Rechercher : hokusai au grand palais
Kiyoshi NAKAKURA
Il pratiqua le Kendo dès l'enfance et fut diplômé de l'école Daidokan Dojo à 19 ans. Il rencontra le grand Maître Hakudo NAKAYAMA (fondateur du style de Iaido Muso Shinden-ryu) qui lui proposa de continuer sa formation avec lui et il devint l'un de ses disciples.
Maitre Nakayama, ami de Morihei Ueshiba, le présenta au fondateur de l'Aïkido, qui cherchait un successeur. Il devint même son fils adoptif en 1932 avec son mariage avec la fille de O Senseï. Il prit le nom de Morihiro Ueshiba.
Il pratiqua jusqu'en 1937 avec O Senseï tout en continuant la pratique du Kendo, mais sentant qu'il ne pourrait égaler son Maître, il préféra abandonner sa position de successeur et divorça. Il quitta O Senseï en 1937 mais il continua le Kendo.
Il reçoit le 9ème Dan de Kendo en 1978 puis
est élevé au rang de Hanshi de Iaïdo un an plus tard. Il est
nommé Directeur de la Fédération Internationale de Kendo en
juillet 1979. Enfin, en 1983, il reçoit le 9ème Dan de Iaïdo.
Il décède en février 2000, à 89 ans. Un livre lui est consacré : "Un diable d'homme" d'Akihiko DOMOTO .
Nakakura Kiyoshi Sensei
Nakakura Kiyoshi 中倉清 (9.dan)
15/11/2014 | Lien permanent
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX
Maître Yang Lu Chan
Le manteau magique
Yang Lu Chan, après une visite qui s'était prolongée tard dans la nuit, retournait chez lui. Il traversait un quartier mal famé de Pékin et marchait à grandes enjambées, soucieux de passer rapidement. Mais au coin d'une ruelle, une bande de malfrats l'attendait ; il tenta de fuir, mais le groupe était nombreux et armé de bâtons, gourdins, matraques et l'encerclait déjà.
Lu Chan, vu le nombre élevé de ses adversaire, ne tenta même pas de se défendre ; il s'enroula dans son manteau dès le début de l'attaque et se laissa tomber à terre. La bande se déchaîna sur cette proie facile qu'ils assimilèrent vite à un sac d'entraînement.
Au bout d'un moment, les voyous épuisés se lassèrent de frapper ce sac inerte et, pensant qu'il avait eu son compte, l'abandonnèrent à son sort, convaincus qu'il ne pouvait en avoir réchappé. Le lendemain, Lu Chan se livrait à ses activités quotidiennes comme si rien n'était arrivé, sans aucune trace de coup pour attester d'une bastonnade.
Mais chez les malfrats, plusieurs d'entre eux étaient couchés en proie à des douleurs comme s'ils s'étaient fait battre. En Chine, on dit que des Maîtres tels que lui ont atteint un tel niveau de Chi, d'énergie interne, que leur corps est capable d'absorber les coups et de retourner l'énergie contre leur agresseur.
Par contre lorsqu'ils vous touchent, paralysé par leur énergie, vous êtes projeté violemment avec l'énergie d'une montagne. C'est pourquoi Lu Chan a préféré donner une leçon à ces voyous plutôt que de risquer de les blesser.
26/10/2014 | Lien permanent
PARC ORIENTAL FRANCAIS
Le parc oriental de Maulévrier est un jardin japonais situé à Maulévrier dans le Maine-et-Loire en France. Il est traversé par la Moine (un affluent de la Sèvre nantaise en rive droite, donc un sous-affluent de la Loire). Le Parc est à 12 km au sud-est de Cholet.
Ce parc est le plus grand jardin japonais d'Europe. Plus de 300 plantes sont visibles, et il y a aussi une exposition permanente de bonsaïs et de céramiques. Il y a aussi des cours hebdomadaires d'Ikebana, ainsi que des cours de KYUDO.
POUR AGRANDIR CLIQUER SUR LES IMAGES
Le Parc Oriental de Maulévrier se visite également de nuit, de mai à septembre.
Ce parc de 29 hectares fait partie du domaine du château de Colbert, c'est l’œuvre du spécialise dans l'architecture orientaliste et notamment le japonisme, Alexandre Marcel (1860-1928), concepteur du pavillon du Cambodge à l'Exposition Universelle de 1900.
