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08/02/2014

NORO SENSEÏ... SUITE

 

 Lire cet article tiré de Budo no Nayami, écrit par Léo Tamaki

Noro Masamichi, pionnier de l'Aïkido hors du Japon

 

Incroyable pratique du jo par Noro Senseï


 

LIRE ÉGALEMENT CES AUTRES ARTICLES.

 

Hommage à Masamichi NORO Senseï par Daniel TOUTAIN

 

Noro Senseï vu par Stéphane Benedetti

 

Masamichi Noro: un homme en paix

INTERVIEW D'AIKIDOKA.FR

SON CHEMINEMENT

CLIQUER SUR L'IMAGE POUR LIRE L'ARTICLE (PDF)


 

 

 

Le Mouvement Universel du Ki. Article de Jean Paoli pour "Aïkido Magazine", revue de la FFAAA

CLIQUER SUR L'IMAGE POUR VOIR L'ARTICLE (PDF)

 

 

pour en savoir + sur le kinomichi voir le site officiel

 

 

 

 

 

07/02/2014

JOEL ROCHE

joel400.jpg

Joël Roche pratique l'aïkido depuis 1972, il devient 6°Dan en 2002 et DTR de la région Pays de la Loire.

Conseiller technique, avec Franck NOËL, auprès des fédérations tchèque et slovaque.

Professeur du club Aïkido Croix Blanche depuis 1979.

Depuis 4 ans, il a mis en ligne des vidéos aides-mémoires pour le travail des armes. Cette note a justement pour but de vous faire découvrir ces dernières.

 jo

tsuki

avec différents placements, int, ext...


 

 

Les quatre autres vidéos concernent le ken avec différents thèmes sur shomen uchi :
Autour de Ikkyo.
Autour de Irimi Nage
Autour de Shi Ho Nage

Pour voir directement ces vidéos à partir de son site, cliquer sur l'image ci-dessous

Techniques sur shomen uchi, construites autour des principes fondateurs de irimi nage. (partie 1/2)

06/02/2014

MASAMICHI NORO

Masamichi NORO est né en 1935 à Aomori, dans le nord de l’île principale de Honshu au Japon. Au lycée, jeune, il pratique le Kendo, le Judo, comme tous les enfants à l'époque et la natation. Il écoute beaucoup de musique classique dans son cercle familial. Après le lycée, il rentra en fac de médecine, surtout pour faire plaisir à ses parents. Son oncle, qui connaissait le fils de O Senseï, Kisshomaru, lui dit que s'il persévérait dans les études, il lui présenterait le fondateur de l’Aïkido, déjà très connu à l'époque. Son oncle l'amena donc en 1955 au dojo de Morihei Ueshiba. Il commença immédiatement  avec Kisshomaru. Deux jours après, il rencontra O Senseï et fut subjugué. Sa décision était prise, il deviendrait uchi-deshi. Tamura Senseï et Arikawa Senseï étaient déjà là, ainsi qu'Okumura Senseï et Yasuo Kobayashi..

Japon--3-

Noro Masamichi, Ueshiba Kisshomaru, Kanaï Mitsunari et Tamura Nobuyoshi

 


En 1961, il part pour la France pour remplacer Tadashi Abe, avec quelques adresses en poche. Il débarque à Marseille le 3 septembre 1961 et navigue dans le sud principalement entre les dojos de Cannes et de Nîmes. Rapidement, il est invité à l'étranger : lʼItalie, la Belgique, lʼIrlande, lʼEcosse, le Maroc. Il ouvre plus de deux cents dojos en Europe et en Afrique. Maître Nakazono le rejoint en 1963, Maître Tamura  en 1964.

