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31/08/2014

CONTE DES ARTS MARTIAUX...

 

 

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Un enseignement accéléré

 

Fils d'un célèbre Maître de sabre, Matajuro Yagyu fut renié par son père qui estimait que le travail de son fils était trop médiocre pour espérer en faire un Maître. 

Matajuro, qui avait décidé, malgré tout, de devenir un Maître de sabre, partit vers le mont Futara pour y rencontrer le fameux Maître Banzo. Mais Banzo confirma le jugement du père : " tu ne peux pas remplir les conditions". 

- "Mais si je travaille très dur, combien d'années cela me prendrait-il pour devenir un Maître ?" insista le jeune homme.

- "Le reste de ta vie", répondit Banzo. 

- "Je ne peux pas attendre si longtemps. Je suis prêt à endurer n'importe quoi pour suivre votre enseignement. Si je deviens votre serviteur dévoué, combien de temps cela peut-il prendre ?"

- "Oh, peut-être 10 ans ."

- "Mais, vous savez, mon père se fait vieux, et il me faudra bientôt prendre soin de lui. Si je travaille plus intensivement, il faut compter combien d'années ?"

- "Oh, peut-être 30 ans."

- "Mais, qu'est-ce que ça veut dire ?! D'abord 10, maintenant 30. Croyez-moi, je suis pourtant prêt à supporter n'importe quoi pour maîtriser cet Art dans le temps le plus court !"

- "Bien, dans ce cas, vous aurez à rester 70 ans. Un homme aussi pressé que vous d'obtenir des résultats n'apprend guère rapidement", expliqua Banzo.

-"Très bien", déclara Matajuro, comprenant enfin qu'il était blâmé par son impatience, "j'accepte d'être votre serviteur."  

Il fut alors demandé à Matajuro de ne plus parler d'escrime, ni de toucher un sabre. Il servit le Maître, lui prépara ses repas, lui fit son ménage, s'occupa du jardin, tout cela sans un mot au sujet de l'Art du Sabre. Il n'était même pas autorisé à regarder les autres élèves s'entraîner.  

Trois années passèrent, Matajuro travaillait toujours et il pensa à son triste sort, lui qui n'avait pas encore la possibilité d'étudier l'Art auquel il avait décidé de consacrer sa vie. Or, un jour, pendant qu'il faisait le ménage, tout en ruminant ses tristes pensées, Banzo se glissa derrière lui en silence et lui donna un terrible coup de boken (sabre de bois).  

Le jour, alors que Matajuro préparait du riz, le Maître l'attaqua encore d'une façon tout à fait inattendue. A compter de ce jour, Matajuro dû se défendre jour et nuit contre les attaques surprises de Banzo. A chaque instant, il devait être sur ses gardes, pleinement éveillé, pour ne pas tâter du sabre du Maître.

Il apprit si rapidement que sa concentration, sa rapidité et une sorte de sixième sens lui permirent très tôt d'éviter les attaques de Banzo.

Un jour, peut-être moins de 10 ans après son arrivée, le Maître lui annonça qu'il n'avait plus rien à lui apprendre.

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30/08/2014

LE HE-GASSEN (bataille de flatulences)

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Le He-Gassen est une œuvre d'art japonaise qui se présente sous forme de rouleau.

Créée au cours de l'époque d'Edo par un artiste inconnu. C'est l'époque du shogunat Tokugawa, qui se caractérise par une suspicion envers les étrangers et une persécution impitoyable des chrétiens.

cliquer pour agrandir

 

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Alors que le défilement He-gassen semble ridicule maintenant, c'était une représentation comique de grave xénophobie du Japon vers la fin de cette période Edo. Il montre une bataille entre un groupe de Japonais aux pets puissants contre des étrangers, dont le nombre ne cessait d’augmenter pendant cette période. Représentation pointue de la méfiance et du mécontentement du Japon envers l'influence européenne dans le pays.

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Ce rouleau et les dessins similaires ont donc été créés en réponse à l'intrusion croissante des Européens au Japon entre 1603 et 1868.

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L'emaki représente des personnages, la plupart masculins, dans divers états de dénuement, pétant en direction d'autres personnes, d'animaux et autres objets.

 

 Le parchemin a été numérisé par la bibliothèque de l'Université Waseda

Pour voir le parchemin en entier cliquer sur l'aperçu ci-dessous.