En 1976, la propriété du château a été scindée en trois. La commune de Maulévrier rachète le parc, alors complètement abandonné en 1980. La restauration a commencé en 1987, basée sur des photographies et des souvenirs.
Visite virtuelle du parc : ici
POUR ACCÉDER AU SITE DU PARC, CLIQUER SUR L'IMAGE CI-DESSOUS
01/08/2014 | Lien permanent
PHILIPPE GRANGE
Philippe Grangé débute l’Aïkido en septembre 1972 et part pour le Japon en janvier 1984. Il y restera 9 ans, pratiquant à l'Aïkikaï avec Ueshiba Kisshomaru(Doshu), Osawa Kisaburo, et d'autres grands Maîtres… Mais son Maître racine reste Yamaguchi Seigo dans la conception de son Aïkido. Il est membre du Collège Technique National de la FFAAA, 6ème Dan, Diplômé d’État (DEJEPS). Il pratiqua le shintaido ainsi que les arts internes chinois à travers le Xingyi Quan, le Bagua Zhang,et le Bagua Taiji Quan. Il relie ainsi l'aïki à l'enseignement de son Maître taïwanais Su Dong-Chen...
VOIR ÉGALEMENT CETTE NOTE ( ICI )
Pour savoir pourquoi il décida de partir pour le Japon et les conseils pour ceux qui voulent franchir le pas,
lire l'interview de LEO TAMAKI
sur son site/ Budo no Nayami
en cliquant sur la photo ci-dessous
Il n'y a pas de vidéo de Philippe Grangé sur l’Aïkido, si ce n'est les quelques secondes de la première note. Nous pouvons le voir lors de l'un de ces voyages en Chine, étudiant le Zhaobao TaiChi avec Maître Wang Changan.
ZhaoBao Taichi Push hand .Miss Zou & Philipe.mpg
(part-2)王長安.-教授太極推手Master Wang teaching Push hand.mpg
28/01/2015 | Lien permanent
Contes et récits des arts martiaux (Albin Michel 1981) #2
Cette histoire connue d'un bon nombres de pratiquants est toujours instructive et permet de comprendre que chaque situation peut se décliner en plusieurs niveaux de compréhension.
Nous ne pouvons comprendre que ce que nous sommes aptes à comprendre.
Dans le même sens, il est dit que le Bouddha expliquait tout, simplement, mais chaque disciple ne retenait que ce qu'il pouvait percevoir à cet instant de sa progression.
Il en est de même dans les arts martiaux, il me semble, sauf que le corps est une barrière de plus pour révéler notre véritable identité.
A nous, par notre progression, de découvrir ce monde infini...
L'enseignement du vénérable chat
Cet étrange récit est tiré d'un vieux livre sur l'art du sabre, écrit probablement par un maître du XVIIème siècle, de l'école Ittoryu. D'inspiration taoïste et zen, ce conte philosophique contient l'essentiel du secret des arts martiaux.
Shoken, un expert dans l'art du sabre, était importuné depuis quelques jours par un rat qui s'était installé chez lui.
Les meilleurs chats des alentours avaient été invités dans la maison, transformée en arène, pour l'occasion.
A la surprise générale cela se terminait toujours par le même scénario :
le chasseur, terrifié par les attaques du rat, finissait par prendre la fuite en miaulant.
L'expert, désespéré, décida de tuer lui-même la terrible bête. Armé de son sabre, Shoken passa à l'attaque.
Mais le rat, vif comme l'éclair, esquivait tous les coups.
Shoken s'acharna. Le rat restait intouchable. En sueur, et à bout de souffle, l'expert finit par renoncer.
Allait-il devoir abandonner une partie de sa maison à ce maudit rat ?
Cette perspective le rendait de plus en plus ténébreux.
Or, un jour, il entendit parler d'un chat qui avait la réputation d'être le plus grand chasseur de rats de la province...
Quand Shoken vit le fameux chat, tout ce qui lui restait d'espoir l'abandonna car l'animal,
qui n'était plus tout jeune, ne payait vraiment pas de mine.
N'ayant plus rien à perdre, il le laissa pénétrer dans la pièce où sévissait le rat. Le chat entra tout doucement, d'un pas tranquille, comme si de rien n'était. Quand le rat l'aperçut, il resta pétrifié sur place, visiblement terrorisé.
Le chat s'approcha calmement de lui, l'attrapa sans effort et le sortit de la pièce en le tenant dans sa gueule.
