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Rechercher : hokusai au grand palais

SUMI-E

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Paysage . Shūbun.

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Le sumi-e , signifiant « peinture à l’encre »ou suiboku-ga « image à l’eau et à l’encre » est un mouvement de la peinture japonaise originaire de Chine et dominant à l’époque de Muromachi.
Ce courant se caractérise par l’usage du lavis à l’encre noire, de la prédominance du paysage comme sujet. Il est inspiré et imprégné de la pensée du bouddhisme zen.
Le lavis est une technique consistant à n'utiliser qu'une seule couleur (à l'aquarelle ou à l'encre de Chine). Les nuances et intensités proviennent du dosage de la dilution. Cette technique originaire de Chine du VI°siècle est réputée par les paysages de la  dynastie Song. Elle apparaît au Japon aux alentours du VIIIe siècle, grâce à l'influence du zen, dans la recherche de la pureté du trait et du dépouillement, ainsi qu'aux grands Maîtres comme Josetsu, Shūbun ou Sesshū.

Le vide laissé par le relâchement du pinceau crée la puissance de l’œuvre.

Comme la calligraphie, cette technique ne permet pas de reprise, pas de retour en arrière.

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Paysage des quatre saisons  par Tenshō Shūbun

 

L'extrait suivant décrit bien ce qu'est cet art, il est puisé dans art-zen.com

 "...Le véritable style sumi-e est reconnaissable encore aujourd’hui à la rapidité et sobriété de son exécution, rappelant l’instantanéité de l’éveil recherché notamment dans le bouddhisme. Mais cette aisance laisse deviner une profonde capacité d’observation pour être d’abord capable de représenter les choses avec la plus grande vraisemblance et authenticité.

Depuis des siècles, le peintre tch’an ou sumi-e cherche à reproduire “l’esprit des choses” avec économie, rapidité et dextérité dans une atmosphère plus suggestive que détaillée."

 

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gregory cortecero

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sumi-e Institut de France


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15/06/2014 | Lien permanent

Yoshikawa Eiji.......... La Pierre et Le Sabre & La Parfaite Lumiére

 

Yoshikawa Eiji est un écrivain japonais, né en 1892 et décédé en 1962.

Il a été principalement influencé par des écrits classiques majeurs du Japon et de la Chine tels que Le Dit des Heike, Le Dit du Genji, les Chroniques des Trois Royaumes et Au bord de l'eau.

C'est l'un des plus grands romanciers japonais du XX° siècle.


La Pierre et le Sabre est le nom du premier tome du roman japonais "Musashi" de Yoshikawa Eiji relatant d'une façon largement romancée la vie du célèbre samouraï Musashi Miyamoto.


En français, ce roman est constitué de deux livres :

    La Pierre et le Sabre

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    et La Parfaite Lumière.

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Le roman est paru initialement sous forme de feuilleton entre 1935 et 1939 dans l'Asahi Shimbun, l'un des quotidiens au plus haut tirage du Japon.
Depuis, de nombreuses éditions sous forme de livres ont été publiées. L'intégralité de la série est parue sous la forme de sept livres nommés : Terre, Eau, Feu, Vent, Ciel, Soleil et Lune, La parfaite Lumière.

La Pierre et le Sabre est le nom du premier tome de l'édition francophone regroupant les quatre premiers livres, le second étant publié sous le titre "La parfaite lumière 1". Chaque tome compte environ 700 pages et est édité chez J'ai lu.



Le roman a donné lieu à différentes adaptations pour la télévision, le cinéma et en bandes dessinées, notamment "Vagabond", un manga de Takehiko Inoue débuté en 1998.



"Musashi" La pierre et le sabre & La parfaite lumière : « Il posa la main sur la poignée de l'arme et fit un serment : je vivrai selon sa règle. Je le considérerai comme étant mon âme, et, en apprenant à le maîtriser, m'efforcerai de m'améliorer, de devenir un être humain meilleur et plus sage. [...] je suivrai la Voie du sabre. »

Dans le Japon du XVIIe siècle, le jeune Takezõ devient le samouraï Miyamoto Musashi et n'a plus qu'un seul but : tendre à la perfection. Dépasser ses sentiments et persévérer pour s'améliorer, se perfectionner et parvenir à comprendre le sens profond de la vie en développant son art, l'art du combat. Duel après duel, il crée son propre style. Son parcours initiatique, mariant aventures, amour et quête de soi, nous entraîne dans une grande fresque épique. Un chef-d'oeuvre !

tirés de Wikipédia et collection J'ai lu

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27/11/2013 | Lien permanent

CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #8

 

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Tel armurier, telle arme.