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ou en PDF... ICI

 

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29/08/2014

MUSO GONNOSUKE KATSUKICHI

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Musô Gonnosuke Katsukichi (gravure sur bois)


Musô Gonnosuke Katsukichi était un guerrier qui avait suivi l'enseignement de Tenshin Shôden Katori Shintô Ryû, fondé par Iizasa Choisai Ienao. Muso Gonnosuke étudia assidument ces disciplines sous la direction de Sakurai Ohsumi No Kami Yoshikatsua. Il en obtint une licence d'enseignement (Menkyo).

Il s’imprégna aussi de l’essence de la fameuse méthode du "ichi no tachi" au Kashima Jikishin Kage Ryû  fondé par Matsumoto Bizen no Kami. Il y fut encore distingué par l’obtention d’un nouveau Menkyo. Il devint un combattant extrêmement compétent, expert dans l’usage des armes les plus diverses et fut particulièrement attiré par le bo.

Musô Gonnosuke vécut au XVIIe siècle.

C'est en 1605 que Musō Gonnosuke, il y a près de 400 ans, créa le Shintô Musô Ryû .
Il défia les meilleures lames de EDO au début de la période Keichô (1596-1614), et ne fut jamais vaincu jusqu'au jour où il rencontra Miyamoto Musashi, qui lui laissa la vie sauve.

Gonnosuke était armé d'un jintachi et Musashi de son daisho (ensemble de deux sabres : un long et un court). Musashi aurait vaincu Gonnosuke en bloquant une attaque de ce dernier avec sa célèbre technique jujidome (blocage en croix).
Après sa défaite, il voyagea partout dans le pays pour parfaire sa technique et trouver le moyen de vaincre Musashi et sa technique de jujidome.

Dans l'île de Kyûshû, il se retira pendant 37 jours dans le Sanctuaire de Kamado, sur le Mont Hôman. Durant son sommeil, une nuit, il fit un songe d'où lui vint la solution... un simple bâton, plus long qu'un sabre. La longueur du Jô de Gonnosuke était de 128 cm et 26 mm de diamètre. Il imagina donc des techniques issues de ses apprentissages avec le Yari, la Naginata, le Bô et le sabre et les déclina avec sa nouvelle arme. L'art du Jôjutsu était né. Toujours selon la légende, Gonnosuke retourna vers Musashi et lui infligea sa seule et unique défaite.

 

Historique de Shintô Musô Ryû Jô

cliquer sur la photo ci-dessous

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Shimizu Takaji   Shintô Musô Ryû

 

 

Shinto Muso Ryu Jojutsu - Kodachi Ranai


28/08/2014

PASCAL KRIEGER

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Pascal Krieger est né en 1945, en Suisse. Il passe cinq ans dans un séminaire, puis étudie la typographie en 1960.

Fin 1963, il commence le Judo et passe son 1er Dan en 1968.


Il part pour le Japon en 1968, pour deux ans. Il rencontre Donn F. Draeger qui le présente à Maître SHIMIZU, élève de Shiraishi Hanjiro, 24ème Soke de l'école Shintô Musô Ryû, avec Otofuji Ichizo. En 1969, il lui donne sa première leçon de Jodo et il rencontre Maître Kuroda Ichitaro qui commença à étudier le Jodo avec Maître Shimizu en 1928. C'est aussi un maître de Muso Shinden Ryu Iaido, et un maître de la calligraphie. Il était le premier et le plus ancien étudiant de Shimizu Senseï.

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Shimizu Senseï and Kuroda Senseï au début des années 1960


Durant son séjour, il pratique leJudo au Kodokan, le Jodo au Rembukan avec Maître SHIMIZU, le Iaido et le Shodo avec Maître Kuroda.
Il participe sous l'égide de Maître Donn F. Draeger à l'édition de plusieurs magazines sur les Arts Martiaux aux États-Unis et à Hong Kong et illustre et met en page plusieurs livres de Donn F. Draeger.
Il pratique régulièrement avec Maître Kaminoda, Maître Nishioka et d'autres élèves de Maître Shimizu. Il devient assistant de Maître Draeger pour la tournée de séminaire en Malaisie, où ce dernier continue de le former .


Il rentre en Suisse en 1976, s'installe à Genève et enseigne le Jodo, le Iaido, le Judo et la calligraphie.

En 1977, il fonde l'Association Suisse de Jodo, puis celle de Iaido et plus tard en 1979 la Fédération  Européenne de Jodo.


En 1980, il est l'instigateur de la venue en Europe de Me Otake Risuke, représentant
de l'école Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu, en compagnie de Me Donn G. Draeger et de Me Kaminoda Tsunemori, représentants de l'école Shindo Muso Ryu. Cet événement fut déterminant pour l'expansion du Jodo en Europe.

