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Rechercher : hokusai au grand palais

Bokuden et ses trois fils #3

Cette histoire très connue est tirée pour ma part,  "des Contes et récits des arts martiaux de Chine et du Japon " (Albin Michel - 1984 )

 

 

Bokuden, grand Maître de sabre, reçut un jour la visite d'un confrère.

Pour présenter ses trois fils à son ami, et montrer le niveau qu'ils avaient atteint en suivant son enseignement, Bokuden prépara un petit stratagème : il cala un vase sur le coin d'une porte coulissante, de manière à ce qu'il tombe sur la tête de celui qui entrerait dans la pièce.

Tranquillement assis avec son ami, tous deux face à la porte, Bokuden appela son fils aîné.

Quand celui-ci se trouva devant la porte, il s'arrêta net. Après avoir entrebâillé la porte, il décrocha le vase avant d'entrer. Refermant la porte derrière lui, il replaça le vase avant d'aller saluer les deux Maîtres. " Voici mon fils aîné, dit Bokuden en souriant, il a déjà atteint un bon niveau et est en voie de devenir Maître."

Le second fils fut appelé. Il fit coulisser la porte et commença à entrer. Esquivant de justesse le vase qu'il faillit recevoir sur le crâne, il réussit à l'attraper au vol. " C'est mon second fils, expliqua-t-il à l'hôte, il a encore un long chemin à parcourir ".

Quand ce fut le tour du fils cadet, celui-ci entra précipitamment et reçut lourdement le vase sur le cou. Mais avant que le vase ne touche les tatamis, il dégaina son sabre et le cassa en deux. " Et celui-là, reprit le Maître, c'est mon fils cadet. C'est un peu la honte de la famille, mais il est encore jeune. "

 

autre lien sur Tsukahara Bokuden (1490-1572)(en anglais)

autre

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19/09/2013 | Lien permanent

Origami

 

 L'ART DU PLIAGE DU PAPIER

 

Il est difficile de vraiment savoir d'où vient cet Art.

Le consensus veut qu'il vienne de Chine et passa au Japon par l'intermédiaire de moines bouddhistes vers le VI° siècle. Comme il n'existe pas de documents chinois connus de pliage de papier, certains disent que c'est une invention japonaise.

Il est un fait reconnu que l'Origami s'est développé jusqu'à un très haut niveau au Japon, c'est pour cela d'ailleurs que l'on associe immédiatement l'origine de l'origami au Japon.


Le nom origami a été inventé en 1880 à partir de mots oru (plier) et kami (papier). Auparavant, l'art a été appelé Orikata ("formes pliées"). L'Origami utilise en principe une feuille de papier carrée qui n'est pas découpée.


Après des siècles de pliages de modèles traditionnels, Maître YOSHIZAWA Akira, considéré comme le grand Maître de l'Origami de notre siècle a développé des modèles modernes vers 1950.

Aujourd'hui, il y a des Maîtres d'Origami un peu partout dans le monde. Des associations se sont développées sur tous les continents mais comme pour tout Art, l'esprit de l'Origami peut se perdre par la recherche de l'unique performance technique.

 

un lien simple pour une première pratique  un cygne en origami

 

le même en vidéo 

 

 

pour aller plus loin ou ici

 

site de référence

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24/10/2013 | Lien permanent

Biographie de Morihei Ueshiba (1883-1969)

 

Extrait de Wikipedia

 

Morihei Ueshiba naît de Yokoru et Yuki Ueshiba, le 14 décembre 1883 (16 novembre sur le calendrier lunaire japonais) à Tanabe au Japon.

Enfant de faible constitution et souvent malade, mais très intelligent, il étudie le chinois et la religion bouddhiste sous la direction d'un prêtre shingon. Il porte un intérêt marqué à la prière et la méditation. Pour se renforcer physiquement, son père le pousse à pratiquer le sumo et la natation dès l'âge de 10 ans.

En 1901 il part pour Tokyo, où il ouvre une librairie-papeterie, en fait, une simple échoppe ambulante. Il étudie le Ju-jitsu de la koryu (école ancienne) Tenshin Shin'yo Ryu sous la direction de Tokusaburo Tozawa.

De nouveau malade, il retourne à Tanabe. Il s'astreint alors à se forger un corps neuf et solide en pratiquant les exercices physiques les plus durs. Quelque temps plus tard, il épouse Itogawa Hatsu.

