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le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc. E HERRIGEL
Eugen Herrigel était un professeur de philosophie allemand qui étudia le Kyudo ou l'art japonais du tir à l'arc de 1924 à 1929 pendant qu'il enseignait la philosophie au Japon.
Son Maître fut Awa Kenzo, un très grand maître qui insistait sur le coté spirituel de son Art.
Il écrivit ce petit livre "le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc" en 1948.
Semblable à tous les DO Japonais, le KYUDO ne consiste pas comme le tir à l'arc sportif d'atteindre uniquement la cible mais à s'atteindre soi-même.
Comme Herrigel le dit : "Ainsi il (l'archer) vise et est la cible, il tire et il est touché tout à la fois ".
Herrigel nous raconte toutes ses années de pratique sous le regard de son maître.
Le grand maître Awa Kenzo (1880 - 1939) a été aussi un ardent défenseur de l'aspect spirituel de la pratique du Kyudo.
Maître Awa était le professeur du grand maître Anzawa Heigiro. Maître Anzawa poursuivit l'insistance de son professeur sur le développement spirituel obtenu grâce à la pratique du tir à l'arc.
11/10/2013 | Lien permanent
All Japan Aikido Demonstration 24 mai 2014 (I)
26/05/2014 | Lien permanent
LES ARTS MARTIAUX DU JAPON. Michel Random - indispensable !
Ce documentaire réalisé par Michel Random dans les années 1970 est une source d'inspiration, qui nous montre des grands maîtres de différentes disciplines dans leur pratique quotidienne.
La recherche de la perfection à travers ces pratiques martiales est du même niveau que la pratique spirituelle élevée de certaines traditions religieuses.
Cet entraînement de l'esprit et du corps constitue une voie royale vers la découverte de notre véritable dimension spirituelle comme le dit SAOTOME SENSEÏ dans son livre "AÏKIDO Nature et Harmonie".
Pour moi ce documentaire va de pair avec ceux réalisés par ARNAUD DESJARDINS sur les maîtres bouddhistes tibétains
.Le message des Tibétains 1 – Le Bouddhisme, et 2 – Le Tantrisme,
aikido montlucon asptt 03
11/09/2013 | Lien permanent
1st Aikido Friendship Demonstration 1985 - Partie I
L'incontournable!
Cette première vidéo de démonstration par les Uchi Deschi de O Senseï tournée à Tokyo en 1985 est toujours aussi spectaculaire à regarder. Elle est et restera un incontournable des myriades de vidéos du net sur l' Aïkido.
Six grands maitres nous montrent ici le fruit de leurs pratiques en ligne directe d'O Senseï. Nous découvrons successivement Yasuo Kobayashi, Mitsugi Saotome, Kanshu Sunadomari, Yoshio Kuroiwa, Shoji Nishio, Morihiro Saito. Seuls Yasuo Kobayashi et Mitsugi Saotome sont encore vivants.
Pour visionner l'intégralité de ces démonstrations, suivre les liens suivants :
Kanshu Sunadomari senseï part1
Kanshu Sunadomari senseï part2
22/09/2013 | Lien permanent
CHATEAU DE HIMEJI
CLIQUER SUR LES PHOTOS POUR AFFICHER EN PLEIN ÉCRAN
Le château de Himeji est le plus connu des châteaux du Japon. Il est surnommé "le Héron Blanc". C'est le plus grand château du Japon. Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et désigné comme trésor culturel du Japon, avec Matsumoto-jō et Kumamoto-jō, c'est l'un des trois seuls châteaux japonais en bois encore existants. Il est situé à Himeji dans la préfecture de Hyōgo.
Il est fabriqué en pierre pour la robustesse de la base et en bois. Sa construction débute au XIV° siècle (1346) et s'acheva au XVII° siècle (1609).
Le château est constitué d'un total de 83 bâtiments tels que des entrepôts, des portes, et des tourelles. Sur ces 83 bâtiments, 74 sont désignés en tant que bien culturel important : 11 couloirs, 16 tourelles, 15 portes et 32 murs dont le plus grand atteint une hauteur de 26 m.
Le donjon fait près de 2 000m² sur 6 étages, d'une hauteur de 46,4 m ; il est situé au centre du château. Trois tours plus petites y sont accolées.
Le château de Himeji possède un système de défenses évolué datant de la période féodale. Des meurtrières permettaient aux soldats armés d’arquebuses ainsi qu’aux archers de tirer sur leurs assaillants sans s’exposer.
Initialement, il y avait trois douves, il n'en reste que deux aujourd'hui.
Un des plus importants mécanismes de défense du château est le labyrinthe menant au donjon.
Le château de Himeji apparait dans " Ran" ou encore "Kagemusha", deux célèbres films dAkira Kurosaw.
Il est actuellement en rénovation jusqu'en mars 2015.