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Donn G. Draeger

 


En 1989, il publie un ouvrage bilingue (anglais-français) concernant le Jodo :

Shindo Muso Ryu: Jodo, la voie du bâton.

pour télécharger en PDF ce livre, cliquer sur la pochette ci-dessous

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ou ici

 http://www.mediafire.com/download/oh0ncxmmgzj/Pasca...


En 1996, il reçoit le 10ème dan en Shodo.

Au printemps 1997, il reçoit des mains de Maître Nichioka le Menkyo Kaiden de Shinto

Muso Ryu Jodo


A la demande de Maître Shimizu, faite avant son décès en 1978, il est responsable du
développement du Shindo Muso Ryu Jodo en Europe.


Depuis 2000,il est président de la Fédération International de Jodo.

 

Pascal Krieger, Jodo Serie.avi


 

 

 

Pascal Krieger Kiai


27/08/2014

RIUSUKE FUKAHORI

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Riusuke Fukahori est un artiste japonais, né en 1973 à Aichi au Japon. Après des études de design, dans une période psychologiquement difficile, la vue quotidienne de son poisson rouge le captive et lui  insuffle l'inspiration de ces créations. Il fut reconnu comme un artiste innovant à partir de 2005 et exposa quelques années plus tard en Asie, en Europe et aux États-Unis.

Riusuke Fukahori a une technique impressionnante de réalité. Il peint des poissons rouges en trois dimensions aussi vrais que nature à la première vision. Il parvient à fixer la nature dans le mouvement en superposant des couches de peintures acryliques, pour parvenir à obtenir un effet de relief plus que réaliste. Il utilise également une résine transparente comme support de chaque couche de sa peinture, lui permettant d'affiner et de donner vie à ses compositions nées de peintures, de résine et de la dextérité du compositeur...

 

 

CLIQUER SUR LA PHOTO POUR AGRANDIR

 

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Goldfish Salvation Riusuke Fukahori


 

 

26/08/2014

HAYATO OSAWA ... Entretiens

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VOICI DEUX  ARTICLES SUR HAYATO OSAWA SENSEÏ, LE FILS DE KISABURO OSAWA SENSEÏ .

ILS SONT ISSUS DU SITE DE

LUI AUSSI EST PROLIFIQUE EN TRÈS BONS ARTICLES

 

 

 

Le premier article est écrit par David Halpin 

Entretien avec Osawa Hayato Shihan (1) : Transmettre un Aïkido juste dans un contexte contemporain

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le second est écrit par Michael Thai et Patricia Lucide

Interview avec Osawa Hayato Shihan écrit par (2) : Relaxation, vitesse et puissance explosive

https://www.google.fr/?gfe_rd=ctrl&ei=ByU8U8TwPMzx8APNv4CIDw&gws_rd=cr#q=Interview+avec+Osawa+Hayato+Shihan+

 

 

Hayato Osawa Shihan (7° dan) :: 23° Demostración de Aikido
19/05/2013 :: Urayasu, Chiba, Japón.


 

 

Osawa Hayato senseï - démonstration au cours du Daito ryu embu taikai.


25/08/2014

QUELQUES CITATIONS DE O SENSEÏ

 

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CLIQUER SUR LES PHOTOS POUR AGRANDIR

 

QUELQUES CITATIONS DE O SENSEÏ PERMETTANT DE VOIR UN PEU PLUS LOIN QUE LA SIMPLE RIPOSTE A UN ÉVÉNEMENT.

 

 

L’Aïkido est une doctrine de non-résistance ; dans la mesure où il est non-résistant, la victoire est assurée dès le commencement.

C'est parce que l'on se mesure aux hommes, faisant et disant des choses futiles, que rien ne va dans ce monde.

Il faut trancher tous les attachements.

Il ne faut pas se faire un problème de concepts relatifs, comme le bien et le mal.

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Il ne s'agit pas de corriger les hommes, mais de corriger son propre cœur, c'est cela l’Aïkido. C'est l'ordre que vous donne l’Aïkido et il faut que vous en veniez à vous le donner à vous-même.

Ne regardez pas les yeux de Aite, le cœur se fait aspirer par les yeux de Aite ; ne regardez pas le sabre de Aite, l'esprit se fait aspirer par le sabre de Aite, ne regardez pas Aite, vous laisseriez pénétrer en vous le ki de Aite.

