18/03/2014
REISHIKI / SON UTILISATION AUX EXAMENS DE GRADES DAN.
SOUS LA FORME PDF (SUR LE LIEN)
OU TEXTE CI-DESSOUS
COORDINATION TECHNIQUE
ENTRE
LA F.F.A.A.A. & LA F.F.A.B.
REISHIKI /
SON UTILISATION
AUX EXAMENS DE GRADES DAN
RESPONSABLES :
FFAAA FFAB
Franck NOËL Malcom T. SHEWAN
Bernard PALMIER Toshiro SUGA
Christian TISSIER René TROGNON
Le sens de l'étiquette lors du déroulement des examens
Reishiki est un mot japonais que nous traduisons généralement par le mot "étiquette" tout simplement. Et, pour une fois, la simplicité de la traduction est de bon aloi. Reishiki est composé de deux caractères : Rei qui signifie salut, salutation, courtoisie, étiquette ; et shiki qui signifie cérémonial, formalité, rite, règle de l'art, officiel.
Le caractère Rei lui-même est composé de deux radicaux- shimeesuhen d'une part, et Yutaka. Shimesu signifie "montrer ou mettre en évidence" et Utaka "richesse". Ensemble, on peut dire que le caractère Rei signifie "mettre en évidence sa richesse intérieure". Comme c'est si souvent le cas avec la langue japonaise, d'autres expressions existent et sont employées pour exprimer l'étiquette- Reigi, Reigi-Saho, Rei-ho, Rei-jo, Rei-san, Reisetsu, Gi-rei, etc.… Mais c'est le mot Reishiki qui est le plus couramment utilisé en Occident et qui, globalement, exprime le mieux l'étiquette du Budo qui nous concerne ici.
Ce n'est pas le sujet ici de présenter une définition exhaustive du sens de l'étiquette (Reishiki). Il suffit de dire qu'il constitue un aspect technique et éducatif aussi important pour l'évolution du pratiquant que n'importe quelle autre base technique qu'il est appelé à étudier en Aïkido (ou en tout autre Budo). Dépourvu du concept de Reishiki, les Budo ne sont que des méthodes violentes de combat. La maîtrise de Reishiki est donc une manifestation du plus haut niveau de maîtrise de la discipline. Par ailleurs, Reishiki est peut-être le premier résultat concret que le pratiquant est susceptible de laisser transparaître dans la vie de tous les jours, c'est à dire en dehors du tatami, car en effet, il aura certainement plus l'occasion de faire usage du Reishiki quotidiennement que de ses techniques de combat.
Pour définir une étiquette pour tous les examens de grades, de Brevet d’État ou autre, sans parler d'une base pratique de son utilisation dans les Dojo (lieu où l’on pratique la voie) lors des entraînements quotidiens, il faudrait distinguer plusieurs situations. De même, il doit être clair que le Reishiki n'est pas quelque chose de figé, une sorte de rituel immuable, dont il suffit de suivre la formule pour bien le faire. Il est "vivant" et aucune exécution "machinale" ne saurait remplacer la véritable compréhension du sens profond de Rei.
Il s'agit plutôt d'un langage sans parole dont l'exécution correcte, dictée par une
perception juste des circonstances, permet au pratiquant d'exprimer une attitude, un sens et une compréhension, souple et hautement nuancée, de lui-même et de sa place dans le "maintenant".
On ne peut pas non plus en faire "une tablette de pierre", où est gravé un Reishiki immuable et obligatoire (un danger, toujours présent, qui guette toute idée couchée par écrit !).
Il faudrait plutôt définir les "grandes lignes" à respecter et proposer, d'une manière générale, mais néanmoins correcte et convenable, le déroulement du Reishiki au cours des examens.
Le Reishiki fait partie du premier critère "Connaissance Formelle des Techniques".
Les éléments observables doivent être le reflet d'un état d'esprit harmonisé aux principes de l’Aïkido {modestie, absence d'agressivité, de l'orgueil, être sans ostentation (shinobu), et ainsi de suite}. Pendant le passage de grade, le respect de Uke (Aite) et la concentration font partie du Reishiki.