Noro Masamichi 006

Masamichi Noro Senseï - Aïkido - 1962




En 1964, Maître Masamichi Noro sʼétablit à Paris. Un accident de voiture, le 4 mai 1966, l'immobilise de long mois mais il retrouve sa mobilité
après avoir pratiqué assidûment des exercices énergétiques mettant au centre le Hara, centre de diffusion de l'énergie à travers le corps et l'extérieur. Il applique les conseils de son Maître relatifs au passage de l'énergie dans le corps, " Homme, Ciel, Terre ", principe en relation avec l'harmonisation des énergies.
En 1969, il apprend le décès du Maître Morihei Ueshiba. Il rencontre Taisen Deshimaru, grand Maître du zen Soto et Karlfried Graf von Dürckheim.
EN 1973, il crée le kinomichi," la voie de l'énergie ".
Après d'intenses recherches, Maître Noro guide ses élèves sur cette voie de liberté, ayant sciemment éliminé les confrontations pour parvenir à la réalisation de leur être à travers l'harmonisation du souffle, des techniques d’Aïkido et du cœur.



 NORO Senseï décède le 15 mars 2013 à l'âge de 78 ans.


 

05/02/2014

FRANCK NOËL... REFLEXIONS II... SUITE

 

Cet écrit de Franck Noël issu de son site approfondit une fois de plus ce que nous mettons comme mots derrière cette maxime en rapport avec notre pratique.

 

 

 " Il n'y a pas d'école de la vie, il n'y a que la vie elle-même."

Malgré quelques recherches, l'auteur de cette maxime, qui nous sert de titre, est resté introuvable, comme s'il souhaitait délibérément garder l'anonymat et préférait nous laisser penser qu'il s'agit là d'une expression de la sagesse populaire, déjà largement colportée et appartenant pour ainsi dire à tout un chacun. Libre à nous, en effet, de tenter ou non d'en tirer des leçons, de la considérer comme une fade généralité, une tautologie à peine masquée, qui dit tout et son contraire, ou, à l'inverse, de la doter d'une profondeur capable de la poser en référence pour nous aider à tracer une ligne de conduite le long des méandres de nos trajectoires.

Pourtant, nul ne peut nier que pour nous, aïkidokas, cette phrase entre particulièrement en résonance car elle fait écho, positivement ou négativement, à quelques idées, slogans ou préceptes qui nous sont familiers. N'a-t-on pas justement coutume de présenter l'Aïkido (et, plus généralement, tous les Budos) comme une "école de vie"? De parler du Dojo comme d'un "espace privilégié" qui serait "à part", régi par des règles de comportement spécifiques ( le "reishiki"), tendant à créer une rupture avec l'extérieur afin, ensuite, d'y diffuser les bienfaits des compétences acquises dans ce laboratoire?

Contradiction donc, apparente tout du moins, avec notre maxime.

A l'inverse, les idées d'unification, de fusion, de dépassement de la dualité, l'importance du "ici et maintenant", qui nous accompagnent tout autant dans notre pratique, nous semblent spontanément appartenir à cette famille de pensée.

Tentons d'approfondir un peu toutes ces intuitions.

 

L’AÏKIDO "ÉCOLE DE VIE"

Le fait de présenter l'Aïkido comme une "école de vie" ne se pose pas, bien sûr, en opposition avec ce que pourrait être une "école de mort" - titre que même l'armée ne revendique pas ("je vais vous apprendre à vivre...") - bien qu'il ne soit pas indigne, pour un art martial, d'affirmer sa volonté de poser la vie en valeur suprême. Non, en fait, le recours à cette expression "école de vie" n'est souvent qu'un geste de communication à usage externe, quasiment un acte de propagande destiné à mettre en relief les vertus éducatives de la discipline, afin de bien faire comprendre qu'elle ne se referme pas sur elle-même en faisant acquérir des compétences qui ne s'appliqueraient qu'à son propre champ d'action, mais qu'au contraire elle sollicite et développe des qualités, essentiellement morales et relationnelles (persévérance et dépassement de soi, respect et humilité), dont le pratiquant sera amené à faire usage avec profit dans tous les domaines de la vie.