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Quelles que soient les attaques, veuillez les considérer comme des causes secondes. Elles correspondent, en effet, aux rayons d'une roue en mouvement. Si vous sortez de votre centre, votre "invariable milieu", vous allez au devant de l'échec, établissant une stagnation, c'est-à-dire une opposition sur un des rayons de la roue. Vous trouvant alors hors de votre centre, vous n'aurez pas le temps de le regagner, et l'attaque suivante vous sera fatale.


Quel que soit le moment, quelle que soit l'attaque, je suis paisible. Je n'ai aucun attachement à la vie ou à la mort. Je fais entièrement confiance à la Divinité. Ce n'est pas seulement, sabre à la main, mais à chaque instant qu'il faut trancher l'attachement à la vie et à la mort. Il faut absolument faire confiance à la Divinité.

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En aïki, vivez le "présent", c'est l'éternel qui se manifeste en vous-même, et vous fait collaborer à l'amour et à la solidarité que se doivent tous les hommes sur la terre et dans le ciel, c'est-à-dire tous ceux qui ont contribué et contribuent encore à l'ensemencement de la vie. Si vous avez en vous la puissance de la force originelle, nul ne pourra vous atteindre, car vous avez la vraie nature du "KI". Le secret de Aïki est tout simple, il se trouve tout près de chez vous... Mais vous ne le percevez pas. De même que vos yeux sont incapables de découvrir vos sourcils.

Il s'agit en Aïki d'être présent au "présent". Si vous voulez progresser, il est essentiel de libérer votre pensée de votre "moi" objectif. En Aïki, votre puissance est subjective. Votre "mental" ne doit jamais intervenir dans l'action, aucune pensée ne doit assaillir votre esprit. Vous serez alors capable de maîtriser "Ten-Chi", c'est-à-dire le ciel et la terre dans votre propre "sphère" qui devient en puissance équivalente au cosmos, comme irréelle et sans pesanteur.

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Gagner veut dire gagner sur l'esprit de désaccord en vous-même. Vous avez tort si vous pensez que le budo signifie avoir des adversaires et des ennemis, d'être fort et de les détruire.

Je ne peux pas perdre, quelle que soit la rapidité avec laquelle l'adversaire m'attaque. Ce n'est pas que mes techniques soient plus rapides que celles de l'adversaire, ce n'est pas un problème de rapidité ou de lenteur. Le résultat du combat est décidé depuis le début ; cela signifie que m'attaquer, moi qui suis l'Univers, équivaut à vouloir détruire l'harmonie de l'Univers, donc qu'à l'instant même où l'adversaire éprouve le besoin de se mesurer à moi, il a déjà perdu.

Que ce soit dans les Arts Martiaux ou dans les Beaux-Arts, pénétrer au cœur de la voie n'est pas chose facile.

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Un coup en Aïkido peut décider de la vie ou de la mort. Durant la pratique, obéissez aux instructions de celui qui dirige le Cours. Ne transformez pas la pratique en un absurde test de force ! L'Aïkido est une voie par laquelle au moyen du KOKYU on peut atteindre les DIX MILLE ÊTRES. Même avec un seul adversaire, il ne faut pas uniquement se préoccuper de ce qui est devant, il est nécessaire de pratiquer en étant attentif aux quatre, aux huit directions. Il faut travailler dans la joie ! Les enseignements de celui qui donne le cours ne représentent qu'un fragment de l'Aïkido. Quand, par la recherche, et l'entraînement quotidien et constant de soi-même, vous serez parvenu à la connaissance par le corps, le véritable usage des merveilles de l'Aïkido vous sera permis. L'entraînement journalier commence par TAI NO HENKA, ensuite on pratique de plus en plus intensivement sans dépasser ses limites, ce qui permet à des personnes âgées de pratiquer sans risque de se blesser et d'atteindre le but de la pratique.

La voie de l'aïki est sans limite. Je ne suis moi-même, et toujours, qu'un pratiquant .

 

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AÏKIKAÏ 1969
 

Bien que la vidéo qui vienne soit très connue,  la magie opère toujours...

Morihei Ueshiba and Aikido.Divines Techniques


24/08/2014

CONTES DES ARTS MARTIAUX...

