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Jules Brunet ...Le dernier samouraï !!!
Jules Brunet est né en 1838 à Belfort. Officier militaire français, affecté dans le 3° régiment d'infanterie, il se fait remarqué par sa bravoure et ses qualités militaires durant l'expédition mexicaine qui avait pour objectif de mettre en place au Mexique un régime favorable aux intérêts français. Il reçoit même la Légion d'honneur à son retour.
Début novembre 1866, il fait partie de la mission envoyée au Japon sous les ordres du capitaine Jules Chanoine et qui arrive à Yokohama début janvier, afin d’instruire l’armée du shogun Yoshinobu Tokugawa pour contrecarrer les vues britanniques et soutenir le shogun, qui vient de subir les représailles des autres Occidentaux après une vague d’attentats à l’encontre de leurs résidents et de leurs comptoirs... La Grande-Bretagne aide quant à elle le nouvel Empereur Meiji .
En novembre, le shogun Yoshinobu Tokugawa abandonne sa fonction au profit de l'Empereur Meiji avec l'espoir d'installer un gouvernement avec les daimyos, seigneurs locaux. En mars 1876, le gouvernement japonais supprime la classe des bushi et les rentes des samouraïs et interdit le port du sabre et du costume traditionnel. Cette mesure qui vise les samouraïs provoque la révolte d’anciens guerriers de la région de Kumamoto.
Ces samouraïs, inquiets de perdre leur influence, renversent ce nouveau modèle et Yoshinobu Tokugawa est poussé à prendre les armes avec eux. Il s'ensuit la guerre du Boshin : les troupes de l'Empereur armées par les concurrents écrasent l'armée du shogun. La France doit rapatrier la mission Chanoine.
De son côté, Brunet, empreint d’une éthique toute militaire refuse de rentrer afin de continuer à « servir la cause française en ce pays », car il estime de son honneur de ne pas abandonner le shogun et ses fidèles samouraïs, des frères d’armes qu’il avait instruits. Huit officiers français feront de même. Le shogun p,our mieux résister, se retranche sur l'île de Hokkaidō, et fonde le 25 décembre 1868, l’éphémère République d’Ezo dont Takeaki Enomoto est élu Président. Brunet, conseiller militaire du ministère de la guerre, organise la défense et reprend l’instruction des soldats. En infériorité écrasante, ils doivent capituler.
Brunet et les officiers français sont récupérés juste à temps par un aviso envoyé pour les soustraire aux représailles des vainqueurs. Officiellement, la France félicite le Mikado d’avoir rétabli l’ordre dans le pays mais n’acceptera pas de rendre les honneurs à l’officier qui a aidé les rebelles.
Jules Brunet finira Général. Il est mort le 12 août 1911 à Fontenay-sous-Bois.
Jules Brunet a en partie inspiré le personnage Nathan Algren interprété par Tom Cruise dans le film Le Dernier Samouraï (2003) d’Edward Zwick
DOCUMENTAIRE
LE FILM
EN FRANÇAIS
06/03/2014 | Lien permanent
TADESHI YAMASHIMA
Merci au site TEN CHI BUDOKAN pour la biographie de
Yamashima Tadeshi Senseï repostée ci-dessous :
cliquer sur le lien pour voir ce site
Takeshi Yamashima Senseï est né au Japon le 12 Septembre 1942. Il a commencé son parcours dans les arts martiaux dès sa « prime » jeunesse par l’étude et la pratique de la lutte et du Sumo car après la deuxième guerre mondiale, les distractions et les activités sportives étaient rares au Japon et parmi les « jeux » de l’époque dispensés à l’école, la lutte et le Sumo étaient prédominants.
Il a aussi beaucoup pratiqué le Kendo lorsqu’il était au lycée.
Yamashima Senseï a débuté l’Aïkido à l’âge de 18 ans à l’université avec les maitres Yamada et Arikawa.
Il a connu et a également pratiqué avec O Senseï Morihei Ueshiba (le créateur de l’Aïkido) pendant 8 ans, puis à la mort de O Senseï, il a suivi les cours d’autres grands Maîtres comme Seigo Yamaguchi Senseï (dont il a été de nombreuses années « Uke »), Saotome Senseï; Osawa Senseï et enfin Masuda Senseï.