Cette position quasi-officielle est toutefois largement battue en brèche par les inquiétudes manifestées de manière récurrente par bon nombre de pratiquants ne cessant de s'interroger sur le"réalisme" ou la "réalité" de leur technique et donc sur sa connexion avec "la vie" qu'ils situent alors résolument en-dehors du Dojo.

Pourtant, une autre lecture peut être faite de cette "école de vie", lecture qui ne met pas l'accent sur la place de la discipline dans "la vie" mais sur la qualité de la vie dans la discipline : celle-ci serait alors considérée comme le lieu où l'on apprend à goûter et où l'on goûte la vie, la "vraie" vie. Le lieu où la vie apparaît dans toute son intensité et sa richesse, où elle se révèle dans toute sa densité. Le slogan corollaire ne serait plus alors "l'aïkido fait de vous un homme partout à l'aise dans le monde", mais "qui n'a pas été aïkidoka n'a pas vécu".

En alternant ces deux sens de lecture, nous résolvons donc pour une bonne part la contradiction initialement apparue. Et, tout comme l'alternance des rôles de Tori et de Uke est indispensable à la compréhension du geste aïki, sans doute est-ce là une bonne méthode que de considérer tour à tour le Dojo dans la vie et la vie dans le Dojo.

 

LE DOJO DANS (ET HORS DE) LA VIE

Il est clair que toute notre éducation de Budoka nous incite à effectivement considérer le Dojo comme un espace privilégié, à la fois école, laboratoire et lieu de cérémonie qui se protège de l'extérieur par tout un ensemble d'artifices symboliques ou matériels : le keikogi (la tenue), le reishiki (le rituel, l'étiquette), le kamiza (la place d'honneur, objet du salut initial et final), qui tentent de donner l'image d'un monde ordonné, orienté et maîtrisé dans lequel tout est fait pour susciter attention, réceptivité, respect et engagement de la part de ceux qui le fréquentent.

École, car c'est là que sont proposés des exercices sélectionnés, dosés, combinés afin de conduire tout un chacun dans sa progression, vers une maîtrise de plus en plus fine des outils. Choix et présentation des schémas techniques, consignes de mise en oeuvre constituant la partie la plus objectivable du rôle du Senseï.

Laboratoire, car c'est le théâtre de toutes les expérimentations, personnelles ou collectives, grâce auxquelles l'expérience aïkido n'est pas qu'imitation et répétition d'un modèle absolu et immuable. Et on souhaiterait pour cela, autant que faire se peut, évoluer dans un milieu stérilisé, aseptisé, avec une possibilité de contrôle de tous les éléments qui le constituent afin de pouvoir, à la demande, faire varier tel ou tel paramètre.

Lieu de cérémonie, car pratiquer l'Aïkido n'est pas qu'évoluer sur une progression et faire des recherches : c'est aussi espérer conjurer le conflit, exorciser la violence, la sienne propre comme celle de l'autre, et donc souhaiter (consciemment ou non) vivre à chaque fois, à chaque séance, une expérience purifiante, rassurante et libérante en se trempant dans un bain magique et cathartique. Le lieu de cette cérémonie ne peut, à l'évidence, rester ouvert à tous les vents.

De ces trois points de vue la nécessité pour le Dojo de savoir se garder des influences ou pollutions extérieures apparaît clairement et on comprend bien la recommandation faite aux pratiquants de "laisser leurs soucis (et autres) au vestiaire": il faut bien réussir à créer des conditions particulières, débarrassées des diverses scories et entraves dans lesquelles se trouvent engluées nos personnes, pour pouvoir espérer avoir accès à toutes nos ressources potentielles tenues occultées ou inhibées par nos habitudes et défenses dans le quotidien. A l'inverse pourtant, les parois du Dojo se doivent d'être perméables dans l'autre sens, vers l'extérieur, afin que les germes aïki cultivés avec soin en son sein puissent à loisir proliférer et, petit à petit, coloniser le monde...