 

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Morihei Ueshiba et Saito Morihiro Senseï

Une claire perception


Shôjû Rôjin dut, selon ses propres dires, attendre l'âge de cinquante-cinq ans pour parvenir à la continuité dans la "juste perception", la claire vision du clair esprit. Il attachait tellement d'importance à cela qu'il baptisa son ermitage "la cabane de la Juste Perception". Rares étaient les moines qui se risquaient à rencontrer ce vieil homme, héritier direct d'une très ancienne lignée, et devenu l'un des plus grands Maîtres du Japon. Certains guerriers, toutefois, n'hésitaient pas à faire appel à lui pour progresser dans l'éclaircissement de l'esprit. Un jour, quelques samouraïs pratiquaient la concentration zen en tirant au sabre devant le maître. Lorsqu'ils s'arrêtèrent pour reprendre haleine, l'un d'eux dit à l'ermite : "Pour ce qui est du principe, votre compréhension se relève bien supérieure à la nôtre, mais s'il s'agit de pratique, ne l'emportons-nous pas sur vous ?". Saisissant sur-le-champ cette opportunité, le vieux maître lança un défi aux samouraïs. Le guerrier fanfaronnant tendit au vieil homme un sabre en bois, mais le maître refusa, arguant du fait qu'un moine bouddhiste ne saurait brandir une arme, fût-elle en bois. Non, il ferait usage de son éventail, dont le support métallique suffirait amplement à sa défense. "Essayez donc de m'atteindre" lança le Maître, exhortant les samouraïs au combat.

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Les guerriers ne pouvaient refuser un tel défi. Empoignant leurs sabres, ils attaquèrent le vieil homme sous tous les angles. Mais à mesure que celui-ci faisait une démonstration virtuose de l'art de la défense, leur émerveillement grandissait - et diminuait d'autant leur vigueur ! Chaque coup était adroitement paré par l'éventail du maître, qui semblait attirer les sabres comme un aimant. Brisés de fatigue, les guerriers durent admettre que le vieil homme se relevait capable de transformer à volonté sa connaissance abstraite en action concrète. L'un d'eux demanda quel était son secret. "- Il n'y a là aucun mystère, répondit le vieux Maître, lorsque votre perception objective est claire, vous faites mouche à tous les
coups."

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23/08/2014

MAGAZINES GRATUITS EN PDF SUR LES ARTS MARTIAUX

 

 

Un peu de lecture pour le restant du mois d'août !

Voici 17 numéros d'un magazine gratuit sur les arts martiaux

"L'ART DE LA VOIE"

 

POUR ACCÉDER A CES MAGAZINES CLIQUER sur la jaquette CI-DESSOUS

 

NUMÉRO : 1  A  14

 

 

 

les liens 14, 15, 16 & 17 ne fonctionnent pas, 

mais pour les autres, bonne lecture...

Il reste quand même 13 numéros !!!

 

 

Malheureusement, ce site vient de fermer en juillet 2014, mais il reste quelques articles à consulter.

http://www.aikidofm.fr

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22/08/2014

O Senseï est-il vraiment le père de l’Aïkido moderne ? par Stanley Pranin

 

O Senseï est-il vraiment le père de l’Aïkido moderne ?

 

par Stanley Pranin

Aikido Journal #109 (Fall/Winter 1996)

 

Traduction française : Dominique Avelange / Aikido-France.net

Après des années de pratique et de recherche en Aïkido, je suis petit à petit arrivé à une hypothèse qui allait contre la sagesse conventionnelle et les témoignages des nombreux Shihan qui revendiquent leurs longues années d’étude auprès du fondateur de l’Aïkido, Morihei Ueshiba. Au cours de ces années, j’ai participé à de nombreux stages donnés aux États-Unis par des professeurs japonais et ai fait aussi plusieurs séjours au Japon où j’ai rencontré beaucoup des professeurs les plus connus et me suis entraîné avec eux. Ma théorie a été simplement que l’Aïkido tel que nous le connaissons aujourd’hui n’est pas l’art pratiqué et enseigné par O Senseï mais plutôt l’une des nombreuses formes dérivées mises au point par des élèves pivots qui ont étudié sous la férule du fondateur sur des périodes plutôt courtes. Ceci expliquerait cette différence considérable entre les styles, un nombre relativement petit de techniques enseignées et cette absence de perspective religieuse Omoto dans les formes modernes de cet art. L’intention n’a pas été de critiquer ces formes “modernes” mais plutôt d’observer à partir d’une recherche en histoire qui est allée à l’encontre de la perception communément admise.

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Lorsque je me suis installé de façon définitive au Japon en août 1977, j’ai personnellement pris la décision d’étudier à Iwama sous l’autorité de Morihiro Saito Senseï. Au terme de mon analyse, ce qui m’a attiré à Iwama a été la fermeté et la précision des techniques, et le fait que l’aïki ken et l’aïki jo soient intégrés au programme d’étude. Je suis sûr que la proximité du sanctuaire Aïki et le fait que l’entraînement ait lieu dans le dojo personnel de O Senseï ont été aussi des facteurs décisifs.

