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CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #11
Le coeur de saule
Le médecin Shirobei Akayama était parti en Chine pour étudier la médecine, l'acupuncture et quelques prises de Shuai-Chiao, la lutte chinoise.
De retour au Japon, il s'installe près de Nagasaki et se met à enseigner ce qu'il avait appris. Pour lutter contre la maladie, il emploie de puissants remèdes. Dans sa pratique de la lutte, il utilise beaucoup de force. Mais devant une maladie délicate ou trop forte, ses remèdes sont sans effets. Contre un adversaire trop puissant, ses techniques restent inefficaces. Un à un ses élèves l'abandonnent. Shirobei, découragé, remet en question les principes de sa méthode. Pour y voir plus clair, il décide de se retirer dans un petit temple et de s'imposer une méditation de cent jours.
Pendant ces heures de méditations, il bute contre la même question, sans pouvoir y répondre : "opposer la force à la force n'est pas une solution car la force est battue par une force plus forte. Alors comment faire ?"
Or, un matin, dans le jardin du temple où il se promène alors qu'il neige, il reçoit enfin la réponse tant attendue : après avoir entendu les craquements d'une branche de cerisier qui cassa net sous le poids de la neige, il aperçoit un saule au bord de la rivière. Les branches souples du saule ployent sous la neige jusqu'à ce qu'elles se libèrent de leur fardeau. Elles reprennent alors leur place intactes.
Cette vision illumine Shirobei. Il redécouvre les grands principes du Tao. Les sentences de Lao-Tseu lui reviennent en tête :
Qui se plie sera redressé
Qui s'incline restera entier
Rien n'est plus souple que l'eau
Mais pour vaincre le dur et le rigide
rien ne le surpasse
La rigidité conduit à la mort
La souplesse conduit à la vie
Le médecin de Nagaski réforme complètement son enseignement qui prend alors le nom de Yoshinryu, l'école du coeur de saule, l'art de la souplesse, qu'il apprendra à de nombreux élèves.
23/03/2014 | Lien permanent
MASAMICHI NORO
Masamichi NORO est né en 1935 à Aomori, dans le nord de l’île principale de Honshu au Japon. Au lycée, jeune, il pratique le Kendo, le Judo, comme tous les enfants à l'époque et la natation. Il écoute beaucoup de musique classique dans son cercle familial. Après le lycée, il rentra en fac de médecine, surtout pour faire plaisir à ses parents. Son oncle, qui connaissait le fils de O Senseï, Kisshomaru, lui dit que s'il persévérait dans les études, il lui présenterait le fondateur de l’Aïkido, déjà très connu à l'époque. Son oncle l'amena donc en 1955 au dojo de Morihei Ueshiba. Il commença immédiatement avec Kisshomaru. Deux jours après, il rencontra O Senseï et fut subjugué. Sa décision était prise, il deviendrait uchi-deshi. Tamura Senseï et Arikawa Senseï étaient déjà là, ainsi qu'Okumura Senseï et Yasuo Kobayashi..
Noro Masamichi, Ueshiba Kisshomaru, Kanaï Mitsunari et Tamura Nobuyoshi
En 1961, il part pour la France pour remplacer Tadashi Abe, avec quelques adresses en poche. Il débarque à Marseille le 3 septembre 1961 et navigue dans le sud principalement entre les dojos de Cannes et de Nîmes. Rapidement, il est invité à l'étranger : lʼItalie, la Belgique, lʼIrlande, lʼEcosse, le Maroc. Il ouvre plus de deux cents dojos en Europe et en Afrique. Maître Nakazono le rejoint en 1963, Maître Tamura en 1964.
En 1964, Maître Masamichi Noro sʼétablit à Paris. Un accident de voiture, le 4 mai 1966, l'immobilise de long mois mais il retrouve sa mobilité
après avoir pratiqué assidûment des exercices énergétiques mettant au centre le Hara, centre de diffusion de l'énergie à travers le corps et l'extérieur. Il applique les conseils de son Maître relatifs au passage de l'énergie dans le corps, " Homme, Ciel, Terre ", principe en relation avec l'harmonisation des énergies.
En 1969, il apprend le décès du Maître Morihei Ueshiba. Il rencontre Taisen Deshimaru, grand Maître du zen Soto et Karlfried Graf von Dürckheim.
EN 1973, il crée le kinomichi," la voie de l'énergie ".
Après d'intenses recherches, Maître Noro guide ses élèves sur cette voie de liberté, ayant sciemment éliminé les confrontations pour parvenir à la réalisation de leur être à travers l'harmonisation du souffle, des techniques d’Aïkido et du cœur.