" Le sabre est l'âme du samouraï", nous dit l'une des plus vieilles maximes du Bushido, la voie du guerrier. Symbole de virilité, de loyauté et de courage, le sabre est l'arme favorite du samouraï.

Mais dans la tradition japonaise, le sabre est plus qu'un instrument redoutable, plus qu'un symbole philosophique : c'est une arme magique. Il peut être maléfique ou bénéfique selon la personnalité du forgeron et du propriétaire. Le sabre est comme le prolongement de ceux qui le manient, il s'imprègne mystérieusement des vibrations qui émanent de leur être.


Les anciens Japonais, inspirés par l'antique religion shinto, ne conçoivent la fabrication du sabre que comme un travail alchimique où l'harmonie intérieure du forgeron est plus importante que ses capacités techniques.

Avant de forger une lame, le Maître armurier passait plusieurs jours à méditer, puis il se purifiait en procédant à des ablutions d'eau froide. Revêtant des vêtements blancs, il se mettait alors au travail, dans les meilleures conditions intérieures pour donner naissance à une arme de qualité.


Masamune et Murasama étaient d'habiles armuriers qui vivaient au début du XIV° siècle. Tous deux fabriquaient des sabres d'une très grande qualité.

Murasama, au caractère violent, était un personnage taciturne et inquiétant. Il avait la sinistre réputation de forger des lames redoutables qui poussaient leurs propriétaires à de sanglants combats qui, parfois, blessaient ceux qui les manipulaient. Ces armes, assoiffées de sang, furent rapidement tenues pour maléfiques.

Par contre, Masamune était un forgeron d'une très grande sérénité qui se livrait à un rituel de purification pour forger ses lames. Elles sont considérées aujourd'hui comme les meilleures du pays.


Un homme,qui voulait tester la différence de qualité entre les modes de fabrication des deux armuriers plaça un sabre de Murasama dans un cours d'eau. Chaque feuille dérivant à la surface, qui touchait la lame, fut coupée en deux. Ensuite, un sabre fabriqué par Masamune fut placé dans le cours d'eau. Les feuilles semblaient éviter la lame. Aucune d'elles ne fut coupée, elles glissaient toutes, intactes, le long du tranchant comme si celui-ci voulait les épargner.


L'homme rendit alors son verdict : "la Murasama est terrible,la Masamune est humaine."

 

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10/12/2013 | Lien permanent

KENSHIRO ABBE

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Kenshiro Abbe est né le 15 décembre 1915, sur l'île de Shikoku, au Japon. Son père était directeur d'école et aussi instructeur de Kendo.
Son père se noya lors d'une crue éclair, pendant un stage de formation au Kendo dans les montagnes. Kenshiro avait 3 ou 4 ans. Un élève de son père s'occupa de son devenir dans les Arts Martiaux. Dans l'école où il étudiait, il n'y avait que du Sumo.
Kenshiro était très fort pour son âge, il devint le champion de l'école. A l'âge de quatorze ans, il débuta le Judo, son envie d'apprendre était immense. Il obtint son 1er Dan, puis le 2ème Dan rapidement, un an plus tard. À 16 ans, il devint le champion de la province de Tokushima et fut nommé 3ème Dan par le Butokukwai. Il était le plus jeune à recevoir ce grade en Judo. 

 

Kenshiro déménagea à Kyoto avec sa mère et sa sœur, afin d'étudier le Kendo et le Judo dans la fameuse école Busen dépendant de la Butokukwai. Il étudia le Kendo avec Ogawa Hanshi, 10ème Dan. Kenshiro a également obtenu son 4ème Dan de Judo cette année-là, le premier par le Butokukwai. Deux ans après son acceptation à la Busen, il a obtenu son 5ème Dan. Il était le plus jeune judoka à avoir reçu ce grade et il l'est encore aujourd'hui.