Yamashima Senseï enseigne aujourd’hui à Tokyo dans un dojo situé dans le quartier de Chiyoda (au centre de Tokyo) ainsi qu’au rez-de-chaussée de son domicile aménagé en dojo où de nombreux élèves Japonais et étrangers suivent son enseignement et pour certains d’entre eux depuis plus de 30 ans.
C’est en novembre 2002 qu’il est venu pour la 1ère fois en France pour diriger une série de stages tout d’abord à Marseille puis à Rosny-sous-Bois (93) et enfin à Bordeaux. Depuis, à l’invitation d’Alain Guerrier, Philippe Grangé et José Laroncelle, il nous rend visite chaque année.
Yamashima Senseï est également invité pour diriger des stages internationaux dans d’autres pays notamment en Angleterre, aux États-Unis, à Hawaï, en Suisse, en Hollande, en Suède…
il existe une interview de Yamashima Senseï faite pour "aïkido journal" par Stéphane Benedetti
Il nous parle du relâchement, du travail des hanches... de tout le corps, du lien avec le sabre du Shinkage Yagyu Ryu... A lire !
cliquer sur l'image pour ouvrir le fichier pdf
14/01/2014 | Lien permanent
MANEKI NEKO... le chat porte-bonheur !
Un Maneki Neko dans une ruelle d’Asakusa (© Kondo Atsushi) photo issue de http://www.japoninfos.com
Le Maneki Neko ou "chat qui invite" est une statuette traditionnelle très répandue au Japon. Elle représente un chat assis, levant la patte. Selon la tradition, il apporte chance, bonheur et fortune à son propriétaire.
Suivant sa couleur et ses attributs, il existe des variations :
Maneki Neko Blanc : symbole de pureté, attire la chance.
Maneki Neko Noir : favorise la santé, et écarte les esprits maléfiques (mauvaises énergies).
Maneki Neko Jaune (ou Doré) : associé à la fortune.
Maneki Neko Rose : associé à l'amour et aux sentiments.
Maneki Neko Rouge : protège et écarte les mauvais esprits (énergies négatives) du lieu où il se trouve.
Maneki Neko Vert : réussite dans les études.
Maneki Neko Tricolore : amplificateur de ses qualités de porte-bonheur.
Il porte un collier rouge avec un grelot et parfois un tablier sous ce collier et aussi très souvent un koban (pièce d'or de l’ère d'Edo).
La patte droite levée est signe de bonne fortune, la gauche d'invitation à entrer. Parfois les deux...
La légende du Maneki Neko
L’une des plus connues est : "La légende du temple Goutokuji".
Cette légende commence au début de l'ère Edo, au 17ème siècle. Il existait alors à Setagaya, qui était la zone ouest de Tokyo, un temple en piteux état, pour ne pas dire délabré.
Le prêtre de ce temple avait un chat appelé Tama, et parfois il se plaignait à ce chat de leur situation :" Tama, je te garde avec moi malgré ma pauvreté, n'y a t’il rien que tu puisses faire pour ce temple ? "
Un jour, Naotaka Ii, seigneur du district de Hikone, (région occidentale du Japon prés de Kyoto), fut surpris au retour de la chasse par une pluie diluvienne. Il décida de s'abriter sous un grand arbre qui se trouvait en face du temple.
Naotaka remarqua alors un chat dont la posture et le geste semblaient l'inviter à entrer dans le temple. Attiré par le félin, Naotaka quitta son abri de fortune, et bien lui en prit : aussitôt après, l'arbre était frappé par la foudre. La vie de Naotaka avait été sauvée par ce chat qui n'était autre que Tama.
A la suite de cet incident, Naotaka devint un familier du temple et de son prêtre. Le temple délabré devint celui de la famille Ii, et changea de nom pour devenir le temple Goutokuji. Désormais soutenu par le clan Ii, le temple devint prospère.
Ainsi Tama le chat avait-il à la fois sauvé la vie du seigneur Naotaka et le temple de la pauvreté.