Le soir, tous les chats qui avaient participé à la chasse au rat se réunirent dans la maison de Shoken.
Le grand Chat, héros du jour, fut respectueusement invité à la place d'honneur. L'un des chats prit la parole :
"nous sommes considérés comme les chats les plus expérimentés du village.
Mais aucun d'entre nous n'a réussi à faire ce dont vous avez été capable avec ce terrible rat.
Votre maîtrise est vraiment extraordinaire. Nous brûlons tous d'impatience de connaître votre secret."
Le vénérable Chat répondit :"avant de tenter de vous indiquer les principes du Grand Art, la direction de la Voie, j'aimerais entendre ce que vous-mêmes avez compris et comment vous vous êtes entraînés."
Le chat noir se leva et dit :"né dans une célèbre famille de chasseurs de rats, j'ai été entraîné depuis mon enfance à cet art.
Je suis capable de faire des bonds de deux mètres, de me faufiler dans un trou à rat, bref, je suis devenu expert en toutes sortes d'acrobaties. D'autre part, je connais un grand nombre de ruses et j'ai plus d'un tour dans mon sac. J'ai honte d'avoir eu à battre en retraite devant ce vieux rat.
Le grand Chat expliqua :"vous n'avez appris que la technique.
Vous êtes seulement préoccupé de savoir comment combiner votre attaque.
Les anciens maîtres ont en fait inventé la technique à seule fin de nous initier à la méthode la plus appropriée pour exécuter le travail.
La méthode est naturellement simple et efficace. Elle contient tous les aspects essentiels de l'Art.
L'efficacité technique n'est pas le but de l'Art. Elle n'est qu'un moyen qui doit rester en accord avec la Voie.
Si la Voie est négligée, et si l'efficacité prime, l'art du combat ne tarde pas à dégénérer et à être utilisé n'importe comment. N'oubliez jamais cela."
Le chat tigré s'avança pour donner son avis : "selon moi, le plus important dans l'art du combat, c'est le ki, l'énergie, l'esprit.
Je me suis longtemps entraîné à le développer. Je possède maintenant l'esprit le plus puissant, celui qui remplit le ciel et la terre.
Dès que je fais face à mon adversaire, mon ki s'impose à lui et ma victoire est assurée avant que le combat commence.
Même quand un rat court sur une poutre, je peux le capturer : il me suffit de diriger mon ki sur lui pour le faire tomber.
Mais avec ce mystérieux rat, rien à faire... Cela me dépasse."
Le vénérable Chat répliqua : "vous êtes capable d'utiliser une grande partie de vos pouvoirs psychiques, mais le simple fait d'en avoir conscience travaille contre vous.
Opposer votre puissant psychisme à l'adversaire n'est pas une solution car vous risquez de rencontrer plus fort que vous.
Vous dites que votre esprit remplit le ciel et la terre, mais vous vous trompez. Ce n'est pas l'esprit lui-même, ce n'est que son ombre.
Il ne faut pas confondre le psychisme et l'esprit.
Le véritable esprit est un flot d'énergie inépuisable qui coule comme un fleuve alors que la force du vôtre dépend de certaines conditions à la manière des torrents qui ne vivent que le temps d'un orage. Cette différence d'origine implique une différence de résultats.
Un rat traqué se montre souvent plus combatif qu'un chat qui l'attaque.
Il est aux aguets et tout son être incarne l'esprit de combat. Presque aucun chat n'a de chance de briser sa résistance."
Le chat gris prit la parole à son tour : "Comme vous venez de le dire, un esprit est toujours accompagné par son ombre et, quelle que soit sa force, l'ennemi peut profiter de cette ombre. Je me suis longtemps entraîné en ce sens : ne pas résister à l'adversaire mais, au contraire, chercher à utiliser sa force pour la retourner contre lui.
Grâce à ma fluidité, même les rats les plus puissants ne parviennent pas à m'atteindre.
Mais cet étonnant rat ne s'est pas laissé prendre au piège de mon attitude de non résistance."
Le vieux Chat répondit : "ce que vous appelez l'attitude de non résistance n'est pas en harmonie avec la nature : il s'agit d'un truc fabriqué dans votre mental.
La non-résistance artificielle nécessite une volonté psychique qui interfère avec la qualité de vos perceptions et qui bloque la spontanéité de vos mouvements.
Pour laisser la Nature se manifester à fond, il est nécessaire de vous débarrasser de toute contrainte mentale.