Il y avait deux grandes organisations d'Arts Martiaux au Japon pour la formation et l'attribution des grades relatifs au Judo, la première le Kodokan de Kano, l'autre le Butokukwai.

En 1938, Kenshiro Abbe rencontra Masahiko Kimura du Kodokan lors d'un tournoi.
Ces deux hommes étaient considérés comme les deux plus grands judokas de leur temps. Kenshiro Abbe sortit vainqueur.

Au cours de cette période, sa sœur Toyoka commença à étudier la naginata avec Mitamura Senseï, une experte renommée.

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En 1938, Kenshiro a reçu son 6ème Dan de Judo. 

En juin 1937, à 21 ans, il servit dans l'armée en Mandchourie, durant 4 ans. Pendant la seconde guerre mondiale, il étudia le jukendo, l'art de combat à la baïonnette et l'enseigna à la tête d'une unité de formation pour l'armée.

C'est à cette époque qu'il rencontra Morihei Ueshiba. La rencontre se déroula ainsi :

Lors d'un voyage dans un train, Abbe Kenshiro remarqua un homme plus âgé le regardant fixement et qui  lui demanda ensuite s'il était un 5ème Dan de Judo. Abbe répondit : « oui, mais comment savez-vous cela ?" "Parce que vous avez l'accumulation d'un 5ème Dan. Alors, qui êtes-vous ? "Kenshiro répondit :« Tout le monde sait qui je suis, je suis Kenshiro Abbe, champion de Judo de tout le Japon ! "Oui, je peux le voir " répondit le vieil homme. Le vieil homme a continué à parler à Kenshiro qui voulait dormir un peu. Finalement, le vieil homme a mis un doigt sur le visage de Kenshiro, "Vous qui êtes si puissant, brisez mon doigt!" Kenshiro n'était que trop heureux d'obéir. Il prit le doigt, s'attendant à le briser comme une brindille, et paf ! Il se trouva au sol de la voiture sous le contrôle total du vieil homme. Le vieil homme permit à Kenshiro de revenir sur son siège. "Qui êtes-vous ?" demanda Kenshiro Abbe. «Je suis Morihei Ueshiba, le fondateur de l'Aïkido." Kenshiro Abbe a été étonné de la technique du vieil homme et lui a demandé de devenir son élève. 

Kenshiro Abbe étudia l'Aïkido avec Morihei Ueshiba pendant 10 ans, il a atteint le grade de 6ème Dan dans cet Art.

 

En 1945, la ButokuKai promut Abbe  7ème Dan en Judo et 6ème Dan en Kendo.  Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le ButokuKai et Busen furent fermés. En 1949, lorsque les Arts Martiaux ont été de nouveau autorisés à être enseignés, Abbe a pris le poste de professeur de Judo pour le service de police de la préfecture de Kyoto et aussi de la Doshisha, l'Université de Kyoto. Après la naissance de sa troisième fille, il démissionna de son poste au service de police. Au cours de cette période, estimant que le Judo au Japon était en baisse, il rompit ses liens avec le Kodokan dans les années 1950.

Kenshiro Abbe Senseï - 1950s Rare Photo Movie Slideshow


 

 

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Kenshiro Abbe Sensei Ken Williams au Dojo Hut.

A 40 ans, en 1955, Kenshiro Abbe alla en Grande-Bretagne à l'invitation de la Société de Londres de Judo, où il enseigna. Après des dissensions de vues, il créa le Kyushindo, théorie qu'il avait commencé à formuler alors qu'il servait dans l'armée, et après sa formation avec Morihei Ueshiba. L'esprit de concurrence du Judo européen le renforça dans sa décision, ainsi que l'orientation d'un monde qui était obsédé par le matérialisme et l'égoïsme... Il ouvrit un Dojo à Londres en 1956. En 1957, il devint le premier à enseigner l'Aïkido en Grande-Bretagne.

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Tadashi Abe et Kenshiro Abbe

Il fonda le Conseil Britannique de Judo, de Kendo, de Karaté et devint le Président de « the International Butokukai ». Il voyagea beaucoup en Europe et en Afrique et fit découvrir le Kendo, le Kyudo, le Jukendo, le Iaido, le Yarido et la  Naginatado.

