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02/07/2014

JEU DE GO

 

 

Originaire de Chine, ce jeu arriva au Japon au VIe siècle par l'intermédiaire du bouddhisme chan. Puis il effectua une ouverture vers l'Occident, mais ce n'est qu'à la fin du XXe siècle  qu'il prit un essor mondial.
En Chine, on trouve les premières références écrites à un jeu qui pourrait être le go dans les Annales des Printemps et des Automnes (entre 722 et 481 av. J.-C.). Plus tard, Confucius (-551 – -479) mentionne le go dans ses Entretiens.

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Jeu de go en Chine sous la dynastie Song, Xe siècle


Au Japon, les moines bouddhistes, auxquels on interdit la musique et les jeux de hasard, obtiennent le droit de jouer au go, qui n'est pas considéré comme un jeu de hasard.
Parmi les samouraïs, le jeu de go se développe comme entraînement à la stratégie militaire.
En 1578, le daimyo Oda Nobunaga invite à Edo le moine Nikkai, un joueur réputé, pour l'affronter. Impressionné par la force de Nikkai, il lui accorde le titre de Meijin (Maître) qui deviendra par la suite l'un des grades les plus prestigieux du monde du go. Nikkai est nommé instructeur d'Oda Nobunaga.
En 1590, Toyotomi Hideyoshi organisa le premier tournoi officiel pour désigner le plus fort joueur du pays. Honinbō Sansa – tel est le nouveau nom de Nikkai – remporte ce premier titre. Les autres joueurs sont alors classés par rangs, selon le système nouvellement créé des dan.

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Un tryptique de Kuniyoshi (1843)

Les joueurs absorbés par le jeu n'ont que faire des esprits malfaisants venus les perturber.

Par Ieyasu Tokugawa en 1603, le go connaît un développement ininterrompu, qui dure plus de deux siècles et demi. Grâce à la protection du shogun, le go acquiert un statut officiel et devient une institution gouvernementale.

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Une estampe de Kuniyoshi (1844)


Ce système de grade conduit à l’élévation du niveau du jeu japonais des deux plus grands joueurs de cette période, Honinbō Dōsaku et Honinbō Shūsaku, qui furent tous deux nommés Kisei (« saint du go »).

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Honinbo Shusaku



Une partie de go se déroule sur un tablier, le goban, sur lequel est tracée une grille de 19 lignes horizontales par 19 lignes verticales, qui déterminent 361 intersections.


Chacun des deux joueurs place des pions noirs et blancs, appelés pierres, à tour de rôle, sur les intersections du goban.


Les pierres traditionnelles de luxe étaient en ardoise pour les pierres noires et en coquillage pour les pierres blanches. Aujourd'hui, le matériau le plus courant est le verre coloré, mais on en trouve en différentes autres matières : plastique, bois, mais aussi jade, agate et autres pierres semi-précieuses.
Les pierres sont conservées dans des bols, qui eux aussi vont du bois au matériaux précieux.
Depuis 1920, le temps de partie est limité et le décompte se fait avec une horloge identique aux pendules d'échecs.


Le but est de former des territoires, ensembles d'intersections vides contrôlés par le joueur. Noir commence en déposant sur la grille vide une pierre de sa couleur. Puis, à tour de rôle, les joueurs posent une nouvelle pierre sur une intersection vide du goban. Il est permis de passer son tour mais quand les deux joueurs passent consécutivement, la partie est terminée. Les pierres adjacentes de même couleur sont connectées et forment une chaîne. À la fin de la partie, il reste des pierres qui sont impossibles à capturer et qui ainsi délimitent des territoires. On compte un point par intersection libre dans chaque territoire et un point pour chaque prisonnier (pierre prise ou morte) capturé (habituellement, pour faciliter le décompte, les prisonniers sont placés dans le territoire de l'adversaire). Le vainqueur est celui qui obtient le plus de points.

Les compétitions de go sont composées principalement de tournois et de championnats. Des compétitions concernent spécialement les joueurs professionnels.

Malgré ses règles simples, le jeu de GO à un haut niveau révèle une grande richesse combinatoire et une profondeur stratégique liée à l'immensité des possibilités de l'esprit humain.

source wikipedia

Estampes japonaises et Go

CLIQUER SUR L'ESTAMPE

 

 

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01/07/2014

Christian FOULON

Christian FOULON a commencé son parcours dans les Arts Martiaux en 1970 par le Judo.

En 1975, il est âgé de 15 ans quand il débute la pratique de l’Aïkido avec Alain Guerrier ainsi que le Karaté Shotokan.

C’est en 1982 qu’il décide de partir pour le Japon et il s’entraîne assidument durant 15 années à l’Aïkikaï de Tokyo avec à cette époque les grands Maîtres tels que Kisshomaru Ueshiba, Norihiko Ichihashi, Masando Sasaki, Seishiro Endo, Seigo Yamaguchi, Kisaburo Osawa, Nobuhiko Watanabe, Seijuro Masuda, Kenichi Shibata, Masatoshi Yasuno.

Au Japon, il s’intéresse aussi à d’autres disciplines comme le Karaté, s’entrainant au centre de Karatedo Shotokan de Tokyo. Il étudie également durant 5 ans les Arts internes chinois (Tai-chi, Xing yi et  Bagua Zhang) avec Maitre Su Dong Chen.

C’est en 1986 qu’il découvre le Shintaïdo et sa rencontre avec le Maitre fondateur Hiroyuki Aoki lui permet une étude assidue de cette discipline. Il devient Professeur diplômé du centre de Shintaïdo de Tokyo où il a enseigné pendant 6 ans.

Il étudie par ailleurs des méthodes de soin du corps comme le Shiatsu et le Seitai.

A son retour en France, Christian s’est installé près de Toulon (83). Il a fondé plusieurs associations qui dispensent des cours de Shintaïdo et il continue d’enseigner l’Aïkido. Il retourne régulièrement au Japon pour parfaire ses connaissances.

Christian dirige de nombreux stages et séminaires en France pour le développement de ces pratiques.

tiré du site : http://www.tenchi-budokan.com/index.php?option=com_content&view=article&id=79&Itemid=110

Site : http://shintaido-toulon.spaces.live.com

 

Je n'ai pas trouvé de vidéo de Christian Foulon, afin d'avoir une vue de son travail en Aïkido, mais je sais qu'il a pratiqué et animé un stage avec Philippe Grangé en 2012 à Gradignan au Cercle d’Aïkido et de Taijiquan de Gradignan.

voir photos sur le site de Philippe Grangé :

http://aikido.artsinternes-phgrange.com/multimedia/

Christian Foulon Shintaïdo