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LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA... une autre version
une autre version
Un jour, un vieux coupeur de bambou sans descendants, Taketori-no-Okina (竹取翁?, « le vieillard qui récolte le bambou »), trouve une mystérieuse canne de bambou reluisante. La coupant, il trouve à l'intérieur un bébé de la taille de son pouce. Heureux de trouver une si belle petite fille, lui et sa femme l'élèvent comme si elle était leur propre enfant, l'appelant Kaguya-hime (かぐや姫?, « princesse lumineuse »). Par la suite, il coupe un bambou et y trouve une pépite d'or. Il devient vite riche, et Kaguya-hime grandit d'un bébé minuscule à une femme de taille normale et de beauté resplendissante. Au début Taketori-no-Okina essaie de la cacher des autres, mais avec le temps, les nouvelles de sa beauté se répandent.
Taketori-no-Okina ramène Kaguya-hime à la maison
Finalement, cinq princes viennent chez Taketori no Okina pour demander Kaguya-hime en mariage. Ces princes convainquent Taketori-no-Okina de demander à la réticente Kaguya-hime de choisir parmi eux. Pour ce faire, Kaguya-hime donne des tâches impossibles aux princes. Elle épousera celui qui peut lui apporter un objet précis. La même nuit, Taketori-no-Okina dit à chacun des cinq princes ce qu'ils doivent rapporter. Le premier doit rapporter le bol en pierre utilisé par le Bouddha pendant qu'il mendiait ; le second, une branche à joyaux de l'île de Hôrai ; le troisième, la robe légendaire du rat qui habite une montagne de Chine ; le quatrième, un joyau coloré du cou d'un dragon ; et le cinquième, le coquillage cauri d'une hirondelle.
Se rendant compte que la tâche était impossible, le premier prince revient avec un bol très cher, mais Kaguya-hime se rend compte de sa supercherie quand elle voit que le bol ne luit pas d'une lueur sainte. Deux autres princes essaient également de la tromper avec des faux et échouent. Le quatrième renonce pendant un orage, et le cinquième meurt en essayant de prendre l'objet.
Ensuite, l'Empereur du Japon (御門/帝, mikado?), vient voir l'étrangement belle Kaguya-hime et en tombe amoureux ; il propose de l'épouser. Bien qu'il ne soit pas soumis aux tâches impossibles des princes, Kaguya-hime refuse sa demande en mariage, lui disant qu'elle n'est pas de ce pays et ne peut donc pas se rendre au palais avec lui. Elle reste en contact avec l'Empereur mais continue à refuser ses demandes de mariage.
Cet été-là, elle pleure à chaque fois qu'elle voit la pleine Lune. Elle n'est pas capable de dire à ses parents adoptifs ce qui ne va pas, malgré tout leur amour pour elle. Son comportement devient de plus en plus erratique jusqu'à ce qu'elle révèle qu'elle n'est pas de ce monde et qu'elle doit retourner parmi les siens sur la Lune. Dans certaines versions du conte, elle fut envoyée sur Terre comme punition temporaire pour un crime qu'elle aurait commis, tandis que dans d'autres, elle y fut envoyée pour la maintenir en sécurité pendant une guerre céleste.
Le jour de son retour approchant, l'Empereur envoie des gardes patrouiller autour de chez elle pour la protéger du peuple de la Lune, mais quand une ambassade d'« êtres célestes » arrive à la porte de la maison de Taketori-no-Okino, les gardes sont aveuglés par une étrange lumière. Kaguya-hime annonce que, bien qu'elle aime ses amis sur Terre, elle doit retourner sur la Lune avec les siens. Elle écrit des mots tristes pleins de regrets à ses parents et à l'Empereur, puis donne à ses parents sa robe en souvenir. Elle goûte un peu d'élixir d'immortalité, l'attache à sa lettre à l'Empereur, et le donne à un garde. En la lui donnant, on lui met une robe de plumes et toute sa tristesse et sa compassion pour le peuple de la Terre disparaît. Son entourage céleste ramène Kaguya-hime à Tsuki-no-Miyako contre son gré, laissant ses parents adoptifs en pleurs.