Il invita entre autres Tadashi Abe en Grande-Bretagne, puis Nakazono Senseï  et Harada Senseï, 6ème Dan de Karatedo Shotokai.

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Tadashi Abe et Kenshiro Abbe 1950

En 1960, il eut un accident de voiture qui lui laissa des séquelles graves au niveau cervical, ce qui l'obligea à réduire sa pratique.

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Kenshiro Abbe en hakama à Aylesford Judo Club 1962.

En 1964, il rentre au Japon pour les jeux olympiques, le Judo étant représenté pour la première fois.

Il rencontre son Maître pour l’Aïkido Morihei Ueshiba et lui demande d'envoyer un enseignant à sa place.
O Senseï envoya un jeune instructeur, TK Chiba Senseï, en 1966.

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TK Chiba Shihan - Henry Ellis - Summer School 1967

Sa santé se dégradant, il dut rester quelques années au Japon.

En 1967, il retourna en Grande-Bretagne et fut extrêmement peiné des changements opérés, surtout de la direction opposée qu'il voulait insuffler avec le Kyushindo. Ne pouvant rétablir sa vision, il fut obliger de tout reprendre à zéro. Après avoir reconstruit l'organisation avec quelques fidèles élèves, il s'écarta, et mit Otani Masutaro, qu'il avait promu 8ème Dan, à sa place.

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Matsutaro Otani Senseï.

Il quitta la Grande-Bretagne en 1970 et vécut au Japon

 Kenshiro Abbe eut un accident vasculaire cérébral le 17 novembre 1985 et fut hospitalisé. Il ne récupéra pas et décéda le 1er décembre 1985.

 

 

En plus de ses grades en ​​Judo, Aïkido et Kendo, il avait le grade de 5ème Dan en Karaté Yudansha, en Kyudo et Jukendo. Abbe Kenshiro fut le Maître qui a introduit le Kendo, l'Aïkido, le Karaté, le Kyudo, le Jukendo, le Iaido, le Yarido et le Naginatado en Europe mais il est mort presque totalement seul et oublié par la plupart.

Ken Williams,Henry Ellis et Derek Eastman furent les premiers élèves de Abbe Senseï.

 

Grandes maestros de Judo - Kenshiro Abbe 8 º Dan


Kenshiro Abbe Sensei - Kyushindo Judo - Part 1


Kenshiro Abbe Sensei - Kyushindo Judo - Part 2


 

Kenshiro Abbe Sensei & Bill Reeve Sensei - 1960

http://www.youtube.com/watch?v=PKXhK9OZltY

 

 LIRE AUSSI /

Histoire de l’Aïkido au Royaume-Uni

par :

 

sources : Keith Morgan et Henry Ellis"Martial Arts Illustrated" (Décembre 2006),wikipédia,

 

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01/10/2014 | Lien permanent

LES BALLES TEMARI

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Le Temari est d’origine chinoise et a été introduit au Japon il y a environ 5 siècles. Le Temari était à l'origine destiné à confectionner des balles pour enfants à partir de restes de soie de vieux Kimonos, maintenus en boules par de solides coutures.

Comme tout artisanat avec le temps, certains ont produit des pièces uniques, où les coutures originelles sont devenues des broderies, de plus en plus évoluées avec des motifs géométriques complexes et très colorés.

Cet Art nécessite comme dans toutes broderies de la patience, de la dextérité dans le geste et de la précision.

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Traditionnellement, les balles Temari étaient offertes aux enfants par leurs parents à l'occasion du Nouvel An. On pouvait y placer à l'intérieur un petit morceau de papier sur lequel était inscrit un vœu pour l'enfant. D'autres balles pouvaient contenir un grelot, où des grains de riz. Il n’existe pas de taille définie, plus elle sera grande et plus la broderie pourra être spectaculaire…

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Avec la venue du caoutchouc, ils passèrent du jouet d'enfant à l'objet d'art recherché pour son aboutissement dans l'art de la broderie. Ils sont également considérés comme des porte-bonheurs. Les fils de soie de couleurs symbolisent les liens profonds d’amitié ainsi que la loyauté. C'est pour cela que de nos jours les balles Temari sont très appréciées et recherchées.
Sur le net, les photos que l'on trouve proviennent pour la plupart de la collection de Chiyoe Kubota, d’origine japonaise, résidant dans l’Utah aux États-Unis. Sa petite-fille NanaAkua a photographié plus de 500 de ces Temari réalisés par sa grand-mère depuis les années soixante. A plus de 92 ans, elle est considérée comme un Maître dans cet Art.