À 20 ans, il réussit à s'engager dans un régiment d'infanterie malgré sa petite taille (1,56 m), où il apprend le juken jutsu (combat à la baïonnette). Il participe à la guerre russo-japonaise en Mandchourie, puis quitte l'armée en 1906 et retourne à Tanabe.

En 1910, le gouvernement japonais lance un projet de repeuplement de Hokkaidō. Ueshiba décide de partir en 1912 avec sa famille et un groupe de 80 personnes. Ils fondent la ville de Shirataki. La vie est très dure, l'hiver très long, les récoltes mauvaises. Mais la détermination de Ueshiba motive les colons.

C'est à cette époque qu'Ueshiba rencontre Sokaku Takeda, soke (grand maître) de la koryu Daitō de jujutsu (Daitōryū jujutsu, héritière du clan Takeda). Ueshiba l'invite à rester chez lui pour devenir son disciple et Takeda lui enseigne son art.

En 1919, il apprend que son père est gravement malade. Il abandonne ses terres à Maître Takeda et part pour Tanabe. En chemin, il entend parler de Onisaburo Deguchi, co-fondateur de la religion Omoto Kyo inspirée du shinto1.

Il ouvre le dojo « Ueshiba Juku » pour les adeptes de cette religion. Il y développe sa propre idée du budo. Sa notoriété grandit, son art prend les noms successifs de Daitōryū ju jutsu, puis Daitōryū aiki ju jutsu, puis aikijujutsu en 1922. Pendant cette période, il recevra souvent la visite de Maître Takeda.

En 1924, il décide de suivre maître Deguchi en Mongolie pour fonder une communauté utopiste, centre spirituel pour l'amour et la fraternité universelle, selon les principes de l'Omoto Kyo. Durant ce voyage, il éprouve sa première illumination (satori) : il aurait eu le sentiment de sentir venir les coups avant qu'ils ne lui soient portés, sous la forme d'un éclair blanc.

Sans adhérer à cette notion mystique, on peut dire qu'Ueshiba avait atteint un niveau de maîtrise des arts martiaux qui lui permettait de ne laisser aucune ouverture dans son attitude, et d'anticiper de manière quasiment instinctive les attaques qui lui étaient portées, ce qu'attestent de nombreux témoignages.

Six mois plus tard, après d'innombrables difficultés, le gouvernement chinois les fait emprisonner. Ils évitèrent d'être fusillés grâce à l'intervention du gouvernement japonais.

Deguchi Sensei a introduit l'espéranto à Omoto en 1923. Vu qu'Ueshiba Sensei (aïkido) et Deguchi Sensei (Omoto) ont vécu pendant 20 ans ensemble comme des frères, on peut supposer qu'Ueshiba Sensei a entendu parler de l'espéranto. Interrogé sur cette question à Bâle en Suisse en 1989, son petit-fils Ueshiba Moriteru a répondu : « Cela se peut. »

Certains auteurs avancent que Maître Ueshiba aurait étudié un art martial chinois interne, le Bagua zhang (ou Pakua chang) lors de son périple dans ce pays et s'en serait inspiré pour le développement ultérieur de sa discipline2

De retour au Japon, Maître Ueshiba reprend son entraînement, développant son art, le Ueshiba Aïki Jujutsu, qu'il renomma aïkibudo en 1930, puis Kobu budo.

Sa réputation s'étend à travers tout le Japon. De grands maîtres d'art martiaux viennent le voir pour le défier. Jigorō Kanō, le fondateur du Judo, envoie ses meilleurs élèves étudier l'art martial qui deviendra l'aïkido en 1942. Il est invité à faire de nombreuses démonstrations dans tout le Japon, et entre autres, devant la famille impériale. Il donne des cours à l'académie de police militaire.

Au début de la guerre au Japon, en 1942, Maître Ueshiba part à Iwama près de Tokyo. Il y pratique l'agriculture, et y parfait son art dans son dojo l'Aiki Dojo. Il fait également ériger un sanctuaire pour l'aïkido : L'Aïki Jinja, aujourd'hui classé monument historique.

En 1948, les Américains, qui ont interdit toutes les pratiques martiales au Japon, autorisent la reprise de l'enseignement de l'aïkido pour son caractère de Paix et de recherche de vérité. L'Aïkikaï Foundation est officiellement ouvert le 9 février, dirigé par Kisshomaru Ueshiba, son troisième fils. Le dojo central de l'Aïkikaï est le Hombu Dojo, situé à Tokyo.