Il est à noter que dans un dojo, le kamiza (mur d’honneur) constitue le point de référence autour duquel tout est orienté. Ceci est une considération primordiale et déterminante pour toutes les questions qui touchent au Reishiki.
Les différentes situations que l'on rencontre lors des examens sont :
a) Le candidat vis-à-vis de lui-même ;
b) Le candidat vis-à-vis de son partenaire ;
c) Le candidat vis-à-vis du jury d'examen ;
d) Le jury d'examen vis-à-vis du candidat ;
e) Le jury vis-à-vis de lui-même.
A) LE CANDIDAT VIS-A-VIS DE LUI-MÊME
Lors des examens, le candidat doit être en mesure de démontrer sa propre compréhension de la notion d'étiquette, par l'assurance qu'il dégage de son exécution du Reishiki dans toutes les situations. C'est-à-dire, au travers de sa perception et évaluation correcte de la situation, il sait ce qu'il doit faire, comment il doit le faire, et à quel moment, sans être dirigé ou repris par une intervention de jury. Il ne doit pas non plus avoir besoin de recourir à l'aide quelconque d'autrui (son partenaire, d'autres candidats, etc…) pour être rassuré sur son exécution de Reishiki. Le candidat assume la responsabilité de lui-même, en coordination avec la situation globale de l'examen, il se prend en charge lui-même dans le "maintenant".
Tenue vestimentaire : Keikogi (vêtement de pratique) et Hakama en bon état et propre. Zori compatibles avec la pratique d'un budo.
Montée sur les Tatamis (à titre d'exemple) :
Le candidat montera sur le tatami, tenant dans la main droite les armes (bokken, tanto, jo) nécessaires (selon le niveau de son passage), des façons suivantes :
SOIT
- Il enlève ses zori face au tatami, monte, se retourne, pose un genou à terre et retourne ses
zori ; ensuite il se tourne vers le Kamiza et le salue, en Tachi-rei (salut debout);
SOIT
- Il enlève ses zori dos au tatami, monte, se retourne pour Tachi-rei face au Kamiza.
SOIT
- Il enlève ses zori face au tatami, monte, pose un genou à terre et retourne ses zori ; ensuite il se tourne vers le Kamiza et le salue en Za-rei (salut assis à genoux)(salut en seiza).
SOIT
- Il enlève ses zori dos au tatami, monte, se retourne, se met en seiza pour faire Za-rei face au Kamiza ; Ensuite le candidat prendra sa place en seiza parmi les autres candidats en ligne, soit au Shimoza (coté opposé au mur d’honneur), soit au Shimoseki (« petit coté »soit le coté gauche du dojo quand on est placé face au mur d’honneur). Ses armes seront disposées à sa droite.
La ligne (seiretsu) des candidats doit être établie par rapport au bord du tatami de façon à laisser derrière un espace suffisant pour le passage aisé des candidats prenant leur place.
Il est à noter que pendant le passage, tous les candidats en attente doivent garder une posture droite, si possible en position de seiza, sinon en position dite "agura" (en tailleur).
A la fin de l'examen, le candidat exécutera le même processus inversé pour quitter le tatami.
B) LE CANDIDAT VIS-A-VIS DE SON PARTENAIRE
C) Le CANDIDAT VIS-A-VIS DU JURY D'EXAMEN
Lorsque le candidat à examiner (Tori) sera appelé par le jury, il se lèvera, ses armes dans la main droite, et prendra place en seiza, face au jury et au kamiza, sur les marques indiquant la distance de 5 mètres du centre de la zone de tatami réservée à l'examen de son groupe (c'est-à-dire Tori et Uke (celui qui reçoit la technique) (Aite) sont séparés de 10 mètres l'un et l'autre). Il placera ses armes par ordre de taille (sans pointe, ni tranchant en direction du Kamiza) derrière lui et il attendra son adversaire (Uke/Aite). Uke (Aite) en fera de même (en face).