 

POUR VISUALISER L'ENSEMBLE DE SON ŒUVRE, CLIQUER

SUR LA PHOTO CI-DESSOUS

 

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Chiyoe Kubota Japanese Temari Ball Maker


 

 

IL EXISTE UN LIVRE EN FRANÇAIS POUR CEUX QUI VEULENT TENTER L’EXPÉRIENCE

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CE LIVRE COUTE MOINS DE 10 EUROS

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11/10/2014 | Lien permanent

HISTOIRES DE SAMOURAÏS

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En l'honneur de Kamiizumi Dojo

Kamiizumi Nobutsuna s'était autrefois entraîné à la Kashima Shin Ryu en compagnie de Matsumoto Naokatsu, puis il était rentré dans son pays de Minowa. Il y avait ensuite fondé la Sinkage Ryu en amalgamant à ce qu'il connaissait de la Shin Ryu les techniques de la Aizu Kage Ryu, créée par Aizu Ikosai(1452-1538) et que son père Hidetsuna lui avait transmises. Le Senseï de Minowa était déjà très célèbre et son Dojo, qui était très grand, ressemblait à un petit château. Il avait comme disciples Hikida Bungoro, Shingo Izu, Yagyu Muneyoshi, Matsuda Oribenosuke, Okudaira Kyngasai et beaucoup d'autres, qui devinrent tous de grands professeurs par la suite.


Chaudement recommandé, le jeune Takamoto fut accepté sans réserve. Du moins par le maître des lieux. Il n'en alla évidemment pas de même pour les autres disciples, très curieux de voir à l’œuvre un postulant aussi rapidement admis, chose exceptionnelle dans la tradition des Arts Martiaux. Ils durent cependant se rendre très vite à l'évidence : malgré son jeune âge, le nouveau venu était de taille. Celui-ci s'était en effet plié de bonne grâce à l'usage et affronta l'un après l'autre les disciples de Nobutsuna, en assauts courtois, au bokken. Pour finir par les battre tous, sans difficulté... Lorsqu'il eut vingt ans, Nobutsuna lui-même demanda un assaut contre lui et chose inouïe, fut à son tour proprement battu ! La nouvelle se répandit très vite et Takamoto devint "Le plus fort du Japon de Minowa". Avec beaucoup de grandeur d'âme, Nobutsuna n'en prit nullement ombrage et s'en réjouit bien au contraire. Il lui enseigna même les techniques les plus secrètes (okuden) de son école. Désormais bien intégré au Kamiizumi Dojo, Takamoto enseigna comme assistant de Nobutsuna. Il sauva peu de temps après ce dernier de la honte en mettant en déroute les terribles moines guerriers (yamabushi) descendus de la montagne Haguro dans la province de Dewa, regroupés derrière leur chef Enkaï, un terrible géant, pour défier le Dojo et l'école qu'il représentait.

 

Histoire tirée du livre

"Histoires de Samouraïs... Récits de temps héroïques" de ROLAND HABERSETZER

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20/08/2014 | Lien permanent

CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX

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Yang Luchan (1799-1872 )

 