NORO Senseï décède le 15 mars 2013 à l'âge de 78 ans.
06/02/2014 | Lien permanent
Kuniyoshi Project
Je vous présente un site dédié à l'artiste UTAGAWA KUNIYOSHI (1798-1861) qui fut l'un des derniers grands Maîtres japonais de l'estampe sur bois ('ukiyo-e').
Kuniyoshi Project est en continuel approvisionnement suivant les dons, pour enrichir cette bibliothèque sur l’œuvre de cet artiste. Il y a plus de 5 000 images estampes de cet artiste.
cliquez sur les différents liens pour visualiser les estampes dans les différentes catégories.
POUR ACCÉDER, CLIQUER SUR L'ESTAMPE
L'artiste qui devait être connu dans l'histoire comme Utagawa Kuniyoshi est né en Edo (aujourd'hui Tokyo) en 1797. Il était le fils d'un teinturier de soie nommé Yanagiya Kichiemon qui l'appela Yoshisaburō. À l'âge de 14 ans, Yoshisaburō rejoint l'école Utagawa des artistes d'ukiyo-e, alors dirigés par Utagawa Toyokuni (1769-1825). "Kuniyoshi" est une combinaison des noms "Toyo" et "Yoshisaburō" .
En 1814, Kuniyoshi a terminé son apprentissage et devint un artiste indépendant. Il a d'abord produit des copies d'acteurs dans le style de son maître. Kuniyoshi a réalisé une percée commerciale et artistique en 1827 avec les six premiers modèles de la série, les 108 héros de Suikoden. La série a été basée sur un roman chinois du 14ème siècle racontant les aventures d'une bande de 108 honorables bandits et rebelles.
Comme son Maître, Kuniyoshi avait beaucoup d'étudiants, y compris Kyōsai (brièvement), Yoshifuji, Yoshifusa, Yoshiharu, Yoshiiku, Yoshikage, Yoshikata, Yoshikatsu, Yoshikazu, Yoshimori , Yoshimune , Yoshinao *, Yoshinobu *, Yoshitora , Yoshitori , Yoshitoshi , Yoshitoyo *, Yoshitsuna , Yoshitsuya , et Yoshiyuki. Kuniyoshi avait une prédilection particulière pour les chats, qui ont envahi son atelier et sont décrits dans plusieurs de ses estampes.
Bien que Kuniyoshi soit maintenant universellement connu comme Utagawa Kuniyoshi, il a également utilisé les noms Ichiyusai Kuniyoshi , Cho-ô-rô Kuniyoshi , Ikusa Kuniyoshi , et Saihôsa Kuniyoshi. Il est mort des complications d'un accident vasculaire cérébral le 14 Avril 1861.
Biographie traduite du site : http://www.kuniyoshiproject.com
AUTRE LIEN ICI
22/06/2014 | Lien permanent
Christian FOULON
Christian FOULON a commencé son parcours dans les Arts Martiaux en 1970 par le Judo.
En 1975, il est âgé de 15 ans quand il débute la pratique de l’Aïkido avec Alain Guerrier ainsi que le Karaté Shotokan.
C’est en 1982 qu’il décide de partir pour le Japon et il s’entraîne assidument durant 15 années à l’Aïkikaï de Tokyo avec à cette époque les grands Maîtres tels que Kisshomaru Ueshiba, Norihiko Ichihashi, Masando Sasaki, Seishiro Endo, Seigo Yamaguchi, Kisaburo Osawa, Nobuhiko Watanabe, Seijuro Masuda, Kenichi Shibata, Masatoshi Yasuno.
Au Japon, il s’intéresse aussi à d’autres disciplines comme le Karaté, s’entrainant au centre de Karatedo Shotokan de Tokyo. Il étudie également durant 5 ans les Arts internes chinois (Tai-chi, Xing yi et Bagua Zhang) avec Maitre Su Dong Chen.
C’est en 1986 qu’il découvre le Shintaïdo et sa rencontre avec le Maitre fondateur Hiroyuki Aoki lui permet une étude assidue de cette discipline. Il devient Professeur diplômé du centre de Shintaïdo de Tokyo où il a enseigné pendant 6 ans.
Il étudie par ailleurs des méthodes de soin du corps comme le Shiatsu et le Seitai.
A son retour en France, Christian s’est installé près de Toulon (83). Il a fondé plusieurs associations qui dispensent des cours de Shintaïdo et il continue d’enseigner l’Aïkido. Il retourne régulièrement au Japon pour parfaire ses connaissances.