Kaguya-hime retourne à la Lune
Ses parents adoptifs deviennent très tristes et tombent bientôt malades. Le garde retourne chez l'Empereur avec les objets que Kaguya-hime lui a laissés dans son dernier acte mortel et raconte ce qui s'est passé. L'empereur lit sa lettre et en est ému. Il demande à ses domestiques quel est le mont le plus près du Ciel ; l'un d'eux répond le Grand Mont de la province de Suruga. L'empereur ordonne à ses hommes d'apporter la lettre au sommet du mont et l'y incinérer, avec l'espoir que son message parviendrait à la princesse lointaine. Les hommes sont aussi sommés de brûler le pot d'élixir d'immortalité parce qu'il ne désire pas vivre éternellement sans pouvoir la voir. La légende dit que le mot pour « immortalité », fushi ou fuji (不死?), devint le nom de la montagne, le mont Fuji. Il est dit aussi que les kanji du mont, Fuji-san (富士山?), littéralement « montagne abondante en guerriers », dérivent de l'armée de l'Empereur gravissant le mont pour faire ce qu'il avait commandé. Il est dit que la fumée de l'incinération des objets continue aujourd'hui (bien que le mont Fuji ne soit plus aussi actif de nos jours).
source wikipédia
08/08/2014 | Lien permanent
XXX° FESTIVAL DES ARTS MARTIAUX
Le 30ème Festival des Arts Martiaux aura lieu le Samedi 7 Mars 2015 au Palais des Congrès. Cette année, l’Aïkido sera représenté par Bruno Gonzalez, élève de Christian TISSIER SHIHAN.
Festival des Arts Martiaux 2014
Pascal Guillemin et Bruno Gonzalez
Sabre de Kashima au 29ème Festival des Arts Martiaux
Une belle prestation pour le stage ci-dessous à KIEV de Bruno Gonzalez qui sera dans notre région à THIERS (63)
le Dimanche 22 Mars 2015
Seminar Bruno Gonzalez ,Kiev Ukraine 2012 Part 1/6
VOIR LES AUTRES PARTIES EN CLIQUANT SUR LES LIENS CI-DESSOUS
PART 2/6 https://www.youtube.com/watch?v=4qLC01ZkxMw
PART 3/6 https://www.youtube.com/watch?v=i4GzYEQijkI
PART 4/6 https://www.youtube.com/watch?v=ZMNr01JI-Mw
PART 5/6https://www.youtube.com/watch?v=QVSZvl8ZPrc
PART 6/6 https://www.youtube.com/watch?v=GDX3oo5y4f4
05/02/2015 | Lien permanent
”” Le mot qui arrêta la guerre ””
CLIQUER SUR LES IMAGES POUR AGRANDIR
Je vous conseille de lire ce nouvel album sorti aux éditions Nobi Nobi, en mars 2015. Étrangement, cet album entre dans l'actualité de ces derniers mois.
L'histoire se déroule dans le Japon médiéval, près du lac Yamagata. Deux frères Shigeru l'aîné et Seï vivent et passent la majeure partie du temps à parfaire leurs voies respectives. L'Origami pour Shigeru et la calligraphie pour Sei.
Malheureusement, leur Daimyo déclare la guerre à son voisin et de ce fait tout homme âgé d’au moins seize ans sera contraint de se battre sous sa bannière et devra se présenter au palais dans un délai de trois jours. C'est le cas de Shigeru, qui ne souhaite pas participer à cette guerre, mais qui s'y voit obligé...
Selon une légende, celui qui parvient à plier mille grues voit son vœu se réaliser ; c'est précisément ce que souhaite Shigeru, en se lançant dans cette réalisation.