Le voleur de Connaissance



Né au début du XIX°siècle dans une famille paysanne du Ho-Pei, le jeune Yang Lu Chan n'avait qu'une passion : le Chuan-Shu, l'Art du poing. Ayant fréquenté assidûment dès son enfance les écoles d'Arts Martiaux de sa province, il avait atteint très tôt le rang d'un expert réputé. Mais les styles qu'il avait pratiqués jusque-là ne le satisfaisaient pas. Il avait conscience que, depuis la destruction du monastère de Shaolin, l'Art du poing avait lentement dégénéré en une méthode de combat qui faisait une trop grande place aux recettes techniques et à la force musculaire. Malgré ses recherches dans tous les recoins du Ho-Pei, il ne parvenait pas à y découvrir un Maître susceptible de lui enseigner un Art plus profond qui déboucherait sur la voie de l'harmonie. Son désespoir prit fin quand il entendit parler du Tai Chi Chuan, Art qui commençait à se populariser dans une autre province : le Honan.
Abandonnant ses parents et amis, Yang entreprit un voyage à pied de plus de 800 kilomètres pour se rendre dans la patrie de l'Art qu'il désirait étudier. Dès qu'il le put, il se fit admettre dans les milieux fermés des pratiquants de Tai Chi. Au cours des conversations qu'il eut avec ceux-ci, un nom revenait souvent à ses oreilles : celui du Maître Chen Chang Hsiang. Cet homme passait pour celui qui, à l'époque, avait le plus haut "Kung fu", c'est-à-dire la plus grande expérience. Mais, hélas, le Maître Chen enseignait exclusivement aux membres de sa famille, dans le plus grand secret.

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Ch'en Chang-hsing (1771–1853)

 


Yang pensa qu'après un si long voyage, il méritait d'étudier avec le meilleur. Adroitement, il réussit à se faire engager dans la famille Chen comme serviteur. Chaque jour, il se débrouillait pour épier en cachette l'entraînement familial sous la conduite du patriarche. Soigneusement dissimulé, il observait attentivement les mouvements, il buvait les paroles et conseils du Maître. Pendant une partie de la nuit, quand tout le monde dormait, il s’exerçait à refaire ce qu'il avait vu dans la journée et à polir inlassablement les enchaînements qu'il avait appris les jours précédents.
Son espionnage se poursuivit plusieurs mois sans éveiller de soupçon... jusqu'au jour où il fut pris en flagrant délit. Aussitôt conduit devant le Maître Chen, il s'attendait au pire. Le vieil homme paraissait en effet fort mécontent et le ton de sa voix trahissait une certaine irritation :
- "Eh bien, jeune homme, il semble que vous ayez abusé de notre confiance. Vous vous êtes introduit ici dans le seul but d'espionner notre enseignement, n'est-ce-pas?"
- "Effectivement", avoua Yang.
- "Je ne sais pas encore ce que nous allons faire de vous. En attendant, je serais curieux de voir ce que vous avez pu apprendre dans de telles conditions. Pouvez-vous me faire une démonstration?"
Yang exécuta alors un enchaînement avec une concentration et une fluidité telles que le vieux Chen fut profondément bouleversé de voir un reflet si fidèle de son Art. Il se garda bien de manifester son émotion et resta silencieux un long moment avant de déclarer :
- "Ce serait idiot de vous laisser partir avec le peu que vous connaissez. Vous risqueriez de ternir la réputation de notre famille en montrant notre Art de façon incomplète. Le mieux serait que vous restiez ici le temps de terminer votre apprentissage et, cette fois, sous ma direction !"
Demeurant encore de nombreuses années dans la famille Chen, Yang intégra de plus en plus profondément l'Art suprême du Tai Chi. Ce n'est qu'après avoir reçu la bénédiction de son vieux Maître qu'il repartit dans sa province natale.

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A Pékin, où il décida de s'installer pour enseigner son Art, on ne tarda pas à l'appeler 'l'insurpassable Yang". En effet, bien que souvent défié par d'autres professeurs ou par de jeunes champions, il ne fut jamais vaincu. Ses combats contribuèrent à renforcer la réputation du Tai Chi Chuan, d'autant plus qu'il parvenait à neutraliser ses adversaires sans jamais les blesser.

