12/06/2014
ESTAMPES UTAGAWA : LES 47 RONIN
L'histoire des 47 rônin est connue de tous les Japonais, elle représente le dévouement, l'honneur et la fidélité absolue au point de donner sa vie. Ces valeurs inspirent encore de nos jours le quotidien des Japonais et ils sont nombreux à venir se recueillir sur les tombes de ces Samouraïs sans Seigneur suite à la condamnation au seppuku de leur Daimyo : Naganori Asano.
Voici la série d'estampes appelée "seichû gishi den" réalisée par UTAGAWA Kuniyoshi entre août 1847 et janvier 1848.
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à l'initiative du site : http://bushido.over-blog.com
13/04/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #13
L'IMAGE D'ASARI
Maître Yamaoka Tesshu
A l'âge de 27 ans, Yamaoka Tesshu, qui était déjà un expert de sabre réputé, combattit avec Asari Matashichiro, lui aussi sabreur célèbre. Cette rencontre fut brève car Asari désarma rapidement son jeune adversaire. Bouleversé Yamaoka connut une détresse sans borne parce qu'il réalisa combien il manquait de maturité spirituelle. Motivé par cette rencontre, il redoubla d'efforts pour se consacrer entièrement à l'entraînement au Kenjutsu (Art du sabre) et à la méditation (Zazen). Désirant mettre à l'épreuve le niveau qu'il avait atteint après dix ans de cette pratique intensive, il rencontra de nouveau Asari. Au cours de ce second combat, il sentit combien son adversaire le dominait
et, paralysé par la maîtrise qui se dégageait d'Asari, il refusa de poursuivre le combat et reconnut sa défaite.
Maître Asari Matashihiro
Cette nouvelle rencontre l'impressionna tant qu'il fut désormais hanté par l'image d'Asari, image obsédante qui lui rappelait sans cesse sa médiocrité. Loin de se résigner, il intensifia sa pratique du sabre et de la méditation. Sept années passèrent quand, après une forte expérience spirituelle, il constata soudain que l'image d'Asari avait cessé de le tourmenter. Il décida alors de se mesurer une nouvelle fois à lui. Asari le fit d'abord combattre avec l'un de ses élèves mais celui-ci s'avoua vaincu dès le début du combat. Yamaoka rencontra alors Asari pour la 3ème fois. Les deux hommes se firent face un long moment, se jaugeant du regard. Soudain, Asari abaissa son sabre et déclara : " Vous y êtes, vous êtes enfin sur la Voie."
Maître Yamaoka Tesshu
source :http://munndialarts.com et contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon(Albin Michel)
06/04/2014
Contes et récits des arts martiaux Ed. Poche
L'archer
A l'époque du Japon féodal, un maître archer instruisait son élève.
L'art du Kyudo est long et difficile. Les années passent, la vie s'écoule comme l'eau profonde d'un grand fleuve.
Quand le maître entendit sonner son heure, il convoqua son élève :
"poursuis la voie que nous avons tracée ensemble, je t'offre mon arc, car là où je vais, je n'en ai plus besoin".
Puis il ferma les yeux.
Après les funérailles, l'élève se remit à l'entraînement, mais à sa grande stupeur, la cible au fond du jardin avait disparu !
Le temps s'écoule, et comme les distractions ne manquent pas dans la vie, il décida d'en profiter.
L'intervalle entre les entraînements augmenta de plus en plus, d'autant plus que les soirées en ville se prolongeaient,
les geishas charmaient davantage que les longues heures de tir à l'arc…
De loin en loin, l'envie lui reprit de s'entraîner, mais l'arc devenait de plus en plus dur à bander ;
et on se lasse vite des cibles choisies au hasard.
Mieux vaut se changer les idées dans le bar du coin !
Les années passent, jusqu'au jour où l'arme du maître fut mise en vente :
à quoi bon garder un arc qu'on n'arrive plus à tendre ?
30/03/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #12
L’ÉCOLE DU COMBAT SANS ARME.