Le circuit balisé est à sens unique, la visite dure entre 1h30 et 3 heures.
11/06/2014 | Lien permanent
Contes et récits des arts martiaux Ed. Poche
L'archer
A l'époque du Japon féodal, un maître archer instruisait son élève.
L'art du Kyudo est long et difficile. Les années passent, la vie s'écoule comme l'eau profonde d'un grand fleuve.
Quand le maître entendit sonner son heure, il convoqua son élève :
"poursuis la voie que nous avons tracée ensemble, je t'offre mon arc, car là où je vais, je n'en ai plus besoin".
Puis il ferma les yeux.
Après les funérailles, l'élève se remit à l'entraînement, mais à sa grande stupeur, la cible au fond du jardin avait disparu !
Le temps s'écoule, et comme les distractions ne manquent pas dans la vie, il décida d'en profiter.
L'intervalle entre les entraînements augmenta de plus en plus, d'autant plus que les soirées en ville se prolongeaient,
les geishas charmaient davantage que les longues heures de tir à l'arc…
De loin en loin, l'envie lui reprit de s'entraîner, mais l'arc devenait de plus en plus dur à bander ;
et on se lasse vite des cibles choisies au hasard.
Mieux vaut se changer les idées dans le bar du coin !
Les années passent, jusqu'au jour où l'arme du maître fut mise en vente :
à quoi bon garder un arc qu'on n'arrive plus à tendre ?
06/04/2014 | Lien permanent
CONTES DES ARTS MARTIAUX
Le moine et le Samouraï.
Un jeune moine se rendait en ville, porteur d’un pli important à remettre en mains propres à son destinataire. Il arrive aux abords de la ville et, pour y pénétrer, doit traverser un pont. Sur ce pont se tenait un Samouraï expert dans l’art du sabre et qui, pour prouver sa force et son invincibilité, avait fait le vœu de provoquer en duel les 100 premiers hommes qui traverseraient ce pont. Il en avait déjà tué 99. Le petit moine était le centième. Le Samouraï lui lança donc un défi. Le moine le supplia de le laisser passer car le pli qu’il portait était d’une grande importance.
"Je vous promets de revenir me battre avec vous une fois ma mission accomplie."
Le Samouraï accepta, et le jeune moine alla porter sa lettre. Mais avant de retourner sur le pont, il se rendit chez son Maître pour lui faire ses adieux, certain qu’il était perdu.
" Je dois aller me battre avec un grand Samouraï, lui dit-il, c’est un champion de sabre et moi je n’ai jamais touché une arme de ma vie. Je vais donc être tué..."
"En effet, lui répondit son Maître, tu vas mourir car il n’y a pour toi aucune chance de victoire, tu n’as donc plus besoin d’avoir peur de la mort. Mais je vais t’enseigner la meilleure façon de mourir : tu brandiras ton sabre au dessus de ta tête, les yeux fermés, et tu attendras. Lorsque tu sentiras un froid sur le sommet de ton crâne, ce sera la mort. A ce moment seulement, tu abattras les bras. C’est tout..."
Le petit moine salua son Maître et se dirigea vers le pont où l’attendait le Samouraï. Ce dernier le remercia d’avoir tenu parole et le pria de se mettre en garde. Le duel commença. Le moine fit ce que son Maître lui avait recommandé. Tenant son sabre à deux mains, il le leva au dessus de sa tête et attendit sans bouger. Cette attitude surprit le Samouraï car la posture qu’avait prise son adversaire ne reflétait ni la peur ni la crainte. Méfiant, il avança prudemment. Impassible, le petit moine était concentré uniquement sur le sommet de son crâne.
Le Samouraï se dit : "Cet homme est sûrement très fort, il a eu le courage de revenir se battre avec moi, ce n’est certainement pas un amateur."
Le moine toujours absorbé, ne prêtait aucune attention aux mouvements de va-et-vient de son adversaire. Ce dernier commença à avoir peur : "C’est sans aucun doute un très grand guerrier, pensa-t-il, seuls les maîtres de sabre prennent dès le début d’un combat une position d’attaque. Et en plus, lui, il ferme les yeux."
Et le jeune moine attendait toujours le moment où il ressentirait ce fameux froid au sommet de sa tête. Pendant ce temps le Samouraï était complètement désemparé, il n’osait plus attaquer, certain au moindre geste de sa part d’être coupé en deux. Et le jeune moine avait complètement oublié le Samouraï, attentif uniquement à bien appliquer les conseils de son Maître, à mourir dignement.