Après sa mort, Tama fut inhumé au cimetière des chats de Goutokuji avec tous les honneurs, et son histoire donna naissance au Maneki Neko.
il existe plusieurs versions de cette légende mais à chaque fois elle apporte la fortune.
Ce chat jovial et sympathique , ne serait-ce que pour cela, impacte notre esprit d'un sentiment positif !
liens sources
http://mythologica.fr/japon/maneki.htm
http://maneki-neko.lachineuse.com/
http://www.japoninfos.com/maneki-neko-le-chat-porte-bonhe...
04/02/2014 | Lien permanent
KAKUZO OKAKURA - Le Livre Du Thé
Ce petit livre d'une centaine de pages écrit par Kakuzo Okakura publié en 1906 est une ode à la cérémonie du thé aussi appelée Chanoyu ou Sado,également Chado. C'est une voie dans la tradition japonaise permettant d'unifier l'être, de relier l'homme à la nature et à l'univers. Tout le soin apporté à la préparation est l'aboutissement de la recherche de la perfection dans l'instant grâce à une présence et surtout une intensité de présence découlant de la maîtrise parfaite des actions.
"Ceux qui sont incapables de sentir en eux-mêmes la petitesse des grandes choses sont mal préparés à discerner la grandeur des petites choses chez les autres. Un Occidental quelconque, dans sa complaisance superficielle, ne verra dans la cérémonie du thé qu'une des mille et une bizarreries qui constituent pour lui le charme et la puérilité de l'Extrême-Orient..."p. 11.
Caricaturant légèrement les Occidentaux de l'époque dans un premier temps, il exhorte à un rapprochement des deux entités distinctes. Mêlant Taoïsme, Zen et bouddhisme, il transcende le tout en fervent défenseur des traditions et des mœurs japonaises, pour nous faire découvrir la cérémonie du thé sous un autre angle, une vision infinie d'opportunités... Il décrit les écoles de thé selon les périodes et explique l'apport du Taoïsme et du Zen dans cette optique. Au chapitre suivant, il nous invite dans la chambre du thé, "destinée à ne pas recevoir plus de cinq personnes, les matériaux avec lesquels elle est construite sont destinés à donner l'impression de pauvreté raffinée." On l'appelle également maison du vide, les objets sont placés temporairement. La simplicité de la chambre de thé en fait un sanctuaire de pureté face au monde extérieur.
La salle de thé Shigure-tei au temple Kôdai-ji à Kyôto
Au fil du livre, on voyage dans le temps mais le temps n'a pas d'emprise tellement cela est agréable. Le chapitre suivant "Du sens de l'art", transforme le chef-d'œuvre en une réalité, car dit-il "les maîtres sont immortels, car leurs amours et leurs angoisses vivent en nous à jamais ".
Le chapitre suivant m'a particulièrement plu, traitant des fleurs, de leurs beautés,
de leurs jeux avec le vent et les insectes... subitement arrachés de leurs milieux par les mains de l'amoureux pour son amour débordant de rêves étoilés... mais l'on ne pense pas, à ce moment à la porté de ce geste... A moins de voir également le monde s'ennoblir par la transformation d'une mort vers une nouvelle vie. Les maîtres de thé ne coupaient pas plus que ce qui était absolument nécessaire. Dans le même esprit l'impératrice Komyo, une des souveraines les plus renommées de Nara chantait : "Si je te cueille, ma main te souillera, ô fleur ! Telle que je te vois au sein de la prairie, je te donne en offrande aux Bouddhas du passé, du présent et de l'avenir."
A vous de vous faire un avis,mais ce petit livre est indispensable à notre culture de l'Aïkido, il me semble !
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18/01/2014 | Lien permanent
TROIS NOUVEAUX SHIHAN
communiqué de la FFAAA :
Infos du Japon février 2014
Le Doshu Ueshiba Moriteru vient de décerner le titre de Shihan à Frank Noël, Bernard Palmier et Patrick Bénézi.
En outre, lors du KAGAMI BIRAKI (cérémonie des vœux) le Doshu a également nommé Bernard Palmier et Patrick Bénézi au 7e dan.