 

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Transmission de Chen Changxing à Maître Yang Luchan ,

  Village de Chen, Chine,

 

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08/10/2014 | Lien permanent

DANIEL JEAN PIERRE

 

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Daniel JEAN PIERRE a commencé à pratiquer l’Aïkido en 1963, en Avignon. A cette époque, la discipline était inconnue et il fallait parcourir de nombreux kilomètres pour aller chercher ici et là quelques connaissances techniques supplémentaires. Quelques professeurs de Judo seulement avaient de vagues notions techniques. Heureusement, en 1964, des professeurs japonais de l'Aïkikaï de Tokyo se sont installés en France. Le premier fut Maître Noro, puis 2 années plus tard, Maître TAMURA. Ces derniers lui ont permis d’acquérir des bases fondamentales et de lui faire aimer cet Art Martial. Cette passion depuis ne l’a jamais quitté. Il suivra Maître TAMURA pendant plusieurs années à partir de 1966 à Marseille. Après des études d'architecture, il crée en 1976 un Dojo d’Aïkido à Lons-le-Saunier dans le Jura qui existe encore aujourd'hui.

C'est alors qu'en 1977, il décide de partir au Japon pour s'entraîner assidûment à l'Aïkikaï de Tokyo avec Maître Kisshomaru UESHIBA père dont il deviendra l'un des uke, puis avec son fils Moriteru tous les matins à 6h30 sur les tatamis. Il s’entraînera assidûment avec, entre autres, les futurs maîtres actuels. Il étudiera aussi avec d'autres Maîtres : WATANABE, ISHIIHATCHI, TADA, YAMAGUCHI , ENDO... Il suivra des cours privés d'armes de JO avec Maître MATSUDA et de BOKEN avec Maître SHIBATA et de IAIDO  pendant quatre années avec Maître KANETSUKA au Dojo de la police à Yotsuya-Sanchôme. Pendant toute cette période, il enseigne le Français et donne des conférences sur la peinture française au centre culturel de l'Athénée Français à Tokyo.

A son retour en France en août 1982, il s'installe à Nice et donne son premier cours le 8 novembre 1982 devant 1 ou 2 élèves. Aujourd'hui, les dojos de NICE et SOPHIA regroupent environ 400 Aïkidokas petits et grands, une centaine de ceintures noires formées au Club, du 1er au 4ème Dan, et plusieurs professeurs diplômés d'état.

Il a conservé des liens très étroits avec le centre mondial de Tokyo et Maître Moriteru Ueshiba. C'est ainsi que, chaque année, en été, un grand stage est organisé avec un expert Japonais. Depuis maintenant 12 années, SEKI Shoji Shihan professeur au centre mondial de Tokyo, 8ème Dan, dirige un stage au CREPS de Boulouris à Saint-Raphaël.

Affiche du stage d'été du 16/22 août 2014

cliquer sur l'image ci-dessous

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 Le 13 Janvier 2013, le Doshu, Moriteru UESHIBA, a décerné à Daniel JEAN PIERRE , le titre de "Shihan" du Hombu Dojo

Il est actuellement 6°Dan Aïkikaï,

membre du  SHOYUKAN AÏKIKAÏ FRANCE, association loi 1901, bénéficiant d’une reconnaissance de représentant officiel de la Fondation Aïkikaï  en France, suivant décision du Doshu Moriteru UESHIBA en date du 1er mars 2012.

biographie tirée du site : http://www.aikidojeanpierre.com

Aïkido 6e Dan Shihan Daniel JEAN PIERRE


 

ITW Aïkido Daniel JEAN PIERRE

6ème Dan Aïkikaï

partie 1



 

Interview sur l’Aïkido de Daniel JEAN PIERRE 6ème Dan

partie 2


 

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26/06/2014 | Lien permanent

MICHEL DESROCHES

 

Michel DESROCHES débute l’Aïkido en 1973 à l’âge de 24 ans dans la MJC de son quartier à Dijon avec Christian BLEYER.

 

Début Janvier 1974, il s’inscrit dans un Dojo plus près de chez lui qui vient juste de s’ouvrir. Un superbe Dojo tout neuf de 180 m2 environ dirigé par Robert ROUCHOUSE, qui suivait à l’époque l’enseignement de Maître André NOCQUET.

 

De nombreux experts sur son invitation venaient 2 ou 3 fois par saison diriger des stages le week-end dans son Dojo. C’est à ces occasions que Michel rencontra des techniciens tels que Michel Hamon, Claude Cébille, Guy Lorenzi et surtout Maître André Nocquet.