Son frère quant à lui, mise sur le pouvoir des mots sublimés dans une réalisation parfaite de calligraphie afin de faire prendre conscience à son Daimyo de son geste et des conséquences qu'il en découlera.
" En trois jours, il peindra trois calligraphies. Trois mots pour arrêter la guerre, trois mots pour sauver son frère ".
Les illustrations tout en douceur sont magnifiques et subliment le texte.
L'Amour fraternel, la Paix et l'Espoir font de cet album une ode à la liberté et nous voyons que les mots et dessins ne sont pas innocents, qu'une vraie puissance peut en découler aussi bien du côté lumineux que du côté obscur...
Le site manga-news.com nous propose de découvrir quelques pages de cet album.
Cliquer sur la couverture ci-dessous et tourner les pages avec la souris
ou avec les flèches en bas à droite.
Extrait de l'album
"Le mot qui arrêta la guerre "
d'Ein Lee et Audrey Alwett
17/04/2015 | Lien permanent
Urashima Tarō
Urashima Tarō by Utagawa Kuniyoshi
Un soir d’été, il y a longtemps de cela, un jeune homme nommé Urashima Taro se promenait sur la plage après sa journée de travail. Soudain, il vit une tortue renversée sur le dos qui agitait ses pattes. Il se pencha vers elle et la ramassa.
« Pauvre petite, dit-il, tu aurais pu mourir au soleil. Je me demande qui t’a retournée de la sorte. Sans doute un gamin sans cervelle qui n’avait rien de mieux à faire … »
Portant la tortue, il quitta la plage, entra dans la mer et alla aussi loin qu’il put. Comme il la remettait à l’eau, il murmura :
« Va, vénérable tortue, et puisses-tu vivre des milliers d’années ! »
Le lendemain, Urashima reprit la mer et lança ses filets. Lorsqu’il eut doublé les autres bateaux et qu’il se retrouva seul , loin des côtes, il s’accorda un peu de repos, laissant son embarcation danser sur les vagues. C’est alors qu’il entendit une petite voix appeler doucement : « Urashima ! Urashima Taro ! »
Il regarda alentour, mais il ne vit personne. Or la petite voix, soudain plus proche, reprit : « Urashima ! Urashima Taro ! »
Il regarda plus attentivement et découvrit une tortue qui nageait devant son bateau.
« Tortue, est-ce toi qui m’as appelé ? demanda-t-il.
-Oui, honorable pêcheur, c’est moi. Hier, tu m’as sauvé la vie. Aussi, aujourd’hui, suis-je venue te remercier et te proposer de m’accompagner au Ryn Jin, le palais de mon père, le Roi Dragon sous la mer.
-Le roi Dragon sous la mer ne peut être ton père ! s’exclama Urashima. Ce n’est pas possible !
-Mais si ! Je suis sa fille. Si tu grimpes sur mon dos, je te conduirai jusqu’à lui. »
Ce devait être merveilleux de connaître le Royaume sous la mer… Urashima quitta donc son bateau pour aller s’asseoir sur la carapace de la tortue.
Il partirent sur-le-champ, en glissant sur les vagues. Ensuite, ils plongèrent vers les profondeurs et longtemps, filèrent sous l’eau, frôlant au passage des baleines et des requins, des dauphins joueurs et des poissons argentés.
Enfin, Urashima distingua dans le lointain une somptueuse porte de corail ornée de perles et de pierres précieuses scintillantes. Derrière, se dressaient les toits pentus et les pignons d’une fastueuse demeure de corail.
« Nous approchons du palais de mon père », annonça la tortue. Et à peine eut-elle parlé qu’ils l’atteignirent.