Christian dirige de nombreux stages et séminaires en France pour le développement de ces pratiques.
tiré du site : http://www.tenchi-budokan.com/index.php?option=com_content&view=article&id=79&Itemid=110
Site : http://shintaido-toulon.spaces.live.com
Je n'ai pas trouvé de vidéo de Christian Foulon, afin d'avoir une vue de son travail en Aïkido, mais je sais qu'il a pratiqué et animé un stage avec Philippe Grangé en 2012 à Gradignan au Cercle d’Aïkido et de Taijiquan de Gradignan.
voir photos sur le site de Philippe Grangé :
http://aikido.artsinternes-phgrange.com/multimedia/
01/07/2014 | Lien permanent
DONOVAN WAITE
Donovan Waite a commencé le Judo à Birmingham, Angleterre, quand il avait 7 ans. Un an plus tard, il a suivi son premier cours d’Aïkido dans le Dojo de Ralph Rynolds. Il continuait aussi de pratiquer le Judo deux fois par semaine jusqu'à ses 15 ans. Juste avant son 14ème anniversaire, il a reçu son Shodan Aïkikaï de Chiba Senseï. En Angleterre, il a aussi rencontré Tamura Senseï pour la première fois et il suivait régulièrement des cours chez lui en France. Il suivait aussi Saito Senseï.
Saito Senseï lui a ouvert les yeux avec son travail des armes et la manière dont ce travail influence les mouvements du corps. Une grande partie de son entraînement avec les armes vient de Chiba Senseï. Quand il voulait pratiquer l’Aïkido de manière plus professionnelle, full-time, Tamura Senseï lui a recommandé de prendre contact avec Yamada Senseï à New York, ce qu’il a fait.
En 1984, quand il avait 24 ans, il a déménagé à New York et il est reste uchi deshi (élève interne) au New York Aïkikaï pendant plus de 10 ans et pendant cette période, il a suivi intensivement des cours chez Yamada Senseï et après aussi chez Sugano Senseï.
Donovan Waite est instructeur au New York Aïkikaï, instructeur principal de l’Aïkido of Center City à Philadelphia et donne des stages tout les ans en Argentine, au Brésil, au Venezuela,à Puerto Rico, en Colombie, en République Dominicaine, aux États-Unis, au Canada, en Angleterre, en Écosse, en Hollande, en Scandinavie, en Israël, etc.
Il est 7ème dan Aïkikaï, Shihan et est affilié au United States Aïkido Federation. Donovan Waite a enseigné l’Aïkido au New York University et a fait la chorégraphie des scènes de combat dans le film Drawing Down the Moon (1997). Il a maîtrisé l'art de l’ukemi (recevoir la technique) et il a développé son propre système qu’il explique dans deux films instructifs c.a.d. "Meeting the Mat" et "The Principles of Giving and Receiving".
Il a aussi contribué à plusieurs films, DVD et CD avec e.a. Yamada Senseï et Sugano Senseï comme The Power and The Basics, Aikido3D, etc.
biographie de : http://www.renshin.be/dwaite_fr.htm
16/05/2014 | Lien permanent
YAMAGUCHI SEIGO... extrait fascicule II
JE ME PERMET DE REPRENDRE, AFIN DE FAIRE CIRCULER UN PEU PLUS CE DOCUMENT DE FRANCK NOËL ISSU DE SON SITE :
http://aikido.noel.pagesperso-orange.fr/Dojo.html
PARTIE II
Voici quelques extraits d'un fascicule rédigé par Maître Seigo YAMAGUCHI en complément d'un stage pour gradés animé à l'Aïkikaï de Tokyo en mars 1978.
(Traduction de Hiroko et Franck NOËL).
"L'esprit de ses débuts"
Dans toutes les Voies dont on entreprend l'étude, une chose importante, que l'élève doit se rappeler sans cesse, c'est de ne pas oublier l'esprit de ses débuts ou bien de retourner à l'esprit de ses débuts. Ceci parce que on ne peut pas espérer un progrès seulement par la répétition assidue des choses apprises. Le "tanlen" (polissage) est, selon les anciens, l'entraînement pendant des jours et des jours, mais cela ne veut pas dire une suite de répétitions mécaniques.
On trouve dans la biographie (les dits, les écrits,) du maître du ken, l'enseignement suivant : "va au contact toujours avec un esprit renouvelé". Ce sont des mots qu'il faut se graver dans la tête.