Il a insisté pour leur remettre personnellement le diplôme correspondant, ce qui est un honneur exceptionnel.
La FFAAA adresse ses plus vives félicitations aux nouveaux Shihan et promus.
Tous les trois ont suivi l'enseignement de Maître YAMAGUCHI, entre autres.
Voici un extrait d'un fascicule rédigé par Maître Seigo YAMAGUCHI en complément d'un stage pour gradés animé à l'Aïkikaï de Tokyo en mars 1978.
(Traduction de Hiroko et Frank NOËL).
issu du site de Frank Noël
Seigo Yamaguchi, 8th dan, at the 1994 All-Japan Demonstration
Je vais parler des précautions les plus importantes pour pratiquer selon la Voie d'après les enseignements de O Senseï.
Ce qui m'a le plus profondément marqué est, en premier lieu, l'enseignement de la loi de " zen shin" (aller de l'avant) : si l'adversaire est grand, l'escalader et le franchir, c'est tout. Ce sont des mots simples mais qui ont une signification profonde qui expriment de façon authentique les fondements du Bu Jutsu sans être prisonnier des noms ou des détails des techniques une par une.
Ceci est véritablement la technique de la rencontre sur shomen (de aï), l'esprit de ikkyo et de irimi, sans doute. Aller de l'avant et rencontrer (atari) l'autre. De là naît la logique du cercle ainsi que le développement de la technique. Il faut bien comprendre que la logique de irimi-tenkan et du cercle ne correspond pas du tout à une esquive facile.
Ensuite, "rentre au contact avec ton ki". Il ne s'agit pas de rentrer à tort et à travers mais, s'il y a un contact effectif, il faut que cela soit au point que l'adversaire vole au loin. Et pour cela, il me semble important de concentrer sa force du ki dans le tanden (centre) et d'avoir un corps disponible sans raideur ni blocage et avec des pieds qui ne soient pas fixés. Cela m'évoque les mouvements rapides comme l'électricité et l'apparence impassible de O Senseï qui nous enseignait les techniques avec toujours des "tabi" aux pieds. Il était non seulement un génie du Bu jitsu, mais son esprit imperturbable et libre créèrent ces techniques divines. Et on peut comprendre que la technique suprême et variée qui consiste à rentrer avec le ki, mais qui en fait ne touche pas, soit sortie de manière évidente et spontanée.
Pour le ken et le yari, il est particulièrement important de rentrer avec le ki avec détermination et quasiment l'idée de se faire toucher: un sentiment d'aller pour se frapper mutuellement. S'il n'y a pas cela, irimi-tenkan est impossible sans doute.
Et en conclusion, je vous livrerai cet enseignement classique précieux: "là-même où on peut se faire couper, il y a un endroit où on ne peut pas être coupé".
13/02/2014 | Lien permanent
SHAKUHACHI
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Le shakuhachi est un des instruments très populaires au Japon, faisant partie de la tradition japonaise.
Instrument à vent, le shakuhachi, aussi appelé « flûte de bambou » : c'est une flute droite à embouchure libre faite d'un épais bambou à plusieurs nœuds, en général sept dont l'intérieur est laqué.
Utaguchi en forme de croissant à gauche caractéristique de l’école Tozan et en forme de triangle à droite pour l’école Kinko
L’instrument présente cinq trous, dont un à l’arrière. La longueur normale du tuyau est de 54,5 cm. Il existe différentes tailles avec un son adapté à la taille, une flûte petite aura un son plus clair tandis qu'une flûte plus longue aura un son plus grave.
Le joueur de shakuhachi souffle dans son instrument comme on soufflerait dans le goulot d’une bouteille vide.
Instrument très simple, il est d'autant plus difficile à maitriser, mais il comporte une richesse incroyable de timbres se dévoilant avec la finesse de la pratique.
C'est au XIIIe siècle que le Shakuhachi de l'école Fuke fut introduit de Chine au Japon par le grand maître Hottô. Au départ, c'était un instrument religieux, puis il passa aux moines-guerriers, moines bouddhistes pèlerins appelés Komusô (ils portaient un panier un panier de paille sur la tête, manifestant l'absence d'ego).