« A présent, ajouta-t-elle, il va te falloir marcher. »
Elle se tourna vers l’espadon qui gardait l’entrée et lui dit :
« Voici l’honorable invité venu de la terre du Japon. S’il te plaît, montre-lui le chemin. »
Sur ces mots, elle disparut et l’espadon introduisit Urashima dans une cour. Là, toute une compagnie d’animaux marins – pieuvres et seiches, thons et carrelets – en rang les uns au-dessus des autres, s’inclinèrent devant lui en clamant tous en chœur : « Bienvenue au Ryn Jin, le palais du Roi Dragon sous la Mer ! Trois fois bienvenue ! »
La compagnie d’animaux marins escorta le jeune homme jusqu’à une cour intérieure qui donnait accès à la porte du palais de corail.
Elle s’ouvrit sur une princesse rayonnante de beauté, aux longs cheveux noirs épars sur les épaules, vêtue d’un kimono rouge et vert, aux reflets aussi chatoyants que la vague traversée par le rayon de soleil.
« Bienvenue au royaume de mon père, dit la princesse. Resteras-tu quelque temps au pays de la jeunesse sans fin, où jamais ne meurt l’été, où jamais ne naît le chagrin ? »
En entendant ces paroles et en contemplant ce visage si fin, Urashima sentit le bonheur l’envahir.
« Mon vœu le plus cher serait de pouvoir rester ici, avec toi, pour toujours, répondit-il.
-Dans ce cas, je t’épouserai et nous vivrons ensemble éternellement, déclara la princesse. Mais allons tout d’abord en demander la permission à mon père. »
Elle prit Urashima par la main et le mena par de longs couloirs jusqu’à la salle du trône. Là, ils s’agenouillèrent devant le Roi Dragon sous la Mer, ce seigneur tout-puissant, et se prosternèrent si bas que leurs fronts touchèrent le sol.
« Honorable père, dit la princesse, voici le jeune homme qui me sauva sur la terre des hommes. Consentez-vous à ce qu’il soit mon mari ?
- J’y consens, répondit le Roi Dragon. Mais qu’en pense le pêcheur ?
- Oh ! J’accepte avec joie ! » s’écria Urashima.
Les noces eurent lieu aussitôt. Lorsque la princesse et Urashima se furent jurés leur amour par trois fois en buvant la tasse de saké des jeunes mariés, les réjouissances commencèrent. Une musique douce s’éleva et des poissons arc-en-ciel aussi étranges que merveilleux dansèrent et chantèrent longtemps.
Le lendemain, la fête finie, la princesse montra à Urashima quelques-unes des merveilles du palais de corail et du royaume de son père. La plus extraordinaire d’entre elles, assurément, était le jardin des quatre saisons.
A l’est, se trouvait le jardin du printemps. Les pruniers et les cerisiers étaient en fleurs ; une multitude d’oiseaux gazouillaient gaiement.
Au sud, les arbres avaient revêtu leurs vertes parures d’été, les grillons chantaient.
A l’ouest, les érables d’automne rougeoyaient de leurs feuilles couleur de feu, les chrysanthèmes fleurissaient.
Au nord, dans le jardin d’hiver, les bambous et la terre étaient couverts de neige, les étangs pris dans les glaces.
Il y avait tant de choses à voir et à admirer au Royaume sous la Mer qu’Urashima en oublia sa maison et sa vie passée.
Urashima Tarō illustration by Edmund Dulac
Mais un jour, il se rappela ses parents et annonça à la princesse :
« Ma mère et mon père pensent sans doute que je me suis noyé en mer. Il doit y avoir trois jours, si ce n’est plus, que je les ai quittés. Il me faut aller leur raconter ce qui s’est passé.
- Attends, implora-t-elle, attends un peu. Reste au moins encore une journée ici, avec moi.
- Mon devoir est de les rassurer, expliqua-t-il. Mais n’aie crainte, je te reviendrai.