Le célèbre maître Tsukahara Bokuden traversait le lac Biwa sur un radeau avec d'autres voyageurs. Parmi eux, il y avait un samouraï extrêmement prétentieux qui n'arrêtait pas de vanter ses exploits et sa maîtrise au sabre. A l'écouter, il était le champion toutes catégories de tout le Japon, ce que les voyageurs semblaient croire au vu de leurs regards goguenards où se mêlaient admiration et crainte. Le maître ne s'en préoccupa donc pas, ce qui finit par vexer le samouraï qui voyait bien l'attention de Bokuden se concentrer ailleurs. Il lui dit : " Toi aussi, tu portes une paire de sabre. Si tu es samouraï, pourquoi ne dis-tu pas un mot ?" Bokuden répondit : - " Je ne suis pas concerné par tes propos. Mon art est différent du tien. Il consiste, non pas à vaincre les autres, mais à ne pas être vaincu". Le samouraï se gratta le crâne de perplexité et demanda :
- " Mais alors quelle est ton école ?"
- " C'est l'école du combat sans arme."
- " Mais dans ce cas, pourquoi portes-tu des armes ?"
- " Cela me demande de rester maître de moi pour ne pas répondre aux provocations. C'est un sacré défi !"
Exaspéré, le samouraï demanda :
- " Et tu penses vraiment pouvoir combattre avec moi, sans sabre ?"
- " Pourquoi pas ? Il est même possible que je gagne !"
Hors de lui, le samouraï cria au passeur de ramer vers le rivage le plus proche, mais Bokuden suggéra qu'il serait préférable d'aller sur une île, loin de toute habitation, pour ne pas provoquer d'attroupement et être plus tranquille. Le samouraï accepta. Quand le radeau atteignit une île inhabitée, le samouraï, impatient d'en découdre, sauta à terre, il dégainait déjà son sabre, prêt au combat. Bokuden enleva soigneusement ses deux sabres, les tendit au passeur et s'élança pour sauter à terre, quand soudain, il saisit la perche du batelier, puis dégagea rapidement le radeau de la berge pour le pousser dans le courant. Bokuden se retourna alors vers le samouraï qui gesticulait sur une île déserte et il lui cria :
- " Tu vois, c'est cela, vaincre sans arme !"
23/03/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #11
Le coeur de saule
Le médecin Shirobei Akayama était parti en Chine pour étudier la médecine, l'acupuncture et quelques prises de Shuai-Chiao, la lutte chinoise.
De retour au Japon, il s'installe près de Nagasaki et se met à enseigner ce qu'il avait appris. Pour lutter contre la maladie, il emploie de puissants remèdes. Dans sa pratique de la lutte, il utilise beaucoup de force. Mais devant une maladie délicate ou trop forte, ses remèdes sont sans effets. Contre un adversaire trop puissant, ses techniques restent inefficaces. Un à un ses élèves l'abandonnent. Shirobei, découragé, remet en question les principes de sa méthode. Pour y voir plus clair, il décide de se retirer dans un petit temple et de s'imposer une méditation de cent jours.
Pendant ces heures de méditations, il bute contre la même question, sans pouvoir y répondre : "opposer la force à la force n'est pas une solution car la force est battue par une force plus forte. Alors comment faire ?"
Or, un matin, dans le jardin du temple où il se promène alors qu'il neige, il reçoit enfin la réponse tant attendue : après avoir entendu les craquements d'une branche de cerisier qui cassa net sous le poids de la neige, il aperçoit un saule au bord de la rivière. Les branches souples du saule ployent sous la neige jusqu'à ce qu'elles se libèrent de leur fardeau. Elles reprennent alors leur place intactes.
Cette vision illumine Shirobei. Il redécouvre les grands principes du Tao. Les sentences de Lao-Tseu lui reviennent en tête :
Qui se plie sera redressé
Qui s'incline restera entier
Rien n'est plus souple que l'eau
Mais pour vaincre le dur et le rigide
rien ne le surpasse
La rigidité conduit à la mort
La souplesse conduit à la vie
Le médecin de Nagaski réforme complètement son enseignement qui prend alors le nom de Yoshinryu, l'école du coeur de saule, l'art de la souplesse, qu'il apprendra à de nombreux élèves.
