs psychiques, mais le simple fait d'en avoir conscience travaille contre vous.
Opposer votre puissant psychisme à l'adversaire n'est pas une solution car vous risquez de rencontrer plus fort que vous.
Vous dites que votre esprit remplit le ciel et la terre, mais vous vous trompez. Ce n'est pas l'esprit lui-même, ce n'est que son ombre.
Il ne faut pas confondre le psychisme et l'esprit.
Le véritable esprit est un flot d'énergie inépuisable qui coule comme un fleuve alors que la force du vôtre dépend de certaines conditions à la manière des torrents qui ne vivent que le temps d'un orage. Cette différence d'origine implique une différence de résultats.
Un rat traqué se montre souvent plus combatif qu'un chat qui l'attaque.
Il est aux aguets et tout son être incarne l'esprit de combat. Presque aucun chat n'a de chance de briser sa résistance."


Le chat gris prit la parole à son tour : "Comme vous venez de le dire, un esprit est toujours accompagné par son ombre et, quelle que soit sa force, l'ennemi peut profiter de cette ombre. Je me suis longtemps entraîné en ce sens : ne pas résister à l'adversaire mais, au contraire, chercher à utiliser sa force pour la retourner contre lui.
Grâce à ma fluidité, même les rats les plus puissants ne parviennent pas à m'atteindre.
Mais cet étonnant rat ne s'est pas laissé prendre au piège de mon attitude de non résistance."


Le vieux Chat répondit : "ce que vous appelez l'attitude de non résistance n'est pas en harmonie avec la nature : il s'agit d'un truc fabriqué dans votre mental.
La non-résistance artificielle nécessite une volonté psychique qui interfère avec la qualité de vos perceptions et qui bloque la spontanéité de vos mouvements.
Pour laisser la Nature se manifester à fond, il est nécessaire de vous débarrasser de toute contrainte mentale.
Quand la Nature suit son propre chemin et agit à sa guise en vous, il n'y a plus aucune ombre, aucun flottement,
aucune faille dont puisse profiter l'adversaire...


Bien que n'étant qu'un simple chat qui ne connaît pas grand-chose des affaires humaines,
permettez moi d'évoquer l'Art du sabre pour exprimer quelque chose de plus profond.


L'Art du sabre ne consiste pas seulement à vaincre l'adversaire.
C'est avant tout l'Art d'être conscient, au moment critique, de la cause de la vie et de la mort.
Un samouraï doit s'en souvenir et s'exercer à un entraînement spirituel aussi bien qu'à la technique du combat.
Il doit donc essayer de pénétrer la cause de la vie et de la mort.
Quand il a atteint ce niveau d'être, il est libre de toute pensée égoïste, il ne nourrit aucune émotion négative, il ne calcule ni ne délibère. Son esprit est alors non résistant et en harmonie avec ce qui l'entoure.
Quand vous êtes parvenu à l'état de non-désir, l'esprit, qui est par nature sans forme, ne contient aucun objet.
Le Ki, l'énergie spirituelle, se répand alors sans blocage, d'une manière équilibrée.
Si, par contre, un objet l'attire, l'énergie bascule et s'écoule dans une seule direction tandis qu'il y a un manque dans une autre.
Là où il y en a trop, cela déborde et ne peut être contrôlé. Là où il y a un manque, ce n'est pas suffisamment nourri et cela se ratatine. Dans les deux cas, vous vous trouvez dans l'impossibilité de faire face aux situations qui sont en perpétuel changement.
Mais là où prévaut le "non-désir", l'esprit n'est pas pompé dans une seule direction, il transcende à la fois le sujet et l'objet."


Shoken posa alors cette question : "que doit-on entendre par "transcender le sujet et l'objet" ?"


Le vénérable Chat déclara :
" Parce qu'il y a un moi, il y a aussi un ennemi.
Quand il n'y a pas de moi, il n'y a plus d'ennemi. Si vous collez un mot sur les choses,
si vous les enfermez dans une forme fixe et artificielle, elles apparaissent exister en opposition.
Le mâle s'oppose à la femelle, le feu à l'eau. Mais quand il n'y a aucun jugement qui se manifeste dans votre mental, aucun conflit d'opposition ne peut y prendre place. Il n'y a plus alors ni moi ni ennemi.
Quand le mental est dépassé, vous goûtez un état d'absolu "non-faire", vous êtes en sereine harmonie avec l'univers, vous êtes un avec lui. Vous ne faites plus aucun choix entre vrai ou faux, plaisant ou déplaisant.
Vous êtes libre du monde dualiste fabriqué dans votre mental.
Mais quand un tout petit grain de poussière entre dans l’œil, nous ne pouvons plus le garder ouvert.
L'esprit est semblable à l’œil : dès qu'un objet y pénètre, son pouvoir est perdu.