- Dans ce cas, il me faut redevenir une tortue pour te reconduire sur la terre au-dessus des vagues. Mais auparavant, accepte ce cadeau. »
Et la princesse lui offrit trois belles boîtes en laque retenues ensemble par un cordon de soie rouge. « Ne t’en sépare jamais, dit-elle, et jure-moi de ne les ouvrir sous aucun prétexte. »
Urashima ayant promis, la princesse redevint une tortue. Il s’assit sur son dos et ils partirent.
Longtemps, ils voyagèrent dans les profondeurs de la mer. Puis ils remontèrent vers la surface et atteignirent les vagues. Urashima se tourna vers la terre, revit les montagnes et la baie qu’il connaissait si bien et quand la tortue eut atteint la plage, il sauta sur le sable.
« Rappelle-toi, lui lança-t-elle, n’ouvre pas les boîtes. Elles portent en elles le secret du royaume de Ryn Jin.
-Je n’oublierai pas », promit-il.
Il traversa la plage et prit le chemin de sa maison. Il regarda autour de lui et une étrange crainte l’envahit. Les arbres semblaient différents. Les demeures également. Parmi les gens qu’il croisait, il ne reconnaissait personne.
Lorsqu’il atteignit sa maison, il la trouva fort changée. Seuls quelques pierres et le ruisseau qui traversait le jardin étaient restés les mêmes.
« Mère ! Père ! » appela-t-il. Un vieil homme qu’il n’avait jamais vu apparut à la porte.
« Qui êtes vous ? demanda Urashima. Où sont mes parents ? Et qu’est-il arrivé à notre maison ? Tout est transformé… Pourtant, il n’y a pas plus de trois jours que moi, Urashima Taro, je suis parti.
- Cette maison m’appartient, déclara le vieillard. Tout comme elle appartint à mon père et au père de mon père avant lui. Mais il paraît qu’un homme, du nom d’Urashima Taro, vécut ici jadis. Selon la légende, un jour, il s’en fut pêcher et ne revint jamais. Peu de temps après sa disparition, ses parents moururent de chagrin. Cela se passait il y a trois cents ans environ. »
Urashima secoua la tête. Il avait peine à croire que sa mère, son père et tous ses amis étaient morts depuis si longtemps. Il remercia le vieillard et retourna lentement vers la plage où il s’assit sur le sable. Il se sentait triste et se répétait : « Trois cents ans… Trois cents ans qui ne sont sans doute que trois jours dans le Royaume sous la mer. »
Ainsi, Urashima ne reverrait jamais ses parents. Du fond de son cœur, les paroles de la princesse lui revinrent à l’esprit : « N’ouvre jamais les boîtes, elles portent en elles le secret du Royaume de Ryn Jin. »
Mais quel était ce secret ? Que contenaient ces boîtes ? Sa curiosité fut plus forte que sa promesse et Urashima dénoua le cordon de soie rouge entourant la première boîte.
Trois tourbillons de légère fumée s’enroulèrent autour de lui et le beau jeune homme devint un vieillard très, très âgé.
Il ouvrit la deuxième boîte. A l’intérieur, se trouvait un miroir. Il se regarda et découvrit que ses cheveux avaient blanchi, que son visage s’était ridé.
Il ouvrit la troisième boîte et une plume de grue s’en échappa. Elle vint frôler sa joue, puis se posa sur sa tête.
Et le vieil homme se métamorphosa en une belle et élégante grue.
Elle prit son envol et regarda la mer du haut du ciel. La grue se retourna une dernière fois vers ce qui avait été son village et vit que les boîtes en laque déversaient du sable sur la plage, des torrents de sable. Toujours plus et toujours plus loin jusqu’à ce que la rivière et les pierres elles-mêmes s’effacent du paysage.
S’éloignant du rivage, la grue aperçut, nageant sur les vagues, une tortue. Celle-ci leva la tête et découvrit à son tour l’oiseau merveilleux. Alors, la princesse comprit que son mari, Urashima Taro, ne reviendrait jamais au Royaume sous la Mer.