Quand la Nature suit son propre chemin et agit à sa guise en vous, il n'y a plus aucune ombre, aucun flottement,
aucune faille dont puisse profiter l'adversaire...
Bien que n'étant qu'un simple chat qui ne connaît pas grand-chose des affaires humaines,
permettez moi d'évoquer l'Art du sabre pour exprimer quelque chose de plus profond.
L'Art du sabre ne consiste pas seulement à vaincre l'adversaire.
C'est avant tout l'Art d'être conscient, au moment critique, de la cause de la vie et de la mort.
Un samouraï doit s'en souvenir et s'exercer à un entraînement spirituel aussi bien qu'à la technique du combat.
Il doit donc essayer de pénétrer la cause de la vie et de la mort.
Quand il a atteint ce niveau d'être, il est libre de toute pensée égoïste, il ne nourrit aucune émotion négative, il ne calcule ni ne délibère. Son esprit est alors non résistant et en harmonie avec ce qui l'entoure.
Quand vous êtes parvenu à l'état de non-désir, l'esprit, qui est par nature sans forme, ne contient aucun objet.
Le Ki, l'énergie spirituelle, se répand alors sans blocage, d'une manière équilibrée.
Si, par contre, un objet l'attire, l'énergie bascule et s'écoule dans une seule direction tandis qu'il y a un manque dans une autre.
Là où il y en a trop, cela déborde et ne peut être contrôlé. Là où il y a un manque, ce n'est pas suffisamment nourri et cela se ratatine. Dans les deux cas, vous vous trouvez dans l'impossibilité de faire face aux situations qui sont en perpétuel changement.
Mais là où prévaut le "non-désir", l'esprit n'est pas pompé dans une seule direction, il transcende à la fois le sujet et l'objet."
Shoken posa alors cette question : "que doit-on entendre par "transcender le sujet et l'objet" ?"
Le vénérable Chat déclara :
" Parce qu'il y a un moi, il y a aussi un ennemi.
Quand il n'y a pas de moi, il n'y a plus d'ennemi. Si vous collez un mot sur les choses,
si vous les enfermez dans une forme fixe et artificielle, elles apparaissent exister en opposition.
Le mâle s'oppose à la femelle, le feu à l'eau. Mais quand il n'y a aucun jugement qui se manifeste dans votre mental, aucun conflit d'opposition ne peut y prendre place. Il n'y a plus alors ni moi ni ennemi.
Quand le mental est dépassé, vous goûtez un état d'absolu "non-faire", vous êtes en sereine harmonie avec l'univers, vous êtes un avec lui. Vous ne faites plus aucun choix entre vrai ou faux, plaisant ou déplaisant.
Vous êtes libre du monde dualiste fabriqué dans votre mental.
Mais quand un tout petit grain de poussière entre dans l’œil, nous ne pouvons plus le garder ouvert.
L'esprit est semblable à l’œil : dès qu'un objet y pénètre, son pouvoir est perdu.
" Voilà tout ce que je peux vous expliquer ici. C'est à vous d'en expérimenter la vérité.
La vraie compréhension se trouve en dehors de tout enseignement écrit.
Une transmission spéciale d'homme à homme est nécessaire mais de toute façon la vérité ne s'atteint que par soi-même.
Enseigner n'est pas très difficile, écouter non plus, mais il est vraiment difficile de devenir conscient de ce qui est en vous.
Le "satori", l'éveil, n'est rien d'autre que le fait de voir au-dedans de son être.
Le satori est la fin d'un rêve.
L'éveil, la réalisation de soi et voir au dedans de son être ne sont ni plus ni moins, que des synonymes."
aïkido Montluçon asptt 03
15/09/2013 | Lien permanent
JEAN LUC SUBILEAU
Biographie tirée du site : http://www.aikidoclubniortais.asso.fr/enseignant_parcours.html
Jean-Luc Subileau
6ème DAN
BEES 2ème degré
Adolescent, Jean-Luc commence à pratiquer le Judo, avec Francis TEXIER, à Melle (79) pendant 2 ans, puis avec le professeur Roland ARENS en région parisienne pendant un an. Après une démonstration dans le club, il débute l'Aïkido en novembre 1967, sous la direction de Senseï M. HAMON.
Après 3 saisons de pratique, il passe son 1er DAN avec succès le 7 juin 1970. Au début des années 70, il commence à enseigner l'Aïkido et crée un club à Villeneuve le Roi.
