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04/10/2014

TAKAKO KUNIGOSHI

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Takako Kunigoshi c. 1995

Takako KUNIGOSHI est née le 25 juin 1911 à Takamatsu, sur l'île de Shikoku au Japon.
En janvier 1933, souhaitant étudier la danse Kembu du sabre, elle demande l’autorisation à son père, un soldat, d’aller au Dojo de Wakamatsu-cho de Tokyo. A son arrivée, on lui indique qu’on n’y pratique pas le Kembu mais l’Aïkido. Elle participe quand même au cours et est immédiatement conquise.
Elle n'a pas de lettre d'introduction, mais est acceptée quand même.
Elle entre au Kobukan Dojo juste avant de recevoir son diplôme de l’Université Féminine des Beaux-Arts du Japon.

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Elle pratiqua tous les jours de la semaine, au cours de 6h30, avant d'aller à ses cours des Beaux-Arts. Souvent, elle faisait le chemin avec Kenzo Futaki, un professeur de l'alimentation macrobiotique à base de riz brun.
L'Aïkido était peu connu à l'époque, il y avait environ six ou sept uchi-deshi qui vivaient et dormaient dans le Dojo et probablement  ​​le même nombre de personnes qui venaient de leur domicile à l'extérieur, selon les souvenirs de Takako Kunigoshi. Il y avait Maître Yonekawa, Maître Shirata, Maître Funahashi et  Maître Yukawa, entre autres... Maître Tomiki aussi.
A cette époque, il n’y a que deux élèves féminines parmi les étudiants, elle et Mlle Kazuko SEKIGUCHI. Au moment des
séances, les deux femmes sont obligées de se changer dans un espace extrêmement restreint.
Comme elle le dit dans son entretien avec Stanley Pranin du 26 août 1981, à son domicile dans le quartier Ikebukuro de Tokyo : "Ueshiba Senseï ne nous a jamais fait sentir différentes en changeant les choses parce que nous étions des femmes".
Durant la pratique, Morihei Ueshiba n'expliquait pas, mais parlait de sujets spirituels dont le sens échappait à tout le monde.
Chaque jour, juste après la pratique, elle essayait de se mémoriser les techniques en griffonnant des esquisses sur son papier. Puis cela prit plus d'importance et, aidée de Shigemi  Yonekawa, Kenji Tomiki et Kaoru Funahashi qui prenaient les postures quelques secondes, le temps de voler l'instant particulier, un projet prit forme. Monsieur Takamatsu, trouvant ses illustrations excellentes, lui demande d’en dessiner un jeu pour lui ! Le travail commence au tout début 1933. Tandis que Takako travaille aux illustrations avec les uchi-deshis, Maître UESHIBA les regarde et donne son accord, tout en faisant de multiples corrections… Avec Shigemi YONEKAWA et Kaoru FUNAHASHI, ils prennent tous les trois l’habitude de travailler pendant une heure après l’entraînement du matin. Ensuite, à son domicile, elle apporte la finition à ces esquisses. Un an plus tard, en 1934, le livre "Budo Renshu" est publié.

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O Senseï donne un exemplaire à ses étudiants qui ont déjà maîtrisé les bases à un certain degré. Car, disait-il, les débutants risqueraient de se blesser s'ils essayaient de reproduire ces techniques décrites .
Le projet d'un second livre ne vit pas le jour.
En 1935, elle reçoit l'équivalent de ce que l'on nomme aujourd'hui 1er Dan par un Hiden Mokuroku (programme secret), et quelques années plus tard le 3ème Dan.

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Isamu TAKESHITA


Avec l'autorisation de Morihei Ueshiba, elle accepta l'invitation de l’Amiral TAKESHITA de pratiquer chez lui afin de partager avec d'autres femmes. Jusqu'en 1943, elle pratiqua chez lui. Avec Kazuko Koizumi, juste avant les raids aériens de bombardements de Tokyo, Takako Kunigoshi commença à enseigner à des femmes salariées d'une entreprise située à côté de la célèbre Kaminari Mon (porte du tonnerre) du Temple Asakusa dans les vieux quartiers de la ville de Tokyo. Mais les raids devenant de plus en plus intenses, elles ont dû arrêter.
A partir de cinquante-cinq ans, elle étudia l'art de l'arrangement floral ou Ikebana ainsi que la cérémonie du thé ou chanoyu, appelée aussi sadō , ou chadō, et devint une enseignante de ces Arts avec lesquels elle n'eut pas de mal à faire le lien avec le potentiel extraordinaire de l'apport de l’Aïkido dans sa vie.

Morihei Ueshiba: Aiki Budo 1935

DE 0 à 12:11 vie de O Senseï

De 12:12 à 26:20 : aikibudo 1935