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02/02/2015

Hakuhō

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Le premier tournoi de sumo de l'année vient de se terminer et déjà Hakuho vient d'être sacré plus grand champion de l'histoire du Sumo en remportant son 33ème titre. Sa prestation de 15 victoires sur 15 combats, pour ce tournoi, impressionne, alors qu'il n'a que 29 ans... Ses début sur un "Dohyo" remontent à 2001. Il est devenu le 69e yokozuna en 2007. Il faut dire qu'il est issu d'une famille de tradition de lutte mongole.

Hakuho est né en Mongolie, à Oulan Bator, la capitale en 1985. C'est donc un non Japonais qui entre au Panthéon du Sumo. Actuellement, il y a un regain de popularité de ce sport au Japon, et les tournois font salle pleine.

Le prochain tournoi aura lieu à Osaka du 8 mars au 22 mars.

 

Mongolian Sumo Hero Hakuho Highlight Mix (Jan 2014)

 

Un beau kokkyu à partir de 5:02 !

 

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Yokozuna E Hakuho

Hatsu Basho 2015-All Play


 

 

白鵬 前人未到33回優勝 稀勢の里 取り直し

LA VICTOIRE FINALE !


 

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10/10/2014

LE DOHYO

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La base du dohyo est un carré de 5,50 mètres de côté, de 4,55 mètres de diamètre. Il est légèrement surélevé pour une meilleure vision des spectateurs d'environ 50 à 60 cm.


Jusqu’en 1931, le diamètre était de 3,94 mètres.

Un  dohyo  est l'anneau dans lequel a lieu le combat de Sumo. C'est un cercle de balles de paille de riz, partiellement enterré dans l'argile, qui constitue une plate forme carrée.

Un nouveau Dohyo est construit avant chaque tournoi par le yobidashi, et est détruit à la fin du tournoi.

Au centre, deux lignes blanches, le shikiri-sen derrière lequel les lutteurs doivent se positionner au début du combat. Le tour de l'anneau est finement brossé et sablé.

Le yobidashi doit s'assurer qu'il est propre de toute marque antérieure juste avant chaque combat.

Un toit qui ressemble à celui d'un sanctuaire shinto est suspendu au-dessus du dohyo. Des Glands de couleur (Fusa), sont suspendus aux coins, représentant les quatre esprits de direction.

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Le dohyô -  cet espace étrange

Spirituel - technique - physique et toute la vie d'un homme dans un combat de moins de dix secondes

 