 

LA VIE DANS LE DOJO

Cette vision traditionnelle du Dojo et de sa place dans le monde, toute nécessaire qu'elle soit, reste toutefois largement théorique. Car nul ne peut empêcher la vie et son flot tumultueux de faire irruption là comme ailleurs. Il faut se rendre à l'évidence : elle pousse toutes les portes et s'invite où bon lui semble et mieux vaut prendre acte de cet état de fait que de tenter de le nier et de renforcer les serrures. Les personnes ne se dépouillent pas de leurs peurs profondes comme de leur costume de ville. Les corps ne se libèrent pas sur commande de leurs verrous et carapaces, et ils vont continuer "à leur corps défendant" d'être ce qu'ils ont coutume d'être. Les angoisses ou obsessions de chacun, même si elles acceptent de simuler un moment l'endormissement, n'en restent pas moins tapies au fond de l'être, prêtes à jaillir de la moindre faille, à exploiter le moindre prétexte pour, sournoisement, refaire surface et occuper la place. Se superposant à tout cela, il y aura aussi, bien sûr, la joie, l'humour, le plaisir, la séduction ou la rivalité qui ne vont pas non plus manquer l'occasion de venir s'ajouter comme ingrédients dans le bouillonnement du chaudron pour en relever la saveur.

Bref, le Dojo nous propose un jeu de rôles, certes, mais ce sont des personnes chargées d'histoire, d'espoir et de vitalité qui endossent ces rôles non comme des uniformes ou du prêt-à-porter mais en les bariolant de toute leur fantaisie et manière d'être, instaurant une sorte de tension dialectique entre austérité et carnaval.

Faut-il le regretter ? Outre qu'il n'y a pas vraiment de place pour cette question, il faudrait pour cela que nous soyons persuadés d'avoir une maîtrise totale de la programmation de l'expérience humaine en matière de conflit, (le champ d'investigation de l'Aïkido), qui ne laisserait aucune place à l'aléatoire, au global, au fortuit. Il faudrait considérer que notre capacité d'analyse est à même d'embrasser toute cette réalité pour ensuite la restituer dans une progression et la mettre en scène dans une cérémonie.

Ça n'est évidemment pas le cas et, si elles étaient totalement désincarnées et contrôlées, il est très probable que nos situations de travail ou d'exercice ne déboucheraient que sur une sorte d'abstraction vide que la volonté de perfection ne suffirait sans doute pas à doter d'appuis satisfaisants sur la surface du monde. Sans renoncer pour autant à cette recherche de neutralité et de dépassement de l'ego, il faut donc accueillir avec la plus grande bienveillance tous les aléas et imperfections qui permettent que les rencontres et échanges se fassent de personne à personne et non seulement de rôle à rôle et accepter l'idée que c'est cela qui donne épaisseur, densité et matière à la quête d'absolu de notre pratique.

 

PRATIQUE ET RÉALITÉ

Car finalement, ce qui ancre le Dojo dans la réalité c'est justement la réalité du Dojo, même si elle n'est pas conforme à l'idée première qu'on s'en faisait : la pratique ne tente pas de copier la réalité, elle EST la réalité. Elle est la vie même, ni une parenthèse, ni un temps mort, et doit se goûter comme telle, se mesurer à l'aune de la plénitude et de l'intensité, trouver sa justification d'abord et surtout dans la qualité de l'instant.

La tradition, qui met l'accent sur la présence au présent, sur le "ici et maintenant", ne nous dit rien d'autre en nous incitant à accomplir chaque action pour elle-même plus que pour ce qu'elle est censée représenter. Non pour apprendre quelque chose qu'il s'agirait ensuite de réutiliser "pour de vrai" dans un contexte libéré des contraintes du Dojo, mais en s'investissant dans chaque geste avec le souci de l'habiter pleinement et d'en jouir totalement en tant que seule expression actuelle et réelle de la vie.

La pratique dans le Dojo n'est pas un "entraînement" en vue d'une quelconque échéance programmée ou hypothétique; elle n'est pas non plus comparable à une répétition de théâtre où l'on peaufine ses effets en attendant la première... La pratique est... la pratique : un morceau de vie qui doit être abordé et dégusté en tant que tel. S'y immerger, s'en imprégner et, peut-être, la transpirer à tout moment.