En outre, les anciens ont dit que, au cours de l'ascèse, il faut être prêt à enlever non seulement les mauvaises habitudes, mais aussi les bonnes. Les mauvaises habitudes, que ça soit à propos de la technique ou d'autre chose, on en prend conscience assez facilement par soi-même et par le biais des autres, et elles sont faciles à rectifier. Même si on a du mal à les redresser, si on en prend conscience, soi-même et si les autres en prennent aussi conscience, on n'en arrivera pas à causer beaucoup de dégâts. Par contre, celles qui passent pour de bonnes habitudes, sont perçues évidemment par l'intéressé comme étant positives et par conséquent on n'en remarque pas facilement les inconvénients. Et les autres ayant du mal à s'en rendre compte, les dégâts causés à soi et aux autres sont grands. Donc, même en étant persuadé de leur côté positif, il faut se dire que l'on est en cours d'ascèse et que ce que l'on fait n'est que ce que l'on peut faire de mieux pour le moment et il convient donc d'être suffisamment humble pour accepter n'importe quand, n'importe quelle critique.
Ceci est une chose difficile mais il est souhaitable de retrouver l'esprit de ses débuts pour avancer.
RARE VIDÉO
Yamaguchi 13 Jpn other
11/07/2014 | Lien permanent
EXPOSITION: Samouraï 1 000 ans d’histoire du Japon.
Samouraïs du domaine de Satsuma durant la guerre de Boshin
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Du 28 juin au 9 novembre 2014, une exposition célèbre les 1000 ans d'histoire du Japon à travers la castre guerrière des samouraïs.
Celle-ci se déroule à Nantes au Château des Ducs de Bretagne,
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Le samouraï et son code d'honneur fascinent toujours autant. Cette exposition répond aux attentes de la plupart, en retraçant son histoire, sa place et sa légende durant l'histoire du japon.
De nos jours encore, le célèbre "TRAITE DES CINQ ROUES " écrit par l'un des plus grand samouraï de l'histoire du Japon, Miyamoto Musashi, transcende la violence pour devenir une philosophie de vie et un traité d'application de la résolution du monde des affaires à travers l'esprit du katana...
source photo Exposition Samouraï - © Bernard Renoux/LVAN
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L'exposition rassemble près de 450 objets de l'armure du XVI siècle au manga contemporain. Ces objets, armures, casques, masques, kimonos, sabres, arcs, lances … mais aussi des objets précieux du quotidien, des sculptures religieuses, des textiles, des portraits de samouraïs, des documents d’histoire, etc. proviennent de nombreux musées et collections privées japonais et français, afin d'éclairer un peu plus notre imaginaire de ses valeureux hommes en temps de guerre comme en temps de paix.
Plusieurs ateliers sont proposés pour familles et enfants à partir de 5 ans comme fabriquer sa propre bannière, le « sashimono ».
03/07/2014 | Lien permanent
IAIDO Le Tranchant du Sabre Pierre Delorme
Né en 1947, Pierre Delorme après avoir pratiqué l’Aïkido, pratiqua le KENDO et étudia la Voie du Sabre auprès d'un très grand Maître Okada Morihiro Sensei.
Ce livre, édité en 1982, est un précieux recueil pour les pratiquants non seulement de IAI mais des budo en général.
Les actions principales sont :
NUKI TSUKE ou l'action de dégainer .
SEME la menace
FURIKABUTE l'action d'armer le sabre.
KIRI TSUKE l'action de couper.
CHIBURI l'action d'égoutter le sang .
NOTO TSUKE l'action de rengainer.
Dans cet ouvrage, il détaille chaque phase en donnant des conseils, en notant des observations et les défauts courants.
Autre point important : ZANSHIN la vigilance.
C'est une notion fondamentale de tous les arts martiaux. Ici, aiguisée par le tranchant du katana.
Le regard, autre notion importante, fait vivre le kata : on l'appelle METSUKE.
Le chemin du sabre, le tranchant toujours à l'extérieur de soi, ainsi que la respiration complètent le tableau pour avancer sur cette voie.
"Le Iaï-Jutsu est l'art de dégainer et couper d'un seul geste"
"Le Ken-Jutsu est l'art de manier le sabre lorsqu'il est déjà retiré du fourreau."
Le Iaïdo est l'aboutissement des techniques du Iai Jutsu utilisées pour parvenir à l'éveil spirituel. Les techniques sont transcendées afin de libérer l'homme et de lui faire percevoir l'absolu de toute chose.