13/03/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #10
Le Maître des Trois Pics
Chang San Fong, le maître des Trois Pics, avait une haute stature, un corps élancé et une constitution robuste qui lui donnaient un air redoutable. Son visage, à la fois rond et carré, était orné d'une barbe hérissée comme une forêt de hallebardes. Un chignon épais trônait au sommet de son crâne. Si son allure était impressionnante, son regard exprimait cependant une douce tranquillité, avec une lueur de bonté.
Il portait été comme hiver la même tunique fabriquée dans une seule pièce de bambous tressés et il tenait le plus souvent un chasse-mouche fait d'une crinière de cheval.
Assoiffé de connaissance, il passa la plus grande partie de sa vie à pérégriner sur les pentes des monts Sen-Tchouan, Chansi et Houé-Pé. Il visita ainsi les hauts lieux du Taoïsme, allant d'un monastère à l'autre, séjournant dans des sanctuaires et des temples que les pentes escarpées de la montagne rendaient difficilement accessibles. Il fut très tôt initié par les Maîtres taoïstes à la pratique de la méditation. Partout où il passait, il étudiait les livres sacrés et il s'interrogeait sans relâche sur les mystères de l'Univers.
Un jour, alors qu'il méditait déjà en silence depuis des heures, il entendit un chant merveilleux, surnaturel... Observant autour de lui, il aperçut sur la branche d'un arbre un oiseau qui fixait attentivement le sol. Au pied de l'arbre un serpent dressait sa tête vers le ciel. Les regards de l'oiseau et du reptile se rencontraient, s'affrontaient... Soudain, l'oiseau fondit sur le serpent en poussant des cris perçants et entreprit de l'attaquer avec de furieux coups de bec. Le serpent, ondulant et fluide, esquiva habilement les violentes attaques de son agresseur. Ce dernier, épuisé par ses efforts inefficaces, regagna sa branche pour reprendre des forces. Puis, il repartit à l'assaut. Le serpent continua sa danse circulaire qui se mua peu à peu en une spirale d'énergie tourbillonnante, insaisissable.
La légende nous dit que Chang San Fong s'inspira de cette vision pour fonder le Wu-Tang-Paï, le style de "la main souple" qui, façonné par des générations de Taoïstes, devint le le Taï chi chuan.
C'est pourquoi les mouvements du taï chi n'ont ni début ni fin. Ils se déroulent souplement comme le fil de soie d'un cocon et ils s'écoulent sans interruption comme les eaux du fleuve Yan-Tsé.
photos tirés des sites (1 lefildesoi13, 2 taichitortue.com)
21/02/2014
LE RIGE... BD "LA QUETE DE L'OISEAU DU TEMPS"
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"La quête de l'oiseau du temps"
Le premier tome " La Conque de Ramor" est sorti en 1982, le RIGE, lui, en 1987. Cette série d'heroic fantasy dessinée par Loisel avec Letendre comme scénariste a été une série phare de son époque et reste encore un incontournable de la BD.
La maîtrise du RIGE en tant que guerrier est fascinante, c'est cette série et plus particulièrement ce tome qui m'a inspiré dans mes débuts d'Aïkido (sans parler bien sur de la vie d'O Senseï), particulièrement le calme et la précision de ce personnage. Son coté sombre est qu'il ne cultive pas ce qui pourrait le faire grandir encore plus, cette conscience d'humanité et d'amour entre les êtres.
Le RIGE est un personnage froid et dépassionné, ne trouvant d'honneur que dans le combat. Il fait partie des personnages les plus puissants d'Akbar, mais contrairement aux autres puissants, il semble se désintéresser complètement du sort du monde. La seule trace d'humanité du personnage apparaît quand il se fait tuer par Bragon. Le RIGE remercie alors son élève de lui avoir donné une mort digne d'un combattant.