Tout à la fois je m’empresserai de préciser que je ne tenais pas la technique de Saito Senseï comme étant la continuité fidèle de l’Aïkido du fondateur, mais je voyais plutôt en lui un maître technicien de plein droit. A l’époque, je rangeais Saito Senseï dans la même catégorie que celle de professeurs célèbres tels que Koichi Tohei, Shoji Nishio, Seigo Yamaguchi et d’autres tout aussi doués et qui avaient élaboré des méthodes d’enseignement originales qui, bien qu’inspirées par Morihei Ueshiba, avaient évolué dans des directions tout à fait différentes.

Je me souviens clairement que, même si mes aptitudes à comprendre et parler le japonais étaient plutôt restreintes à cette époque, je suis arrivé à exprimer à Saito Senseï ce que je pensais de tout ceci et comme quoi je doutais que son Aïkido fût pour l’essentiel semblable à celui du fondateur comme il le prétendait. Mes impressions s’appuyaient sur le fait que la technique de Saito Senseï avait l’air tout à fait différente de l’Aïkido du fondateur tel que je l’avais vu en film. Plutôt amusé par mon scepticisme et sans aucun doute par mon toupet, sachant que j’étais son élève, Senseï m’expliqua avec patience que l’origine de ma confusion tenait au fait que la plupart de ce qui a été préservé en film du fondateur étaient des démonstrations. Il fit ressortir que les démonstrations publiques du fondateur étaient très différentes de ce que O Senseï pratiquait au dojo d’Iwama. Saito Senseï poursuivit et insista qu’il était de sa responsabilité de transmettre fidèlement l’Aïkido du fondateur et qu’il n’avait pas l’intention de créer un “Saito ryu aïkido”.

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En dépit de ses meilleurs efforts, je continuais à douter sérieusement de tout ceci même si mon admiration devant ses aptitudes physiques était sans faille. Puis un jour, environ deux ans après mon arrivée, je menais un entretien avec Zenzaburo Akazawa, un uchi deshi d’avant-guerre de Morihei Ueshiba du temps du Dojo du Kobukan. Monsieur Akazawa en vint à me montrer un manuel technique publié en 1938, ayant pour titre Budo, que je n’avais jamais vu avant. II recelait environ cinquante techniques démontrées par le fondateur lui-même. Au fur et à mesure que je tournais les pages lentement, j’étais stupéfait de constater que l’exécution de plusieurs techniques de base telles que ikkyo, iriminage et shihonage étaient quasiment identiques à ce que j’avais appris à Iwama auprès de Saito Senseï. On y voyait le fondateur lui-même démontrer ce que j’avais jusqu’alors estimé être les techniques du “style Iwama”. Monsieur Akazawa eut la bonté de me prêter ce livre que je m’empressais de montrer à Saito Senseï.

voir le livre en cliquant sur la photo ci-dessous

original en Japonais de 1938

première photo à partir de la page 15...

budo.PNG

Je me souviendrai toujours de cette scène lorsque j’ai rendu visite au Senseï afin de lui faire partager ma nouvelle découverte. A ma grande surprise, il n’avait jamais vu ce livre ni entendu mentionner son existence dans le passé. II mit ses lunettes de lecture et feuilleta le manuel, scrutant avec intensité les passages techniques. Là je me suis alors senti dans l’obligation de m’excuser auprès de lui d’avoir osé mettre en doute son affirmation attestant qu’il s’efforçait de son mieux de préserver loyalement les techniques du fondateur. Saito Senseï rit et, à l’évidence avec un grand plaisir, claironna : “Vous voyez, je vous l’avais bien dit !” Depuis lors (1979), même jusqu’à maintenant, Saito Senseï se rend toujours à ses stages d’Aïkido muni d’un exemplaire de Budo afin de prouver qu’une technique précise a pour origine l’enseignement du fondateur.

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Saito Senseï 1992

Il va sans dire que j’étais obligé d’admettre qu’il y avait au moins un instructeur qui propageait un Aïkido fidèle aux enseignements d’origine du fondateur. Mais est-ce que ceci infirmait ma théorie globale sur le fait que les styles d’Aïkido pratiqués par un grand nombre aujourd’hui ont peu à voir sur le plan technique et philosophique avec l’art du fondateur ? Examinez ce qui suit. Si vous vous rendez dans les Dojos de n’importe lequel des enseignants les plus en vue, vous trouverez que les mouvements de leurs élèves ressemblent à peu de chose près à ceux du professeur. On peut souvent identifier les élèves d’un professeur donné lors de démonstrations impliquant des participants de divers Dojos. Comment se fait-il alors qu’il y ait une telle différence entre les principaux styles d’Aïkido si tous ces Shihan ont étudié sous la férule directe du fondateur ?