Le 3 décembre 1972, il obtient son 2ème DAN et suit les cours du soir pour se perfectionner dans l'enseignement des arts martiaux. Il reçoit le Brevet d’État le 26 mars 1973. Durant cette période, après le travail, il donne un cours tout en suivant un entraînement chaque soir de la semaine.
En 1974, il démissionne de son travail pour se consacrer pleinement à l'Aïkido, en ouvrant une section au sein du Judo Club Niortais.
Le 23 mai 1976, il passe son 3ème DAN à Paris et organise son premier stage d'hiver à Ste Pezenne (quartier Niortais).
En 1977, il crée l'Aïkido Club Niortais ; l'année suivante, les premiers élèves du club de Niort ayant reçu le grade de 1er DAN, commencent à monter des clubs aux alentours de Niort ( Coulonges sur l'Autize, Chauray, Magné, Parthenay...).
Depuis, l 'Aïkido club Niortais organise chaque année un stage d'une semaine, à chaque saison, dans lequel on peut voir des aïkidokas de toutes les régions de France, d'Europe et même quelques pratiquants du Japon, d'Afrique du Nord et d'Amérique du Nord.
Après l'obtention de son 4ème Dan, le 15 juin 1980 à Paris, Jean-Luc s'investit encore plus dans la pratique à travers les cours et les stages.
En 1982, il reprend une activité professionnelle dans le milieu agricole, ce qui lui permet de continuer l'Aïkido comme il le désire.
Le 16 septembre 1989, Christian TISSIER, la FFAAA lui décernent le grade de 5ème DAN.
Des anciens élèves éparpillés dans plusieurs villes de France ont monté des clubs, dont 11 en Allemagne, ce qui lui permet de créer des liens privilégiés avec ce pays.
En 1997, lors du bilan du club Niortais, le club recense plus de 120 élèves directs reçus à l'examen du 1er Dan. Les plus gradés d'entre eux étant actuellement 4ème DAN.
Le 31 mars 2000, lors d'un grand stage National animé par Senseï Ch.TISSIER, celui-ci décerne à Jean-Luc le grade de 6ème DAN devant plus de 310 participants.
Jean-Luc a été influencé par l'enseignement et la personnalité de Senseï M. HAMON, son 1er professeur qui lui a permis de découvrir et comprendre le sens de l'Aïkido. Senseï A. NOCQUET a su lui faire passer la valeur universelle de cette discipline par son vécu auprès de O Senseï, le fondateur de l'Aïkido. Christian TISSIER l'a aidé à restructurer son enseignement et à rencontrer avec Franc NOËL les Senseï YAMAGUCHI et ENDO.
Aujourd'hui, il essaye de mieux comprendre et ressentir spirituellement et techniquement le message de O Sensei Morihei UESHIBA, et de partager cette démarche avec le plus grand nombre de pratiquants.
08/05/2014 | Lien permanent
JEU DE GO
Originaire de Chine, ce jeu arriva au Japon au VIe siècle par l'intermédiaire du bouddhisme chan. Puis il effectua une ouverture vers l'Occident, mais ce n'est qu'à la fin du XXe siècle qu'il prit un essor mondial.
En Chine, on trouve les premières références écrites à un jeu qui pourrait être le go dans les Annales des Printemps et des Automnes (entre 722 et 481 av. J.-C.). Plus tard, Confucius (-551 – -479) mentionne le go dans ses Entretiens.
Jeu de go en Chine sous la dynastie Song, Xe siècle
Au Japon, les moines bouddhistes, auxquels on interdit la musique et les jeux de hasard, obtiennent le droit de jouer au go, qui n'est pas considéré comme un jeu de hasard.
Parmi les samouraïs, le jeu de go se développe comme entraînement à la stratégie militaire.
En 1578, le daimyo Oda Nobunaga invite à Edo le moine Nikkai, un joueur réputé, pour l'affronter. Impressionné par la force de Nikkai, il lui accorde le titre de Meijin (Maître) qui deviendra par la suite l'un des grades les plus prestigieux du monde du go. Nikkai est nommé instructeur d'Oda Nobunaga.
En 1590, Toyotomi Hideyoshi organisa le premier tournoi officiel pour désigner le plus fort joueur du pays. Honinbō Sansa – tel est le nouveau nom de Nikkai – remporte ce premier titre. Les autres joueurs sont alors classés par rangs, selon le système nouvellement créé des dan.