Prendre en compte la réalité de cette pratique pour ce qu'elle est : voilà donc sans doute ce que nous suggère notre maxime, non pour totalement remplacer notre idée de "Dojo-école", mais au moins pour l'infléchir et la pondérer un tant soit peu.

Développer toutes les conséquences d'une telle position de principe serait trop long et trop ardu mais nous allons néanmoins insister sur l'une d'entre elles qui, quoiqu’évidente, est souvent largement sous-estimée et sous-utilisée.

Une des caractéristiques majeures de notre pratique est probablement l'alternance et la réversibilité des rôles Uke et Tori.

 

L'ALTERNANCE UKE / TORI

Le geste, la technique aïki sont vécus, expérimentés des deux côtés. Le pratiquant est, dans son expérience, autant Uke que Tori. Il incarne les figures des deux faces de la médaille, le relief et le creux, l'équilibre et le déséquilibre, la station debout et la chute, conduire et être conduit. Uke et Tori sont le même. Certes, pas tout à fait en même temps, mais l'homme est un animal à mémoire et l'empreinte d'Uke est encore fraîche en Tori lorsqu'il projette Uke qui, déjà, se projette en Tori...

Cette alternance réglée - qui est bien le fait de la pratique et non de ce qu'elle est censée simuler - est sans doute notre meilleur outil pour nous aider à avancer sur le chemin de l'unification prônée par le "Aï". Uke et Tori sont le même, dépassant de loin le statut de simples partenaires. Et cette conscience, dès qu'elle s'impose, encadre de manière très étroite les comportements, et illumine de toute sa clarté la perspective, le projet aïki. Elle nous dit en effet que l'attitude générale, le souci constant, doit être de s'efforcer de bonifier l'autre autant que soi-même, d'oeuvrer à une élévation mutuelle et réciproque au sein de la pratique. Cette volonté, constatons-le, n'exprime rien d'autre que l'idéal que l'Aïkido tente de déployer en toute circonstance, dans le Dojo de la pratique comme dans le Dojo de la vie.

Prendre soin de son partenaire, c'est prendre soin de soi-même, se faire du bien et se donner des chances d'une compréhension plus profonde. Alors Tori ne massacrera pas Uke et Uke fera son possible pour créer la situation d'échange la plus fructueuse. Et il ne s'agit là en aucune façon de complaisance mais au contraire d'une exigence qui a des effets très concrets tant sur le bien-être que sur la progression de chacun.

C'est l'exigence que se donne Tori de ne pas contrôler Uke sur la douleur ou le traumatisme qui l'oblige à améliorer la globalité de son action et la gestion du déséquilibre, (tout à fait évident sur nikyo, sankyo, shihoo nage, kote gaeshi mais vrai pour absolument toutes les techniques). C'est s'interdire d'utiliser l'atemi comme une sanction ou un cache-misère technique mais comme un outil d'éveil destiné à faire percevoir les distances et directions dangereuses, qui exige de s'interroger en permanence sur son placement. C'est tenter de ne pas surprendre Uke par des accélérations à la limite de la rupture mais au contraire de le conduire dans l'apaisement jusqu'à la chute, qui amène à affiner l'écoute et le rythme.

Voilà quelques exemples très concrets de la manière dont le respect de Tori à l'égard de Uke participe, certes, à la sérénité de l'échange, mais est aussi facteur de progrès technique en même temps que de plénitude physique. Et ce n'est pas tout : ce parti-pris de dépasser tout caractère traumatisant dans la pratique est aussi ce qui nous autorise à la pousser à fond et non à "faire semblant". Ce n'est qu'en intégrant cette exigence de n'être en aucun cas destructeur dans la conception même de la technique qu'on peut ensuite espérer la réaliser totalement, sans qu'elle soit tronquée, sans avoir à faire "comme si", sans qu'elle soit trahie ou travestie dans le Dojo.

