Weboscope mesure d'audience, statistiques, ROI
Classement des meilleurs sites et positionnement

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/12/2014

Le Maître zen et le scorpion

aikido,aikido montlucon asptt,contes  des arts martiaux

Le Maître zen et le scorpion

Un Maître zen vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l'eau. Lorsqu'il le fit, le scorpion le piqua. Par l'effet de la douleur, le Maître lâcha l'animal qui, de nouveau tomba à l'eau au risque de se noyer.

Le Maître tenta de le sauver une nouvelle fois et l'animal le piqua encore. Un jeune disciple qui était en train d'observer se rapprocha du Maître et dit : "Excusez-moi, Maître, mais vous êtes têtu ! Ne comprenez-vous pas qu'à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l'eau, il va vous piquer ?"

Le Maître répondit : " La nature du scorpion est de piquer et cela ne va pas changer la mienne qui est de l'aider."

Alors, à l'aide d'une feuille, le Maître tira le scorpion de l'eau et lui sauva la vie. Puis, s'adressant à son jeune disciple, il continua :

" Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal, prends juste des précautions. Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent. Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons de sourire.

Préoccupe-toi davantage de ta conscience que de ta réputation, parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation, c'est ce que les autres pensent de toi... Et ce que les autres pensent de toi... c'est leur problème ! "

19/06/2014

CONTES DES ARTS MARTIAUX

 

Le moine et le Samouraï.

Un jeune moine se rendait en ville, porteur d’un pli important à remettre en mains propres à son destinataire. Il arrive aux abords de la ville et, pour y pénétrer, doit traverser un pont. Sur ce pont se tenait un Samouraï expert dans l’art du sabre et qui, pour prouver sa force et son invincibilité, avait fait le vœu de provoquer en duel les 100 premiers hommes qui traverseraient ce pont. Il en avait déjà tué 99. Le petit moine était le centième. Le Samouraï lui lança donc un défi. Le moine le supplia de le laisser passer car le pli qu’il portait était d’une grande importance.

"Je vous promets de revenir me battre avec vous une fois ma mission accomplie."

Le Samouraï accepta, et le jeune moine alla porter sa lettre. Mais avant de retourner sur le pont, il se rendit chez son Maître pour lui faire ses adieux, certain qu’il était perdu.

" Je dois aller me battre avec un grand Samouraï, lui dit-il, c’est un champion de sabre et moi je n’ai jamais touché une arme de ma vie. Je vais donc être tué..."

"En effet, lui répondit son Maître, tu vas mourir car il n’y a pour toi aucune chance de victoire, tu n’as donc plus besoin d’avoir peur de la mort. Mais je vais t’enseigner la meilleure façon de mourir : tu brandiras ton sabre au dessus de ta tête, les yeux fermés, et tu attendras. Lorsque tu sentiras un froid sur le sommet de ton crâne, ce sera la mort. A ce moment seulement, tu abattras les bras. C’est tout..."

 

art20140216-02.jpg

 

 

Le petit moine salua son Maître et se dirigea vers le pont où l’attendait le Samouraï. Ce dernier le remercia d’avoir tenu parole et le pria de se mettre en garde. Le duel commença. Le moine fit ce que son Maître lui avait recommandé. Tenant son sabre à deux mains, il le leva au dessus de sa tête et attendit sans bouger. Cette attitude surprit le Samouraï car la posture qu’avait prise son adversaire ne reflétait ni la peur ni la crainte. Méfiant, il avança prudemment. Impassible, le petit moine était concentré uniquement sur le sommet de son crâne.

Le Samouraï se dit : "Cet homme est sûrement très fort, il a eu le courage de revenir se battre avec moi, ce n’est certainement pas un amateur."

Le moine toujours absorbé, ne prêtait aucune attention aux mouvements de va-et-vient de son adversaire. Ce dernier commença à avoir peur : "C’est sans aucun doute un très grand guerrier, pensa-t-il, seuls les maîtres de sabre prennent dès le début d’un combat une position d’attaque. Et en plus, lui, il ferme les yeux."

 

Et le jeune moine attendait toujours le moment où il ressentirait ce fameux froid au sommet de sa tête. Pendant ce temps le Samouraï était complètement désemparé, il n’osait plus attaquer, certain au moindre geste de sa part d’être coupé en deux. Et le jeune moine avait complètement oublié le Samouraï, attentif uniquement à bien appliquer les conseils de son Maître, à mourir dignement.

Ce furent les cris et les gémissements du Samouraï qui le ramenèrent à la réalité : "Ne me tuez pas, ayez pitié de moi, je croyais être le roi du sabre, mais je n’avais jamais rencontré un Maître tel que vous. S’il vous plaît, s’il vous plaît, acceptez moi comme disciple, enseignez moi vraiment la Voie du sabre..."

 

tiré de http://shotokancrsa.com/samourai-histoires.htm