Un tryptique de Kuniyoshi (1843)
Les joueurs absorbés par le jeu n'ont que faire des esprits malfaisants venus les perturber.
Par Ieyasu Tokugawa en 1603, le go connaît un développement ininterrompu, qui dure plus de deux siècles et demi. Grâce à la protection du shogun, le go acquiert un statut officiel et devient une institution gouvernementale.
Une estampe de Kuniyoshi (1844)
Ce système de grade conduit à l’élévation du niveau du jeu japonais des deux plus grands joueurs de cette période, Honinbō Dōsaku et Honinbō Shūsaku, qui furent tous deux nommés Kisei (« saint du go »).
Honinbo Shusaku
Une partie de go se déroule sur un tablier, le goban, sur lequel est tracée une grille de 19 lignes horizontales par 19 lignes verticales, qui déterminent 361 intersections.
Chacun des deux joueurs place des pions noirs et blancs, appelés pierres, à tour de rôle, sur les intersections du goban.
Les pierres traditionnelles de luxe étaient en ardoise pour les pierres noires et en coquillage pour les pierres blanches. Aujourd'hui, le matériau le plus courant est le verre coloré, mais on en trouve en différentes autres matières : plastique, bois, mais aussi jade, agate et autres pierres semi-précieuses.
Les pierres sont conservées dans des bols, qui eux aussi vont du bois au matériaux précieux.
Depuis 1920, le temps de partie est limité et le décompte se fait avec une horloge identique aux pendules d'échecs.
Le but est de former des territoires, ensembles d'intersections vides contrôlés par le joueur. Noir commence en déposant sur la grille vide une pierre de sa couleur. Puis, à tour de rôle, les joueurs posent une nouvelle pierre sur une intersection vide du goban. Il est permis de passer son tour mais quand les deux joueurs passent consécutivement, la partie est terminée. Les pierres adjacentes de même couleur sont connectées et forment une chaîne. À la fin de la partie, il reste des pierres qui sont impossibles à capturer et qui ainsi délimitent des territoires. On compte un point par intersection libre dans chaque territoire et un point pour chaque prisonnier (pierre prise ou morte) capturé (habituellement, pour faciliter le décompte, les prisonniers sont placés dans le territoire de l'adversaire). Le vainqueur est celui qui obtient le plus de points.
Les compétitions de go sont composées principalement de tournois et de championnats. Des compétitions concernent spécialement les joueurs professionnels.
Malgré ses règles simples, le jeu de GO à un haut niveau révèle une grande richesse combinatoire et une profondeur stratégique liée à l'immensité des possibilités de l'esprit humain.
source wikipedia
Estampes japonaises et Go
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02/07/2014 | Lien permanent
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #6
De main de Maître
Dokyo Yetan (1641-1721), le plus illustre Maître Zen de son époque, reçut un jour la visite d'un professeur de Ken-jutsu qui lui déclara : "Depuis ma plus tendre enfance je pratique l'Art du sabre. M'étant entrainé intensivement sous la direction de plusieurs Maîtres, j'ai réussi à intégrer parfaitement le style des écoles les plus fameuses. Mais malgré tous mes efforts pour y parvenir, je n'ai pas encore atteint la suprême illumination. Pourriez-vous me donner quelques conseils sur la méthode à adopter?"
Le Maître Zen se leva, s'approcha de son visiteur et lui demanda à voix basse d'être très attentif pour ne rien perdre de ce qui allait lui être confié. L'homme se pencha alors en avant pour tendre l'oreille... qui reçut une claque magistrale de la main de Dokyo Yetan. Ce dernier enchaîna ensuite par un puissant coup de pied. Avant de comprendre ce qui lui arrivait, le professeur de sabre perdit l'équilibre et le contact du parquet lui procura, paraît-il, un Satori, un Éveil spirituel.
Il faut croire que cette expérience fut décisive pour le visiteur car il ne tarda pas à devenir un Maître réputé. Sa remarquable évolution, qui se manifestait au yeux de tous dans la pratique de son art, intrigua plus d'un guerrier. Parmi ceux qui lui demandèrent son secret, beaucoup restaient incrédules quand il leur avouait qu'il résidait dans la méthode très spéciale du moine Dokyo Yetan.
Quelques-uns décidèrent cependant d'aller vérifier eux-mêmes.Ils ne furent pas déçus du voyage,c omme en témoigne le récit qui va suivre.
Trois samouraïs de haut rang avaient invité Dokyo Yetan à prendre une tasse de thé avec eux.