Le monde d'Akbar est en danger. Ramor, le dieu maudit, va bientôt se libérer de sa conque. La sorcière Mara a déchiffré le grimoire des dieux et retrouvé l'incantation liant Ramor à sa prison, mais l'incantation est longue, très longue. C'est pourquoi elle envoie Pelisse, sa fille, en compagnie de Bragon, son ancien amant, en quête de l'Oiseau du temps. Celui-ci a comme pouvoir de bloquer le temps, ce qui laisserait toute latitude à la sorcière pour finir son sortilège...
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un lien youtube
La série se compose de 8 tomes.
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19/02/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #10
Une démonstration convaincante
Un rônin rendit visite à Matajuro Yagyu, illustre Maître de l'Art du sabre, avec la ferme intention de le défier pour vérifier si sa réputation n'était pas surfaite.
Le Maître Yagyu tenta d'expliquer au rônin que le motif de sa visite était stupide et qu'il ne voyait aucune raison de relever le défi. Mais le visiteur, qui avait l'air d'être un expert redoutable avide de célébrité, était décidé à aller jusqu'au bout. Afin de provoquer le Maître, il n'hésita pas à le traiter de lâche.
Matajuro Yagyu n'en perdit pas pour autant son calme mais il fit signe au rônin de le suivre dans son jardin. Il indiqua indiqua ensuite du doigt le sommet d'un arbre. Était-ce une ruse pour détourner l'attention ? Le visiteur plaça sa main sur la poignée de son sabre, recula de quelques pas avant de jeter un coup d’œil dans la direction indiquée. Deux oiseaux se tenaient effectivement sur la branche. Et alors ? Sans cesser de les regarder, le Maître Yagyu respira profondément jusqu'à ce qu'il laisse jaillir un Kiaï, un cri d'une puissance formidable. Foudroyés, les deux oiseaux tombèrent au sol, inanimés.
-" Qu'en pensez-vous ? " demanda Matajuro Yagyu à son visiteur.
-" In...incroyable... " balbutia le rônin, visiblement ébranlé comme si le Kiaï l'avait lui aussi transpercé.
-" Mais vous n'avez pas encore vu le plus remarquable... "
Le second Kiaï du Maître Yagyu retentit alors. Cette fois, les oiseaux battirent des ailes et s'envolèrent.
Le rônin aussi.
06/01/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #9
Le champion et le Maître
Umedzu était un champion d'escrime dans sa province. Apprenant que le célèbre Maître Toda Seigen était de passage dans la ville où il enseignait, Umedzu fut impatient de se mesurer à lui.
Quand on demanda à Seigen s'il relevait le défi que lui lançait le champion provincial, il répondit : "Il n'en est pas question. Je ne vois aucune raison de me battre avec cet homme, n'ayant rien à prouver. Répondez-lui qu'un combat de sabre se déroule entre la vie et la mort et que je ne puis accepter à la légère d'en assumer les risques."
Prenant cette réponse pour une excuse de la part de Seigen, qui craignait apparemment d'être vaincu et de perdre sa réputation, Umedzu fit connaître publiquement le refus du Maître et n'hésita pas à le traiter de lâche.
Le seigneur de la province eut vent de l'affaire et s'y intéressa vivement car il était lui-même passionné d'escrime. Il fit porter un message à Seigen dans lequel il le priait courtoisement d'accepter la rencontre. Celui-ci refusa de répondre. La requête fut renouvelée trois fois et le ton devenait de plus en plus insistant.
Seigen ne pouvait refuser plus longtemps car sinon il enfreignait les règles et obligations du samouraï, qui doit obéissance aux autorités féodales. Il se résolut donc à combattre Umedzu.
L'arbitre, le lieu et la date de la rencontre furent alors rapidement choisis.
Décidé à mettre toutes les chances de son côté, Umedzu se rendit en toute hâte dans un sanctuaire Shinto. Il y passa trois jours et trois nuits de suite à pratiquer un rite religieux de purification, cela afin de se préparer au combat et de se concilier les dieux.
Quelqu'un raconta à Seigen tous les détails de la préparation de son adversaire et il lui suggéra d'en faire autant. Mais le Maître sourit tranquillement et déclara : "Je tente à chaque instant de cultiver dans mon cœur la sincérité et l'harmonie intérieure. Ce n'est pas quelque chose que les dieux pourront me donner en des moments critiques."