Le développement de l'Aïkido à travers le monde s'amorce alors, favorisé par l'esprit d'ouverture de la discipline et de nombreux contacts d'élèves à l'étranger. Koichi Tohei, 9e dan et pratiquant de la première heure, est envoyé aux États-Unis pour enseigner l'Aïkido. De nombreux maîtres le suivront dans différents pays. Après 14 ans d'enseignement comme disciple privilégié du Maître, Shoji Nishio fonde sa propre école d'Aïki Toho Iaido et devient Maître de la Fédération Japonaise de Iaido tout en continuant à intégrer d'autres disciplines sans cloisonnement.

Nishio Sensei dispense également son enseignement à l'étranger où il est un émissaire très populaire et adulé par ses élèves en France, en Allemagne, en Suède et au Danemark, ainsi qu'aux États-Unis.

Maître Ueshiba acquiert le titre de O Senseï (« grand maître », maître dans le sens « professeur ») et continue à perfectionner l'aïkido à Iwama. Il développa également l'ultime évolution de son art, transformant un art de guerre en art de paix par le Shobuaïki.

En 1969, maître Ueshiba tombe malade. Il meurt le 26 avril 1969 emporté par un cancer foudroyant3Son visage était vraiment beau comme le masque d'un vieil homme. Si on meurt du cancer, il y a habituellement beaucoup de souffrance et la douleur demeure sur le visage. Mais ce n'était pas le cas avec 0 Senseï. Il a gardé un visage divinement beau. Deux mois plus tard, Hatsu, sa femme, meurt à son tour. Son fils Kishomaru Ueshiba prendra sa suite.

Moriteru Ueshiba, petit-fils du fondateur, est l'actuel Doshu, ou Maître de la Voie. Il continue, avec l'aide des grands maîtres à travers le monde, à développer l'aïkido, et à diffuser l'esprit de maître Ueshiba dans son message de Paix.

 

 

 

 

aïkido Montluçon asptt 03

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15/09/2013 | Lien permanent

LIVRE TADASHI ABE - JEAN ZIN

 

 

JEAN ZIN et TADASHI ABE

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Tadashi Abe et Jean Zin , un de ses élèves, 4°Dan d'Aïkido, publient deux livres structurant l'Aïkido.

Dès le premier, Tadashi Abe précise que ce n'est pas sa méthode mais celle de son vénéré Maître Morihei Ueshiba, adaptée à l'esprit Occidental.

Difficile objectif tant les conceptions de la vie sont différentes.

Tadashi Abe remercie Jean Zin d'avoir su garder l'esprit et la technique de son Maître.
Il ne s'attribue nullement le fruit de l'ouvrage mais se considère toujours comme le simple disciple de son vénéré Maître, qui le guide continuellement dans sa vie. La relation de Maître à Disciple prend ici toute sa dimension.


"Il avait toujours une photo d’Ueshiba Sensei sur lui. Il disait que si on portait une photo d’Ueshiba Sensei sur soi, on ne serait jamais blessé."


Une  grande partie du premier ouvrage parle des atémis.


Ces ouvrages restent une source importante de l'Aïkido pratiqué par O Senseï à cette période.

 

 

 pour télécharger le .pdf des livres, cliquer sur le lien.

L'arme et l'esprit du Samouraï japonais tome1

 

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La victoire par la paix.tome2

 

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07/12/2013 | Lien permanent

LES POUPEES KOKESHI

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Les poupées Kokeshi sont originaires du nord de l'île de Honshu, plus précisément de Tohoku. Elles étaient fabriquées par des artisans ébénistes ou kiji-shi. Le bois devait être séché entre 1 et 5 ans pour obtenir la bonne densité. La fabrication est artisanale et traditionnelle bien que l'on trouve maintenant des Kokeshi venant de Chine, en plastique.
Leur fabrication remonte à plus de 150 ans, pendant la période EDO. C'est une institution culturelle japonaise.

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Les poupées Kokeshi n'ont ni bras ni jambes, le corps est cylindrique et la tête assez large.
Il existe plusieurs versions de leur apparition :
tout d'abord, elles étaient à l'origine vendues comme souvenirs aux personnes visitant les sources d'eaux chaudes de la région ; puis elles devinrent des cadeaux pour les enfants... Il est aussi fait référence à une période plus sombre au début du XIXème siècle, où la misère était effroyable et où les femmes préféraient tuer leurs enfants pour leurs éviter les souffrances d'une mort certaine. Les poupées devenaient donc un rappel du sacrifice de chaque vie pour la survie des autres.
Actuellement, c'est un présent d'amitié et d'amour pour la personne la recevant.