Il est à noter que Tori débutera son examen avec Uke (Aite) choisi, et quels que soient les changements d'Uke (Aite) entre-temps, Tori débutera Buki waza et travail aux armes avec son Uke (Aite) initial et clôturera (lors du Reishiki final) l'examen avec lui.
Les deux candidats s'avancent, soit en shikko (marche à genoux) soit en se mettant debout, jusqu'à la marque les séparant de 6 mètres.
Les candidats se tournent ensemble vers le jury, et lui, sollicite le salut. Ensuite, se retournent face à face et se saluent.
L'interrogation commencera à ce moment.
Durant l'interrogation le candidat continuera à faire le mouvement demandé par le jury jusqu'à ce que ce dernier lui en demande un autre.
Lorsque le jury demande un changement de Uke (Aite) au cours de l'examen, les candidats s'arrêteront et se salueront à une distance convenable. Uke (Aite) se mettra dans la position de Tori pour saluer (si Tori est en seiza, Uke (Aite) se mettra en seiza ; si Tori est debout, Uke (Aite) se mettra debout etc…). Le salut à ce moment sera dépouillé, succinct, mais correct. L'Uke (Aite) qui a ouvert l'interrogation avec Tori se mettra en seiza devant ses armes à la marque de 10 mètres et attendra la suite de son intervention. Le nouvel Uke (Aite) choisi dans la ligne de candidats s'avancera jusqu'à une distance convenable de Tori et le saluera succinctement mais correctement, puis prendra la suite de l'interrogation.
Lorsque la partie de l'examen concernant les techniques à main nue se terminera, Uke (Aite) initial reprendra son travail avec Tori pour Buki Waza (pratique des armes).
TAI BUKI WAZA (à priori 1 à mains nues, 1 avec une arme)
Note concernant le concept de Ri-ai (système qui compose et organise l’aïki)
En Aïkido, le concept de Ri-ai existe sous deux formes. Plus habituellement dans le Budo, le terme Ri-ai est employé pour désigner la "logique de construction technique". Il est utilisé ainsi dans le deuxième critère d'examen. En revanche, un deuxième sens, ni très éloigné, ni contradictoire, existe pour les pratiquants d'Aïkido. Ri-ai, dans ce deuxième sens, indique "l'unité fondamentale qui lie toutes les techniques entre elles". Ainsi, un mouvement en Tachi waza (travail debout) est relié par son principe à un mouvement en Ushiro waza (travail arrière), ou en Ken, ou en Tanto, ou en Jo, ou en Atemi (frapper le corps) waza.
Cependant l'introduction d'un élément nouveau (l'arme) demande une légère adaptation dans le Reishiki. Non pas dans son sens profond mais plutôt dans son expression technique. Il faut prendre en considération le fait qu'on ait une arme en main.
TANTO DORI (dori : saisir, élaborer des techniques en saisissant le tanto de uke) :
Aite se munira de son tanto, soit en s'accroupissant le dos droit, soit en posant un genou à terre, soit à partir de la position seiza. Un salut à l'arme n'est pas demandé. Ensuite il s'avancera jusqu'à la marque des 6 mètres. Durant ce temps, Tori se tiendra en attente dans une posture correcte sur la marque de 6 mètres et pourra, si cela s'avère nécessaire, se tourner vers le Shimoza (dos au mur d’honneur) et discrètement arranger son Keikogi. Dans tous les cas, il ne se "baladera" en soufflant comme un boeuf (à l'inverse des moeurs "sportives").
En revanche, il s'agit de savoir qu'un Reishiki bien géré constitue un moyen efficace de rythmer sa prestation. Les deux adversaires se saluent en Tachi-rei, Aite tenant le Tanto en position de Sage-to (position debout du Kendoka, Shinai tenu librement de la main gauche. On utilise aussi plus souvent TEITO), et l'interrogation continue.