Certains disent que l’art du fondateur a beaucoup changé durant ces années, ce qui explique les différences entre les techniques de ses élèves qui apprirent à des moments différents. D’autres avancent que O Senseï enseignait différemment selon l’élève, son caractère et ses capacités. Je n’ai jamais trouvé aucun de ces arguments particulièrement persuasif. En fait, lorsque j’ai découvert ce vieux film Asahi News de 1935 il y a bien des années, j’ai été surpris par la “modernité” de l’art du fondateur déjà si tôt à cette époque. Qui plus est, le fondateur enseignait d’ordinaire à des groupes d’élèves et non à des individualités, et ce fait n’apporte pas de l’eau au moulin de la théorie qui veut qu’il adaptait son enseignement aux besoins individuels de chaque élève.

Non, je crois qu’il existe une toute autre explication à cette considérable différence entre les styles. Je crois que c’est en tout premier lieu dû au fait que très peu d’élèves de O Senseï se sont entraînés sous sa conduite pendant une période un tant soit peu prolongée. A l’exception de Yoicloro (Hoken) Inoue, le neveu de Ueshiba, Gozo Shioda, le fondateur du Yoshinkan Ailcido et de Tsutomu Yukawa, les uchi deshi d’avant-guerre de O Senseï ont travaillé pendant peut-être un maximum de cinq à six ans. C’était certainement suffisant pour devenir efficace dans cet art, mais pas assez pour maîtriser le vaste répertoire technique de l’aïkibudo et de ses nombreuses subtilités. La plupart de ces jeunes gens vigoureux qui se sont engagés comme uchi deshi ont été contraints de mettre un terme prématuré à leur entraînement martial pour remplir leurs obligations militaires. De plus, seule une poignée de ces premiers deshi reprirent leur pratique après la guerre.

Training at Budo Senyokai Takeda dojo

Training at Budo Senyokai Takeda dojo in Hyogo Prefecture.
Standing left, Kiyoshi Nakakura; sixth from left:
Morihei Ueshiba, Gozo Shioda, Kisshomaru Ueshiba,
Hatsu Ueshiba. Standing third from right is Kenji Tomiki.
Seated second from left: Rinjiro Shirata, Tsutomu Yukawa

On peut en dire autant de la période d’après-guerre. Sont compris parmi les initiés de cette époque des gens bien connus tels que Sadateru Arikawa, Hiroshi Tada, Seigo Yamaguchi, Shoji Nishio, Nobuyoshi Tamura, Yasuo Kobayashi, et plus tard Yoshimitsu Yamada, Mitsunari Kanai, Kazuo Chiba, Seüchi Sugano, Mitsugi Saotome et bien d’autres encore. Shigenobu Okumura, Koichi Tohei et Kisaburo Osawa forment en quelque sorte un groupe particulier dans la mesure où ils n’ont pratiqué que brièvement avant la guerre et qu'ils ont atteint la maîtrise de cet art après la deuxième guerre mondiale. Aucun de ces professeurs n’a étudié pendant la moindre période prolongée sous l’enseignement direct de O Senseï. Ceci peut paraître une assertion choquante, mais regardons les faits historiques en face. Avant la guerre, Morihei Ueshiba avait pris pour base le Dojo Kobukan de Tokyo mais était aussi très actif dans la région du Kansai. En fait, il posséda même pendant un temps une maison à Osaka. Au fil des ans, il m’est apparu clair, à écouter les témoignages des vieux pionniers, que le fondateur effectuait de nombreux déplacements et passait peut-être une à deux semaines par mois éloigné du Dojo du Kobukan. Gardez aussi à l’esprit que les premiers uchi deshi finirent par être cooptés comme instructeurs en raison du bourgeonnement populaire de l’Art et du vaste champ d’activités du Senyokai Budo (la Société pour la Promotion des Arts Martiaux) dirigé par Ueshiba. Ces pionniers ont étudié pendant des laps de temps relativement courts, n’ont été confrontés au fondateur que de façon limitée à cause de ses fréquentes absences du Dojo quartier général à des fins d’enseignement.