Comme cela avait été fixé, les deux combattants étaient au rendez-vous.
Le seigneur provincial s'était déplacé en personne avec une grande partie de sa suite pour assister à cette rencontre tant attendue.
Accompagné par une foule d'élèves et d'admirateurs, Umedzu portait un bokken, un sabre de bois de plus d'un mètre de long. Seigen quant à lui, tenait un bâton qui faisait à peine quarante centimètres.
Voyant cela, Umedzu s'adressa à l'arbitre pour exiger que son adversaire ait lui aussi un bokken réglementaire. Il ne voulait pas que sa victoire soit attribuée à l'arme ridicule de Seigen !
La réclamation fut transmise à ce dernier qui refusa en répondant qu'il se contenterait de son bout de bois. L'arbitre décida finalement que chacun garderait son arme respective.
Umedzu s'élança furieusement dans la bataille par des attaques vigoureuses et répétées. Telle une bête féroce, il bondissait et rugissait. Son arme s'abattait avec une précision redoutable et fauchait avec une vitesse prodigieuse.
Presque nonchalant, le Maître Seigen évitait chaque coup avec la souplesse et la grâce d'un chat. Son regard complètement indifférent ne quittait pas les yeux de l'adversaire, son propre corps parfaitement détendu paraissait jouer, danser avec le sabre qui le frôlait d'une façon inquiétante.
Umedzu, hors de lui, manœuvrait son bokken de toutes ses forces et rageait de frapper dans le vide.
Ce fascinant ballet ne dura pourtant pas longtemps. Tout à coup, sans que l'on sache pourquoi, le champion s'immobilisa. Une douleur intense se lisait sur son visage. Le petit bâton du Maître l'avait certainement touché mais personne n'aurait su dire où.
Seigen en profita alors pour saisir le bokken de son adversaire. L'ayant jeté au loin, il s'apprêtait à quitter l'aire du combat en y laissant Umedzu seul avec sa cuisante défaite.
Mais celui-ci, dans un accès de rage, dégaina le poignard qu'il avait gardé à la ceinture et se rua sur le Maître.
Dans un mouvement à peine perceptible, le petit bâton de Seigen siffla dans l'air.
Il frappa de nouveau mais cette fois, Umedzu s'écroula de tout son poids.
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28/12/2013
Le garçon et les clous : un conte sur l’importance des amis
Le garçon et les clous : un conte sur l’importance des amis
Les amis sont des joyaux précieux. Ils nous font rire et nous encouragent à réussir.
Par
C’est l’histoire d’un petit garçon qui avait mauvais caractère.
Son père lui donna un sac de clous et lui dit qu’à chaque fois qu’il perdrait patience, il devrait planter un clou derrière la clôture. Le premier jour, le jeune garçon planta 37 clous derrière la clôture.
Les semaines qui suivirent, à mesure qu’il apprenait à contrôler son humeur, il plantait de moins en moins de clous derrière la clôture... Il découvrit qu’il était plus facile de contrôler son humeur que d’aller planter des clous derrière la clôture...
Le jour vint où il contrôla son humeur toute la journée. Après en avoir informé son père, ce dernier lui suggéra de retirer un clou chaque jour où il contrôlerait son humeur.
Les jours passèrent et le jeune homme put finalement annoncer à son père qu’il ne restait plus aucun clou à retirer de la clôture. Son père le prit par la main et l’amena à la clôture.
Il lui dit : "Tu as travaillé fort, mon fils, mais regarde tous ces trous dans la clôture. Elle ne sera plus jamais la même. À chaque fois que tu perds patience, cela laisse des cicatrices exactement comme celles-ci.
Tu peux enfoncer un couteau dans un homme et le retirer, peu importe combien de fois tu lui diras être désolé, la cicatrice demeurera pour toujours.
Une offense verbale est aussi néfaste qu’une offense physique.
Les amis sont des joyaux précieux. Ils nous font rire et nous encouragent à réussir. Ils nous prêtent une oreille attentive, nous louangent et sont toujours prêts à nous ouvrir leur CŒUR.