Ce furent les cris et les gémissements du Samouraï qui le ramenèrent à la réalité : "Ne me tuez pas, ayez pitié de moi, je croyais être le roi du sabre, mais je n’avais jamais rencontré un Maître tel que vous. S’il vous plaît, s’il vous plaît, acceptez moi comme disciple, enseignez moi vraiment la Voie du sabre..."
tiré de http://shotokancrsa.com/samourai-histoires.htm
19/06/2014 | Lien permanent
SHINGEN-KO FESTIVAL
Ce festival se produit chaque année à Kofu pour honorer Takeda Shingen, le célèbre chef de guerre de l'ère Sengoku. Le festival commence le 1er week-end d’Avril.
Le festival de cette année a eu lieu du 4 Avril au 6 Avril 2014.
il n'y a pas encore de photos de cette édition 2014 mais je posterai dés qu'il y en aura. En attendant, voici quelques photos d'éditions antérieures.
POUR AGRANDIR CLIQUEZ SUR LES PHOTOS
photos:http://traveljapanblog.com,http://www.ocf.berkeley.edu,http://www.goldenjipangu.com
Le vendredi autour de 17h00 au château de Maizuru, il y a un concours pour déterminer qui représentera l’épouse de Shingen dans le défilé le jour suivant.
Le vendredi : il y a des stands de nourritures et des jeux au château, dans le centre ville à Orion et la route de Ginza, aussi bien qu’à quelques autres endroits.
Le festival reprend le lendemain autour de 10h00. Il y a des événements au Takeda Jinjya l’après-midi et un défilé commençant devant la station de Kofu autour de 17h00. Le point culminant de la fête est ce défilé de l'armée Takeda, comprenant des citoyens locaux vêtus de costumes authentiques, les célèbres vingt-quatre généraux de Shingen et plus de 1 500 guerriers marchant avec des torches.
C’est le grand festival de Yamanashi.
Yamanashi a été fondée par Takeda Shingen. Un de ses hauts faits d'armes fut sa victoire sur Tokugawa Ieyasu à la bataille de "Mikata ga hara". Il entra dans la bataille à cheval surprenant Ieyasu Tokugawa.
On utilise le mot Fuurinkazan composé du kanji pour le vent, la forêt, le feu, et la montagne afin de décrire Shingen et ses techniques de combats. Il est dit que Takeda Shingen se déplaça comme le vent, mais aussi calme que la forêt avant d'entrer dans la bataille comme un grand feu tout en gardant une position forte comme les montagnes.
Sa devise était:
Rapide comme le vent,
Silencieux comme la forêt,
Destructeur comme le feu,
Immuable comme la montagne.
Bataille de Mikata-Ga-Hara
Shingen était servi loyalement dans la guerre par ses célèbres "vingt-quatre généraux."
24 généraux de Takeda Shingen.
Aujourd'hui, une grande statue de Shingen se situe à l'entrée sud de la gare de Kofu.
43°SHINGEN-KO FESTIVAL 2014
Le film Kagemusha par Akira Kurosawa (1980) a aussi été inspiré par sa vie. A suivre dans une
prochaine note.
http://www.yamanashi-kankou.jp
12/04/2014 | Lien permanent
SAOTOME MITSUGI
Cet article paru dans les dossiers de Karaté Bushido est le hors série n°1 de Mai/Juillet 2005.
Sur les photos uke : Jean Michel Mérit (article de demain)
"O Senseï avait l'habitude de dire : "La voie du budo est la voie qui établit l'harmonie". Aujourd'hui, le mot et l'image du budo perdent de leur sens originel, et se limitent bien souvent à l'ensemble des arts martiaux et militaires. Alors qu'O Senseï disait : " Bu est amour".
Le plus haut niveau de conscience du Budo, tel qu'il a été enseigné par les grands maîtres est la protection de la vie..." Saotome Senseï nous rappelle le principe originel de l’Aïkido qui est de protéger et de favoriser l'épanouissement de chacun dans la société... Et pour cela, nous devons commencer par nous-même.
CLIQUER 2 FOIS SUR L'ARTICLE POUR AGRANDIR
22/01/2014 | Lien permanent
KISSHOMARU UESHIBA
Réaliser une biographie de Kisshomaru Ueshiba est un long travail de recherche, mais permet de diffuser l'histoire de l’Aïkido au plus grand nombre.
Les documents sont nombreux et en faire une synthèse est un travail fastidieux.
Je vous propose cette biographie de Guillaume Erard, très bien construite, complète avec des photos d'archives... Bravo !
Biographie de Kisshomaru Ueshiba, Second Doshu de l’Aïkido
Écrit par : Guillaume Erard
Kisshomaru Ueshiba - Photos
Sur le site "Fudoshinkan", je vous propose de voir une multitude de photos d'archives dont beaucoup sont très rares.
Le nouveau site est à cette adresse : http://fudoshinkan.eu/
Cliquer sur la photo ci-dessous pour accéder à une cinquantaine de photos de Kisshomaru Ueshiba.
30/04/2014 | Lien permanent