Statue d'Urashimo Tarô à Mitoyo, Kagawa
The Legend of Urashima Taro
Retrouvez les photos du livre sur le lien ci-dessous
Book Published by T. Hasegawa
08/04/2015 | Lien permanent
Le tailleur de pierre
Le tailleur de pierre
Il était une fois...
Dans un pays lointain, vivait un homme qui depuis de longues années travaillait le roc et la pierre,
vivant dans la nature mais doutant de lui-même. Souvent il se lamentait sur son sort de tailleur de pierre.
Il voulait changer, sortir de sa condition, devenir riche et profiter de tous les plaisirs de la vie.
Un jour qu'il désespérait en taillant un bloc de pierre, celui-ci se brisa en deux et un génie s'en échappa.
Il fut surpris et eut un mouvement de recul.
Le génie le rassura et lui dit que, puisqu'il l'avait délivré, il pourrait lui demander ce qu'il voulait.
Le vieil homme n'en revenait pas ! Une fois sa surprise passée, il dit qu'il voulait devenir riche ;
l'instant d'après, il se retrouva dans un palais merveilleux dans une contrée fabuleuse.
Rien ne lui manquait,
il connut tous les plaisirs de la vie que pouvait lui procurer l'argent mais bientôt, il se dit que bien qu'immensément riche, il n'était pas le plus fort de tous les hommes.
Il fit le vœu et une nouvelle fois, le génie réalisa sa pensée : il devint l'homme le plus puissant de la terre.
Quelque temps après, il remarqua que le soleil se jouait de lui et que ce soleil était de loin le plus fort.
Lui qui était l'homme le plus puissant de la terre était obligé de se protéger des rayons brûlants du soleil.
Il décida donc de devenir soleil. Il rayonnait sur toute la terre et rien ne lui était supérieur,
ou du moins le pensait-il car peu à peu il se rendit compte que quelquefois ses rayons étaient arrêtés par les nuages.
Il en vint à se dire que les nuages étaient bien plus forts que lui et il devint nuage.
Il parvint à arrêter les rayons du soleil et se plaisait dans sa nouvelle condition.
Peu de temps après, il se rendit compte qu'il ne pouvait pas aller où bon il voulait car il dépendait du vent.
Le vent est bien plus fort que moi, se dit-il, et il devint vent.
Les hommes, le soleil, les nuages n'avaient aucun pouvoir sur lui, il se réjouissait de son état.
Un jour qu'il soufflait sur l'océan, il prit conscience de la force de l'eau et peu à peu, il devint persuadé que l'océan devait être bien plus puissant que lui.
Alors il devint océan, il balayait tout sur son passage quand il se mettait en colère, il battait le roc des falaises avec toute son énergie.
Ces falaises qui le narguaient, qui se jouaient de l'homme, du soleil, des nuages, du vent, de l'océan,
étaient-elles plus fortes que lui ? Il ne put supporter plus longtemps cela.
Il voulait la puissance immédiatement et ne supportait pas les rochers contre lesquels, bien qu'il le sache, il lui faudrait un temps infini pour les asservir. Il décida de changer, une fois encore et il devint la pierre et le roc.
Maintenant il rigolait intérieurement de tous ses ennemis, se disant qu'il était vraiment le plus fort, jusqu'au jour où il se sentit piqué, démangé, grignoté par quelque chose qui lui paraissait insaisissable.
Au fur et à mesure des jours il se sentait diminué, insensiblement mais diminué quand même.
Il ne pouvait supporter cela et il demanda une dernière faveur à son génie.
Transforme-moi en ce qui me ronge et qui est de plus en plus fort que moi.
Le génie s'exécuta et le transforma... en tailleur de pierre.
18/09/2013 | Lien permanent
Rihei le marchand (conte)...