O Senseï avec Michio Hikitsuchi

Pendant les années de guerre et peu de temps après, O Senseï s’installa à Iwama. Finalement au début des années 1950, il recommença à voyager, à faire d’éventuelles étapes à Tokyo et dans la région du Kansai. Vers la fin des années 1950, la séquence de ses déplacements augmenta et il semblait que personne ne savait où il se trouverait à un moment donné. II a partagé son temps entre Iwama, Tokyo et ses points de chute préférés du Kansai, ce qui inclue Osaka, Kameoka, Ayabe, sa ville natale de Tanabe et Shingu. Il rendit même visite à Kanshu Sunadomari dans l’île éloignée de Kyushu. Je me souviens d’entendre Michio Hikitsuchi Senseï affirmer que O Senseï s’est rendu à Shimmy plus de soixante fois après la guerre. Puisque ceci renvoie à une époque qui s’étend sur environ douze à quinze ans, nous voyons que le fondateur était éloigné dans le Kansai sur la base d’une moyenne de quatre à six fois par an.

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O Senseï sur les marches du Dojo d'Iwama

Le lecteur malin comprendra sans aucun doute où je veux en venir. O Senseï n’a pas enseigné à Tokyo de façon régulière après la guerre. Même lorsqu’il apparaissait sur le tapis, il passait la plupart de l’heure à discourir sur des sujets ésotériques tout à fait hors de la portée des élèves présents. Les principaux professeurs au Hombu dans les années d’après-guerre ont été Koichi Tohei Senseï et l’actuel Doshu Kisshomaru Ueshiba. Ils avaient pour assistants Okumura, Osawa, Arikawa, Tada, Tamura et la génération suivante d’uchi deshi cités plus haut.

En seiza à gauche Tada Senseï et Kisshomaru Ueshiba à côté de O Senseï

rang du milieu, à gauche Tamura Senseï et Yamada Senseï

Je veux que mon point de vue soit parfaitement clair. Ce que je vise à dire est que Morihei Ueshiba n’était pas le personnage principal qui enseignait jour après jour au Dojo Hombu. O Senseï y était par intervalles imprévisibles et son enseignement se focalisait souvent sur des sujets philosophiques. Tohei et Kisshomaru Ueshiba sont les personnes les plus responsables du contenu technique et de l’évolution de l’Aïkido au sein du système de l’Hombu Aïkikaï. De même qu’avant la guerre les uchi deshi de ces dernières années enseignaient hors du Dojo Hombu dans des clubs et universités après un temps de formation relativement court. A noter aussi que cette époque a été marquée par “l'instauration des dan”. Beaucoup de ces jeunes enseignants ont été promus au rythme d’un dan par an. Dans un certain nombre de cas, ils ont aussi “sauté” les grades. Mais cela est matière à un autre article !

Quel est le sens de tout ceci ? Ceci veut dire que l’idée largement partagée de la propagation de l’Aïkido après la guerre sous la tutelle directe du fondateur est fondamentalement erronée. Tohei et l’actuel Doshu méritent la part du lion de cet honneur, et non le fondateur. Au-delà, ceci tend à dire que O Senseï Morihei Ueshiba ne s’est pas impliqué avec sérieux dans l’enseignement ou l’administration de l’Aïkido des années d’après-guerre. Il s’était déjà depuis longtemps retiré et se focalisait sur son propre entraînement, son évolution spirituelle, ses voyages et ses activités sociales. On devrait aussi remarquer qu’en dépit de son image stéréotypée de vieil homme aimable et gentil, O Senseï avait aussi un regard perçant et l’humeur héroïque. Sa présence n’était pas toujours recherchée au Dojo Hombu en raison de ses commentaires critiques et de ses fréquents éclats.

 

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Kisshomaru Ueshiba - O Senseï - Koichi Tohei

Telle est la vérité sur ce sujet comme l’attestent de nombreux témoins de première main. Dans le passé, j’ai fait allusion à certains de ces faits mais ce n’est que récemment que je me suis senti assez sûr pour le révéler en raison des preuves conséquentes collectées auprès de nombreuses sources proches du fondateur. Je ne peux prétendre que ces commentaires vont inévitablement aider les pratiquants dans leur entraînement ou les rapprocher de leur but, mais j’espère sincèrement qu’en faisant la lumière et la vérité sur un sujet important, les ardents supporters de l’Aïkido y gagneront une compréhension approfondie sur laquelle fonder leur jugement. J’espère aussi qu’on redonnera toute sa valeur au personnage clé de Koichi Tohei, qui a été ces dernières années relégué à un rôle périphérique ou complètement ignoré.

 

Morihei Ueshiba demonstrates in 1960