   Le dohyô est un espace étrange. Ce cercle de quelques quatre mètres et demi de diamètre recèle en lui toutes les ressources pour vaincre et, en même temps, autant de pièges qui mènent à la défaite. A partir du centre, la distance à franchir est d'à peine deux mètres vingt-cinq si l’on est expulsé en ligne droite. Et pourtant, quand on tourne en rond le long de sa lisière, on peut continuer indéfiniment sans jamais en sortir. L’espace, aussi délimité matériellement soit-il, est en même temps infini.
    Les premiers facteurs qui conditionnent l’issue du combat se nomment vitesse, poids, force — bref, tout ce qui relève du corps, du "physique". C’est pourquoi je me suis toujours efforcé à tout prix d’augmenter mon poids, et j'ai travaillé ma musculature pour me doter d’une réserve de puissance.
    Quand deux adversaires se trouvent à égalité pour la vitesse et le poids, c’est alors la "technique" qui entre en ligne de compte. Cet aspect repose sur le mouvement de base du Sumô qui consiste à serrer ses coudes contre son corps, à se coller contre l’autre en position basse et à avancer en gardant ses deux pieds en contact avec le sol. Ce sont là des choses simples qui semblent aller de soi, mais, en réalité, il n’est pas si facile d’assimiler ces mouvements d’une manière parfaite, jusqu'à en faire une seconde nature. Une fois cette étape franchie, il convient de créer son style personnel de lutte, qui permet une victoire sûre dès que l’on aboutit à la posture qui vous est propre.
    Bien sûr, c'est important d’étudier la technique de son adversaire, en examinant et réexaminant les bandes vidéo de ses combats, et de réfléchir à la tactique à adopter dès l'assaut initial. Mais, tout cela ne compte que jusqu’au moment du shikiri, ce temps de concentration qui précède le combat. Dès l’instant où l’arbitre, avec son éventail, donne le signal du départ, la réflexion n’est plus assez rapide pour faire face à la situation. Il faut que le corps réagisse spontanément, avant que l’esprit n’aie eu le temps de penser.
    La durée moyenne d’un combat est de cinq à sept secondes. Pendant ce temps, le lutteur ne respire pas. L’homme qui arrête son souffle est capable de déployer en un éclair toute la force contenue en lui.
    Qu’en est-il alors quand le combat se prolonge et que les deux lutteurs s'immobilisent, plaqués l'un contre l'autre ? On me demande souvent ce que je regarde à ce moment-là. La vérité est que je ne regarde rien. Si mes yeux restent ouverts, mon regard, matériellement, doit bien se poser quelque part. Cependant, toutes mes facultés de perception sont concentrées sur le souffle de l’autre. Je guette le moment précis dans le rythme de sa respiration — ce moment décisif où il devient soudain vulnérable — pour l’ébranler par la technique appropriée. Ce facteur temporel est difficile à faire ressentir avec des mots. Même la pensée qui frôle l’esprit est trop lente. Il n’y a pas de place pour penser. A l’instant même où l’on sent le moment venir — ou plutôt, un éclair de temps avant cet instant —, le corps doit réagir.
    Si le "physique" et la "technique" sont de même niveau entre deux protagonistes, c’est le "spirituel" qui intervient. Dans la pratique, il n’existe pas en général de disparité physique ou technique capitale entre des champions confirmés. Dans une lutte entre deux adversaires de force sensiblement égale, ce qui fait la différence entre le ciel et la terre ne peut provenir que de leur énergie morale, de leur combativité et de leur soif insatiable de se dépasser. Quand l’énergie est à son paroxysme, le corps de l’adversaire paraît tout petit. La durée du shikiri, ce rituel de préparation au combat, semble étrangement courte. Si, pendant ces préparatifs, on a conscience en fixant l’autre de vouloir le dominer ou que l’on se sente troublé par son regard, l’état spirituel ne peut pas être qualifié de satisfaisant. Quand on se trouve au summum de sa force spirituelle, on ne fait que contempler l’adversaire en enveloppant du regard l’ensemble de son corps. A celui qui parvient à l’absorber en soi globalement, dans tout son être, comme faisant partie de soi-même, la victoire est acquise d’avance à cet instant précis.

    Une lutte qui ne dure même pas dix secondes, déployée dans un espace qui ne mesure même pas cinq mètres... Mais ce combat symbolise la vie entière du lutteur en cet espace qui cristallise le long cheminement qu’il a parcouru pour parvenir jusque là.
    En portant un regard en arrière sur ma carrière, je ressens de plus en plus fort que le dohyô est un espace étrange.
 

 Tôkyô, automne 1996
    Ce texte est un extrait de l'Album de photos Kirishima, éditions Bunka-sha, Tôkyô.
(c) 1996, Kazuhiro Kirishima
(c) 1998, Editions Philippe Picquier
                                               FABRICATION D'UN DOHYO

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18/05/2014

SUMO... TOURNOI DE MAI

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photo:http://www.autrementlejapon.com

 

Le tournoi de mai de Sumo se déroule en ce moment au Ryogoku Kokugikan à Tokyo du 11 au 25 mai 2014.

 

Les tournois de Tōkyō ont lieu dans une enceinte réservée qui s'appelle Ryōgoku Kokugikan,  Construite en 1985, elle peut accueillir 13 000 spectateurs.

cliquer sur les images pour agrandir ou accéder

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A son entrée, se dressent les bannières de chaque lutteur avec leur nom inscrit dessus.

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Il y a 6 tournois par an, de quinze jours chacun, celui de Tokyo est le plus attendu.

 

Photos du tournoi de Mai 2013

cliquer sur l'image pour en voir plusieurs

 

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Article complet sur le déroulement des tournois et l'historique du Sumo sur le lien ci-dessous

http://www.shinryu.fr/696-sumo.html

 

 

VOIR LES PHOTOS EN CLIQUANT SUR L'IMAGE

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Ryôgoku ... le village des lutteurs de sumô

 

 

Photos ici aussi

 

 

Hatsubasho, le tournoi de Sumo


 


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02/02/2014

SUMO

Le sumo est un sport de lutte japonais empreint de rites traditionnels. Le sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki, ou Récit des Temps Anciens. Il semble que les combats sumo soient apparus il y a près de 1 500 ans, sous forme de rituels religieux shinto : des combats sumo ainsi que des danses et du théâtre étaient dédiés aux kami en même temps que des prières pour obtenir de bonnes récoltes.