Elle sera alors pleinement et seulement l'expression d'elle-même, sans avoir besoin pour exister de référence à un "ailleurs" hypothétique et donc irréel. Ce respect de l'intégrité du partenaire comme de la sienne propre, qui va de pair avec cette volonté de le bonifier, de l'amener toujours un peu plus loin dans ses capacités, est un travail sur soi autant que sur l'autre et nous aide ainsi à ne pas nous tromper d'ennemi. Ce respect, cette attention ne doivent pas être vu comme un pardon, un geste de clémence, sorte de cerise sur le gâteau, que l'on consentirait après avoir, d'abord, assis sa domination. C'est bien plus que cela : comprendre qu'il ne peut y avoir que la solution gagnant/gagnant qui soit satisfaisante est le moteur même de la tentative de résolution de la dualité et de l'opposition. Cette exigence-là, cette contrainte-là, est le début, le coeur et la finalité de la recherche.

Et, pour revenir à notre expérience de pratiquant, il est frappant de constater à quel point c'est l'application concrète de cette idée, matérialisée par l'alternance des rôles, qui structure la relation Uke/Tori et qui fonde la réalité de notre pratique, son originalité et, accessoirement, la possibilité d'en jouir aussi longtemps.

C'est, pour une bonne part, par ce biais que se réalise l'unification de "l'école" et de "la vie".

 

Franck NOËL

04/02/2014

MANEKI NEKO... le chat porte-bonheur !

Un Maneki-Neko dans une ruelle d'Asakusa (©  Kondo Atsushi)

Un Maneki Neko dans une ruelle d’Asakusa (© Kondo Atsushi) photo issue de http://www.japoninfos.com

 

Le Maneki Neko ou "chat qui invite" est une statuette traditionnelle très répandue au Japon. Elle représente un chat assis, levant la patte. Selon la tradition, il apporte chance, bonheur et fortune à son propriétaire.

 

Suivant sa couleur et ses attributs, il existe des variations :


Maneki Neko Blanc : symbole de pureté,  attire la chance.
Maneki Neko Noir :  favorise la santé, et écarte les esprits maléfiques (mauvaises énergies).
Maneki Neko Jaune (ou Doré) : associé  à la fortune.
Maneki Neko Rose : associé à l'amour et aux sentiments.
Maneki Neko Rouge : protège et écarte les mauvais esprits (énergies négatives) du lieu où il se trouve.
Maneki Neko Vert :  réussite dans les études.
Maneki Neko Tricolore :  amplificateur de ses qualités de porte-bonheur.


Il porte un collier rouge  avec un grelot et parfois un tablier sous ce collier et aussi très souvent un koban (pièce d'or de l’ère d'Edo).
La patte droite levée est signe de bonne fortune, la gauche d'invitation à entrer. Parfois les deux...



La légende du Maneki Neko

 

L’une des plus connues est : "La légende du temple Goutokuji".


Cette légende commence au début de l'ère Edo, au 17ème siècle. Il existait alors à Setagaya, qui était la zone ouest de Tokyo, un temple en piteux état, pour ne pas dire délabré.
Le prêtre de ce temple avait un chat appelé Tama, et parfois il se plaignait à ce chat de leur situation :" Tama, je te garde avec moi malgré ma pauvreté, n'y a t’il rien que tu puisses faire pour ce temple ? "
Un jour, Naotaka Ii, seigneur du district de Hikone, (région occidentale du Japon prés de Kyoto), fut surpris au retour de la chasse par une pluie diluvienne. Il décida de s'abriter sous un grand arbre qui se trouvait en face du temple.
Naotaka remarqua alors un chat dont la posture et le geste semblaient l'inviter à entrer dans le temple. Attiré par le félin, Naotaka quitta son abri de fortune, et bien lui en prit : aussitôt après, l'arbre était frappé par la foudre. La vie de Naotaka avait été sauvée par ce chat qui n'était autre que Tama.
A la suite de cet incident, Naotaka devint un familier du temple et de son prêtre. Le temple délabré devint celui de la famille Ii, et changea de nom pour devenir le temple Goutokuji. Désormais soutenu par le clan Ii, le temple devint prospère.
Ainsi Tama le chat avait-il à la fois sauvé la vie du seigneur Naotaka et le temple de la pauvreté.
Après sa mort, Tama fut inhumé au cimetière des chats de Goutokuji avec tous les honneurs, et son histoire donna naissance au Maneki Neko.

