ENDO Senseï le 12 et 13 octobre à toulouse (14/10/2013)
Je rentre du stage de Endo Senseï à Toulouse.
Départ de chez Michel Laurent le vendredi à deux, après plusieurs désistements de dernière minute, arrivée à Toulouse à 17h30 juste à la bonne heure pour pouvoir assister au cours de Frank Noël dans son dojo à la Roseraie (une première pour moi qui ne connaissais son dojo que de nom. La pratique a été intensive, sans bruit et comme d'habitude, très sobre). D'ailleurs, nous étions quatre Auvergnats ce soir-là.
Environ 200 personnes ont pratiqué durant le week-end. Frank Noël traduisait.
Il y avait une foule de hauts gradés du 7° DAN au 5° DAN et encore plus de gradés 4° DAN et en-dessous et quelques débutants.
Nous avons la chance d'avoir Thomas Gavory, 5°dan, de notre ligue. Il a été l'un des deux uke de Maitre Endo avec un Espagnol dont je ne connais pas le nom. Encore des instants pleinement remplis, fabuleux de décontraction d'adaptabilité,instantanéité, les adjectifs ne manqueraient pas pour ce grand Maître.
Faire le calme de son esprit avant le salut et essayer de le conserver dans la pratique par des exercices apparemment simples mais en fait tellement brouillés par l'envie de faire.
Se rendre disponible à l'autre, être à l'écoute du processus en bougeant le corps, en captant comment le fait de bouger telle partie en connexion avec uke permet le déséquilibre, arrêter de précipiter le mouvement afin d'arriver à la chute.
Cette recherche fine demande autant d'énergie qu'une pratique physique ! A la fin des quatre sessions j'étais en nage et également vidé de toute force.
Comme Endo Senseï le rappelle plusieurs fois,
"laisser s'écouler le mouvement comme l'eau qui parvient instantanément à trouver le chemin le plus court sans rien calculer".
Ne pas s'obstiner dans une direction quand nous rencontrons un point dur car uke en réaction va se bloquer et se raidir, mais plutôt bouger et rechercher une nouvelle direction .
Durant ces deux jours nous n'avons pas étudié de techniques particulières mais plutôt essayé de maintenir le mouvement et d'observer la multitude de techniques qui pourraient en découler.
Ces deux jours ont été intensément riches et l'on perçoit mieux ce que pourrait être un Aïkido dépourvu de notre impérieuse nécessité de clouer uke au sol.
Endo Sensei nous a vraiment montré comment y arriver. Maintenant, reste à nous de suivre ce chemin.
D'ailleurs, à la fin, il a dit:
" Posez-vous la question : quel genre d'homme aimeriez vous réellement devenir ?"
Pour prolonger un peu ces instants, voir ce lien vidéo de 2010
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