" Voilà tout ce que je peux vous expliquer ici. C'est à vous d'en expérimenter la vérité.
La vraie compréhension se trouve en dehors de tout enseignement écrit.
Une transmission spéciale d'homme à homme est nécessaire mais de toute façon la vérité ne s'atteint que par soi-même.
Enseigner n'est pas très difficile, écouter non plus, mais il est vraiment difficile de devenir conscient de ce qui est en vous.
Le "satori", l'éveil, n'est rien d'autre que le fait de voir au-dedans de son être.
Le satori est la fin d'un rêve.


L'éveil, la réalisation de soi et voir au dedans de son être ne sont ni plus ni moins, que des synonymes."

 

aïkido Montluçon asptt 03

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Chacun fixe ses priorités !... trouvé sur le web. Auteur ?

Le grillon

Un amérindien et son ami, en visite au centre ville de New York, marchaient
près de Times Square dans Manhattan. C'était durant l'heure du lunch et les
rues étaient bondées de monde. Les autos klaxonnaient de plus belle, les
autos taxis faisaient crisser leurs pneus sur les coins de rue, les sirènes
hurlaient et les bruits de la ville rendaient presque sourd.

Soudain,
l'amérindien dit : "J'entends un grillon."

Son ami répondit : "Quoi ? Tu dois être fou ! Tu ne pourrais jamais entendre
un grillon au milieu de tout ce vacarme !"
" Non, j'en suis sûr", dit l'amérindien, "j'entends un grillon."

L'amérindien écouta attentivement pendant un moment,
puis traversa la rue jusqu'à un gros planteur en ciment où poussaient quelques arbustes.
Il regarda à l'intérieur des arbustes, sous les branches et avec assurance, il localisa un
petit grillon. Son ami était complètement stupéfait.

"C'est incroyable", dit son ami. "Tu dois avoir des oreilles super-humaines !"
" Non", répondit l'amérindien.
" Mes oreilles ne sont pas différentes des tiennes.
Tout ça dépend de ce que tu cherches à entendre."

"Mais ça ne se peut pas !" dit l'ami. "Je ne pourrais jamais entendre un grillon dans ce bruit."
" Oui, c'est vrai," répliqua l'amérindien.
"Ça dépend de ce qui est vraiment important pour toi. Tiens, laisse-moi te le démontrer."

Il fouilla dans sa poche, en retira quelques sous et discrètement les jeta sur le trottoir.
Et alors, malgré le bruit de la rue bondée de monde retentissant encore dans leurs oreilles,
ils remarquèrent que toutes les têtes, jusqu'à une distance de sept mètres d'eux,
se tournaient et regardaient pour voir si la monnaie qui tintait sur le pavement était la leur.

"Tu vois ce que je veux dire?" demanda l'amérindien.

 

"Tout ça dépend de ce qui est important pour toi."

 

 

aïkido Montluçon asptt 03

 

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Contes et récits des arts martiaux (Albin Michel 1981) #1

Entre les mains du destin


Un grand général, du nom de Nobunaga, avait pris la décision d'attaquer l'ennemi,
bien que ses troupes fussent largement inférieures en nombre.


Lui-même était sûr de vaincre, mais ses hommes, eux, n'y croyaient pas beaucoup.


En chemin, Nobunaga s'arrêta devant un sanctuaire shinto et déclara à ses guerriers :


" Je vais me recueillir et demander l'aide des kamis.
Ensuite, je jetterai une pièce. Si c'est face, nous vaincrons, mais si c'est pile, nous perdrons.
Nous sommes entre les mains du destin."


S’étant recueilli quelques instants, Nobunaga sortit du temple et jeta une pièce.


Chacun retint son souffle, elle tournoya dans les airs avant de tomber sur la tranche et de basculer sur face.


Le moral des troupes se regonfla à bloc.
Les guerriers fermement convaincus d'être victorieux,
combattirent avec une si extraordinaire intrépidité qu'ils gagnèrent rapidement la bataille.


Après la victoire, l'aide de camp du général lui dit : "Personne ne peut donc changer le cours du destin.
Cette victoire inespérée en est une nouvelle preuve.

- Qui sait ? répondit Nobunaga en lui montrant une pièce... truquée, qui avait une face de chaque côté.


aïkido Montluçon asptt 03

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