Rihei est un marchand comblé. Il vit dans une belle maison, enveloppé dans les plus beaux kimonos de pure soie et auprès d'une femme ravissante. Seulement voilà, il n'est pas un fier samouraï. Rihei rougit d'appartenir à une profession qui a trait à l'argent.
Au cours de l'année 1701, Rihei apprend qu'Asano no kami, seigneur d' Ako, a été contraint de faire seppuku après avoir tenté de tuer le monstrueux Kira Yoshinaka, chambellan honoraire du Shôgun, qui l'a insulté. Fait aggravant, il a commis l'attentat dans le propre palais de ce dernier.
Tsukioka Yoshitoshi..Ōishi Kuranosuke Yoshio,chef des 47 rônin.
Rihei est très affecté. Il connaît bien les seigneurs d'Ako qui ont toujours été ses protecteurs. Il se dirige vers le château pour proposer ses services à Oishi Kura no sake, chef des vassaux. Ce dernier lui demande d'aider ceux d'entre eux qui sont décidés à venger leur chef. Il doit cependant savoir qu'il est le seul au courant du complot. « Nous avons besoin d'armes : arcs, flèches, hallebardes ainsi que d'armures et d'échelles de corde pour franchir les murs du château » lui dit Oishi.
Afin d'être sûr du secret le plus absolu, il décide de se séparer de sa femme et, malgré les supplications de celle-ci qui ne comprend pas ce qui lui arrive, il la répudie tout en gardant leur fils auprès de lui. Il lui promet cependant de la reprendre au bout de cent jours.
Fier de la confiance que lui témoigne Oishi, Rihei s'occupe personnellement des achats ainsi que de l'emballage des armes. Ainsi personne n'est au courant. Enfin la dernière caisse est expédiée.
Une nuit, Rihei est réveillé en sursaut par des coups frappés à sa porte... Sans se méfier, il va ouvrir et se trouve face à une escouade de policiers : « au nom de la loi, je vous arrête pour avoir expédié, à la demande d'Oishi Kura no suke, vassal d'Asano Takumi no kami, seigneur d'Ako, des armes destinées aux protagonistes d'un complot contre la vie de Kira Yoshinaka ». Rihei a peur. Le complot serait-il découvert ? Le commerçant tente de nier. L'officier de police se tourne vers son subalterne : « apporte la caisse » dit-il. Le marchand voit arriver avec terreur la caisse qu'il a lui-même expédiée quelque temps auparavant. L'officier menace d'exécuter le fils du commerçant. Rihei affirme ne pas être au courant d'une quelconque conspiration. Même sous la torture, il ne peut rien dire puisqu'il ne sait rien. En bon commerçant, il doit simplement livrer ce qu'on lui demande. Voici qu'Oishi apparaît. D'un geste il écarte les policiers devant un Rihei de plus en plus stupéfait et explique : « Personnellement, j'ai toujours eu confiance en vous mais mes 46 camarades doutaient. Alors nous avons pensé à cette mise en scène pour éprouver votre bonne foi et votre fidélité ». Sur ces mots, le rônin se retire. On entend le groupe louer l'héroïsme du commerçant.
La porte s'ouvre une nouvelle fois sur Sono, la femme de Rihei, qui revient supplier son mari de la reprendre. Son père lui a déjà trouvé un autre époux mais elle veut rester auprès du commerçant qu'elle aime et auprès de leur fils qu'elle ne peut concevoir élevé par une marâtre. Le marchand reste inflexible. Sono se retire en pleurant.
Au bout de quelques instants elle revient à nouveau, les yeux remplis d'effroi : « Alors que je sortais d'ici, un homme au visage masqué s'est jeté sur moi et m'a rasé le crâne avec son sabre. Voyez par vous-même... ». Rihei aime toujours sa femme et veut la prendre dans ses bras pour la consoler lorsqu'entre Oishi. Il remet au commerçant un petit paquet en remerciement de sa loyauté. Le marchand, courroucé de ce que le rônin lui fasse un cadeau pour une chose que lui, Rihei, considère comme son devoir, jette le paquet à terre. L'enveloppe se rompt dévoilant le peigne et les cheveux de Sono. « Ainsi » dit Oishi « personne n'acceptera d'épouser votre femme. Ses cheveux mettront cent jours à repousser ».