il existe plusieurs versions de cette légende mais à chaque fois elle apporte la fortune.

Ce chat jovial et sympathique , ne serait-ce que pour cela, impacte notre esprit d'un sentiment positif !

liens sources

http://mythologica.fr/japon/maneki.htm

http://maneki-neko.lachineuse.com/

http://www.japoninfos.com/maneki-neko-le-chat-porte-bonhe...

http://chiscafe.wordpress.com/2010/09/24/

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03/02/2014

STAGE BRUNO GONZALEZ 09/02/2014 CHATEL GUYON

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Né en 1972, Bruno Gonzalez débute l'Aïkido à Bordeaux avec Alain Guillabert à 15 ans. A 18 ans, il se rend à Paris pour suivre l'enseignement de Christian Tissier à plein temps. Il s'initie également à la boxe thaï et au jiu-jitsu brésilien.
Il est DTR de la région Haute Normandie pour la FFAAA. Il est actuellement l'un des plus jeunes pratiquants, avec Pascal Guillemin à avoir le 5° Dan.
Il enseigne au Cercle Christian Tissier à Vincennes.
Bruno Gonzalez participe régulièrement au festival des arts martiaux à Bercy, ainsi qu'au World Combat Games  et dernièrement il a présenté une démonstration pour le KAGAMI BIRAKI 2014  de la FFJDA. (voir la note)

 

Démonstration d'Aïkido de Bruno Gonzalez - 30ème anniversaire de la FFAAA - sept. 2013


 

 Cliquer sur l'affiche pour agrandir

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pdf de l'affiche sur ce lien

 

Article d'Aïkido Magazine de juin 2011

Bruno gonzalez

"la force de l'intention "

02/02/2014

SUMO

Le sumo est un sport de lutte japonais empreint de rites traditionnels. Le sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki, ou Récit des Temps Anciens. Il semble que les combats sumo soient apparus il y a près de 1 500 ans, sous forme de rituels religieux shinto : des combats sumo ainsi que des danses et du théâtre étaient dédiés aux kami en même temps que des prières pour obtenir de bonnes récoltes.

 

File:Kunisada Sumo Triptychon c1860s.jpg

 

Au VIIIe siècle, les combats sumo sont introduits dans les cérémonies de la Cour Impériale. Les combats de l'époque, qui mélangent boxe et lutte et qui autorisent presque tous les coups, restent très éloignés des combats de sumo actuels. Cependant, sous l'influence de la Cour Impériale, des règles furent progressivement formulées, des techniques furent développées et le combat sumo devint proche de ce qu'il est actuellement. Sous le shogunat Tokugawa, en 1603, période de paix, des groupes de sumo professionnels apparaissent afin de divertir la classe bourgeoise et devient le sport national au 18° siècle.

 

Les lutteurs de sumo sont appelés au Japon rikishi , litt. « personne instruite (dans le domaine de) la force »), voire o-sumō-san litt. « M. Sumo », avec une marque de respect), plutôt que sumotori , appellation usitée en France, mais peu au Japon,
Lors des combats, ils ne sont vêtus que du mawashi, une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14 mètres.
Il n'y a pas de catégorie de poids pour les rikishi et il peut arriver que l'un des combattants ait plus du double du poids de l'autre (les poids de rikishi pouvant aller de 70 à 280 kg).
La vie quotidienne du rikishi est très réglementée : réveil à 5 heures du matin, entraînement, repas de midi à base de chanko nabe, sieste et repas du soir également à base de chanko nabe. Les entraînements suivent un certain nombre de rituels ancestraux et les lutteurs les mieux classés se font servir par les apprentis.