 

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Au VIIIe siècle, les combats sumo sont introduits dans les cérémonies de la Cour Impériale. Les combats de l'époque, qui mélangent boxe et lutte et qui autorisent presque tous les coups, restent très éloignés des combats de sumo actuels. Cependant, sous l'influence de la Cour Impériale, des règles furent progressivement formulées, des techniques furent développées et le combat sumo devint proche de ce qu'il est actuellement. Sous le shogunat Tokugawa, en 1603, période de paix, des groupes de sumo professionnels apparaissent afin de divertir la classe bourgeoise et devient le sport national au 18° siècle.

 

Les lutteurs de sumo sont appelés au Japon rikishi , litt. « personne instruite (dans le domaine de) la force »), voire o-sumō-san litt. « M. Sumo », avec une marque de respect), plutôt que sumotori , appellation usitée en France, mais peu au Japon,
Lors des combats, ils ne sont vêtus que du mawashi, une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14 mètres.
Il n'y a pas de catégorie de poids pour les rikishi et il peut arriver que l'un des combattants ait plus du double du poids de l'autre (les poids de rikishi pouvant aller de 70 à 280 kg).
La vie quotidienne du rikishi est très réglementée : réveil à 5 heures du matin, entraînement, repas de midi à base de chanko nabe, sieste et repas du soir également à base de chanko nabe. Les entraînements suivent un certain nombre de rituels ancestraux et les lutteurs les mieux classés se font servir par les apprentis.

Le but de chaque lutteur est d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. L'arène est appelée dohyō : c'est une plateforme carrée faite d'argile tassée, d'une hauteur de 34 à 60 cm. Un cercle de 4,55 m de diamètre, fait à l'aide de ballots de paille ancrés dans la plateforme, délimite l'aire de combat. Outre les lutteurs, le gyōji , l'arbitre, est également sur le dohyō. Les juges , les présentateurs ainsi que les lutteurs suivants se trouvent autour de l'arène.
Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio. Il y a également le rituel de « l'eau de force »  que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat, la confrontation physique peut alors commencer. Les deux protagonistes se lèvent et s'élancent l'un vers l'autre, action nommée tachi-ai . Le premier contact entre les deux, atari, est souvent très violent.
Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées.

 

Le sumo professionnel regroupe plusieurs centaines de lutteurs, regroupés en six divisions :

    Makuuchi, la première division composée de 42 lutteurs répartis en cinq rangs, du plus élevé au moins élevé :
        Yokozuna, actuellement deux
        Ōzeki, actuellement trois
        Sekiwake, au moins deux.
        Komusubi, au moins deux.
        Maegashira, plus de 30 lutteurs.
    Jūryō, la deuxième division, comportant 28 lutteurs.


    Les divisions inférieures, par ordre décroissant : makushita, sandanme, jonidan et jonokuchi. Ces dernières divisions regroupent plus d'une centaine de lutteurs chacune, et seuls les meilleurs parviennent à s'en extraire.

Il y a six tournois principaux par an, nommés honbasho et durant 15 jours :

    Hatsu basho à Tokyo en janvier ;
    Haru basho à Ōsaka en mars ;
    Natsu basho à Tokyo en mai ;
    Nagoya basho à Nagoya en juillet ;
    Aki basho à Tokyo en septembre ;
    et Kyūshū basho à Fukuoka en novembre.


Ces tournois sont diffusés à travers tout le Japon et sont suivis fiévreusement par une grande partie de la population bien que la discipline soit victime de la désaffection du public depuis quelques années.

Sumo - Aki Basho 2013 Day 10 , September 24th


 

 

Honbasho final match


 

 

Sumo - Kyushu Basho 2013 Final Day -November 24th


 

 

BANDE D'ANNONCE  : " tu seras SUMO " - FILM 2013

Rêvant d'être judoka,un jeune homme se retrouve plongé dans l'univers du Sumo suite à l'injonction de son père et accepte son destin .« Il n’y a plus de place pour toi à la maison. Ne pense même pas à échouer ! »


 

sources:

Les photos sont issues du magazine Première.

Lien de l'article :

http://fluctuat.premiere.fr/Expos/News/Photos-l-art-du-co...

+ wikipédia

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