Nakayama Hakudo Senseï fondateur du Muso Shinden Ryu
Une vidéo de la Nuit des Arts Martiaux Traditionnels 2010 avec Philippe Cocconi, 5°dan aikido 4°dan Iaido,présentant Toho Iai de Nishio Sensei
08/10/2013 | Lien permanent
Les exercices préparatoires
Les exercices préparatoires sont souvent trop peu faits, pensant que c'est une perte de temps, mais en réalité, c'est l'inverse : la préparation n'est pas simplement physique mais aussi mentale et spirituelle. Être pleinement conscient de notre présence durant ce travail est déjà un grand pas sur le chemin de notre voie. Apprendre à concentrer le souffle dans le hara durant les exercices respiratoires aura une répercussion lors de la mise en œuvre des techniques ; de même, apprendre à diriger notre énergie sera utile également. Les exercices peuvent être variés, il en existe d’innombrables, mais en général, ils doivent inclure le corps entier. Durant ce temps, le calme engendré par la pratique doit induire notre présence dans le mouvement.
Ameno Tori Fune, le fameux mouvement du rameur, ponctué des sons Ei-Ho, Ei-Sa et Ei-Ei doit permettre à notre corps de se charger en énergie, en la concentrant au niveau du Seika Tanden .
Furi Tama, qui s'exécute entre chaque changement de rythme du mouvement précédent, permet à l'énergie de parcourir tout notre corps.
Les mouvements d'assouplissement se font également avec la réelle intention qu'ils profiteront à notre corps et non comme des exercices répétitifs sans autre vue. Chaque articulation peut être sollicitée, afin de réveiller notre corps à la pratique qui va suivre... une quinzaine de minutes doivent être suffisantes pour cela.
Sur le PDF qui suit, Philippe GRANGE nous dévoile la méthode qu'utilisait Okumura Shigenobu Sensei à l'Aïkikaï, comme préambule à la pratique.
Cliquer sur la photo ci-dessous pour acceder au PDF
Shigenobu Okumura Sensei,
November 1994, part 1à 4
exercices préparatoires avant une pratique
https://www.youtube.com/watch?v=u1QarHDaac8
https://www.youtube.com/watch?v=ZcvFVQt8Q-8
https://www.youtube.com/watch?v=FQPDyipTRXw
https://www.youtube.com/watch?v=Rq-Rns0AQQ8
Lire aussi le PDF de Christophe Page, 5ème Dan FFAB
inspiré par Tamura Sensei
21/02/2015 | Lien permanent
TORII
Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent jinja en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami.
On trouve à l'entrée d'un sanctuaire un portail rouge appelé Torii, séparant l'enceinte sacrée de l'extérieur. Il s'y déroule annuellement des fêtes appelées matsuri pendant lesquelles sont parfois organisées des processions de mikoshi, et où l'on joue de la musique shintoïste.
Au Japon, le nombre de sanctuaires est estimé à plus d'un million.
On retrouve des Torii au Japon dès le Xe siècle. On peut faire aussi une relation avec les Torana bouddhistes (portiques ouvrant sur un sanctuaire ou une cité), en Inde.
Torana Indien PHOTO Tom Maloney
"Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde physique et du monde spirituel, chaque Torii traversé lors de l’accès à un sanctuaire doit être retraversé dans l’autre sens afin de revenir dans le monde matériel. Il n’est pas rare de voir des Japonais contourner un torii lorsqu’ils pensent ne pas repasser plus tard par cet endroit."(wiki)
Il existe deux grandes classes de Torii avec différentes variantes : les Torii droits appelés Shinmei Torii, et les Torii recourbés appelés Myōjin Torii. Le Torii est constitué le plus souvent de deux montants verticaux supportant deux linteaux horizontaux.
Shinmei Torii
Traditionnellement en bois souvent peints en rouge, les Torii peuvent aussi être en pierre, béton ou métal.
Nunakuma-jinja, Fukuyama, Hiroshima, Japan
Ils peuvent aussi se succéder pour former un tunnel comme à
Fushimi Inari taisha,
sanctuaire shinto fondé en 711 à Kyoto au Japon, comptant plusieurs milliers de Torii. Le Kami de ce sanctuaire est Inari, protecteur des céréales, du riz associé à la richesse.
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photo Paul Vlaar
POUR VOIR UN DIAPORAMA DE TORII, CLIQUER
" ICI "
Le Torii du Sanctuaire d’Itsukushima est un sanctuaire shinto situé dans la ville de Miyajima sur l'île d'Itsukushima, dans la préfecture de Hiroshima, au Japon. Ce site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996.
Construit pour la première fois en 1168, il se situe à environ 200m du Sanctuaire.
Torii de Miyajima
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Le même à marée basse
20/03/2015 | Lien permanent