En Tanto Dori, le désarmement de l'adversaire est obligatoire. Pour rendre l'arme à Aite, Tori tiendra le Tanto dans le creux de sa main, tranchant vers le haut et la pointe vers lui-même. Aite reprendra l'arme, faisant preuve de contrôle sur lui-même, et sans précipitation, pour rétablir la distance correcte et des conditions d'attaque convenables.
A la fin du travail de Tanto Dori, Tori rendra l'arme à Aite et tous les deux reprendront une distance correcte pour Tachi-rei (succinct). Aite remettra le tanto à sa place.
JO DORI (élaborer des techniques en saisissant le Jo de Uke) :
Aite se munira du Jo soit en s'accroupissant le dos droit, soit en posant un genou à terre, soit à partir de la position seiza. Un salut à l'arme n'est pas demandé. Ensuite il s'avancera jusqu'à la marque des 6 mètres. Durant ce temps, Tori se tiendra en attente correcte sur la marque de 6 mètres. Dans tous les cas, il ne se "baladera" pas en soufflant comme un boeuf (à l'inverse des moeurs "sportives"). Les deux adversaires se saluent en Tachi-rei, Aite tenant le jo dans la main droite, la pointe vers le bas et l'interrogation continue.
En Jo Dori, le désarmement de l'adversaire est obligatoire. Pour rendre l'arme à Aite, Tori tendra le Jo des deux mains. Aite reprendra l'arme, faisant preuve de contrôle sur lui-même, et sans précipitation, pour rétablir la distance correcte et des conditions d'attaque convenables.
A la fin du travail de Jo Dori, Tori rendra l'arme à Aite et tous les deux reprendront une distance correcte pour Tachi-rei (succinct). Aite remettra le Jo à sa place. Dans le cas où le jury souhaiterait interroger le candidat sur le Jo Nage Waza (élaborer des techniques en projetant avec le Jo)- Tori gardera simplement le Jo et Aite pourra saisir l'arme à la main nue pour la poursuite de l'examen. Lors de ce changement, aucun salut (Rei) n'est nécessaire.
Cependant, à la fin de l'interrogation Jo Dori - Jo Nage Waza, Tori rendra l'arme à Aite, Ils feront Tachi-rei (succinct) et Aite remettra l'arme à sa place.
TACHI DORI (élaborer des techniques en saisissant le sabre de Uke) :
Tachi Dori n'est demandé qu'à partir du 3ème Dan. Aite se munira d'un Bokken soit en s'accroupissant le dos droit, soit en posant un genou à terre, soit à partir de la position seiza. Un salut (Tachi-rei) à l'arme est acceptable (mais pas obligatoire) vu le symbolisme attaché au Ken. Ensuite il s'avancera, tenant son arme dans la main droite en Sage-to, jusqu'à la marque des 6 mètres. Durant ce temps, Tori se tiendra en attente correcte sur la marque de 6 mètres. Dans tous les cas, il ne se "baladera" pas en soufflant comme un boeuf (à l'inverse des moeurs "sportives"). Les deux adversaires se saluent en Tachi-rei, Aite (Uchidachi) (le sabre qui frappe) Uke tenant le Bokken toujours en Sage-to dans la main droite. Ensuite il passe le Ken sur le côté gauche ( TAI TO : "
Sabre à la ceinture ". Position debout du Kendoka (style "garde à vous"), l'arme tenue par la main gauche en dessous de la Tsuba, arme au niveau de la ceinture. Il dégaine et il assume son Kamae. L'interrogation continue.
En Tachi Dori, le désarmement de l'adversaire est obligatoire. Pour rendre l'arme à Aite (Uchidachi) Tori tendra le Bokken des deux mains, le tranchant vers le haut et la poignée vers l'adversaire. Aite reprendra l'arme, faisant preuve de contrôle sur lui-même, et sans précipitation, pour rétablir la distance correcte et des conditions d'attaque convenables.