Ils le questionnèrent longuement sur le Zen mais, comme le Maître répondait d'une façon très énigmatique, l'un des samouraïs, quelque peu excédé, s'aventura à dire : "Vous êtes sûrement un grand Maître de Zen et à ce sujet nous ne sommes pas de taille à lutter avec vous. Mais, si la question de la concentration nécessaire pour un combat était évoquée, je crains que vous ne puissiez nous battre."
-"A votre place,je ne serais pas si catégorique .Voyez-vous, la vie m'a plus d'une fois montré qu'il ne fallait jamais conclure avant d'expérimenter", répliqua le moine.
_"Me permettez-vous vraiment de faire un combat avec vous ?" demanda le samouraï après avoir échangé un regard ironique avec ses compagnons.
-"Bien sûr, puisque c'est le seul moyen de vérifier si ce que vous avez dit est exact."
Le guerrier se munit d'un bokken et il en tendit un au moine. Mais celui-ci refusa en précisant : "je suis un bouddhiste et je ne veux pas porter une arme, fut-elle en bois. Mon éventail fera l'affaire. Frappez sans hésiter. Si vous me touchez, j'admettrai que vous êtes un grand expert."
Certain de marquer dès les premiers coups et craignant de blesser le vieux moine, le samouraï avait attaqué gentiment, presque au ralenti. Mais peu à peu, il accéléra son rythme car ses attaques se perdaient dans le vide.
Voyant que le sabreur commençait à s'épuiser dans ses vaines tentatives, Dokyo Yetan demanda qu'on arrête le combat et il proposa : "Que diriez-vous de m'attaquer tous les trois en même temps ? Ce serait pour moi un excellent exercice et pour vous la chance de me battre."
Piqués au vif dans leur fierté de guerriers, les samouraïs essayèrent par tous les moyens de toucher le Maître. Mais il restait insaisissable. Si ce n'était pas son éventail qui déviait l'attaque, son corps parvenait toujours à s'effacer au dernier moment. Ses trois adversaires finirent par reconnaître leur défaite.
Convaincus non par un long sermon mais par cette stupéfiante démonstration, ils entreprirent d'aller voir d'un peu plus près quelle était l'essence du Zen. Inutile de vous dire à qui ils s'adressèrent...
Sur le chemin du retour, le jeune novice qui accompagnait le Maître ne put s'empêcher de lui demander quel était son secret pour éviter si habilement des attaques de sabres.
Dokyo Yetan expliqua : "Quand la juste vision est exercée et ne connaît aucun blocage, elle pénètre tout, y compris l'Art du sabre. Les hommes ordinaires ne s'occupent que des mots. Dès qu'ils entendent un nom, ils portent un jugement et restent ainsi attachés à une ombre. Mais celui qui est capable de la vraie vision voit chaque objet dans sa propre lumière. Dès qu'il aperçoit le sabre, il comprend aussitôt comment lui faire face. Il affronte la multiplicité des choses et n'est pas confondu."
03/11/2013 | Lien permanent
Donn F. Draeger
Donald Frederick Draeger est né le 15 Avril 1922 à Milwaukee, Wisconsin.
Il a commencé la formation en Yoshin-ryu jujutsu enfant, puis le judo Kodokan jusqu'à son 4ème Dan en 1948, à 26 ans.
Il entre dans le Corps des Marines en 1943 et y reste jusqu'en 1956.
Ensuite,il a déménagé pour le Japon.
Avec son 4ème Dan, il entre au Kodokan et pratique avec Masahiko Kimura, Kyuzo Mifune, Shizuya Sato et Kazuo Ito.
Il pratiqua aussi le Tomiki Aïkido,
ainsi qu'avec Masatoshi Nakayama du Shotokan
et Masutatsu Oyama du Kyokushinkai.
Il étudia le Kendo et le Iaido et fut un praticien très compétente de Jukendo.
Avec Takaji Shimizu, il pratique le Shindo Muso Ryu jo
Me Takaji Shimizu (1897-1978), 25e grand maître de shinto muso ryū jojutsu, grand maître d'ikkaku ryū juttejutsu.
ainsi que le Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu avec Otake Risuke
.
Me Donn F. Draeger avec Otake Senseï
Il décrivit les Arts Martiaux peu connus de la Chine, de l'Indonésie, de la Malaisie, d' Hawaï, en visitant des écoles et étudiant les méthodes de combat, qu'il a analysées et enregistrées. On peut voir ce travail impressionnant de l'immensité de ses connaissances dans "Fighting Arts asiatiques" qu'il a co-écrit avec Robert Smith.