Ils étaient connus pour leurs morceaux solo de shakuhachi. Ces pièces, appelées honkyoku ("pièces originales") étaient jouées pendant une pratique méditative appelée suizen, pour aumône, comme méthode pour atteindre l'illumination.
En 1871, sous l'ère Meiji (qui débuta en 1868), l'ordre Fuke fut démantelé pour son implication et son rôle actif dans le gouvernement des Tokugawa.
C'est à partir de cette époque que le Shakuhachi se démocratisa dans les classes bourgeoises citadines de la société via les récitals donnés en public.
Traditionnellement associé au koto et au shamisen dans le cadre des musiques du Bunraku (théâtre de marionnettes), il dépasse aujourd’hui le cadre des arts traditionnels japonais pour être utilisé en jazz ou en musique contemporaine.
Il avait le titre de trésor national vivant, décerné par l'Empereur. Il était le maître de la branche Chikumeisha, membre de l'école Kinko ryu.
Il fut l'élève de Shiro Yamaguchi.
Plus d'informations en cliquant sur ce lien :
Le shakuhachi > Une histoire exceptionnelle
sources wikipédia et http://www.lamediatheque.be
09/04/2014 | Lien permanent
Salvatore Smecca
http://www.stages-aikido.fr/salvatore-smecca-aikido-presentation-sensei-449.htm
Salvatore SMECCA commence l’Aïkido à l’âge de 15 ans en 1973.
Sa passion pour l’Aïkido fait qu'il passe rapidement son 1er DAN avec Paul MULLER, et le 1er DAN AÏKIKAÏ devant Maître TAMURA. A cette période, il apprécie également beaucoup le travail avec Maître NORO.
Par la suite, il a beaucoup travaillé avec Bernard PALMIER, avec qui il a lié une longue amitié.
En 1978, il fait la connaissance de Christian TISSIER qui revient du Japon. Celui-ci lui fait rencontrer Maître YAMAGUCHI, et là, c’est la révélation.
Salvatore SMECCA est fasciné autant par le travail que par le personnage et il va le suivre pendant 20 ans dans tous les stages qu’il fera en France et en Allemagne.
Il travaillera assidûment avec Christian TISSIER en se rendant deux fois par mois à Paris ou à Nice. Christian TISSIER, son professeur, le préparera au 2ème, 3ème, 4ème puis 5ème DAN AÏKIKAÏ.
Comme Arts du combat, il a également pratiqué :
- la lutte (2 ans de pratique)
- la boxe (8 ans de pratique)
- le karaté - Ceinture noire 1er DAN - (5 ans de pratique) - Professeur HABERSETZER Roland
- le kendo moderne (10 ans de pratique)
- et le Iaido (10 ans de pratique) Professeur : JP- RENIEZ
Cette diversité et cette ouverture lui ont permis de mieux apprécier la richesse, les qualités et la pertinence de l’Aïkido qu'il pratique depuis une trentaine d'années et qu'il enseigne depuis 25 ans.
Il a formé une soixantaine de ceintures noires (du 1er au 4ème DAN).
Il a créé le club de Forbach, pour lequel il a travaillé pendant 25 ans pour en faire un des plus grands clubs de Lorraine.
Aujourd’hui il partage son enseignement de tout cœur, pour son plaisir et celui de ses élèves, au club de Freyming-Merlebach et au « Judo-Club Ford » de Saarlouis, en Allemagne.
Il enseigne également dans d'autres clubs sur invitation. La ligue de Lorraine de la FFAAA a souvent fait appel à lui pour participer à la Commission des passages de grades ceinture noire 1er, 2ème et 3ème DAN.
Il dit que la présence de Maître YAMAGUCHI se fait encore sentir et inspire sa pratique et son enseignement.
Aujourd’hui son Aïkido continue à évoluer au contact de Christian TISSIER avec qui il a noué des liens très étroits et qu’il continue à suivre.
NOMME 6°DAN A LA DÉCISION DE LA
C.S.D.G.E.