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On peut distinguer deux groupes :
Les Dento Kokeshi :
traditionnelles qui respectent des formes et couleurs définies depuis plusieurs siècles et qui sont toujours fabriquées dans la même région.


Les Shingata kokeshi :
version moderne qui laisse une liberté plus grande à l'artiste. Ces poupées sont très appréciées car elles sont plus colorées et l'inspiration du sculpteur donne parfois des poupées originales. Elles sont apparues vers les années 50.

 

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La qualité du bois est importante, souvent en cornouiller mais aussi en châtaigner et cerisier.
On trouve aussi bien des Kokeshi faites en une pièce qu'en deux la tête et le corps assemblés.

 

 

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14/02/2015 | Lien permanent

FRANCK NOËL: ”D'UN MONDE A L'AUTRE ”

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 Je vous invite à lire cette réflexion de Franck Noël (interview sur ce lien)

 

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sur l'accordage d'un instrument et la musique elle-même et sur le rapprochement que l'on peut faire avec notre pratique... Comme d'habitude, cela est très élaboré, comme toutes les réflexions de ce Maître.

Ce texte est tiré du magazine de la FFAAA "AIKI MAG" de MAI 2014, il est au format pdf.

"La scène se passe au début des années 60, lors de l'une des premières prestations du virtuose indien Ravi Shankar en Europe. La musique de sitar était à cette époque encore largement inconnue du grand public qui nʼavait eu jusquʼalors que fort peu dʼoccasions de se familiariser avec les inflexions de ses sonorités et avec la complexité des développements de ses ragas. Le Maître arrive donc sur scène avec son instrument, sʼinstalle  méthodiquement et, concentré, commence à en tirer des sons quʼil module et fait vibrer, quʼil répète comme pour les affirmer, quʼil creuse, quʼil sculpte, quʼil travaille puis abandonne, quʼil isole ou combine...
pendant quelques minutes. Puis, il cesse, sʼimmobilise et, enfin, salue le public. Celui-ci se déchaîne en applaudissements. Ravi Shankar
semble un peu interloqué mais se reprend et déclare doucement : “ Je suis ravi que vous ayez apprécié  le  temps  que  jʼai  passé  à  accorder mon instrument... jʼespère maintenant que vous apprécierez tout autant ma musique...”

POUR LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE CLIQUER SUR LE DESSIN  CI-DESSOUS

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ÉCOUTEZ UN DES  DERNIERS CONCERTS EN EUROPE DE RAVI SHANKAR... FANTASTIQUE !

 

 " l'extraordinaire leçon "

 

 

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17/03/2015 | Lien permanent

UGAKI ”L'escrimeur fou”

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Dans le tome 2 d'UGAKI "L'escrimeur fou",

UGAKI (VOIR LE TOME 1) croise le chemin de Kioga et de son fils adoptif qui veut devenir son disciple sur la voie du sabre. Kioga est lui-même un rônin, ancien élève de Myamoto Musashi, le légendaire Samouraï vivant à cette époque et cherchant sans arrêt la perfection dans l'art du sabre afin d'atteindre à l'absolu. Kioga provoque Ugaki en duel mais des brigands qui en voulaient à leurs armes obligent les deux samouraïs à s'unir. Ceci créa un lien et ils devinrent amis. Kioga promit à Ugaki de lui venir en aide dans sa quête de vengeance de son daimyo.

Accusés de meurtre, ils se retrouvent obliger d'accepter une étrange mission pour le seigneur de la région : escorter une vielle femme dans le plus grand secret jusqu'à un lieu sur la côte...

Dans la première partie du livre, l'auteur nous parle de Miyamoto Musashi, le Samourai le plus connu du Japon, invaincu en combat si ce n'est par Muso Gonnosuke utilisant un jo. Il parle également du traité des cinq roues, ouvrage de Miyamoto Musashi ayant encore de nos jours une application certaine...