A la fin du travail de Tachi Dori, Tori rendra l'arme à Aite (Uchidachi) et tous les deux reprendront une distance correcte. Aite (Uchidachi) rengainera en Taito et passera le Ken sur le côté droit en Sage-to pour saluer Tori en Tachirei (succinct). Aite (uchidachi) remettra le Bokken à sa place.
Tachi Tai Tachi (un sabre chacun) :
Tachi Tai Tachi n'est demandé qu'à partir du 4ème Dan. Tori (Shidachi) et Aite (Uchidachi) se muniront d'un Bokken soit en s'accroupissant le dos droit, soit en posant un genou à terre, soit à partir de la position seiza. Un salut (Tachirei) à l'arme est acceptable (mais pas obligatoire) vu le symbolisme attaché au Ken. Ensuite ils s'avanceront, tenant leur arme dans la main droite en Sage-to, jusqu'à la marque des 6 mètres. Les deux adversaires se saluent en Tachi-rei, tenant le Bokken toujours en Sage-to dans la main droite. Ensuite ils passent le Ken sur le côté gauche (Tei-to), ils dégainent et ils assument leur Kamae. L'interrogation continue.
Si lors du travail du Tachi il y a un désarmement de l'adversaire, Tori (Shidachi) rendra le Ken à Aite (Uchidachi) selon les critères définis par le Reishiki pour Tachi dori dans la mesure du possible. Aite reprendra l'arme, faisant preuve de contrôle sur lui-même, et sans précipitation, pour rétablir la distance correcte et des conditions d'attaque convenables.
A la fin du travail de Tachi tai Tachi, Tori (Shidachi) et Aite (Uchidachi) reprendront une distance correcte. Ils rengaineront en Tai-to pour se saluer en Tachi-rei (succinct). Ils remettront les armes à leur place.
TANINZU GAKE (attrapé par une multitude de partenaires)
Taninzu Gake aura lieu à la fin des interrogations de Tai Buki Waza. L'Uke (Aite) initial du candidat (Tori) y participera, secondé par un ou plusieurs autres Uke (Aite) choisis parmi les candidats en attente. Les adversaires approcheront du côté Uke (Aite), salueront Tori en Tachi-rei succinctement et commenceront leurs attaques. A la fin du travail, tous les Uke (Aite) se rangeront du côté Uke (Aite) pour saluer Tori en Tachi-rei succinctement. L'Uke (Aite) initial se mettra à sa place en seiza et terminera le Reishiki final avec Tori pour clôturer l'examen.
D) LE JURY D'EXAMEN VIS-A-VIS DES CANDIDATS
E) LE CANDIDAT VIS-A-VIS DE LUI-MÊME
Le Jury conduira l'examen en Keikogi et Hakama.
L'ouverture de la séance d'examen commencera par un salut formel en seiza entre les candidats et le jury (au Kamiza). Ensuite, le Jury prendra place à la table. Il est attendu de lui qu'il maintienne une tenue qui reflète la dignité et le respect envers la discipline pratiquée, le dojo, les candidats et, plus particulièrement, envers la responsabilité dont il est investi. Les saluts aux candidats seront faits à partir de la position assise. Il prendra soin à poser les questions aux candidats de façon audible et prononcée avec une élocution conforme à la phonétique de la langue japonaise.
Le principe d'intégrité qui est élaboré au 4.2.3 du document "Modalités d'Organisation et de déroulement des Examens de Grade d’Aïkido", dans son esprit, s'applique également au Jury examinateur.
Le jury doit se souvenir que les examens, dont il assure le déroulement, ne sont pas des "éliminatoires". Le but est, plutôt, d'établir une évaluation objective du niveau de pratique du candidat au sein de la discipline dans un sens plus large. C'est-à-dire, un Aïkido qui est, aujourd'hui, pratiqué dans tous les pays du monde et qui possède une énorme variété de "styles" qui lui sont propres, inhérents et qui constituent sa richesse unique parmi les différents Budo actuels.
Pour clore la séance d'examen, le Jury se mettra au Kamiza pour un salut formel avec les candidats. Les délibérations auront ensuite lieu à huis clos.