AU 13/12/2013
10 Jahre AFD Embukai - Salvatore Smecca Senseï
15/07/2014 | Lien permanent
YAMAGUCHI SEIGO... extrait fascicule III
Seigo Yamaguchi avec Morihiro Saito devant le Hombu Dojo. 1955
JE ME PERMET DE REPRENDRE, AFIN DE FAIRE CIRCULER UN PEU PLUS CE DOCUMENT DE FRANCK NOËL ISSU DE SON SITE :
http://aikido.noel.pagesperso-orange.fr/Dojo.html
PARTIE III
Voici quelques extraits d'un fascicule rédigé par Maître Seigo YAMAGUCHI en complément d'un stage pour gradés animé à l'Aïkikaï de Tokyo en mars 1978.
(Traduction de Hiroko et Franck NOËL).
Je vais parler des précautions les plus importantes pour pratiquer selon la Voie d'après les enseignements de O Senseï.
Ce qui m'a le plus profondément marqué est, en premier lieu, l'enseignement de la loi de " zen shin" (aller de l'avant): si l'adversaire est grand, l'escalader et le franchir, c'est tout. Ce sont des mots simples mais qui ont une signification profonde, qui expriment de façon authentique les fondements du Bu Jutsu sans être prisonnier des noms ou des détails des techniques une par une.
Ceci est véritablement la technique de la rencontre sur shomen (de aï), l'esprit de ikkyo et de irimi, sans doute. Aller de l'avant et rencontrer (atari) l'autre. De là naît la logique du cercle ainsi que le développement de la technique. Il faut bien comprendre que la logique de irimi-tenkan et du cercle ne correspond pas du tout à une esquive facile.
Ensuite, "rentre au contact avec ton ki". Il ne s'agit pas de rentrer à tort et à travers mais, s'il y a un contact effectif, il faut que cela soit au point que l'adversaire vole au loin. Et pour cela, il me semble important de concentrer sa force du ki dans le tanden (centre) et d'avoir un corps disponible sans raideur ni blocage et avec des pieds qui ne soient pas fixés. Cela m'évoque les mouvements rapides comme l'électricité et l'apparence impassible de O Senseï qui nous enseignait les techniques avec toujours des "tabi" aux pieds. Il était non seulement un génie du Bu jitsu, mais son esprit imperturbable et libre créèrent ces techniques divines. Et on peut comprendre que la technique suprême et variée qui consiste à rentrer avec le ki, mais qui en fait ne touche pas, soit sortie de manière évidente et spontanée.
Pour le ken et le yari, il est particulièrement important de rentrer avec le ki avec détermination et quasiment l'idée de se faire toucher : un sentiment d'aller pour se frapper mutuellement. S'il n'y a pas cela, irimi-tenkan est impossible sans doute.
Et en conclusion, je vous livrerai cet enseignement classique précieux : "là-même où on peut se faire couper, il y a un endroit où on ne peut pas être coupé".
Seigo YAMAGUCHI... Oxford University
12/07/2014 | Lien permanent
LE HANAMI
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Le hanami - de hana 花, "fleur", et mi 見, "regarder". est la coutume traditionnelle japonaise d'apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier (sakura). Les fleurs de cerisiers symbolisent tout le raffinement de l'archipel nippon. Chaque printemps des milliers de Japonais et touristes affluent pour admirer ses floraisons éphémères et la blancheur immaculée de certaines espèces...
Auparavant, les sakura donnaient le départ de la saison de plantation du riz et on faisait des offrandes aux pieds des sakura. L'Empereur Saga en a fait un évènement, en fêtant cette période avec du saké et des mets, sous les branches des cerisiers en fleur dans la cour impériale à Kyōto. La coutume a été à l’origine limitée à l’élite de la cour impériale, mais s'est rapidement répandue à la société des samouraïs et, à partir de la période Edo, aux gens du peuple. Sous les arbres de sakura, ils prenaient un repas et buvaient le saké dans l’allégresse.
De nos jours, la vue des sakura en fleurs est associée à l'idée de la fête. Tous les Japonais se réunissent pour boire et s'amuser. Pendant cette courte période d'une dizaine de jours, c’est le grand événement du printemps, issu d’une longue tradition. L'atmosphère des parcs change radicalement, beaucoup se déguisent et tous font la fête.