Cette BD a connu deux éditions chez Dargaud en 1985 et chez Bagheera en 1991

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09/12/2014 | Lien permanent

jo démonstrations

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On ne pratique pas les armes à l'Aïkikaï. Pourtant le Fondateur pratiqua intensivement ces dernières à Iwama, c'est pour cela que Saito Sensei les inclut dans sa pratique. L'Aïkido se suffit à lui-même, la pratique à mains nues contient tous les liens pour parvenir à notre essence, donc il ne serait pas utile d'y ajouter les armes... sauf que ces dernières peuvent nous donner d'autres pistes de réflexions utiles dans notre cheminement. Pour ma part, j'aime pratiquer avec et ne dit-on pas que l’Aïkido se rapproche plus du Kenjutsu que du Judo ?

On observe des similitudes entre l'utilisation d'un jo, du ken ou à mains nues, ces utilisations sont interdépendantes, et l'on retrouve de l'un dans l'autre et vice versa...

Quoi qu'il en soit, les arguments des uns et des autres sont totalement recevables. Cela ne me choque pas que l'on ne les pratique pas ou qu'on les pratique.

Si l'on regarde bien, chaque grand Maître a intégré à sa pratique des éléments extérieurs à l’Aïkido : Yoga du souffle, Méditation, Ken jutsu, Iaï... car justement ils ne sont pas si extérieurs que cela...

Chacun suit son chemin et chacun accède au niveau qu'il peut comprendre...

 

Aikido O Sensei Morihei Ueshiba jo kata in Iwama dojo


 

M. Saito sensei shows 13 Jo Kata, 1973


 

Noro Sensei - Aikido / Kinomichi - end of 70's


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07/12/2014 | Lien permanent

Hakuhō

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Le premier tournoi de sumo de l'année vient de se terminer et déjà Hakuho vient d'être sacré plus grand champion de l'histoire du Sumo en remportant son 33ème titre. Sa prestation de 15 victoires sur 15 combats, pour ce tournoi, impressionne, alors qu'il n'a que 29 ans... Ses début sur un "Dohyo" remontent à 2001. Il est devenu le 69e yokozuna en 2007. Il faut dire qu'il est issu d'une famille de tradition de lutte mongole.

Hakuho est né en Mongolie, à Oulan Bator, la capitale en 1985. C'est donc un non Japonais qui entre au Panthéon du Sumo. Actuellement, il y a un regain de popularité de ce sport au Japon, et les tournois font salle pleine.

Le prochain tournoi aura lieu à Osaka du 8 mars au 22 mars.

 

Mongolian Sumo Hero Hakuho Highlight Mix (Jan 2014)

 

Un beau kokkyu à partir de 5:02 !

 

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Yokozuna E Hakuho

Hatsu Basho 2015-All Play


 

 

白鵬 前人未到33回優勝 稀勢の里 取り直し

LA VICTOIRE FINALE !


 

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02/02/2015 | Lien permanent

KAORU FUNAHASHI

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Kaoru Funahashi est né en 1913 dans la Préfecture de Tottori. Il est
 est venu au Kobukan sur présentation d’une personne liée à la religion Omoto.
A 18 ans, il débute au Kobukan Dojo et devient l’un de ses premiers
uchi-deshi.

 Karuo Funahashi a commencé à peu près en même temps que Maître Shirata et Tsutomu Yukawa en 1931, juste après l’installation du Kobukan Dojo.

De petite taille, Kaoru possède un corps très souple et chute de
façon excellente. Il était doué pour la pratique. Ses partenaires de
l’époque le définissaient comme un homme sincère au
caractère doux

Comme le raconte Kisshomaru Ueshiba lors de l'entretien avec Stanley Pranin dans Aiki News #81 (July 1989) :

"Mon père disait : “Je parie que personne n’a de meilleures chutes que Funahashi dans tout le Judo”."

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Shigemi Yonekawa et Takako KUNIGOHI 1935


En 1933, il participe, en tant que Uke, aux croquis de Mlle Takako
KUNIGOSHI pour le livre Budo Renshu.

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Ce livre illustré est le premier
manuel technique de Maître UESHIBA et est principalement destiné aux
élèves du Fondateur en guise de licence d’enseignement.
Jusqu’au milieu des années 30, il enseigne activement dans le
cadre du Budo Senyokai, en tant qu’instructeur assistant dans le grand
Dojo de Takeda ainsi qu’à Osaka.

 

APPLICATIONS DE CERTAINES TECHNIQUES DE BUDO RENSHU

 

Après cette période, il disparaît de la scène et l’on n’a plus de ses
nouvelles jusqu'à sa mort en 1940, suite en une pleurésie qui évolua défavorablement, à
l’âge de 37 ans…


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03/10/2014 | Lien permanent

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