-« Je ne sais comment vous exprimer ma reconnaissance, Seigneur. Vous me sauvez la vie »
-« Que nenni, Madame. Ma dette envers vous deux va plus loin que vous ne pensez...Un jour Rihei vous expliquera. Quant à vous, mon ami, sachez que vous combattrez avec nous. Notre mot d'ordre sera le nom de votre commerce : Amanoya. Quand l'un de nous criera Ama, l'autre répondra Noya ; Adieu commerçant au cœur de samouraï ».
Statue de Ōishi Yoshio au Shinto shrine Ako Oishi jinja à Akō, Hyōgo, Japon.
Galerie d'estampes des 47 rônin
cliquer sur l'estampe ci-dessous
SOURCE WIKIPEDIA
29/09/2014 | Lien permanent
51st All Japan Aikido Demonstration 2013
La 51st All Japan Aikido Demonstration 2013 est une manifestation nationale de l'Aïkikaï.
Elle a lieu chaque année au Nippon Budokan à Tokyo au Japon.
Succession de démonstrations aussi bien de grands senseïs que de pratiquants moins expérimentés et jusqu'aux débutants. Les démonstrations durent trois minutes sauf les prestations du Doshu, Waka Senseï et Tada Senseï. Un coup sur un grand tambour donne le signal de début et de fin de chaque prestation. Les démonstrations ont lieu simultanément sur cinq grands tatamis. Plus de 8 000 pratiquants participent et il y a plus de 10 000 spectateurs.
Kobayashi Yasuo Shihan ,M itsuteru Ueshiba waka sensei
Endo Seishiro Shihan , Yasuno Masatoshi Shihan , Tada Hiroshi Shihan , Ueshiba Moriteru Doshu
01/10/2013 | Lien permanent
Kanshu SUNADOMARI 2
Une interview a été réalisée par Léo Tamaki, qui comme d'habitude, est très instructive.
Je regrette que ce grand Maître soit disparu. Mais naturellement, beaucoup de grands Maîtres disparaissent et le nombre d'élèves directs de O SENSEÏ s'amenuise...
C'est pour cela que tout support contenant des documents de ces Maîtres est important, que ce soit interviews, livres , vidéos.
INTERVIEW
SUNADOMARI SENSEÏ par Léo Tamaki
Le maître du "laisser agir".
suivre ce lien de BUDO NO NAYAMI
27/10/2013 | Lien permanent
HIROSHI TADA SENSEI 9°DAN
Certains liens étant obsolètes sur des notes de TADA Sensei,je vous propose de voir et d'écouter ce grand Maître grâce aux entretiens vidéos réalisés par Guillaume Erard.
voici donc une série de trois entretiens pour en savoir un peu plus sur le plus ancien uchi dechi du fondateur de l'Aîkido encore vivant.A prés de 90 ans,sa pratique est toujours aussi vigoureuse et dégage une puissance incontestable.
ET BIEN SUR LORS DE LA GRANDE DEMONSTRATION ANNUELLE
06/02/2019 | Lien permanent
principaux courants d'Aikido
Bien que le courant " Aïkikaï " soit de loin le plus représentatif en terme de nombre de pratiquants, il y a plusieurs courants d'enseignements différents suivant les élèves d'O Senseï.
Tous ont suivi de près Morihei Ueshiba, tous ont une vision correspondant à l'enseignement de l'époque soit avant-guerre soit après.
Tous sont (ou ont été) de grands Maîtres reconnus.
cliquer sur l'image pour agrandir
28/10/2013 | Lien permanent