Le but de chaque lutteur est d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. L'arène est appelée dohyō : c'est une plateforme carrée faite d'argile tassée, d'une hauteur de 34 à 60 cm. Un cercle de 4,55 m de diamètre, fait à l'aide de ballots de paille ancrés dans la plateforme, délimite l'aire de combat. Outre les lutteurs, le gyōji , l'arbitre, est également sur le dohyō. Les juges , les présentateurs ainsi que les lutteurs suivants se trouvent autour de l'arène.
Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio. Il y a également le rituel de « l'eau de force »  que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat, la confrontation physique peut alors commencer. Les deux protagonistes se lèvent et s'élancent l'un vers l'autre, action nommée tachi-ai . Le premier contact entre les deux, atari, est souvent très violent.
Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées.

 

Le sumo professionnel regroupe plusieurs centaines de lutteurs, regroupés en six divisions :

    Makuuchi, la première division composée de 42 lutteurs répartis en cinq rangs, du plus élevé au moins élevé :
        Yokozuna, actuellement deux
        Ōzeki, actuellement trois
        Sekiwake, au moins deux.
        Komusubi, au moins deux.
        Maegashira, plus de 30 lutteurs.
    Jūryō, la deuxième division, comportant 28 lutteurs.


    Les divisions inférieures, par ordre décroissant : makushita, sandanme, jonidan et jonokuchi. Ces dernières divisions regroupent plus d'une centaine de lutteurs chacune, et seuls les meilleurs parviennent à s'en extraire.

Il y a six tournois principaux par an, nommés honbasho et durant 15 jours :

    Hatsu basho à Tokyo en janvier ;
    Haru basho à Ōsaka en mars ;
    Natsu basho à Tokyo en mai ;
    Nagoya basho à Nagoya en juillet ;
    Aki basho à Tokyo en septembre ;
    et Kyūshū basho à Fukuoka en novembre.


Ces tournois sont diffusés à travers tout le Japon et sont suivis fiévreusement par une grande partie de la population bien que la discipline soit victime de la désaffection du public depuis quelques années.

Sumo - Aki Basho 2013 Day 10 , September 24th


 

 

Honbasho final match


 

 

Sumo - Kyushu Basho 2013 Final Day -November 24th


 

 

BANDE D'ANNONCE  : " tu seras SUMO " - FILM 2013

Rêvant d'être judoka,un jeune homme se retrouve plongé dans l'univers du Sumo suite à l'injonction de son père et accepte son destin .« Il n’y a plus de place pour toi à la maison. Ne pense même pas à échouer ! »


 

sources:

Les photos sont issues du magazine Première.

Lien de l'article :

http://fluctuat.premiere.fr/Expos/News/Photos-l-art-du-co...

+ wikipédia

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01/02/2014

AÏKIKAÏ

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Article de tsubaki journal décrivant l'aïkikaï de 02/09/2007

Aïkikaï, l’'école de maître Ueshiba

 

Visite du dojo en cliquant sur l'image ci-dessous

 

Ensuite, cliquer sur la colonne à droite sur Hombu Dojo virtual tour,

attendre que cela charge, la 1° fois c'est un peu long, mais ensuite, c'est instantané.

Se déplacer dans le dojo sous différents angles et visualiser certains détails dans une nouvelle fenêtre.

 

A LIRE ÉGALEMENT L'ARTICLE DE GUILLAUME ERARD

très complet.

C'est une mine d'informations (hébergement, nourriture, déplacements, cours, plan) pour celui qui se rend sur place la première fois... et les suivantes.

 

Le petit guide du pratiquant d’Aïkido en visite au Hombu Dojo de l'Aïkikaï

 

Pratique au hombu dojo 6h Moriteru Ueshiba


 

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