La floraison des cerisiers au Japon n'a pas lieu à date fixe. Ce phénomène dépend de facteurs climatiques et de la situation géographique.
Dans les îles du Sud du pays, où il fait très chaud, les premières fleurs de sakura sont visibles dès le début de l’hiver, vers fin décembre. Mais dans le Nord, à Hokkaido, il faut attendre le mois de mai pour voir les cerisiers en fleurs. Dans le centre du pays (Kyoto, Tokyo…) le hanami se célèbre de la mi-mars à la mi-avril.
Au Japon : impossible d’échapper à la météo spéciale qui suit la progression de la vague florale, du Sud vers le Nord. Le Sakura Zensen, véritable bulletin météo des fleurs, établit des prévisions de floraison d'Okinawa à Hokkaido !
En France, si vous voulez célébrez les sakura, vous pouvez vous rendre au parc de Sceaux près de Paris et célébrer avec les Japonais d'ici le spectacle des sakura en fleurs. Si au Japon, les « sakura » sont en fleurs fin mars-début avril, la période de floraison des cerisiers du parc de Sceaux s'échelonne entre mi et fin avril (selon les conditions météo). Elle est particulièrement impressionnante : imaginez plus de 250 arbres couverts uniquement de rose et de blanc.
sources : France 5, wikipédia, guide Japon.
01/04/2014 | Lien permanent
ENDO Senseï le 12 et 13 octobre à toulouse
Je rentre du stage de Endo Senseï à Toulouse.
Départ de chez Michel Laurent le vendredi à deux, après plusieurs désistements de dernière minute, arrivée à Toulouse à 17h30 juste à la bonne heure pour pouvoir assister au cours de Frank Noël dans son dojo à la Roseraie (une première pour moi qui ne connaissais son dojo que de nom. La pratique a été intensive, sans bruit et comme d'habitude, très sobre). D'ailleurs, nous étions quatre Auvergnats ce soir-là.
Environ 200 personnes ont pratiqué durant le week-end. Frank Noël traduisait.
Il y avait une foule de hauts gradés du 7° DAN au 5° DAN et encore plus de gradés 4° DAN et en-dessous et quelques débutants.
Nous avons la chance d'avoir Thomas Gavory, 5°dan, de notre ligue. Il a été l'un des deux uke de Maitre Endo avec un Espagnol dont je ne connais pas le nom. Encore des instants pleinement remplis, fabuleux de décontraction d'adaptabilité,instantanéité, les adjectifs ne manqueraient pas pour ce grand Maître.
Faire le calme de son esprit avant le salut et essayer de le conserver dans la pratique par des exercices apparemment simples mais en fait tellement brouillés par l'envie de faire.
Se rendre disponible à l'autre, être à l'écoute du processus en bougeant le corps, en captant comment le fait de bouger telle partie en connexion avec uke permet le déséquilibre, arrêter de précipiter le mouvement afin d'arriver à la chute.
Cette recherche fine demande autant d'énergie qu'une pratique physique ! A la fin des quatre sessions j'étais en nage et également vidé de toute force.
Comme Endo Senseï le rappelle plusieurs fois,
"laisser s'écouler le mouvement comme l'eau qui parvient instantanément à trouver le chemin le plus court sans rien calculer".
Ne pas s'obstiner dans une direction quand nous rencontrons un point dur car uke en réaction va se bloquer et se raidir, mais plutôt bouger et rechercher une nouvelle direction .
Durant ces deux jours nous n'avons pas étudié de techniques particulières mais plutôt essayé de maintenir le mouvement et d'observer la multitude de techniques qui pourraient en découler.
Ces deux jours ont été intensément riches et l'on perçoit mieux ce que pourrait être un Aïkido dépourvu de notre impérieuse nécessité de clouer uke au sol.
Endo Sensei nous a vraiment montré comment y arriver. Maintenant, reste à nous de suivre ce chemin.
D'ailleurs, à la fin, il a dit:
" Posez-vous la question : quel genre d'homme aimeriez vous réellement devenir ?"
Pour prolonger un peu ces instants, voir ce lien vidéo de 2010
14/10/2013 | Lien permanent