 

Maître Nocquet et Maître Guy Lorenzi ont été les hommes de référence qui ont beaucoup compté et qui comptent toujours pour Michel par leurs grandes connaissances techniques et leur immense générosité de cœur ; ils lui ont insufflé cette volonté qui l’anime depuis près de 35 ans de pratique, d’être toujours en parfaite adéquation avec les enseignements reçus de ces deux Maîtres d’Aïkido. 

 

En 1981, lors d’une démonstration, il est remarqué par sa prestation et contacté par le plus ancien et l’un des plus grands clubs de Judo de Dijon (Judo Club Dijonnais) de l’époque, par Gilles Finet professeur principal de Judo et homme de Budo, afin d’ouvrir une section Aïkido au sein du club. Depuis cette date, Michel en est toujours le professeur et la clé de voûte.

 

 De nombreuses ceintures noires ont été formées par lui et ces pratiquants sont devenus des Hauts Gradés en France et à l’étranger.

 

Pleinement investi dans sa pratique et dans la transmission de celle-ci à ses élèves, Michel fait partie des Hauts Gradés du Groupe Historique Aïkido André Nocquet (GHAAN) dont il contribue à perpétuer la connaissance technique et l’esprit de l’Aïkido, suivant les enseignements de Maître André Nocquet qui les détenait de O Senseï Morihei Ueshiba, le fondateur de l’Aïkido.

 

Technicien de haut niveau, 6ème Dan, Michel est connu, apprécié et respecté de tous en Bourgogne (toutes fédérations et disciplines confondues !). Sa maîtrise technique s’allie à une inébranlable patience dont il sait faire preuve au sein de son club (aïkido club dijonnais) depuis bientôt 28 ans ainsi que dans les stages qu’il dirige en France et à l’étranger

 

Responsable Technique National du groupe FFAB / GHAAN depuis 1999

biographie de:  http://aikido-club-dijonnais.f

 

Michel Desroches 6e Dan Aikido


 

 

 

Michel Desroches 6e dan Aïkido - Techniques contre Bokken


 

Michel Desroches 6e dan Aïkido - Techniques sur plusieurs attaquants


 

Michel Desroches 6e Dan - Cours Aïkido Club Dijonnais


 

 

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12/05/2014 | Lien permanent

HAYAO MIYAZAKI...Le Maître de l'animation japonaise

Hayao Miyazaki est né en 1941 à Tokyo.


C'est un mangaka, un réalisateur de films d'animation japonais et le cofondateur du Studio Ghibli.
Il fut connu et reconnu à la sortie de "Princesse Mononoké" en 1999. Ses films reposent sur l'inter-relation entre l'homme, la nature et les technologies.


Ses œuvres sont universelles par leurs thèmes.

Ce que mes filles aiment, c'est cette atmosphère magique, le questionnement sur les grandes valeurs de l'humanité et le fait que les personnages en général ne sont pas ou tout mauvais ou tout bons. Même dans le mauvais, il transparaît une lueur de bon, ce qui les différencie des animations Walt Disney. Son dernier film, "Le vent se lève", raconte une grande partie de la vie du fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence.

Ses principales œuvres sont:

2013    Le Vent se lève   
2011    La Colline aux Coquelicots   
2010    Arrietty le petit monde des chapardeurs   
2008    Ponyo sur la falaise   
2006    Les Contes de Terremer   
2004    Le Château ambulant   
2002    Le Royaume des chats   
2001    Le Voyage de Chihiro   
1997    Princesse Mononoké               
1994    Pompoko   
1992    Porco Rosso   
1989    Kiki la petite sorcière   
1988    Mon voisin Totoro   
1986    Le Château dans le ciel   
1984    Nausicaä de la vallée du vent   
 
          

En septembre 2013, il annonce sa retraite mais il continuera à travailler librement aux studio Ghibli car, dit-il :"ce n'est plus mon travail. (...)  Le vent se lève (Kaze Tachinu) a pris 5 ans. Si je pensais au prochain film, cela prendrait 6 ou 7 ans. Je vais avoir 73 ans et j'en aurais alors 80 à la fin".

Selon une nouvelle du jeudi 14 novembre 2013, Hayao Miyazaki prépare un manga de samouraïs.

Sa biographie

 

 

Princesse Mononoke


 


Le voyage de Chihiro


 

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19/11/2013 | Lien permanent

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