Il fut 5ème Dan de Judo,7ème Dan de Kendo, 7ème Dan de Iaido, 7ème Dan Kyoshi de Jodo... Dans le Tenshin Shoden Katori Shinto-ryu, il a obtenu le menkyo kyoshi.
Donn F.Draeger a été membre du Nihon Kobudo Shinkokai, qui est la plus ancienne organisation culturelle japonaise pour l'étude et la préservation des Arts Martiaux classiques.
Il fonde la Société internationale d'hoplologie, science qui étudie le comportement combatif humain et la performance, son évolution et son développement ...
Donn Draeger a été reconnu comme une autorité mondiale sur la culture martiale asiatique et le
comportement combatif humain.
Il fut le premier de race blanche autorisé à entrer dans un Koryu et devint un
instructeur agréé de Shindo Muso Ryu Jodo et Katori Shinto Ryu Kenjutsu.
Donn F. Draeger a toujours continué à promouvoir le Judo durant sa vie. Il participa à la création de la Fédération de Judo des États-Unis (USJF) et cofonda la Fédération panaméricaine de Judo qui est actuellement appelée l'Union panaméricaine de Judo. Il développa la côte Est Black Belt Association dans l'Est des États-Unis.
Il fut le lien entre la fédération de judo Américaine et le Kodokan.
Donn.F. Draeger est décédé à l'âge de 60 ans, le 21 Octobre 1982 d'un cancer du foie.
AUTRE BIOGRAPHIE SUR LE LIEN CI-DESSOUS
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BIOGRAPHIE WIKIPEDIA:
Donn F. Draeger
Voici deux documents d'époque où l'on voit DONN.F.DRAEGER pratiquer avec Otake Senseï
cliquer sur les liens.
Donn Draeger Katori Shinto Ryu 1970's Pt. (1)
Donn Draeger Katori Shinto Ryu 1970's Pt (2)
Uchida Ryu Tanjojutsu - Donn F. Draeger
Donn Draeger & Kaminoda Tsunemori Kasumi Shinto Ryu Ken Jutsu
30/07/2014 | Lien permanent
MICHEL ERB
Michel ERB est né le 19 Décembre 1966 à Mulhouse (Haut-Rhin). Il débute l'Aïkido dans sa région natale, à Saint-Louis, en 1981. Dès le début de son apprentissage, sa volonté et son intérêt le poussent à suivre l'ensemble des cours proposés par son Club. Rapidement, il ressent le besoin d'enrichir sa pratique au contact de professeurs différents. A cette époque et toujours mû par une grande envie de découverte, il décide de se rendre au berceau de l'Aïkido. Ainsi, il entreprend son premier voyage au Japon en 1987, suivi d'un deuxième, deux ans plus tard. Il étudiera environ six mois sous la direction des experts du Hombu Dojo à Tokyo. Il retourne régulièrement au Japon.
Sa rencontre avec Christian Tissier, 7ème dan Shihan, va marquer un tournant décisif dans son approche de l’Aïkido. Bien au-delà d'une pratique, c'est toute une perception qui va changer. Ainsi, par une pratique quotidienne, il découvre la profonde richesse de l'Aïkido et décide de le faire partager aux autres.
Il débute, de ce fait, très jeune ses premiers pas dans l'enseignement.
Ses qualités techniques et pédagogiques lui permettent d'être rapidement remarqué et apprécié. Ainsi, dès 1995 il devient Délégué Technique Régional FFAAA de Bourgogne, en 1996, de Franche-Comté et en 2001 de Lorraine. Aujourd'hui, Michel se consacre pleinement à l'enseignement de l'Aïkido. Il dispense des cours dans divers clubs et anime de nombreux stages en France et à l'étranger.
Michel aime également redevenir élève, gardant toujours une curiosité et une envie d'apprendre dans ce passionnant domaine qu'est l'Aïkido.
1° Dan en 1987
2° Dan en 1989
3°Dan en 1991
4° Dan en 1994
5° Dan en 2005
6° Dan Aïkikaï en 2013
bibliographie de son site
ENTRETIEN MICHEL ERB PAR GUILLAUME ERARD
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Autre entretien d’aïkido journal (PDF)
17/02/2014 | Lien permanent