BOUDDHA & BOUDDHISME (29/12/2013)
Pour faire suite à l'article de "Siddhartha", l'ouvrage d'Hermann Hesse, je vais faire une esquisse sur bouddha et le bouddhisme. Les sites sont innombrables sur le sujet.
Le prince Siddhartha naquit sur les rives du Gange, en tant que fils d'un roi du clan Shakya ; il vécut plus de 27 ans dans son palais et lorsqu'il prit conscience de la maladie, de la vieillesse et de la mort ainsi que de la souffrance engendrée, il décida de tout abandonner.
Il quitta son palais contre l'avis de son père et commença une recherche spirituelle, afin de trouver le calme de l'esprit et d'avoir des réponses sur le sens de la vie et de la mort. Durant six ans, il pratiqua l'ascèse et compris la voie du milieu, le chemin entre les extrémités.
Il obtint l'éveil sous l'arbre de la Bodhi. C'est ainsi que naquit pour la deuxième fois Siddhartha Gautama, que nous connaissons sous le nom de" Bouddha", également nommé « Sage des Shakyas » (Shakyamuni) ou Bouddha Sakyamuni.
Il créa le Bouddhisme afin de faire partager son expérience, pour guider ses semblables sur la voie de l'éveil. Le bouddhisme est à la fois une religion, une philosophie, une pratique centrée sur la méditation, aidant ses adeptes à reconnaître leur véritable nature,c'est-à-dire la potentialité de tout un chacun de parvenir à se libérer des chaînes qui nous retiennent dans le cycle de l'existence.
Le samsâra est le cycle de renaissance et de souffrance dans lequel sont pris les êtres non éveillés.
Il se perpétue par l'accumulation du karma et s'achève pour chaque être dès que le nirvāṇa est atteint.
La cause de la souffrance est l'incapacité à voir correctement la réalité. Les illusions qui nous semblent la réalité conduisent à l'avidité, au désir de posséder davantage que les autres, à l'attachement et à la colère.
La souffrance naît de l'insatisfaction.. Il est facile de constater que nous ne sommes jamais satisfaits, nous voulons toujours plus et donc... on tourne en rond !!!
Les quatre nobles vérités sont la base du Dharma, la voie du Bouddha.
- La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance, l'insatisfaction ;
- la vérité de l'origine de la souffrance : elle repose dans le désir, les attachements ;
- la vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible ;
- la vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie médiane, qui suit le Noble Chemin Octuple.
IL EXISTE PLUSIEURS COURANTS :
Le Hīnayāna, ou voie du Petit Véhicule, représentée principalement de nos jours par le theravāda
au Sri Lanka, Birmanie, Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam du Sud.
La doctrine du theravâda explique comment accéder soi-même à la délivrance en devenant un arhat. Elle s'appuie sur les textes basés sur les paroles du Bouddha ou Tipitaka.
Le Mahāyāna, ou voie du Grand Véhicule apparaît vers le début de l’ère chrétienne dans le nord de l’Inde, puis en Chine, et dans le reste de l’Extrême-Orient.
Il s'agit de trouver l'éveil pour soi-même mais aussi pour tous les êtres vivants, dans la motivation altruiste et universaliste de la bodhicitta, qui est l'aspiration et l'engagement à atteindre l'Éveil, ou bouddhéité, afin d'y amener tous les êtres sensibles, et ainsi les libérer de la souffrance inhérente à l'existence cyclique du "samsāra". Celui qui engendre cette motivation et qui en fait les vœux formels est appelé bodhisattva.
Le Zen est une école dérivée du mahāyāna.
Le Vajrayāna, ou véhicule de diamant, apparaît aux alentours du VIIe siècle en Inde et se développe surtout de nos jours dans la région himalayenne (Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan, nord de l'Inde, confins ouest et nord de la Chine) et au Japon (Shingon, partiellement Tendai).
Il est nommé aussi bouddhisme tantrique.
Le but de la pratique est de développer la Nature de Bouddha qui est en soi et d’atteindre l’état de Bodhisattva pour sauver tous les êtres. Le Vajrayāna est souvent décrit comme un véhicule qui est plus rapide que le Mahāyāna et le Hīnayāna pour atteindre l’Éveil, et potentiellement en une seule vie. La particularité principale du Vajrayāna est le recours aux Tantras ou autres méthodes de méditation yogiques comme le Dzogchen, surtout pratiqué par les nyingmapa et le bön, ou le Mahamudra des courants Kagyüpa et Shingon.
Ces quatre écoles principales du bouddhisme tibétain sont :
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